Droit au logement, luttes... à Montpellier

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Messagede Pïérô » 18 Oct 2013, 11:05

Expulsion d'un couple de retraités et mobilisation

Montpellier : l’expulsion du couple de retraités au Petit-Bard ne passe pas

L’expulsion manu militari d’un couple de retraités, âgés de 60 et 65 ans et occupant un logement social d’ACM, continue de faire des vagues au Petit-Bard. Justice pour le Petit-Bard reçue chez la ministre.

La réquisition de plusieurs dizaines de CRS et policiers avec le risque d’un embrasement réel du quartier pour faire partir cette famille en difficulté de paiement depuis huit mois était-elle nécessaire ? Pour l’association Justice pour le Petit-Bard, poser la question c’est déjà y répondre. Locataire depuis 1987, le couple n’avait, jusqu’alors, jamais posé de problème au bailleur. "Contrairement à ce qui a été dit, la mère avait entrepris des démarches pour essayer de trouver une solution",insiste Khalid El Hout, son président, qui regrette de n’avoir eu aucun interlocuteur chez les pouvoirs publics au moment de la confrontation entre la famille et la police. L’association demande aujourd’hui "le relogement en urgence de la famille", poursuit Sébastien Allary, également bénévole de Justice pour le Petit-Bard.

La commission de prévention des expulsions mise en cause

L’organisation affirme avoir en charge les dossiers de "dix ou quinze personnes sur la tangeante pour lesquelles on n'a pas de solution". Avant l’arrivée de la trêve hivernale, le 1er novembre. Cette semaine, le cas d’un résidant de la tour a cependant pu être discuté en préfecture afin d’éviter une nouvelle crispation. Le signe d’un "dialogue timide". "Mais ce qu'on veut, c'est que les décisions soit examinées en amont, à la préfecture. Que l'ensemble de la situation des gens soit mise sur la table", explique Sébastien Allary. "Ici, dans l'Hérault, la commission de prévention des expulsions prévue dans la loi n'a jamais tourné rond. Ça reste entre soi, les personnes qui occupent les logements, on n'en parle jamais", déplore Jérôme Combet, de l’association Habiter enfin.

Une délégation reçue par Cécile Duflot

La semaine dernière, une délégation du Petit-Bard a rencontré directement la ministre du Logement, Cécile Duflot, afin de lui faire part de ses remarques. "On a eu vingt minutes d'entretien, on aurait aimé que cela se passe comme cela avec les colllectivités", glissent les participants à cette rencontre qui devrait être prolongée par un nouveau rendez-vous, en novembre.

Abandon des poursuites réclamé

D’ici là, Justice pour le Petit-Bard prépare activement le 25 octobre, jour de convocation devant le tribunal correctionnel des quatre personnes, trois membres de la famille et Ilyès, l’un des bénévoles soupçonnés de s’être opposées à l’intervention de la police lors de l’expulsion du couple à la fin septembre. Khalid El Hout a demandé l’abandon des poursuites et les membres de l’association affirment que leur intervention a surtout permis d’éviter un affrontement plus violent entre les jeunes du quartier et les forces de l’ordre, reprend Amza Aarab.

Avant le procès, un rassemblement de soutien est programmé devant le tribunal. Ensuite, la question des expulsions et du droit au logement sera évoquée lors d’un large forum.

http://www.midilibre.fr/2013/10/12/l-ex ... 769145.php


Vendredi 25 Octobre 2013

Rassemblement-Forum pour le droit au logement

NON AU DÉLİT DE PAUVRETÉ !
NON AU DÉLİT DE SOLİDARİTÉ !

Vendredi 25 Octobre 2013

RASSEMBLEMENT à 14h
Tribunal de Grande Instance de Montpellier (Arrêt tram Plan Cabanes)

FORUM à 18h
Contre les expulsions - Pour le droit au logement

Salle à définir !!!

Un bénévole de notre association, trois membres d'une famille expulsée de son logement comparaissent, le 25 octobre, devant le Tribunal Correctionnel pour "outrages, résistance en réunion avec violences aux dépositaires de la force publique".

