Mouvement dans l'éducation, à suivre...

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Messagede bipbip » 25 Juin 2016, 09:46

Rythmes scolaires : Une vraie fausse réforme pédagogique ?

Analyse du rapport de l’IGEN sur la réforme des rythmes scolaires

Un après sa remise en juin 2015, le ministère s’est enfin décidé à rendre public, le rapport de l’IGEN (inspection générale de l’éducation nationale) sur « l’efficacité pédagogique de la réforme des rythmes scolaires ».Ses conclusions sont assez éloignées de l’enthousiasme du ministère pour sa réforme des rythmes scolaires puisqu’il confirme qu’elle n’a justement aucun impact sur la réussite des élèves.

Un an pour publier ce rapport

Un an après sa remise en juin 2015, le ministère s’est enfin décidé à rendre public, le rapport de l’IGEN (inspection générale de l’éducation nationale) sur « l’efficacité pédagogique de la réforme des rythmes scolaires ».
Un an pour publier un rapport sur une réforme dont le ministère ne cesse de vanter les innombrables mérites et bienfaits dans un total déni des réalités du terrain, c’est un peu long.

Impact nul de la réforme sur les apprentissages

Et pour cause. Si ce rapport est resté si longtemps dans un tiroir c’est que ses conclusions sont assez éloignées de l’enthousiasme du ministère pour sa réforme des rythmes scolaires. Réforme qui aurait été avant tout initiée comme étant une réforme pédagogique pour mieux apprendre mais pour laquelle le rapport conclut qu’elle n’a justement aucun impact sur la réussite des élèves.

Des domaines d’apprentissages déséquilibrés

Au contraire, elle a engendré des déséquilibres dans la répartition des domaines d’apprentissages en allongeant certains domaines d’apprentissage dit fondamentaux comme les mathématiques et le français, en les concentrant sur les matinées, au détriment des arts visuels et musicaux, des sciences et de l’EPS.
En effet ces domaines d’apprentissages souffrent d’une forme d’externalisation concurrentielle liée au fait que des activités relevant de ces domaines sont souvent proposées dans les temps périscolaires.

Mise en concurrence des temps scolaires et périscolaires

Cette priorisation dans les domaines d’apprentissages et cette mise en concurrence entre les temps scolaire et périscolaire sont des conséquences que nous avions dénoncées dès le début de la mise en place de la réforme. Cela s’inscrit dans la logique du socle commun et le renforce.

Une plus grande fatigue et moins de concentration

Le rapport indique également qu’à cause des après-midis plus courts, les temps de récréation ont nettement diminué sur la totalité de la journée. Cela ne favorise pas la concentration des élèves voire la réduit significativement quand les TAP (temps d’activités périscolaires) sont calés sur les pauses méridiennes.
Le rapport relaie aussi comme suffisamment significative la récurrence des remarques des enseignant-e-s sur la fatigue accrue des élèves et indique que les journées des élèves sont alourdies, aussi longues qu’auparavant. Cela a un impact particulièrement négatif pour les élèves de maternelle dont il conviendrait de prendre en compte les rythmes spécifiques d’apprentissages liés à leur jeune âge.
Donc les élèves ont prétendument plus de temps pour apprendre mais en fait ils et elles en ont moins car ils et elles sont plus fatigué-e-s et moins concentré-e-s !

Des disparités territoriales importantes

Le rapport pointe également les problématiques liées à la disparité des diverses dispositions dérogatoires de la réforme qui déséquilibrent davantage les rythmes d’apprentissage et la répartition des domaines d’apprentissages sur l’ensemble de la semaine.
Pourtant le MEN (ministère de l’éducation nationale) vient justement d’entériner définitivement dans la loi ces dispositions dérogatoires du décret Hamon sur les rythmes scolaires, avec lequel il avait tenté (en vain) de déminer la réforme des rythmes scolaires initiée par le décret Peillon sans même présenter un bilan de ces expérimentations. A la lecture du rapport, on comprend mieux pourquoi, il ne s’est pas embarrassé pour si peu.

Une réforme qui a profité au périscolaire

Finalement l’un des seuls points positifs que le rapport relève c’est que la réforme des rythmes scolaires aura profité à la mise en place de TAP puisque c’est leur organisation qui a primé. Ce qui pose des problèmes de locaux et d’équipements et a engendré un redéploiement des moyens (quand ils existent) initialement dédiés au temps scolaire vers le périscolaire.
Le rapport oublie toutefois de souligner (mais ça n’en est pas le sujet) que la mise en place des TAP est très variable d’une commune à l’autre et qu’elle renforce de fait les inégalités territoriales.
Pour une réforme des rythmes scolaires avant tout pédagogique, on repassera donc.

