Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 05 Sep 2016, 10:43

Lyon
Barbusse : Fin de la grève !

Les personnels du collège Henri Barbusse lèvent leur mouvement de grève pour lundi 5 septembre. Ils ont été reçus en audience en urgence par M. l’inspecteur d’académie (IA) à la demande de Mme la rectrice. La discussion et la recherche de solution ont été beaucoup plus apaisées que lors de l’audience de jeudi, et les personnels ont réussi à faire reconnaître la spécificité de leur établissement, REP+ avec un sur-effectif global. Mises à part les 3 classes de 5ème déjà à 25, les autres classes ne verront pas leur effectif dépasser la barre de 24.

... https://rebellyon.info/Barbusse-Fin-de-la-greve-16878
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 07 Sep 2016, 01:53

Grève le 8 septembre

Tous en grève le 8 septembre

La rentrée 2016 devrait voir mise en œuvre la réforme du collège imposée par le gouvernement alors même qu’elle est toujours contestée par la majorité des personnels du second degré. Ces derniers qui ont manifesté tout au long de l’année dernière leur opposition et leur volonté d’une reprise des discussions pour une autre réforme n’ont pas désarmé. L’autoritarisme , le mépris manifestés par la ministre de l’Éducation qui a négligé de répondre aux demandes d’audience de l’intersyndicale du second degré, la désorganisation causée dans les collèges par la réforme n’ont fait que renforcer la détermination à combattre cette dernière.

L’intersyndicale a appelé les collègues à ne pas mettre en œuvre des dispositifs imposés et qu’ils jugent inefficaces ; elle demande à l’ensemble des personnels du second degré de recenser et faire remonter dans le cadre des assemblées générales de pré rentrée tous les problèmes d’une rentrée qui s’annonce très difficile :collège, lourdeur des effectifs en lycée, insuffisance des moyens affectés à la vie scolaire, emplois du temps …La poursuite des mobilisations conduites durant l’année précédente doit déboucher sur l’abrogation de la réforme et l’ouverture rapide de discussions sur d’autres bases. A l’approche d’échéances électorales importantes le gouvernement doit enfin entendre les personnels Après les congés d’été, c’est avec combativité que les personnels entament ce début d’année scolaire décidés à agir pour leurs métiers et leurs élèves, lutter contre les inégalités et le maintien de garanties collectives mises à mal dans la loi travail comme dans l’Éducation

C’est pourquoi l’’intersyndicale du second degré appelle les personnels à se mettre en grève et rejoindre les manifestations le 8 septembre pour une autre réforme du collège et de meilleures conditions de travail et d’étude en collège comme en lycée.
Elle les invite à s’associer aux initiatives prises par l’intersyndicale interprofessionnelle CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, UNL, FIDL, le 15 septembre pour obtenir l’abrogation de la loi Travail imposée par l’utilisation du 49-3 et conquérir de nouvelles garanties et protections collectives.

http://www.sudeducation.org/Tous-en-gre ... embre.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 08 Sep 2016, 15:19

Préavis de grève « généraliste » du 9 septembre au 18 octobre 2016

Le préavis « généraliste » évolue en fonction de l’actualité. Il permet de couvrir l’ensemble des personnels travaillant dans les établissements scolaires (enseignant-es, enseignant-es-chercheurs-chercheuses et chercheurs-chercheuses, IATOSS, ITA et personnels éducatifs, titulaires ou précaires, de droit public ou de droit privé, employé-es par le ministère de l’Éducation Nationale, le Ministère de l’enseignement Supérieur et de la recherche, le Ministère de l’intérieur, de l’outre mer et des Collectivités Territoriales, ou le Ministère de la fonction publique ; une négociation préalable a eu lieu pour les personnels exerçant des fonctions d’enseignement dans une école maternelle ou élémentaire publique).

Voici les motifs de grève couverts par le préavis actuel :

Contre la mise en cause de libertés publiques dans les écoles et les établissements scolaires au nom d’une logique sécuritaire qui s’accompagne de mesures inefficaces, coûteuses, anxiogènes.

Pour un plan d’urgence pour l’école publique en cette rentrée.

Contre toute régression sur l’évaluation des enseignant-e-s.

Pour le retrait de la loi dite de refondation, notamment la réforme des rythmes scolaires.

Contre la circulaire sur les nouveaux critères de régularisation des sans papiers du 28 novembre 2012 et la circulaire de lutte contre l’immigration irrégulière du 11 mars 2013 qui n’ont pas, dans la plupart des cas, résolu les problèmes dramatiques que vivent les jeunes scolarisés sans papiers et leurs familles. Pour les droits fondamentaux des étrangères et étrangers qui sont menacés : droits à la santé, à l’éducation, à la vie privée et familiale (regroupement familial et mariages des sans-papiers) et droit d’asile.

Contre les suppressions de postes, les fermetures de classe, les baisses de DHG, pour une dotation supplémentaire pour les postes créés par la carte scolaire.

Pour le maintien d’un réel service public national de l’éducation, contre les inégalités scolaires sur le territoire, contre la territorialisation des missions de l’école notamment à travers les PEDT et la réforme du collège, contre toute décentralisation du service public de l’orientation et de la carte de l’enseignement professionnel, contre la circulaire de missions du service social des élèves mise en négociation de prioriser l’affectation des assistants sociaux dans les 350 réseaux REP+ comprenant le collège et les écoles rattachés, contre l’oral de rattrapage du bac professionnel sous sa forme actuelle, les CCF, contre le passage des nouvelles épreuves orales de langues au baccalauréat général, qui remettent en question le caractère national du diplôme, contre l’externalisation de l’enseignement artistique avec le PEAC (Parcours d’éducation artistique et culturel).