Mercredi 25 septembre 2013, plusieurs habitants du Petit-Bard, dont des membres de l'association Justice pour le Petit-Bard se sont opposés pacifiquement à l'expulsion d'un couple de personnes âgées et malades d'un appartement ACM. Le bénévole de notre association s'est interposé pacifiquement quand la police a violenté des femmes de la famille refusant de repartir sans une solution de relogement digne !
Contrairement aux clichés diffusés sur la place publique, il s'agit d'une famille en très grande difficulté pour laquelle l'accompagnement social et de prévention des expulsions a dysfonctionné. Par expérience, nous savons aussi qu'il est possible de différer une expulsion, le temps de trouver une solution humaine et durable de relogement. Ces personnes habitent le Petit-Bard depuis les années 1980. Beaucoup d'entre nous ont grandi avec. Nous ne pouvions abandonner nos voisins, amis seuls dans cette détresse.
La précarité n'est pas un délit !

Des dispositifs d'accompagnement, de prévention sociale existent mais sont inefficaces. On nous annonce à grand renfort de publicité la construction de logements. Mais, c'est une autre réalité sur le terrain. L'attitude intransigeante de ACM (bailleur soit-disant "social"), des services de l'Etat est inadmissible dans un quartier où se concentrent marchands de sommeil, situations de mal-logement, précarité, malgré les millions d'Euros injectés dans la rénovation urbaine.

Alors que nous avions, les années précédentes, des discussions avec les pouvoirs publics ayant permis une meilleure appréciation des situations, nous sommes revenus à une époque où un couple de retraités malades se fait jeter violemment à la rue, sans solution de relogement ! Etre en difficulté sociale n'est pas un délit ! Ni les personnes en difficulté, ni les bénévoles qui les soutiennent, ne doivent être criminalisés !

La solidarité n'est pas un délit !

Nous exigeons : l L'abandon des poursuites à l'encontre de notre bénévole et des habitants l Le relogement en urgence du couple l Le rétablissement du dialogue sur les situations de mal-logement au Petit-Bard avec tous les acteurs concernés l Une véritable prévention contre les expulsions, avec une approche humaine des situations l La mise à profit de la trêve hivernale pour que les personnes menacées d'expulsion soient relogées l Le respect du droit à un logement digne pour tous !

--------

Nous appelons tous les citoyens, au delà des clivages, des divergences, des différences !

Nous avons besoin de votre soutien humain, financier. Contactez nous !

Justice Pour le Petit-Bard - 12, Avenue du Petit-Bard 34080 Montpellier - 04 67 61 11 87 justicepetitbard@gmail.com

http://montpellier.demosphere.eu/rv/2058
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede Pïérô » 10 Nov 2013, 14:58

Squat du 18 rue Pages évacué manu militari
C’est arrivé près de chez vous… !

Mais quand même . . . Ce Mardi 5 novembre à Montpellier, au 18 rue Pages, en fin d’après midi, une énième expulsion illégale (absence de procédure judiciaire et ce malgré une présence de plus de 48 heures sur les lieux) a eut lieu, durant la trêve hivernale, de la part de la police nationale., encore un coup de P*** !

Les squatteurs, voyant un groupe d’intervention forcer la porte du bâtiment, se sont réfugiés sur les toits et ont ainsi été assiégés durant plus de 4 heures. La police refuse alors de prendre en compte les preuves de présence des habitants depuis plus d’une semaine et cherchent à évacuer les gens postés sur les toits. Mais devant l’obstination des squatteurs à ne pas quitter les locaux, la police a eu une réaction surprenante: elle a tout simplement confisqué l’échelle ainsi que la béquille d’une des personnes située sur la toiture, les empêchant ainsi de redescendre. L’humour de la police va plus loin : ils ont trouvé de bon goût d’asperger leurs affaires de produits ménagers (ah ah ah, petite boutade de la brigade! Pour une fois les squatteurs sentirons bon…) et de couper l’électricité, tout en tenant des propos insultants sur leurs mamans (pourtant pas présentes sur les lieux).
Après ces bonnes blagues, ils décident de partir en laissant les 4 personnes sur le toit et passent le relais à une société privée de gardiennage, qui a bloqué l’accès au bâtiment pendant près de 48h alors que des personnes étaient encore présentes à l’intérieur des locaux. Les squatteurs ont eut le plaisir d’avoir le soutien d’une partie du voisinage, curieux de voir un tel dispositif mis en place mais néanmoins coutumier des expulsions répétées dans la ville.

Jeudi 7 novembre, en fin de matinée, alors que le vigile se demande toujours pourquoi il bloque l’entrée du bâtiment, les squatteurs entendent des bruits de pas sur la toiture… Le temps d’apercevoir les ombres des casques de la brigade d’intervention spéciale, postée sur les toits, les voitures et fourgons de police encerclaient déjà le bâtiment. En tout, une trentaine de képis pour déloger deux squatteurs…
Après avoir longuement hésité à leur passer oui ou non les menottes, un agent des forces de l’ordre fait malencontreusement exploser une bombe lacrymo dans le quartier, alors que les deux interpellés étaient déjà en route pour le commissariat.

