,Je te parle des travailleurs et travailleuses salariés
Allez on va rester dans tes limites ( précisons alors que dans l'éducation nationale les "travailleurs et travailleuses" ne touchent pas un salaire mais un traitement ( ce qui n'est dailleurs pas sans conséquences...) ils ne sont pas salariés a proprement dit, mais passons sur cette incohérence secondaire ) .
Donc tu dis, que
que là où il n'y a pas de syndicat, les luttes sont quasi inexistante
Pour le coup le simple c'est toi , on pourrait même dire que là où il n'y a pas d'entreprise les luttes d'entreprise sont totalement inexistantes . La vraie question , en réalité, n'est pas de savoir s'il y a un syndicat mais s'il ya un RAPPORT DE FORCE et en quoi la présence d'un syndicat y contribue . Ce que je soutiens c'est que la présence d'un syndicat est nuisible a ce rapport de force . Et c'est vrai dans l'historique des mouvements sociaux et encore plus vrai actuellement .
Ainsi, même là où il y a des syndicats fortement implantés , comme dans l'éducation nationale , les luttes s 'organisent en dehors d 'eux . Les syndicats arrivent ensuite , avec leurs journées d'action, puis pour "négocier" , bref réduire au maximun les effets du rapport de force crée par la mobilisation '( on l'a parfaitement vu en 2003 par exemple ) Et c'est ce qu'on voit dans l' Education nationale , et c'est ce que l'on verra si l'on ne prévient pas les acteurs de la lutte sociale qui s'y déroule . C'est pourquoi je me permets d'insister !
le syndicalisme reste l'outil vers lequel se tournent la plupart des travailleuses et travailleurs combattifs.
Oui , dans un premier temps c'est vrai pour certains , mais ils se rendent compte assez vite qu'ils se trompent d'outil
je ne pense pas que les soixante quinze pour cent de salariés qui se sont abstenus de voter aux prudhommes sont non-combattifs, je pense que cela reléve d'un rejet global et conscient des syndicats y compris par bon nombre des salariés potentiellement combattifs .