Pour l’abrogation des contre-réformes du précédent gouvernement (socle commun, réformes des 3 lycées, des STI, multiplication des stages en alternance dans l’enseignement professionnel, LRU, RCE, modification du statut des enseignant-es chercheurs-chercheuses) et du gouvernement actuel (socle commun de connaissances, de compétences et de cultures, réforme du collège 2016, rythmes scolaires, loi Fioraso sur l’enseignement supérieur et la recherche). Pour l’abandon du protocole d’inspection des CPE, projeté par l’IGEN établissements-vie scolaire. Contre le dévoiement des missions des conseillers d’orientation, psychologues et la disparition du service public d’orientation. Pour le maintien du réseau de CIO et du statut et des missions actuels des COP (ce qui passe par un refus du détournement de ces missions et du transfert de certaines d’entre elles vers les enseignant-e-s). Pour le redéploiement et l’augmentation d’équipes RASED complétées (et notamment les psychologues scolaires) sur les écoles avec ouverture de nouvelles formations spécialisées.

Contre la flexibilité (remplacements à l’interne « Fillon- Robien ») et la précarité (assistants d’éducation, AVS, EVS, Contrats Avenir, Contrats d’Aide à l’Emploi, enseignant-e-s contractuel-les, etc.).

Pour refuser le travail gratuit que l’on impose aux personnels et le rattrapage des jours chômés (« lundi de pentecôte » travaillée en « journée de solidarité », deuxième journée de pré-rentrée, pré-rentrée en août, pont du 8 mai ...). La Fédération SUD éducation dénonce toutes les attaques faites contre le droit du travail.

Contre la dégradation continue des conditions de travail, d’étude et de vie (sur-effectifs, locaux hors normes, inadaptés ou insalubres, multiplication des réunions hors du temps de travail, modifications des droits des ATTEE (affectation, mutation et congés), pressions hiérarchiques abusives, budgets insuffisants et inappropriés, carrières bloquées...) et notamment contre les suppressions de poste dans les écoles (cartes scolaires insuffisantes et inappropriées dans le premier degré), les établissements et les services et les dotations horaires insuffisantes.

Pour le retrait de toutes les mesures de remise en cause ou limitation du droit de grève (service minimum, négociations préalables, déclaration d’intention de grève).

Pour le rétablissement des droits syndicaux : droit à la formation syndicale (entravé dans de nombreuses académies), droit aux Réunions d’information syndicale sur temps de travail pour les personnels du premier degré (et réelle possibilité sur temps devant élèves, ce qui nécessite le rétablissement des moyens en remplacements), respect et assurance des compléments de décharges syndicales et des remplacements pour ASA et absence pour formations syndicales.

Contre le fichage des élèves : pour l’abandon des sanctions contre les militant-e-s, notamment celles et ceux qui luttent contre « Base-élèves » qui organise le fichage des enfants, contre AFFELNET, contre le fichage des enseignant-es permis par le Décret 2012-342 du 8 mars 2012.

Contre toutes sanctions arbitraires et toutes mesures de répression envers les personnels

Contre la répression syndicale et policière (vis-à-vis des élèves sans papiers, des militants RESF, des lycéen-ne-s et étudiant-e-s en lutte. Pour soutenir C. Marion ; qui se trouve dans une situation dramatique car licencié) et qui s’est gravement accentuée (provocation manifeste, violence et actions meurtrières) suite aux contestations sociales et écologistes de projets politiques (aéroport de Notre-Dame-des-Landes , barrage de Sivens, projet de Center-Parc dans la forêt des Chambarans…).

Contre les peines de prison envers les syndicalistes de Goodyear.

Pour l’abrogation de toutes les réformes du système de retraites depuis 1993 jusqu’à 2013.

Contre l’article 62-alinea VIII visant à supprimer le régime actuel des retraites outremer et le calcul des bonifications pour service fait dans ces territoires. Pour l’indexation des salaires à Mayotte.

Contre l’Accord National Interprofessionnel (dit accord de Wagram) sur la « sécurisation » de l’emploi.

Contre le protocole dit Parcours Professionnels Carrières et Rémunération.

Pour une réforme de l’éducation prioritaire (et non limitée au REP+) qui inclut une décharge horaire dans le service de tous les personnels, pour répondre aux spécificités du travail en Education Prioritaire et garantir une amélioration des conditions de travail dans les établissements classés éducation prioritaire.

Contre les LGBTphobies et l’abandon du dispositif des ABCD de l’égalité et pour la mise en œuvre des préconisations du rapport de Michel Teychenné « Discriminations LGBT- phobes à l’école - État des lieux et recommandations » .

Contre l’instrumentalisation et le dévoiement de la laïcité qui visent à légitimer le développement d’un arsenal de mesures normatives et répressives visant à définir un « comportement citoyen » imposé à tous les niveaux (charte de la laïcité, journée de la laïcité...)

Contre les programmes et l’enseignement d’éducation morale et civique, pour la mise en place d’enseignements juridiques et institutionnels, économiques et sociaux et philosophiques, dès le collège et dans l’enseignement professionnel.

Pour la protection et l’arrêt des suspensions des personnels sur simple dénonciation et sans enquête impartiale, ainsi que la réintégration immédiate des personnels suspendus et l’annulation des sanctions.