La nullité de l’action, malgré un tel dispositif, pourrait paraître surprenante… Pourquoi dépenser tant de pognon pour deux squatteurs ? La mairie aurait pu, après tout, lancer une simple procédure d’expulsion…
Le bâtiment en question, dont la mairie est, en effet, en partie actionnaire, appartient à la SERM qui a également comme autres actionnaires, la caisse d’épargne, DEXIA, Crédit Local de France, ainsi que le Crédit Mutuel Méditerranéen, le Crédit Lyonnais et MERCADIS…
La SERM qui affirme pourtant que « par son statut mixte public/privé, elle peut se permettre, dans une vision à long terme, des prises de risques en faveur de l’intérêt public, en cohérence avec sa démarche de société responsable », n’a pas franchement la fibre sociale… En fait, ce serait plutôt dégage et SERM’ta gueule!
Adepte de spéculations immobilières et d’expropriations, la SERM récidive et vide encore un autre logement du centre ville, poursuivant ainsi son projet de gentrification*. Banques et assurances se gavent tranquillement en délogeant les personnes de leur habitation, grâce à l’appui navrant des forces de l’ordre, le tout sous le regard bienveillant de la préfecture qui finance allègrement les interventions d’expulsions.
Et voilà que la police squatte les bâtiments,
tan dis que la SERM monopolyse le quartier !

* La gentrification (mot anglais de gentry, « petite noblesse ») est un phénomène urbain par lequel des arrivants plus aisés s’approprient un espace initialement occupé par des habitants ou usagers moins favorisés, transformant ainsi le profil économique et social du quartier au profit exclusif d’une couche sociale supérieure.

https://montpellier.squat.net/?p=1346
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede Pïérô » 07 Jan 2014, 13:05

Mardi 14 janvier 2014
Appel à mobilisation
Soutien a l'appartement réquisitionné par une famille sur Montpellier news !

Depuis le 01/12/2013 un appartement hlm du centre de Montpellier, laissé vide depuis plus de deux ans a été réquisitionné, par un père, sa fille et quelques amis. Grâce à cette réquisition, cette famille va pouvoir avoir un toit et se stabiliser...

Cette réquisition a pour but d'interpeller publiquement et de faire avancer leur demande HLM.

L'appartement laissé à l'abandon par la société HLM depuis plus de deux ans a été entièrement refait par le père le soir après son travail.

Ils souhaitent vivre jusqu'à ce que sa demande HLM aboutisse. Ils sont soutenus par des habitants de leur immeuble et du quartier mais ils ont besoin d'encore plus de soutien !!

Les énarques à la tête de l'État pensent plus à rassurer les marchés financiers ou les grands barons de l'Europe qu'à traiter dignement les ouvriers qui ont pourtant créé toute la richesse de ce pays, construit ses HLM, ses immeubles, ses routes.

A Montpellier comme partout en France, la spéculation immobilière fait des ravages, essentiellement humain donc l'État s'en fout.

Pour certains travailleurs, certaines familles ou précaires, c'est toujours la même rengaine !

Tu veux un hlm ? Trois ans d'attente !! et si tu vas dans le privé tu as intérêt à avoir des garants pleins aux as qui gagnent trois voire quatre fois le prix du loyer.

Les locataires de l'immeuble n'arrivent même plus à faire venir la société HLM pour la réparation de la porte d'entrée, des portes de boîtes-aux-lettres, les ampoules, et même l'entretien courant (ménage) des parties communes, pourtant payé chaque mois dans les charges locatives n'est plus assuré.

L'appartement réquisitionné avait été cambriolé quelques semaines auparavant et la porte n'a jamais été réparée. Une bonne partie de l'intérieur était à refaire, les travaux sont maintenant terminés.

Laissez-nous vos contacts téléphone ou mail:

Pour venir à l' appartement, être témoin ou médiateur, si la police ou la societé HLM tentent une expulsion illégale ou violente.

Si vous êtes journaliste, assistant de service social ou toute autre fonction qui pourrait nous aider dans notre communication ou demande de logements.