D’autres études sur les rythmes ont été engagées. Gageons que le MEN saura leur réserver le même sort que celui sur l’efficacité pédagogique des rythmes en les enterrant d’ici l’élection présidentielle de 2017.

Mais faut-il vraiment attendre la publication d’un rapport pour confirmer ce que nous ne cessons de dénoncer depuis 2013 ?

Cette réforme est un échec et son bilan est catastrophique tant pour les enseignant-e-s que pour les élèves. Ses conséquences sont sans appel : des emplois du temps absurdes, une amplitude horaire augmentée, la confusion entre périscolaire et scolaire, des municipalités intrusives par le biais des PEDT (projet éducatif territorial), une fatigue accrue pour les élèves et les personnels, et une accentuation des inégalités territoriales.

Territorialiser l’école

La conséquence essentielle de cette réforme est la territorialisation de l’école. Elle désengage l’état et charge les communes d’attributions supplémentaires, ce qui aggrave les inégalités et soumet le fonctionnement et l’organisation des écoles aux impératifs politiques locaux en empiétant notamment sur les choix pédagogiques des enseignant-e-s.

Pour SUD Éducation, l’abrogation de la réforme des rythmes reste donc toujours d’actualité.

Réformer les rythmes scolaires nécessite une réflexion plus large sur l’école avec :


‣ La réduction les effectifs par classe.

‣ Des programmes dont les contenus laissent du temps à la manipulation, l’expérimentation, la recherche…

‣ La possibilité d’un réel travail en équipe et la mise en place de pédagogies coopératives.

‣ La différenciation entre le temps de travail des PE (professeur-e-s des écoles) devant élèves et le temps d’enseignement pour les élèves (18 h devant élèves + 6 h de concertation, travail en équipe...) sans porter atteinte au principe de polyvalence qui permet une vision globale du fait éducatif.

‣ Plus de PE que de classes, plusieurs PE par groupe élèves, renforcement du travail en équipe, regards croisés sur les élèves et les pratiques…

‣ La différenciation de l’organisation du temps et des activités scolaires selon l’âge des enfants.

‣ Une formation à la hauteur des attentes des personnels.

Autant de revendications qui vont dans le sens de notre projet d’une autre école dans une autre société, égalitaire et autogestionnaire

http://www.sudeducation.org/Rythmes-sco ... ausse.html
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Messagede bipbip » 29 Juin 2016, 13:44

Val-de-Marne
L'école Joliot-Curie toujours occupée par les parents

Champigny-sur-Marne, hier. Les parents d'élèves de l'école Joliot-Curie de Champigny-sur-Marne ont occupé l'établissement hier et comptent poursuivre la mobilisation aujourd'hui. Ils protestent contre la « non-ouverture » d'une nouvelle classe, une 14 e, à la rentrée. Sa création avait d'abord été envisagée en mars avant que l'idée soit abandonnée lors du dernier groupe de travail sur la carte scolaire la semaine dernière. « Nous bloquerons l'école tous les matins », prévient une maman d'élève, précisant aussi qu'une « Nuit des écoles » sera organisée jeudi « pour les parents qui travaillent et qui veulent soutenir le mouvement ».

... http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 919909.php
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Messagede bipbip » 01 Juil 2016, 01:22

[VIDÉO] P.-O. : les correcteurs du brevet en grève contre la réforme du collège
Installés devant le centre de correction du brevet, une dizaine de professeurs protestait ce mardi 28 juin contre la réforme du collège. Elle devrait être mise en place en septembre prochain mais ces professeurs s'opposent à cette réforme.
... http://www.midilibre.fr/2016/06/29/vide ... 357827.php


Des profs de philo en colère menacent de retenir les notes du bac
Fatigués de ne pas être pris en compte par le ministère de l’Éducation Nationale, une centaine de profs de philo menacent de retenir les notes du bac, ce qui pourrait reculer la date des résultats. Ils dénoncent des conditions de travail intenables depuis la mise en place de la loi Chatel, à la rentrée 2012.
... http://www.marianne.net/profs-philo-col ... 44046.html
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Messagede bipbip » 02 Juil 2016, 00:30

Les parents occupent deux écoles

Hier était un jour de mobilisation à Noisy-le-Grand. Alors que la carte scolaire doit être fixée le 4 juillet pour la rentrée, les parents d'élèves des écoles Hauts-Bâtons et Coteaux ont décidé de rester dans les établissements. « Nous occupons le bureau du directeur pour réclamer l'ouverture d'une 9e classe à la rentrée, car à 29 élèves, ce ne sont pas de bonnes conditions », résume Arnaud Braun, un parent membre de l'association Parents autonomes des Coteaux. « Et avec la construction de logements dans le secteur, on pourrait passer à 30 enfants par classe ! » Par ailleurs, une pétition a récolté 196 signatures. Même combat aux Hauts-Bâtons, où des parents ont occupé le groupe scolaire.