Contre les incitations à la délation et le fichage généralisé des élèves et des personnels sous prétexte de la lutte contre le terrorisme.

Contre l’annualisation des contrats aidés CUI-CAE : dans plusieurs départements, nombre d’AVS en CUI travaillent 24h payées 20h. Contre les modifications de leur contrat de travail et notamment les pressions qui sont faites pour leur faire signer des avenants modifiant les horaires de travail. Pour une réelle formation professionnelle et une titularisation sans conditions de ces personnels.

Sud éducation réclame toujours l’abrogation de la masterisation et dans l’immédiat une harmonisation de la situation des stagiaires enseignant-e-s au niveau national : procédures de titularisation, reconnaissance des diplômes et certifications obtenus pour ne pas revalider d’UE MEEF, abandon du mémoire pour les étudiants en M2 en possession d’un M1 et en passe de valider le M2 au profit d’un écrit professionnel réflexif de 3 à 6 pages, mise en œuvre d’une formation utile et concrète réellement adaptée au parcours de chacun, prise en compte dans le temps de formation des temps d’échange tuteur/stagiaire, respect du temps des vacances scolaires en n’imposant pas de formation aux stagiaires, remboursement des frais de déplacement entre le domicile des stagiaires et leur lieu de formation, fin des conséquences négatives pour les boursiers des chevauchements de cours dus à la mauvaise coordination entre l’ESPE et les universités.

Contre une « réforme » de l’éducation prioritaire qui développe l’école du socle et qui est menée à moyens constants. Pour l’attribution immédiate des moyens nécessaires à l’ensemble des actrices/acteurs de l’éducation (agents territoriaux, animatrices/animateurs CLAE, personnels médicaux sociaux, d’enseignement...) en fonction des besoins réels territoriaux et sociaux. Pour un renforcement des équipes, avec du personnel statutaire et formé et donc la fin du recours aux précaires. Pour l’arrêt du « management » des rectorats et des hiérarchies qui veulent diviser les personnels et mettre en concurrence les établissements.

Contre des choix financiers et pédagogiques dans le numérique qui vont dans le sens des logiques économique et managériale : flicage des élèves et des personnels, partenariats avec des entreprises privées, appel à des prestataires privés, promotion de logiciels et formats propriétaires au détriment des logiciels et formats libres.

Dans l’enseignement professionnel, nous revendiquons une pondération à 1,1 des heures effectuées en terminale bac pro et dans les deux années de CAP. Pour une compensation proportionnelle à la charge de travail effectuée, prenant en compte le nombre d’épreuves, de sous-épreuves et le nombre d’élèves concernés. Contre le taux scandaleusement bas de l’indemnité forfaitaire de 300 euros aux enseignant-e-s en relation à la charge de travail et aux contraintes que la mise en œuvre de CCF implique.

Contre la loi OFPTLV (Orientation et Formation Professionnelle Tout au Long de la Vie) qui porte une vision libérale de l’École et une approche « adéquationniste » de la construction des parcours de formation : le projet de « carte cible » des CIO (fermeture de nombre d’entre eux), la mise en place en janvier 2015 du SPRO (Service Public Régional d’Orientation) couplé à la mise en œuvre du PIIODMEP (Parcours Individuel d’Information, d’Orientation et de Découverte du Monde Économique et Professionnel) pour la rentrée scolaire 2015 et la création d’un corps de psychologue de l’Éducation convergent vers le démantèlement du service public d’orientation de l’Éducation nationale et d’une manière plus générale vers une École assujetti au modèle économique libéral. Contre le décret n° 2014_1420 du 27 novembre 2014 qui modifie certaines dispositions relatives aux périodes de formation en milieu professionnel (PFMP). Pour le retour d’un parcours de formation en quatre ans, seul garant d’une formation professionnelle digne de ce nom. Pour la réduction des PFMP à 4 semaines par an au maximum, durée à définir selon les nécessités de chaque formation accompagnée d’une diminution du coefficient au bac. Contre les formations mixtes créées pour accueillir dans une même classe des publics différents (élèves sous statut scolaire, apprentis, adultes en formation continue) et dont le seul objectif est de faire des économies budgétaires. Contre un « parcours de découverte du monde professionnel » ayant pour but de stimuler « l’esprit d’entreprendre » des élèves. Pour une ouverture sur le monde qui ne se limite pas à l’entreprise, les élèves être incités à découvrir d’autres milieux (militant, associatif, syndical, politique...). Contre le statut de stagiaire positionnant les élèves dans une logique d’emploi. Contre des filières différenciées et pour un collège et un lycée uniques avec un enseignement polytechnique pour toutes et tous basé sur des pédagogies coopératives et émancipatrices.

Contre la réforme des statuts dans le second degré ( décret 2014-940) , sur les missions, services, IMP (indemnités pour missions particulières, horaires de travail des enseignant-e-s spécialisé-e-s en SEGPA/EREA/ULIS de 21 heures au lieu de 18h comme pour les autres enseignant-e-s ) et les logiques inégalitaires et discrétionnaires qu’elles comportent, avec la mise en place de hiérarchies intermédiaires à la botte des chefs d’établissements dont l’autonomie est encore accrue, ainsi que l’alourdissement de la charge de travail : pondérations limitées au maxima de service et dont les stagiaires pourront être exclus, risque d’imposition de plus d’une heure supplémentaire, TZR en remplacement de courte et moyenne durée ne bénéficieront plus des décharges pour affectation multiple, missions supplémentaires inscrites dans les textes sans compensation (visites de stages), complément de service dans une autre discipline avec modalité d’accord floue, exclusion des PLP des pondérations données dans le cycle terminal général et technologique...