Pour l'aide matérielle;

Voici nos besoins :

-Lits, sommiers, frigos, gazinières électriques, tables, canapés, armoires, commodes, chaises, machines à laver, sèche-linge, lave-vaisselle

-Plâtre, enduits de rebouchage, peinture

-Véhicule utilitaire

Vous pouvez nous joindre à l'adresse suivante : migel34000@gmail.com

http://montpellier.demosphere.eu/rv/2320
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede Pïérô » 08 Juil 2014, 23:56

Appel à la solidarité pour les Somaliens qui ont vu leur squat la Rauze brulé

Il y a quelques mois une dizaine de Somaliens et Érythréens obtenaient le droit d’asile en France. Laissés pour compte par l’administration française, ils trouvent refuge dans un squat, ancien foyer de placement d’urgence pour les jeunes « délinquants » désaffectés depuis dix ans, propriété du ministère de la Justice… Hier soir, tard dans la nuit, un incendie, d’origine encore inconnue, se déclare, réduisant en cendres leur résidence, leur domicile, leur habitât précaire et leurs maigres possessions.

... http://fr.squat.net/2014/07/08/montpell ... more-29161
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 26 Oct 2014, 12:31

Comment Luttopia s'est fait expulser

Voici le récit de l'expulsion musclée de centre social Luttopia par la police juste avant la trève hivernale. Le centre hégergeait plus de 100 personnes dont de nombreuses familles...


Hier, à 9h20 une centaine de flics de différentes brigades sont arrivés en force pour expulser le squat géré par la coordination de Luttopia au 105 avenue de Lodève.

Ce fut expéditif. Faut voir que les renseignements généraux ont bien fait leur travail, ils ont soigneusement attendu que les personnes venues à 6h du mat', en soutien contre l'expulsion, partent au compte goutte pour rameuter la cavalerie.

Le squat a été vidé en une vingtaine de minutes. Et encore cela est dû à un équilibriste qui s'était suspendu à une corde entre deux bâtiments. Six personnes ont été interpellées. Cinq ont été rapidement relâchées sans être inquiétées, le sixième à passé la nuit en garde à vue. Passé en comparution immédiate aujourd'hui à 13h30, pour "menace sur agent", il a obtenu un report, et reste sous contrôle judiciaire jusqu'à la date de son procès. Quatre personnes ont été mises en rétention administrative, ce même jour.

Une fois dehors, les personnes venues en soutien ainsi que les habitants du squat ont mené une résistance passive en s'asseyant sur la ligne 3 du tram. La première réaction de la police a été de les dégager par la force et la violence, trois personnes ont alors été blessées. Sans se décourager, les militants et soutiens se sont de nouveau installés sur la voie, mais cette fois-ci ils ont réussi à obtenir la négociation: ni plus ni moins que de récupérer les affaires à l'intérieure de Luttopia... chose d'ores et déjà négociée avec la DDCS et le commissaire Cance.

La ligne a été libérée entre 10h30 et 11h, pourtant les panneaux d'affichage du tram ont continué d'annoncer "la ligne 3 subit les conséquences d'une manifestation" jusqu'à 14h environ. Pff mensonges.

C'est plus de 100 personnes qui se sont ainsi retrouvées sans hébergement. Il y a d'ailleurs fort à parier que le coût de cette intervention démesurée aurait permis de payer un mois de loyer à chacun d'eux. Le dispositif été vraiment impressionnant, la police nationale de Montpellier s'en est elle-même étonnée. Deux de nos camarades faisant partie des interpellés, nous ont rapporté les commentaires des agents chargés de les surveiller.

Qu'en est-il alors pour la coordination de Luttopia ? Et bien, ils gèrent la crise, ils ont réussi à reloger 75 personnes hier, et aujourd'hui ils doivent trouver un toit pour 9 personnes de plus. "Contrairement à ce qui a été annoncé aucun dispositif n'a été déployé" nous informe une membre de la coordination, "ils ont seulement hébergé une famille et un couple de personnes âgés". Sans aucun défaitisme, il nous affirme que "la lutte ne s'arrête pas là, ils nous ont expulsé c'est tout". Luttopia a proposé durant six mois une solution viable aux personnes en mal de logement, espérons qu'elle pourra à nouveau construire un espace d'accueil autogéré, qui lui durera.

AL Montpellier

http://al-montpellier.over-blog.com/201 ... ulser.html
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 27 Oct 2014, 12:12

Squat à Montpellier : la vidéo choc de l'évacuation
http://www.midilibre.fr/2014/10/23/mont ... 070256.php
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 24 Jan 2015, 03:19

Montpellier: expulsion programmée pour l’Utopia 002
Mardi 20 janvier 2015 : rendu de justice, 24h pour se trouver un bout de trottoir.