http://www.leparisien.fr/espace-premium ... 923477.php
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Messagede bipbip » 06 Juil 2016, 01:29

Liquidation des écoles rurales : concentrer les moyens et renforcer la hiérarchie

Chargé par Manuel Valls, d’une mission sur « les conventions de ruralité et l’avenir des écoles en milieu rural » ayant pour but de travailler « pour amplifier la démarche de contractualisation avec les élus locaux en faveur de l’école rurale et de montagne », le sénateur Duran a rendu son rapport à la ministre de l’Éducation nationale fin mai.

Sans surprise ce rapport plébiscite les démarches de conventionnement et de contractualisation au service de la « rationalisation » des moyens mais également la mise en adéquation des organisations territoriales avec celle de l’Éducation nationale qu’il conviendrait d’adapter à ces nouveaux dispositifs.

Généralisation des RPI

Sans être toutefois clairement assumée dans le rapport, cette réorganisation nécessiterait de fait une généralisation des RPI - regroupements pédagogiques intercommunaux - ultra concentrés (de 10 à 12 classes) organisés autour d’un collège au plus près des pôles urbains et au service de la politique éducative menée par l’Education nationale.

Mettre en œuvre la refondation de l’école

En effet cette restructuration serait rendue nécessaire par :

- une baisse des effectifs des élèves du 1er degré,

- les réformes liées à la loi de refondation de l’école dont « les indiscutables bienfaits pédagogiques » du point de vue institutionnel ne sont plus à démontrer, comme la réforme des rythmes scolaires et la mise en place des activités périscolaires,

- la mise en place des dispositifs plus de maître-ss-e-s que de classe et des classes de moins de trois ans,

- La mise en œuvre du plan numérique à l’école,

- l’articulation entre l’école et le collège.

Anticiper les baisses d’effectif ?

Pour ce faire, le sénateur préconise douze recommandations qui se veulent des principes de méthodologie pour mettre en œuvre des conventions réussies et qui préconisent également une réorganisation des écoles qui iraient toutes dans le sens de l’intercommunalité sur la base de RPI concentrés.

Or la baisse des effectifs du premier degré que ce rapport prétend anticiper n’est pas avérée puisque cette dernière reste très marginale au regard du pic de natalité qu’ont représenté les années 2000 à 2010.

De plus, un même chiffre est avancé pour l’ensemble du territoire et pour les territoires ruraux.

Avec cette confusion de chiffres, on ne sait pas si la baisse des effectifs du premier degré concerne uniquement les territoires ruraux ou l’ensemble du territoire.

Dans ce cadre, on peut donc douter de leur exactitude. D’autant plus que la DEPP - Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance -ne dispose pas de statistiques concernant les effectifs de 2018, ce qui est pourtant avancé dans le rapport.

Pour les dispositifs comme « Plus De Maîtres-ses Que De Classes » ou les classes de moins de trois ans, le seul obstacle à leur mise en place est que l’Education nationale n’alloue pas assez de postes et donc que le regroupement d’écoles à l’échelle de RPI d’une douzaine de classes lui permettrait de faire des économies de postes.

Quant à la mise en œuvre du plan numérique, en dehors du fait que cela sert à engraisser les multinationales de l’économie numérique, les équipements sont à la charge des communes. Or ces problèmes de sous équipement en matière de numérique ne sont pas l’apanage des communes rurales. Cela touche également les communes urbaines pauvres, puisque les dotations de l’état aux collectivités territoriales ont été diminuées de 11 milliards d’Euros en 3 ans et 2 milliards pour l’année 2016.

Restructurer les RPI et mutualiser les moyens

Donc d’un côté l’état baisse ses dotations aux collectivités territoriales et de l’autre il impose des exigences en matière d’équipement sans les financer.

Du coup la solution préconisée est de restructurer les RPI et de mutualiser les moyens pour que cela coûte moins cher aux communes.

Par ailleurs, le rapport évalue comme positif des réformes comme celle des rythmes scolaires uniquement sur le fait qu’elle a obligé les élu-es à travailler à l’échelle intercommunale et sur les difficultés de recrutement des animateurs-trices.

A ce jour, le seul rapport sur l’impact de la réforme des rythmes scolaires dont on dispose, est celui de l’IGEN qui indique que justement cette réforme n’a pas d’impact sur les apprentissages des élèves.