Contre la réforme du « Collège 2016 » car elle porte des logiques d’inégalités, de mise en concurrence, de soumission à l’entreprise, de dégradation des conditions de travail. L’introduction de différenciations permet toujours que des hiérarchisations entre options et parcours se réintroduisent, favorisant ainsi la reproduction des inégalités sociales et culturelles.

Contre les formations obligatoires et autres temps institutionnels, disciplinaires et trans disciplinaires sur le temps de travail et hors temps de travail qui instaurent la réforme du collège à marche forcée . Pour le droit à la formation continue choisie.

(Dans l’enseignement supérieur et la recherche publique) Pour l’utilisation des deniers publics pour les dépenses d’intérêt public, avec notamment la suppression du Crédit Impôt Recherche. Contre les évaluations-sanctions et des dispositifs de rémunération « au mérite » (primes d’« excellence », d’« investissement dans les fonctions », …). Pour l’abrogation des lois LRU/Pécresse et LRU2/Fioraso, et l’instauration d’un fonctionnement démocratique des universités, avec de vrais pouvoirs et contre-pouvoirs décisionnels aux mains des personnels. Pour une construction massive de logements étudiants et un véritable plan de rénovation de l’ensemble des universités et la gratuité des frais d’inscription à l’université.

Contre le dispositif RIFSEPP et toutes les primes au mérite .

Contre le service civique

Contre l’état d’urgence

contre les interdictions de manifestation

Contre les modifications des obligations réglementaires de service des personnels du 1er degré : un projet néfaste qui augmente la charge de travail.

Contre le projet de mis en place du livret scolaire numérique

Contre les nouveaux programmes de l’école élémentaire avec des contenus inadaptés et souvent trop denses, ces nouveaux programmes, inscrits dans le cadre des contre-réformes des rythmes scolaires, du collège et des statuts vont considérablement alourdir la charge de travail des enseignant.e.s.

Contre les suppressions de postes de Professeur des Ecoles Educateurs.trices en EREA, contre leur remplacement par des personnels précaires et contre l’augmentation illégale de leur temps de travail

Pour le retrait de la loi travail.

Contre les violences et agressions policières.

Contre la répression du mouvement social.

Contre toute sanction envers les manifestant.e.s.

Pour l’arrêt des interpellations sauvages, ainsi que des poursuites judiciaires en cours.

Contre la mise en concurrence des différentes offres de formation : les formations en apprentissage contre la formation sous statut scolaire, dans une logique purement comptable.

Contre la possibilité pour les établissements privés de formation professionnelle hors contrat à bénéficier de la taxe professionnelle.

Contre la certification par blocs de compétences.

Contre les changements de missions des médecins du travail.

Contre la suppression de la visite médicale d’embauche.

Pour une véritable médécine du travail de prévention et de contrôle.

Contre les nouvelles modalités d’évaluation en maternelle.

Pour une évaluation formative plutôt que sommative, une évaluation dans un cadre pédagogique ne donnant pas lieu à un quelconque « fichage » de l’élève, un temps de réflexion collective pour traiter de l’évaluation dans nos obligations de service.

Contre la modulation de service à l’université.

Contre la sélection en Master 2 : l’université doit être publique, gratuite et ouverte à toutes et tous.

Pour le droit effectif à la mutation des personnels.

Pour des embauches massives de postes de remplaçant-e-s titulaires.

Pour des augmentations substantielles de salaires. L’augmentation d’1,2% du point d’indice est largement insuffisante.

Contre la mise en place de jours de carence dans la Fonction Publique.

Pour les élèves en situation de handicap, en difficulté scolaire grave et persistante :

Pour que les inclusions soient possibles et bénéfiques, la baisse des effectifs des classes ordinaires et de ceux des classes adaptées et spécialisées. Les effectifs actuels sont de 16 élèves en SEGPA et 10-12 élèves en ULIS. Nous revendiquons des effectifs de 10 élèves maximum inscrit.e.s dans ces classes.

- Un cadrage national de ces effectifs. La possibilité d’inscriptions multiples (double, triple inscription) des élèves d’ULIS dans les classes ordinaires, afin que les effectifs réels de ces classes tiennent compte de leur présence. Il faut exiger la prise en compte des inclusions dans le calcul de seuil des effectifs.

- La prise en compte effective de la situation particulière de chaque élève, via son PPS, pour l’élaboration de son emploi du temps, en tenant compte de ses besoins en terme de socialisation, de co-construction des apprentissages dans un cadre collectif. Les PPS sont élaborés dans le cadre des réunions ESS (Equipes de Suivi de la Scolarisation) pluridisciplinaires puis formalisés par la MDPH.

- L’obtention d’un cadrage national en nombre d’heures dont doivent bénéficier les élèves d’ULIS dans le 2nd degré afin de ne pas laisser cela au choix des chef.fe.s d’établissement.

- La création d’une ou plusieurs ULIS par établissement du 2nd degré afin de diminuer des effectifs très alourdis depuis plusieurs années et de proposer, comme pour les élèves des classes ordinaires, une scolarisation sur leur collège de secteur et sans temps de transport trop importants.