Quand la solidarité, la lutte contre l’endoctrinement agonisent à Montpellier.

UTOPIA 001, c’était le rêve de pouvoir construire un projet entre précarisés, travailleurs sans domicile, familles réfugiées, étudiants. Le but étant de pouvoir prendre soin les uns des autres, de se former, s’informer, et subvenir solidairement à nos besoins fondamentaux : Un accès au logement, à la santé, à l’alimentation, à la culture, à un travail.

Les hébergements d’urgences sont saturés, en incapacité structurelle de prendre en compte des gens qui devraient rentrer dans leurs dispositifs ; qui souhaitent s’en sortir ensemble avec le soutien de la société civile. « Pour ne pas crever, garder notre dignité et faire notre devoir de citoyen ». Accès à la langue française, échange des savoirs, des expériences, des pratiques : tant de choses qui amènent des gens de tous horizons à se comprendre. Mais aussi interagir et réussir à exercer leurs responsabilités citoyennes.

L’expérience d’UTOPIA 001 avait pourtant démontré l’intérêt de telles pratiques, et espaces de vies. Nous étions dans les locaux de l’ordre des avocats, ce que nous pouvions y faire participait à sauver des vies.

UTOPIA 002 – Dans les locaux de l’ancienne Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales, située au 85 avenue d’Assas. Nous, les 80 personnes rejetées à la rue le 23 octobre 2014, à l’approche de la trêve hivernale (1er novembre – 31 mars). Après avoir passé un mois d’errance auprès de notre réseau d’une nuit sur l’autre, à droite ou à gauche. C’est un nouveau départ. Les cours de langue reprennent, des répétitions, des ateliers, pourquoi pas des cours d’écriture, certains envisagent même de raccrocher avec des formations diplômantes. On était en survie, on essaie à nouveau de s’en sortir, de nouveau ensemble.

De plus, c’est un bâtiment public, on ne gêne personne. Comme à notre habitude, nous avons sympathisé avec les habitants du quartier. Confrontés à la justice, nous sommes encore naïfs, on s’imagine que celle-ci est équitable. Et que du fait de notre précarité, on nous laisserait le temps pour pouvoir nous défendre. Premièrement d’avoir droit à un procès juste (pendant les fêtes, donc des avocats en vacances). Préparer correctement une défense. Produire 35 dossiers juridiques justifiant de la situation de chacun par 10 degrés à l’intérieur des murs de la DDASS est un vrai challenge. Malgré cela, nous restions naïfs, se disant quand même qu’on se ferait pas foutre dehors durant les mois de janvier/février…

Finalement comme pour le Très Très Grand Cœur expulsé le 25 janvier 2012, les choses n’avancent pas… Le TTGC aujourd’hui toujours vide et muré.

Les populations précarisées et marginalisées aujourd’hui, subissent toujours plus d’insultes et d’amalgames. Quand on bosse 39h par semaine, qu’on n’atteint pas le Smic, qu’on soit : sans domicile fixe, mal-logés, ou en insécurité permanente nous sommes toujours victimes de la stigmatisation, des préjugés et de l’indifférence. Parfois tout à la fois, voila le courage quotidien et l’effort permanent qui nous est demandé ! Et ce, en gardant la tête baissée, s’il vous plaît !

On a participé à la manifestation du choc, puis à celle contre l’islamophobie, vous l’avez compris nous sommes de tous les combats, contre toutes les formes de discrimination et d’exclusion. Nous avons eu à rencontrer pleins de gens, bien intentionnés ou pas !

Mardi 20 janvier 2015, rendu de justice, on a 24h pour se trouver un bout de trottoir.
Ensuite, les larmes, le sang, l’abandon, la faim, la maladie de nouveau (la dernière expulsion avait entraîné une épidémie de gale). Promis, on va essayer de continuer à vous aimer, vous les gens qui dites comprendre et soutenir, qui par votre action ou inaction vont à nouveau permettre un drame. On va sans doute encore perdre des camarades, trop malades pour continuer, trop déçus pour croire encore en notre société ou trop en colère pour vous comprendre.