Réorganiser les circonscriptions du 1er degré

De plus, il anticipe une réorganisation de la circonscription du 1er degré en lien avec le collège, dans le cadre de la réforme des cycles et de la mise en place du cycle commun école collège qui pour l’instant n’existe que dans un rapport des Inspecteurs Généraux de novembre 2015 « pilotage et fonctionnement de la circonscription du premier degré ».

On peut donc penser et ce n’est pas une surprise, que ce rapport, en lien avec celui de l’IGEN sur le pilotage de la circonscription du premier degré, va servir de point d’appui à la réorganisation des circonscriptions du premier degré qui s’articulera sur l’échelle du collège en accentuant les phénomènes de concentrations des RPI par le biais des conventions.

Renforcer la hiérarchie

Ceci étant confirmé par une proposition de partage de services entre les personnels du 1er et du second degré afin d’assurer les compléments de services du second degré.

Cette réorganisation permettrait donc des économies de postes dans le 1er mais également dans le second degré sur le dos des communes rurales mais aussi des élèves qui vont voir leur temps de trajet s’allonger singulièrement dans les zones rurales.

Une fois de plus, sous prétexte de garantir l’accès aux services publics et en préserver voire en améliorer la qualité, on mutualise les moyens pour supprimer des postes et on introduit un échelon de gestion qui n’est autre qu’un renforcement de la hiérarchie et du contrôle au service de la baisse des moyens qui sont déjà largement insuffisants.

Accentuer la désertification du monde rural

Loin de renforcer « l’attractivité » des territoires ruraux, ces propositions d’aménagement vont dans le sens d’une concentration qui va accroître la désertification du monde rural et engager des économies de postes d’enseignant-es sur le dos des villages ruraux.

Pédagogie coopératives et alternatives

D’un point de vue pédagogique, c’est une négation de la réalité des pratiques inhérentes à la structure même de la classe unique multi âge, qui y ont vu le jour. En effet historiquement, on peut pointer que ces petites écoles ont été un terreau fertile pour l’émergence de pédagogies de projet coopératives et alternatives au plus près des besoins des élèves dans un cadre autonome. Cette réalité demeure et s’inscrit dans le projet d’école émancipatrice que nous portons à SUD éducation. La classe unique générant des questionnements et pratiques pédagogiques qui se sont depuis généralisés bien au-delà des classes uniques rurales, prioritairement dans des zones fortement prolétarisées qu’elles soient rurales ou urbaines.

C’est pourquoi, SUD éducation s’oppose à la destruction des petites écoles rurales et la mise en place des recommandations du rapport Duran :

Contre le renforcement et la multiplication des hiérarchies.

Contre la mise en concurrence des établissements et des personnels.

Contre l’uniformisation et le formatage des pratiques pédagogiques.

Contre la libéralisation du service public d’éducation.

Contre la territorialisation et la marchandisation de l’éducation.


http://www.sudeducation.org/Liquidation ... rales.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 12 Juil 2016, 09:13

Rennes
Coordination des Précaires de l’éducation. Rassemblement mercredi 13 juillet 11h place Hoche

COORDINATION DES PRÉCAIRES DE L’ÉDUCATION EN GRÈVE CONTRE LA LOI TRAVAIL

Dans les bahuts, depuis le 9 mars, nous, personnels précaires (ASEN, AVS-EVS, profs contractuels-les, personnels périscolaires...) avons été les plus engagés dans le mouvement social contre la loi travail. C’est nous qui faisons tourner les machines de l’éducation, nous gérons avec des conditions de travail toujours plus dures, le quotidien des élèves dans des locaux toujours plus dégradés par le manque de moyens et de personnels. Or nous sommes les plus mal payés, nous ne bénéficions d’aucune formation, nous travaillons à temps partiel et avec des horaires variables. Régulièrement, des tâches qui ne correspondent pas à nos missions nous sont confiées. À cela s’ajoute la précarité de nos contrats (renouvelés à l’année, au trimestre, au mois) qui s’apparente dans le contexte actuel, à un véritable chantage à l’emploi pour ceux qui souhaitent faire grève, ou contester un ordre ou une décision, et être gardés l’année suivante. Nous sommes donc bien placés pour constater que la logique qui sous-tend la loi El Khomri est déjà à l’œuvre, et qu’il est urgent et nécessaire d’endiguer la précarisation de nos emplois au sein de l’éducation. Dans certains établissements, nos actions collectives ont été fortes et visibles : vies scolaires et internats fermés en pleine semaine, restaurants scolaires à l’arrêt... Dans d’autres, les précaires grévistes se sont sentis isolés, montrés du doigt et malmenés par la hiérarchie.