- Un renforcement conséquent du partenariat avec le secteur médico-social et la création de postes Education nationale dans l’accompagnement (éducatif, médical, social, psychologique) pluriprofessionnel de ces élèves.

Pour le maintien des lycée en éducation prioritaire

Pour que les assistants d’éducation touchent l’indemnité REP ou REP+

Pour le respect des temps de pause

Pour des recrutements de psychologues dans le premier degré et des conseillers d’orientation psychologues dans le second degré à la hauteur des besoins, c’est-à-dire à raison d’un personnel pour 400 élèves, le maintien du réseau de CIO, le renforcement et le développement de RASED complets.

Pour le passage en catégorie A de la fonction publique pour tous personnels sociaux et de santé. Cela correspondrait justement à leurs missions et à leurs qualifications. Pour une revalorisation importante des indemnités de déplacement des personnels sociaux et de santé afin que ceux-ci ne se retrouvent pas à dépenser une partie de leur salaire pour assurer leurs fonctions. Pour un véritable plan pour le travail social en milieu scolaire et universitaire. Le recrutement immédiat de 300 personnels sociaux et de santé doit être une étape pour la rentrée prochaine.

Pour la réduction des effectifs de classe

Pour refuser le travail gratuit qui est imposé aux personnels ("lundi de pentecôte" travaillé en "journée de solidarité", deuxième journée de pré-rentrée, pré-rentrée en août..). La Fédération SUD Education dénonce routes les attaques faites contre le droit du travail.

La Fédération des syndicats SUD éducation revendique ainsi :

Des moyens suffisants pour un service public de qualité, un budget plus important pour le service public d’éducation, et donc l’arrêt du recrutement de précaires, la titularisation sans conditions de concours ni de nationalité de tous les personnels précaires.

La création de tous les postes de fonctionnaires nécessaires, et notamment la création de postes de titulaires remplaçant-e-s en nombre suffisant, volontaires, avec décharge de service horaire et sans annualisation de leur temps de travail.

Une réelle formation professionnelle pour tous les personnels.

Un corps unique avec un salaire unique.

Une augmentation générale des salaires, la réduction de l’éventail des rémunérations avec un salaire minimum porté immédiatement à 1700 euros et l’indexation des salaires sur l’inflation pour garantir le maintien du niveau de vie des personnels en activité et à la retraite ; nous combattons toute rémunération « au mérite » et toute évolution différenciée des carrières.

Une véritable réduction du temps de travail avec la semaine de 32 heures sans perte de salaire ni flexibilité, réduction du temps de travail qui doit se décliner effectivement par la diminution des obligations de service pour les catégories qui, comme les enseignant-e- s, n’ont pas bénéficié des lois sur les 39 ou sur les 35 heures ; nous défendons la définition du temps de travail par des maxima hebdomadaires de service sans annualisation, ainsi que du temps de concertation compris dans nos services.

L’amélioration des conditions de travail, en commençant par la réduction du nombre d’élèves par classe et la définition légale de seuils maximums pour les groupes, la prise en compte par l’employeur de la dimension du travail, de la pénibilité, de la souffrance au travail, des risques psycho-sociaux et de la médecine de prévention ; pour le droit à la mutation et la suppression de toute mobilité subie pour tous les personnels.

La compensation par des réductions de service des tâches supplémentaires et de la pénibilité liées à certaines fonctions et à certains postes de travail, plutôt que par des indemnités.


http://www.sudeducation.org/Preavis-de- ... -du-9.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 12 Sep 2016, 10:56

Nous ne voulons pas enseigner la peur

La solidarité comme boussole

Des attentats ignobles


Après la tuerie de Charlie Hebdo et le carnage du 13 novembre dernier, l’autoproclamé « Etat islamique » a revendiqué plusieurs attentats cet été sur le territoire français. Le 13 juin un commandant de police et sa compagne étaient assassiné-e-s chez eux. Le 14 juillet à Nice, 86 personnes ont été tuées et 434 blessées suite à une attaque au camion-bélier. Le 26 juillet, deux personnes dont un prêtre ont été assassinées dans une église de Saint-Etienne-Du-Rouvray. Nous exprimons notre plus grande solidarité humaine aux blessé-e-s et aux proches des victimes.

Nous condamnons de toutes nos forces ces attaques, leurs instigateur/trices et celles et ceux qui revendiquent ces attentats. “DAECH”, “l’Etat islamiste”, est une organisation djihadiste salafiste fanatique. Son projet politique, au nom d’un fondamentalisme islamiste, vise à instaurer dans l’ensemble du monde dit “arabo-musulman” un état totalitaire qui s’apparente au fascisme. Tout, dans ce projet et dans cette organisation, est en opposition complète aux valeurs qui animent notre action syndicale : la raison, la solidarité, la justice, la démocratie. Nous partageons pleinement l’émotion que ces événements dramatiques peuvent susciter. Mais ce sont ces valeurs qui doivent continuer à guider notre action dans ces circonstances si difficiles.

Refusons les réponses anti démocratiques

L’empathie que nous avons pour les victimes, où qu’elles soient, et notre opposition résolue au développement des idéologies mortifères ne nous empêchent pas de mettre en cause les politiques mises en œuvre à l’intérieur et à l’extérieur des frontières de la France et de l’Europe. Au contraire, ce sont les mêmes valeurs qui nous amènent à refuser l’extrême-droitisation des discours, l’orientation de plus en plus liberticide des politiques menées sur le territoire national et les politiques impérialistes et néocoloniales menées à l’extérieur.