Relayez, informez, enquêtez. Nous montons sur l’échafaud à nouveau car nous essayons de vivre en prenant soin les uns des autres. Nous montons sur l’échafaud à nouveau car on rend visible les carences de l’Etat. Nous montons sur l’échafaud à nouveau car on veut rester digne, la tête droite. Nous montons sur l’échafaud à nouveau car des précaires qui se forment, s’organisent, qui sollicitent de l’aide, créent des associations d’entraide, ça dérange…

Nos alternatives pour la suite :
Quel logement pour les travailleurs hébergés chez nous qui ne peuvent pas réunir les sommes d’argent pour prétendre, prétendre à un logement aujourd’hui ?
Ou les étudiants qui n’ont pas les parents derrière eux, avec ou sans travail en plus de leurs études ?
Ou ces jeunes, venus chercher un projet, animer leurs envies et qui ont trouvé un cadre respectueux, et de non-violence ?
Ces personnes, qui ont lancé des démarches d’accès à la santé, à leurs droits, à un logement, parce qu’ils avaient pu se reposer en sécurité, prendre le temps pour une fois de pouvoir accomplir ces démarches sans une épée de Damoclès au-dessus de la tête ?
Comment va-t-on manger demain ? Comment va-t-on survivre demain ?
Cette bataille pour la responsabilisation, l’émancipation et l’accès à l’autonomie des gens exclus et précarisés est encore une fois condamnée à subir l’incapacité des pouvoirs publics à prendre leurs responsabilités face à la situation alarmante du mal-logement en France. Certains vont de nouveau devoir demander la charité. D’autres ne pourront plus s’organiser pour récupérer de la nourriture, ou mutualiser pour subvenir à leurs besoins ; ne pourront plus se former pour créer des associations productrices d’emploi. Et ceux qui ne peuvent accepter le regard de celui qui donne, ils voleront, feront une activité illégale pour subvenir à leurs besoins ou mourront de faim et on les retrouvera et on les pleurera comme des martyrs.

Nous avons été jugés, sans pouvoir nous défendre de manière équitable comme le prévoit l’article 6 de la CEDH. Nous n’avons pu avoir le temps de préparer un argumentaire, ni de conclusions qui puissent être portés par un avocat. Il est fait état de l’urgence pour nous faire libérer les lieux. Quand on sait que ce bâtiment est l’ancienne Direction Départementale des Affaires Sanitaires et Sociales laissé à l’abandon depuis 7 ans, on ne voit pas vraiment où se situe l’urgence d’une telle décision dans la période hivernale dans laquelle nous sommes…

De nouveau, pour avoir montré les incohérences de nos dispositifs d’urgences sociales ; pour avoir rendu existantes des personnes invisibles de ces mêmes dispositifs. Pour avoir montré au grand jour l’abandon qualifié de bâtiments appartenant aux collectivités territoriales… Pour avoir tenté d’interpeller sur ce sujet l’ensemble des pouvoirs publics en charge de ces questions… Pour avoir réussi à apporter un cadre apaisant et continu à des populations marginalisées et exclues… Pour avoir redonné de l’espoir à des personnes qui n’y croyaient plus ; on nous traite en criminels… Où donc la justice s’exprime-t-elle ?

http://fr.squat.net/2015/01/21/montpell ... more-31188
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede Pïérô » 20 Oct 2015, 07:08

Mardi 20 octobre 2015

Projection de "Ainsi Squattent-ils" suivi d'un débats en présence de militants Montpelliérains

à 19h30, UM2, Place Eugène Bataillon, 34090 Montpellier

"Dans nos villes des milliers de m carrés sont vides; aux pieds de ces immeubles, sur les trottoirs dorment les sans-abris. De jeunes militants refusent cette aberration sociale et décident, collectivement, de faire revivre ces maisons abandonnées. Elles deviennent des lieux de vie, de partage où s'inventent de nouvelles façons de lutter pour favoriser le vivre ensemble, l'ouverture à l'autre, le mélange social. En s'ancrant dans les immeubles occupés par le collectif Jeudi Noir, Ainsi Squattent-ils explore les complexes de leur militantisme."

Bande annonce du Film :
http://www.dailymotion.com/video/xzvyzo ... shortfilms

Entrée à prix libre et conscient

https://www.facebook.com/events/1653167354967709/
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 15 Déc 2016, 14:06

Montpellier la Paillade : les habitants et habitantes de la tour d’Assas manifestent pour être relogé.es

Une trentaine de femmes et d’enfants du collectif de la tour d’Assas manifeste de nouveau pour protester contre leurs conditions de logement dans cette tour du quartier de La paillade. Rassemblés ce matin [lundi 5 décembre 2016] devant la tour d’Assas, ils se sont dirigés vers la mairie de Montpellier pour obtenir un rendez-vous. Ces familles demandent à être relogés dans un autre quartier que celui de la Paillade

Depuis deux ans, les habitants de la Tour d’Assas, située dans le quartier de la Paillade, un quartier nord de Montpellier, descendent dans la rue pour réclamer la rénovation de la tour. Les habitants dénoncent l’insalubrité de l’immeuble et disent ne plus pouvoir vivre dans de telles conditions.