La Coordination des Précaires de l’éducation est crée le 16 mai, sous l’impulsion d’une trentaine de personnels précaires en lutte contre la loi travail, afin de nous organiser et de défendre notre droit de grève. Nous avons mené des actions de sensibilisation et d’information dans les établissements, ainsi qu’un travail d’enquête pour recenser les pratiques abusives de nos directions. Dans une majorité d’établissements nous avons été confronté à des pratiques d’intimidation, de chantage et de menaces à l’encontre des personnels grévistes. Notre droit de grève inaliénable serait ainsi soumis au aléas du fonctionnement de nos services, et nos reconductions de contrat étroitement liées à notre capacité à rester dociles.

Lors d’une audience avec les proches collaborateurs du recteur le 22 juin, nous avions évoqué notre colère vis-à-vis de ces pratiques et notre inquiétude quant aux reconductions de contrat des personnels grévistes. Malgré la diversité et la multitude de cas évoqués, pour le rectorat de telles atteintes aux droit de grève restent anecdotiques. Pour autant, nos interlocuteurs nous ont assurés que tous les cas que nous pourrions leur rapporter seraient étudiés, et qu’un message à l’attention des chefs d’établissement les invitant à motiver les non reconductions serait diffusé. Il est important de noter que pour des employés au statut précaire, il est très difficile d’entamer ce genre de procédure (peur de perdre son poste, peur d’être « blacklisté »...) et de se confronter à la hiérarchie. Néanmoins nous avons rapporté plusieurs cas au rectorat, notamment de non-reconductions, sans aucune réponse à ce jour. Ainsi les directions ont toute marge de manœuvre pour maquiller le motif de non-reconduction, en usant de prétextes fallacieux face à des personnels aux états de service par ailleurs irréprochables.

Nous avons sollicité une nouvelle audience au rectorat, afin que les promesses faites le 22 juin ne restent pas lettre morte. Cette audience nous a été refusée.

MONTRONS NOTRE DÉTERMINATION

A NE PAS NOUS LAISSER INTIMIDER

PAR DES HIÉRARCHIES QUI SE SENTENT TOUTES PUISSANTES !

COORDINATION DES PRÉCAIRES DE L’ÉDUCATION EN LUTTE

nous joindre : precaireseduc.luttes@hotmail.com

page Facebook pour retrouver les infos, les actions, le questionnaire : Précaires éduc 35

cagnotte en ligne Tilt : CAISSE DE GREVE PRECAIRES DE L’EDUCATION 35

http://rennes-info.org/Coordination-des ... -de-l,8125
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Messagede bipbip » 14 Juil 2016, 18:20

Saint-Denis : la rentrée n’aura pas lieu

Au terme d’une année intense aux mobilisations quasi ininterrompue compte tenue de la situation catastrophique dans le département, le Collectif des parents de Floréal-Saussaie-Courtille (Saint-Denis) lance la mobilisation pour que la rentrée n’ait pas lieu.

Dans les écoles Pasteur et Calmette de Saint-Denis, la rentrée n’aura pas lieu. Le jeudi 1er septembre les parents bloqueront les écoles. Car nous savons très bien ce qui nous attend : les mêmes inquiétudes, les mêmes colères... Alors cette rentrée, dans ces conditions, nous la refusons.

Le Collectif des parents de Floréal-Saussaie-Courtille à Saint-Denis dénonce les moyens insuffisants pour la rentrée prochaine. Encore une fois, nous finissons l’année épuisés par les épreuves que nous infligent l’Education Nationale : non remplacement des enseignants absents, absence de maîtres RASED, pas de médecine scolaire, annonces de fermetures de classes injustifiées... Et déjà, nous sommes dans l’angoisse et l’inquiétude de l’année à venir. Car encore une fois, pour nos écoles fragilisées du 93, le compte n’y est pas. Et nos enfants continuent très massivement leur route vers le mal-être à l’école, le décrochage, l’échec, et les orientations subies, sans que personne ne s’inquiète au ministère de l’Education Nationale. La pénurie d’enseignants, la colère des parents, le malaise des enfants, tout cela est devenu la norme.

Combien de temps, nos enfants et nous, parents, allons pouvoir tenir face à ce mépris ?

Nous voulons les conditions qui permettront à nos enfants de s’épanouir en apprenant, de réussir dans leurs parcours même et surtout quand ils sont issus de familles modestes et en galère. Pour atteindre cet objectif, 503 enseignants en plus sur le département, est-ce suffisant ? Le ministère de l’Éducation Nationale continue à nous donner des miettes. Ils tentent de gérer la pénurie sans que ça craque, et chaque année ça craque... Mission impossible.
Le Collectif des parents de Floréal-Saussaie-Courtille refuse de continuer.

Nous commencerons l’année comme nous l’avons finie, mobilisé-es !

https://paris-luttes.info/saint-denis-l ... a-pas-6395
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Messagede bipbip » 16 Juil 2016, 01:56

Septembre 2016 : Une rentrée de lutte !