Nous condamnons la prolongation de l’état d’urgence, votée cet été. Comme le dit le collectif « Nous ne céderons pas », elle s’inscrit dans la logique d’un « état d’urgence sans fin, aggravé par des dispositions qui accroissent encore les possibilités d’arbitraire ou qui valident des mesures sans rapport avec l’objet du texte. Ainsi, les perquisitions administratives vont reprendre et même les enfants deviennent des suspects potentiels puisqu’ils pourront être retenus pendant quatre heures au cours d’une perquisition ! »

Une rentrée dans un climat délétère

La rentrée scolaire s’est ainsi déroulée dans un climat politique délétère de surenchère sécuritaire et raciste qui assimile une partie de la population au terrorisme sous couvert de prétendus débats sur la laïcité.

Le traitement actuel de ces questions par celles et ceux qui nous gouvernent ou aspirent à le faire participe au développement des comportements xénophobes et racistes dans la population, tout cela favorisé par certains traitements médiatiques indignes où dominent amalgames, approximations et sensationnalisme.

Nous devons combattre tous les racismes, toute stigmatisation des personnes cataloguées « musulmanes » et la façon dont sont aujourd’hui traité-e-s les migrant-e-s, à qui on refuse les droits les plus élémentaires.

C’est dans ce contexte que le ministère de l’éducation nationale a publié fin juillet des instructions relatives aux mesures de sécurité dans les écoles et les établissements scolaires à la rentrée scolaire 2016.

Des mesures inutiles, anxiogènes et liberticides

Il s’agirait de « développer une culture commune de la sécurité », en réclamant une vigilance renforcée et des mesures qui au vu du quotidien dans les établissements et les écoles semblent bien loin de la réalité. Certaines de ces mesures sont anxiogènes, liberticides, extrêmement coûteuses, et aggravent la charge de travail des personnels quand elles ne débordent pas totalement le cadre de leurs missions.

Une opération de communication cynique

Dans un contexte d’austérité, les moyens alloués par l’État eu égard aux objectifs annoncés sont dérisoires (50 millions d’euros pour la sécurisation des établissements et 3000 réservistes de l’armée mis-es à disposition). L’essentiel du coût des mesures décidées par le gouvernement est donc une nouvelle fois reporté sur les collectivités territoriales, auxquelles l’État par ailleurs réduit continuellement ses apports. Les sommes nécessaires sont parfois bien supérieures au budget pédagogique alloué aux écoles ! Le cynisme du gouvernement est sans limite, puisqu’il vient de décider de prendre 30 millions du fonds destiné aux personnes en situation de handicap dans les universités pour financer les mesures sécuritaires.

La dotation d’État représente une somme moyenne par école ou par établissement de 780€ et 1h45min de présence d’un-e militaire par semaine. Ces mesures coûteuses et inutiles permettent avant tout d’engraisser le patronat des entreprises de la sécurité et des outils du contrôle des populations.

Des mesures inapplicables

Il s’agirait de former tou-te-s les élèves aux « gestes qui sauvent » et certain-e-s d’entre eux et elles aux premiers secours. Il s’agirait aussi d’éviter les attroupements devant les écoles, collèges ou lycées, une blague pour quiconque a déjà assisté à une sortie d’école ou à la pause cigarette devant un lycée.

Il s’agirait également dans tous les établissements du secondaire de doubler le système d’alarme incendie afin d’avoir un sonnerie distincte pour les alarmes de confinement. Le coût de ce type de système étant à la charge des établissements et pouvant représenter un coût de 23 000 € pour un lycée de taille moyenne (à comparer avec la dotation de l’Etat…).

II faudrait multiplier les exercices d’évacuation. Et les exercices de confinement qui avaient été expérimentés l’an dernier sont supposés être généralisés cette année, avec l’idée de se barricader dans des salles en utilisant le matériel éducatif. Le ministère a été amené à préciser qu’aucun des exercices ne supposait l’usage d’armes factices, ce qui illustre bien le climat de panique que ces mesures induisent. Déjà des chef-fe-s d’établissements et des inspecteurs/trices expliquent sans vouloir l’assumer publiquement que ces exercices ne devront pas nécessairement être organisés.

Nous ne sommes pas des agent-e-s de sécurité

Il s’agirait ensuite de contrôler les sacs et identités des parents d’élèves que l’on connaît et voit chaque jour à la sortie de l’école, le tout dans une ambiance totalement dégradée et au mépris des missions de chacun et de chacune. Les personnels de l’éducation n’ont pas vocation à devenir des agent-e-s de sécurité. Les fouilles visuelles des sacs ne relèvent pas des missions des agent-e-s de l’Education nationale. Elles ne peuvent être effectuées que par des personnels assermentés (agent-e-s de sécurité et de police). Qui peut croire que ce contrôle aura une quelconque efficacité de dissuasion ou d’empêchement si un jour des fanatiques déterminé-e-s et organisé-e-s décident de s’en prendre à une école ?

Refusons l’embrigadement de l’école

Au lieu de rassurer élèves et personnels, ces mesures vont les habituer à vivre dans la peur ; au-delà elles œuvrent à obtenir le consentement aux instruments de contrôle social et de restriction des libertés publiques. Elles s’inscrivent ainsi dans la même logique que l’état d’urgence permanent.

L’embrigadement de l’école, des enseignant-e-s, de l’ensemble des personnels dans cette logique sécuritaire est contradictoire avec le projet d’école émancipateur que nous portons. Il va encore fragiliser l’école publique en rendant son rôle de plus en plus confus.