Haute de 22 étages, cette tour datant de 1969 abrite 101 familles. 12 ont été relogées dans le quartier de la Paillade. 89 familles sont toujours en attente d’un logement.

... https://lepressoir-info.org/spip.php?article657
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 16 Jan 2017, 16:14

Montpellier. Exclu-es du logement ? Occupation !

Le Royal, Luttopia … la royale utopie de la lutte pour que toit rime avec droit !

Dossier : http://www.anti-k.org/2017/01/15/npa-34 ... ccupation/
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 19 Jan 2017, 14:07

Vendredi 20 janvier 2017

Solidarité avec Luttopia.

« Face à la recrudescence des expulsions, face à un contexte social et politique opprimant, nous réquisitionnons les anciennes archives, situées au 2 avenue de Castelnau, quartier Beaux Arts. Venez donner un coup de main pour investir et nettoyer ces 4000m² d'espace collectif. Rendez vous tous les vendredis et ramène tes outils ! Balai, pelles, sceau, serpillière, sac poubelles, scotchs, ficelles clous, vis matelas, produits, outils divers, rallonges, multi prises, vêtements, livres, aspirateurs. Utopia 003 »

à 13h30, Luttopia OO3, 2 avenue de Castelnau ; 34000 Montpellier

https://herault.demosphere.eu/rv/6433
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 20 Nov 2017, 21:09

Appel à soutien du Raid.

Rassemblement mercredi 22 Novembre à 9h au Tribunal d’Instance de Montpellier, 9 rue de Tarragone

Depuis le début du mois d’octobre, le long des rives du Lez, dans un quartier résidentiel comme il en subsiste à Montpellier malgré la vague gentrificatrice qui érige partout des immeubles de standing, il y a un squat.

Un squat pour rappel, c’est un habitat, souvent un bâtiment, qui au départ était laissé à l’abandon. Et dans ce lieu, pour palier à la crise du logement, à leurs précarité, ou pour manifester à leurs manière la gratuité de la vie et le fait qu’un toit soit un droit irréductible, des gens élisent domicile, sans en demander l’accord ni des propriétaires, ni de personne d’ailleurs.

Alors voilà, sur les rives du Lez il y a un squat, avec dedans environ 15 personnes sans domicile qui viennent d’horizons diverses et qui sont, en vrac, salariéEs, étudiantEs, chercheurSEs, pauméEs, volontaires, poèteSSEs et tant d’autres choses encore.

Le bâtiment appartient à l’État, à la mairie de Montpellier plus précisément, qui achète petit à petit et par préemption tous les biens immobiliers de la zone pour à terme les revendre à des promoteurs immobiliers et bâtir de la résidence de standing bien froide et sécurisé comme on en voit partout fleurir (fleurir est il le mot ?). Ce procédé, bien connu, c’est la spéculation immobilière. Avec des biens publics c’est apparemment possible...

L’État, donc, fait de la rétention de bâtiment lorsque 2000 personnes dorment à la rue à Montpellier chaque hiver, et combien plus sont mal logé... Et faisant valoir son sacro-saint droit à la propriété (lucrative), attaque les squateurSEs des rives du Lez pour qu’ielles quittent expressément les lieux, sans avoir droit à la trêve hivernale qui protège habituellement les occupantEs d’un logement pendant les pèriodes les plus froides de l’année.

Le motif invoqué par les employés de mairie : le bâtiment serait déjà loué, à titre gratuit, au Raid, le groupe d’élite de la police nationale (ya t-il une élite policière ?), afin qu’ils puissent s’y entraîner. Hors, depuis son allocation au Raid en juillet, le terrain n’a jamais été visité par ces derniers. Attendez-t-ils la venus des méchants squatteurSEs pour venir s’entraîner un peu ? Taper discrètement sur la racaille ça fait partie du métier non ?