Dans l’éducation comme partout les condition de travail et de vie se dégradent

Les politiques d’austérité qui consistent à prendre aux classes populaires pour faire exploser les dividendes des plus riches touchent tous les secteurs : éducation, services publics, salaires etc. C’est tous et toutes ensemble qu’il faut lutter !

8 septembre : grève dans l’Education !

Dans notre secteur les effets d’annonce ministériels ne trompent personne. Il n’y a pas de réponse aux revendications des personnels. C’est pourquoi la fédération SUD éducation appelle à faire grève le 8 septembre contre la réforme du collège, contre la réforme des rythmes scolaires, la territorialisation de l’école, les sureffectifs, la casse de l’éducation prioritaire.

15 septembre : mobilisation interprofessionnelle contre la loi travail et son monde !

Mais pour gagner dans notre champs professionnel c’est avec le reste du monde du travail qu’il faut combattre. Aujourd’hui c’est la loi travail qui est en ligne de mire. Elle constitue une régression historique des droits des salarié-e-s. L’inversion de la hiérarchie des normes est un problème central, mais c’est l’ensemble du projet qui doit être retiré, pas seulement l’article 2.

Derrière cette attaque du code du travail, il est évident que c’est la remise en cause du statut de la fonction publique qui se profile. Les grèves et les manifestations du 1er semestre 2016 contre la loi travail ont été massives. Pendant les vacances des actions et pôles d’information sont mis en place.

Le gouvernement a voulu passer rapidement et autoritairement avec l’utilisation du 49.3. Il a joué la carte de la répression à outrance. Celà n’a pas du tout entamé la détermination des travailleurs-euses. C’est pourquoi la mobilisation reprend de plus belle le 15 septembre. La Fédération SUD Education appelle à y participer massivement.

Les résistances sont vivantes !

La fédération SUD éducation appelle à une rentrée de lutte en agissant et discutant dès la rentrée, en faisant grève le 8 septembre et en se mobilisant le 15 septembre. Elle appelle à débattre de la reconduction des grèves pour que les revendications des travailleurs-euses aboutissent.

http://www.sudeducation.org/Septembre-2 ... ee-de.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 24 Juil 2016, 13:28

Chinon : en plein mois de juillet, des parents d’élèves au conseil municipal pour dénoncer la casse des écoles

A Chinon, la gronde des parents d’élèves se fait sentir depuis plusieurs mois. La municipalité prévoit en effet de faire de sérieuses économies sur le fonctionnement des écoles à partir de la rentrée de septembre. L’établissement d’un budget implique un certain nombre de choix et l’établissement de priorités. L’école ne semble pas une priorité pour M Dupont, maire de Chinon.

... http://larotative.info/chinon-des-paren ... -1769.html
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Messagede bipbip » 28 Juil 2016, 16:02

En septembre, il n’y aura pas de rentrée scolaire !

Deux mois pour préparer le blocage de la rentrée scolaire, c’est bien assez !

Lycéen-ne-s, étudiant-e-s, professeur-e-s, doctorant-e-s, personnel de l’administration, BIATOS, le mouvement contre la loi travail a commencé dans nos établissements il y a quatre mois déjà. Depuis de nombreux secteurs se sont mis en grève, se sont mobilisés, ont manifesté, ont bloqué, ensemble nous nous sommes fait gazés, matraqués, arrêtés, réprimés.

Nous nous sommes organisés par fac, par lycée, en assemblées générales, en comités de mobilisations. Cependant depuis plusieurs semaines les partiels, le bac, la fin des cours et la fermeture des facs ne nous permettent plus d’avoir de continuité stratégique ayant un sens en tant que secteur. Avons nous pour autant arrêter de nous mobiliser ? Évidemment non ! Nous nous retrouvons pour la plupart dans le cortège de tête avec l’alliance des étudiant-e-s et des interpros ou en tant que militants autonomes. Certain-e-s de ceux qui adhérent à des syndicats ou à des partis défilent également avec eux. Nous continuons le combat !

... https://paris-luttes.info/en-septembre- ... as-de-6321
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 30 Juil 2016, 04:03

Sans retrait, pas de rentrée !

Le gouvernement prétend faire de cette rentrée celle de la loi travail, imposée à coup de 49-3 et de répression, contre la majorité des citoyenNEs et en bafouant des mois de luttes des travailleurEs et de la jeunesse. Et aussi celle de la réforme des collèges imposée également contre le refus quasi unanime et les mobilisations des personnels.