Face à des logiques sécuritaires inutiles et qui ne sont pas les nôtres, nous affirmons que nous ne voulons pas enseigner la peur, que nous ne voulons pas devenir les vigiles anti-terroristes d’une école bunkérisée.

http://www.sudeducation.org/Nous-ne-vou ... er-la.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 20 Sep 2016, 13:41

Nouveau décret sur la gestion des contractuel-le-s enseignant-e-s : toujours loin de l’égalité des droits

Le Ministère a publié le 29 août dernier un décret sur le nouveau cadre de gestion des contractuel-le-s enseignant-e-s. Ce décret fait suite à des groupes de travail organisés par le Ministère à l’hiver 2014, dans le cadre de la préparation de la réforme des statuts des enseignant-e-s du second degré. Il aura donc fallu plus de deux ans pour publier les résultats de ces groupes de travail, alors que la publication des décrets sur la réforme des statuts pour les titulaires a pris quelques mois. Cet élément de calendrier montre bien le mépris de l’Éducation nationale envers ses personnels précaires.

... http://www.sudeducation.org/Nouveau-dec ... n-des.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 22 Sep 2016, 14:13

Grève des agents de service au collège Jean Moulin (93) : pas de cantine, ni de ménage dans les salles

Au collège Jean Moulin d’Aubervilliers, nous sommes en grève depuis le jeudi 15 septembre pour demander des conditions de travail acceptables.

Nos secteurs sont trop lourds, nous n’avons pas assez de personnel pour effectuer toutes nos tâches : accueil, entretien, cantine.
Nous demandons toujours le renouvellement à plein temps d’un collègue précaire, ainsi que la création d’un poste d’agent supplémentaire.

Nous avons rencontré M. Constant, élu au conseil départemental, ce lundi soir, qui n’a pas voulu répondre à nos revendications. Il a pourtant reconnu que la gestion des agents au niveau du département est catastrophique, avec 18,5% de personnels absents en moyenne chaque jour !

Nous reconduisons notre grève. La cantine est fermée, les salles ne sont plus nettoyées.

Nous ne pouvons plus travailler dans ces conditions, à nous fatiguer, à mettre en péril notre santé. Nous ne pouvons plus effectuer notre travail correctement, et cela impacte tout le monde, enseignant-e-s, élèves, etc. Nous sommes déterminé-e-s, pour nous, pour les élèves, à continuer notre mouvement jusqu’à obtenir les postes dont nous avons besoin.

Nous sommes au 4ème jour de grève, nous avons été soutenu syndicalement et financièrement par nos collègues, les syndicat Sud Education 93 et FOCT93, l’AG interprofessionnelle de Saint-Denis. Afin de pouvoir continuer le plus longtemps possible, nous lançons un appel à solidarité en ligne.

Les agents du collège Jean Moulin, en grève depuis jeudi 15 septembre.

À Aubervilliers,
Le 20 Septembre 2016

https://paris-luttes.info/greve-des-age ... -jean-6720
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Messagede bipbip » 24 Sep 2016, 13:14

Vitry-sur-Seine (94)
Occupation de l'école Jaurès le 27 septembre à Vitry

Lors du CTSD de rentrée le 5 septembre 2016, la DASEN a refusé de manière ferme et catégorique d'ouvrir une classe à l'école élémentaire Jean Jaurès à Vitry, et ce :
•malgré la mobilisation de l'équipe enseignante et des parents depuis le printemps 2016 (banderoles, rassemblements devant l'IEN, puis l'IA, écoles mortes les mercredis de juin…)
•malgré une promesse l'an dernier d'un regard bienveillant compte tenu de la situation socio-économique du quartier,
•malgré des effectifs à 30 élèves en cp et 29 en ce1,
•malgré l'avis favorable de l'IEN après comptage des élèves à la rentrée.

Les parents d'élèves décident donc de se mobiliser et d'occuper le bureau de la directrice jusqu'à l'obtention de cette ouverture : 30 en CP, c'est trop !

Dès le 12 septembre, le bureau est occupé tous les matins par les parents entre 9h et 11h, avec envoi chaque jour de la demande d'ouverture de classe aux services compétents.

Au bout d'une semaine, l'IEN de la circonscription accepte enfin de rencontrer les parents le lundi 19 septembre, sans convier les enseignants, mais ses propos ne sont pas pour autant rassurants. Les parents sollicitent alors une nouvelle audience avec la DASEN, mais toujours aucune réponse à ce jour. Déterminés à poursuivre la mobilisation face au mépris de l'administration pour les conditions d'apprentissage de leurs enfants, les parents décident d'une occupation de l'école en soirée :

« Nuit à l'école », le mardi 27 septembre, entre 18h et 23h, école élémentaire Jean Jaurès, Vitry-sur-Seine.

SUD Éducation 94 soutient les parents et les enseignant-e-s de l'école Jean Jaurès dans leur lutte !

Il est bon de rappeler que la plupart des écoles qui ont vu leur fermeture annulée, ou une ouverture prononcée, sont des écoles qui ont été mobilisées. La lutte paie !

http://www.sudeducation94.org/Occupatio ... le-27.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 27 Sep 2016, 23:20

27 septembre : occupation de l’école Jaurès à Vitry

Tous les ans et malgré l’augmentation du nombre d’élèves, des classes ferment partout en région parisienne. Tous les ans enseignant·es et parents d’élèves luttent ensemble pour l’ouverture de classe. Et parfois gagnent comme dernièrement en Seine Saint Denis et peut être aussi prochainement à Vitry !