Bref, les occupantEs des Rives du Lez sont convoquéEs à un procès pour être expulséEs de chez elles/eux. Alors pour faire face, venez nous soutenir Mercredi 22 Novembre à 9h au Tribunal d’Instance de Montpellier, 9 rue de Tarragone. Rassemblement dans la joie devant le palais, amenez du café et de la presse subversive, on crée du lien, on partage une bouffe, bref on se rencontre et on se soutient.

Non aux expulsions, mort à la propriété lucrative, mort au grand capital, et squat partout !


http://lepressoir-info.org/spip.php?article1064
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 05 Déc 2017, 22:09

Procés de la Providence

mercredi 6 décembre 2017

«
Il parait que des familles dorment dehors à Montpellier alors que des centaines de logements sont vides dans notre ville !

Soutenons leur réquisition face à la justice !

Illes vous donnent rendez-vous nombreux et nombreuses le mercredi 6 décembre à 10h, au Greffe du Tribunal de Commerce de Montpellier, 9 rue Tarragone. Entre l’arrêt de tram Voltaire et place Carnot, l. 3.

Evénement fb #Procés de la Providence

Plus tôt dans la matinée, la justice et l’Etat mènent une attaque vers le squat le Raid.

https://lepressoir-info.org/spip.php?article1078
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 10 Déc 2017, 14:58

Procès des squats du Raid et de la Providence : délibéré le 20 décembre

À Montpellier comme ailleurs, la situation du mal-logement est préoccupante : des milliers de personnes errent dans les rues et pourtant, la majorité des appels émis vers le 115, le numéro d’hébergement d’urgence, restent sans réponse(1). Conscients qu’il n’y a rien à attendre des pouvoirs publics, de nombreuses personnes décident d’occuper illégalement l’un des quelques 13 000 logements vides de Montpellier(2). Hier matin, des habitant·e·s des squats du Raid et de la Providence étaient convoqué·e·s au tribunal d’instance. Une trentaine de personnes ont fait le déplacement pour les soutenir.

... http://www.lepoing.net/proces-des-squat ... -decembre/
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Re: Droit au logement, luttes... à Montpellier

Messagede bipbip » 04 Fév 2018, 18:18

Mercredi 7 février 2018 à Sète

Manifestation pour loger tous les sdf

à 15h, Place de la Mairie (dite place du Pouffre), 34200 Sète

Manifestation pour loger tous les sdf, dont celle et ceux expulsés cette semaine à sète sans solution de relogement.

Les gens ont été expulser d'un terrain et de leurs caravanes. ils avaient un logement precaire , un abri, et la ils se retrouvent dans la rue et dans le froid sans leurs affaires, sans abris. c'est une honte. honte à la mairie de sète qui met des gens à la rue dans le froid sans leur proposer de solution d'hébergement.

ceci est une tentative d'assassinat avec le froid qu'il fait. honte au maire de sète..

La loi dit qu'aucune expulsion ne peut se faire en hiver, mais à Sète les lois sont transgressées. C'est en plein cœur de l'hiver, là où le froid est au plus vif que des hommes et des femmes se sont retrouvés du jour au lendemain à dormir dans la rue!

"Ils ont pris nos caravanes pour les mettre à la fourrière, je n'ai pas eu le temps de récupérer mes papiers et mes affaires personnelles" indique l'un d'eux!

Tristes, gelés par le froid hivernal, le trottoir en guise de lit, une simple couverture sur le dos, ils sont là, dans la rue, à attendre qu'un miracle leur rende tout ce qu'ils ont perdu...

deux squats évacués par la force à sète . la ville et les associations locales n'ont proposé aucune solution d'hébergement à tous ces gens.. les laissant vivre dans le froid, dehors, sans solution.. les laissant crever dehors sans solidarité.. honte à l'état, honte à la ville de sète, honte à tous et celles qui ne font rien..

Quelle honte! Nous sommes encore en période hivernale et pourtant ça n'a pas arrêté la municipalité à évacuer nos pauvres SDF qui vivaient en caravanes de fortunes. Ils n'avaient que ça comme abri et maintenant ils sont à la rue! Comment peut on expulser des gens sans leur proposer un hébergement? La ville de Sète ne veut pas de la misère et préfère la déplacer hors de sa ville. Il se trouve que tous ces SDF vont devoir dormir dehors dans les rues, avec leurs chiens et le peu de choses qu'ils ont pu sauver de leur expulsion ( Toute solution pour eux sera bienvenue!

et voici le lien du mauvais article de midi libre pas libre du tout parlant des expulsions
http://www.midilibre.fr/2018/02/01/sete ... 621860.php

https://herault.demosphere.eu/rv/8245
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