Nous ne l’acceptons pas. Pas plus que nous n’acceptons la répression violente des opposantEs et l’utilisation par la police d’armes de guerre, qui ont fait des centaines de blesséEs, les limitations des droits par l’état d’urgence, prolongé alors qu’inefficace comme on l’a vu avec le drame de Nice, la loi Urvoas, les interdictions et l’encagement de manifs, des bourses du travail, l’attaque annoncée de la ZAD de Notre Dame des Landes… Pas plus que nous n’acceptons l’explosion et l’aggravation de la précarité : contractuelLEs, vacataires, CUI, mobiliséEs contre les fermetures de poste par Pécresse, AED en lutte pour la titularisation, à Rennes, Marseille et dans le 93 et, exploitation ultime, l’emploi obligatoire sans salaire des jeunes en « service civique »… Pas plus que nous n’acceptons l’augmentation des effectifs, des tâches et du temps de travail (en vertu du rapport Laurent), l’attaque de la formation initiale et continue, ou la remise en cause de l’avancement d’échelon et de l’évaluation des enseignantEs en échange d’augmentations salariales en trompe l’œil des PPCR.

Nous refusons une telle rentrée, et œuvrerons pour la refuser dans les structures de luttes que nous avons contribué à faire vivre cette année, AG d’établissements, intersyndicales aux différents niveaux, interpro locales, Nuits debout, appels de syndicalistes tel « On bloque tout », collectifs contre l’état d’exception sous toutes ses formes. Les directions syndicales doivent informer sur ces attaques et projets, exiger leur retrait et refuser de discuter leur mise en œuvre. Elles doivent appeler à poursuivre et amplifier dès la rentrée la mobilisation dans l’unité la plus large, appeler à tenir des AG, des heures d’information syndicales dès le 31 août, pour décider la grève au plus vite de façon à ce que les appels au 8 septembre dans le second degré et au 15 au niveau interprofessionnel s’inscrivent dans une dynamique de mobilisation (grèves marchantes, AG) pour développer le rapport de force et gagner :

. Pour l’abrogation de la loi Travail avec ses prolongements dans la Fonction publique (CPA, PPCR, loi déontologie…)

. Pour l’abrogation de la réforme des collèges et le refus de son extension au lycée, où les personnels tirent déjà un bilan désastreux de la réforme Châtel (dont nous continuons de demander l’abrogation) et contre la sortie de l’éducation prioritaire pour ceux qui y étaient.

. Pour la réduction des effectifs de classes partout, contre les suppressions de postes, les fermetures de classes, d’écoles. Pour l’amélioration des conditions de travail et la réduction du temps de travail de touTEs.

. Pour le refus de tout licenciement, la garantie de réemploi à temps plein et la titularisation immédiate et sans condition de concours ni de nationalité de touTEs les non- titulaires.
Pour l’augmentation des salaires conséquente et uniforme (400 euros intégrés en point d’indice, pas de salaires inférieurs à 1750 € net). Pour l’avancement de touTEs au rythme le plus favorable et l’unification des corps par le haut.

. Contre toute réforme de l’évaluation visant à généraliser aux enseignantEs l’entretien d’évaluation, dont nous demandons la suppression pour touTEs, et donnant de nouveaux pouvoirs aux chefs d’établissements dont nous refusons déjà l’autoritarisme et les abus de pouvoir. C’est pourquoi, nous demandons le retrait du projet gouvernemental, qui n’est ni négociable, ni amendable. Et qui est d’autant plus inacceptable que tout a été échafaudé pendant les congés scolaires.

La poursuite et l’amplification des mobilisations dès la rentrée doit permettre de construire un mouvement d’ensemble contre la politique des Hollande, Valls et Cazeneuve et contre tout autre pouvoir rétrograde dont ils hâtent l’instauration, pour une alternative sociale et scolaire à la société capitaliste.

http://www.emancipation.fr/spip.php?article1381
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 27 Aoû 2016, 13:11

Les mairies toujours plus nombreuses à faire payer les activités périscolaires

Deux ans après la mise en place des activités périscolaires dans les écoles, un tiers des mairies les ont rendus payantes, faute de moyens. Des parents se battent pour faire respecter le principe de "gratuité de l'instruction".

Gratuites à Paris, Marseille ou Bourges, payantes à Toulouse ou Grenoble. Il n'existe pas de règle concernant les tarifs des activités périscolaires qui occupent les enfants après l'école depuis la réforme des rythmes scolaires en 2014. Mais à deux semaines de la rentrée des classes, Myriam Menez, secrétaire générale de la Peep, Fédération des parents d'élèves de l'enseignement public, s'alarme. "Plus de 30% des communes françaises feront payer les activités périscolaires à la rentrée. C'est de plus en plus fréquent", explique-t-elle à L'Express.

Après deux années de gratuité, les parents de Colombes, dans les Hauts-de-Seine, sont de ceux-là. Les activités périscolaires des écoles de la ville, qui ont lieu tous les vendredis entre 13h30 et 16h30, seront payantes dès septembre: de 3 à 6 euros par enfant par semaine en fonction du quotient familial. "Cela fait entre 108 à 216 euros par an", selon les calculs de Lionel Faubeau, président de l'Association des parents d'élèves indépendant de Colombes (APEIC). Dans cette commune, dont certains quartiers sont défavorisés, le budget des familles pourrait être plus serré. Malgré une pétition en ligne, la municipalité n'a pas pliée. "Je me demande ce que les familles qui ne peuvent pas payer vont faire de leurs enfants le vendredi après-midi et les activités vont-elles avoir une vraie valeur ajoutée?" s'interroge Lionel Faubeau.

... http://www.lexpress.fr/education/les-ma ... 22168.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Blackwater » 27 Aoû 2016, 17:49

Vive la lutte ! : vidéo de présentation de SUD Education 93
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 01 Sep 2016, 00:56

Tous en grève le 8 septembre

Communiqué de l’intersyndicale du second degré

Tous en grève le 8 septembre

La rentrée 2016 devrait voir mise en œuvre la réforme du collège imposée par le gouvernement alors même qu’elle est toujours contestée par la majorité des personnels du second degré. Ces derniers qui ont manifesté tout au long de l’année dernière leur opposition et leur volonté d’une reprise des discussions pour une autre réforme n’ont pas désarmé. L’autoritarisme , le mépris manifestés par la ministre de l’Éducation qui a négligé de répondre aux demandes d’audience de l’intersyndicale du second degré, la désorganisation causée dans les collèges par la réforme n’ont fait que renforcer la détermination à combattre cette dernière.

L’intersyndicale a appelé les collègues à ne pas mettre en œuvre des dispositifs imposés et qu’ils jugent inefficaces ; elle demande à l’ensemble des personnels du second degré de recenser et faire remonter dans le cadre des assemblées générales de pré rentrée tous les problèmes d’une rentrée qui s’annonce très difficile :collège, lourdeur des effectifs en lycée, insuffisance des moyens affectés à la vie scolaire, emplois du temps …La poursuite des mobilisations conduites durant l’année précédente doit déboucher sur l’abrogation de la réforme et l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases. A l’approche d’échéances électorales importantes le gouvernement doit enfin entendre les personnels Après les congés d’été, c’est avec combativité que les personnels entament ce début d’année scolaire décidés à agir pour leurs métiers et leurs élèves, lutter contre les inégalités et le maintien de garanties collectives mises à mal dans la loi travail comme dans l’Éducation

C’est pourquoi l’’intersyndicale du second degré appelle les personnels à se mettre en grève et rejoindre les manifestations le 8 septembre pour une autre réforme du collège et de meilleures conditions de travail et d’étude en collège comme en lycée.
Elle les invite à s’associer aux initiatives prises par l’intersyndicale interprofessionnelle CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail imposée par l’utilisation du 49-3 et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

http://www.sudeducation.org/Tous-en-gre ... embre.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 03 Sep 2016, 16:38

2ème jour de grève au collège Barbusse (Vaulx-en-Velin) : toujours pas de rentrée !

Il est déplorable que les services de l’inspection d’académie aient attendu la fin du premier jour de rentrée et une journée de grève qui a empêché les élèves d’effectuer une rentrée correcte avant d’accepter de nous recevoir, et il est encore plus déplorable que M. Bidet veuille faire payer les mobilisations des années passées.

Contrairement à ce que celui-ci affirme les personnels ne demandent rien de plus. En effet, les années précédentes les effectifs étaient bloqués à 24 dans toutes les classes. Ils revendiquent seulement de maintenir cet existant, dans le contexte compliqué d’effectifs extrêmement lourds sur le collège (700 élèves) avec une hausse de 8 % encore à cette rentrée et de quasi 65 % sur les 3 dernières années. Cette spécificité d’un sur-effectif global trop élevé a été reconnue par Lyon Métropole (en charge des locaux) et l’IA, et devrait se résorber dans les années à venir avec l’ouverture programmée d’un nouveau collège à la rentrée 2017. Dans l’attente de cette solution, il ne paraît pas disproportionné de limiter les effectifs de classe à 24 élèves. La volonté de blocage de l’IA témoigne d’un profond mépris et d’une indifférence insoutenable envers les élèves de Vaulx-en-Velin et leur famille ainsi qu’envers le travail des professeurs qui n’ont cessé d’alerter sur un probable sur-effectif des classes.

... https://rebellyon.info/2eme-jour-de-gre ... usse-16870
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