Lors du Comité technique spécial départemental de rentrée le 5 septembre 2016, la Direction Académique des Services de l’Education Nationale a refusé de manière ferme et catégorique d’ouvrir une classe à l’école élémentaire Jean Jaurès à Vitry, et ce :
• malgré la mobilisation de l’équipe enseignante et des parents depuis le printemps 2016 (banderoles, rassemblements devant l’Inspection de l’Education Nationale, puis l’Inspection Académique, écoles mortes les mercredis de juin…)
• malgré une promesse l’an dernier d’un regard bienveillant compte tenu de la situation socio-économique du quartier,
• malgré des effectifs à 30 élèves en CP et 29 en CE1,
• malgré l’avis favorable de l’IEN après comptage des élèves à la rentrée.

Les parents d’élèves décident donc de se mobiliser et d’occuper le bureau de la directrice jusqu’à l’obtention de cette ouverture : 30 en CP, c’est trop !

Dès le 12 septembre, le bureau est occupé tous les matins par les parents entre 9h et 11h, avec envoi chaque jour de la demande d’ouverture de classe aux services compétents.

Au bout d’une semaine, l’Inspecteur de l’Education Nationale de la circonscription accepte enfin de rencontrer les parents le lundi 19 septembre, sans convier les enseignants, mais ses propos ne sont pas pour autant rassurants. Les parents sollicitent alors une nouvelle audience avec la [DASEN|Direction Académique des Services de l’Education Nationale, mais toujours aucune réponse à ce jour. Déterminés à poursuivre la mobilisation face au mépris de l’administration pour les conditions d’apprentissage de leurs enfants, les parents décident d’une occupation de l’école en soirée :

« Nuit à l’école », le mardi 27 septembre, entre 18h et 23h, école élémentaire Jean Jaurès, Vitry-sur-Seine.

SUD Éducation 94 soutient les parents et les enseignant-e-s de l’école Jean Jaurès dans leur lutte !

Il est bon de rappeler que la plupart des écoles qui ont vu leur fermeture annulée, ou une ouverture prononcée, sont des écoles qui ont été mobilisées. La lutte paie !


https://paris-luttes.info/27-septembre- ... ecole-6757
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 08 Oct 2016, 19:47

Courrier intersyndical Cgt-Fo-Sud à la ministre sur le projet d’évaluation des enseignants

Madame la Ministre,

6 octobre 2016

Vous avez organisé des discussions, dès le mois de juillet, sur les modalités d’évaluation des personnels d’enseignement et d’éducation ainsi que sur la création d’un nouveau grade dont l’accès serait fonctionnel.
Les échanges menés avec votre cabinet font apparaître des menaces graves sur le déroulement de carrière de nos collègues.
Les modalités d’évaluation, les critères d’avancement au 6e et 8e échelon, les modalités d’accès à la hors classe font toujours l’objet d’un cadrage essentiellement académique.
Ce qui risque de maintenir voir d’aggraver les inégalités et la concurrence entre les collègues d’un même corps.
Nos organisations sont opposées à la mise en place d’une grille d’évaluation dont les critères sont pour l’essentiel loin des missions d’enseignement. Nous sommes également opposés au bilan professionnel que le ministère veut rendre obligatoire avant chaque inspection qui ne ferait que renforcer cette logique et accentuerait par ailleurs les risques psychosociaux de manière considérable.

L’absence de grille de référence suivant l’échelon et le manque de précision sur les modalités de gestion par les Commissions Administratives Paritaires sont pour nous inadmissibles.
La classe exceptionnelle, est comme l’a dit votre Directeur de cabinet, un grade à accès fonctionnel à 80 % qui va accroitre les inégalités salariales entre collègues.
Nous vous rappelons que nos organisations s’étaient prononcées contre ce type de grade dans la Fonction publique de l’État, lors de son introduction en 2010, par le gouvernement Sarkozy.
D’après le calendrier prévu, les premières promotions à ce nouveau grade se feraient en septembre
2017.
La DGRH, là encore, était dans l’incapacité de nous apporter des réponses sur les modalités de gestion et le nécessaire contrôle que les Commissions Administratives Paritaires devraient avoir sur l’ensemble du processus.

L’accès à ce nouveau grade sous la forme d’une liste d’aptitude, annoncée comme étant une étape transitoire, est aussi pour nous un sujet d’inquiétude.

Le calendrier d’application de toutes ces mesures se fait dans un contexte politique où nous n’avons aucune visibilité ni aucune assurance sur les engagements qui seraient pris, ni sur les risques que font peser ces dispositifs sur les statuts particuliers des corps enseignants.

Pour toutes ces raisons, nous vous demandons de renoncer à la mise en place de ce projet dont nous refusons la logique qui continuera d’empêcher l’ensemble des collègues d’atteindre l’échelon le plus élevé du dernier grade pour une carrière complète.
Nous demandons à vous rencontrer afin de commencer de véritables négociations sur d’autres bases qui permettront de compenser les pertes de pouvoir d’achat subies par les enseignants qui restent parmi les plus mal payés d’Europe, alors que leur niveau de qualification a augmenté.

Veuillez agréer, Madame la Ministre, nos respectueuses salutations.

http://sudeducation.org/courrier-inters ... o-Sud.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 06 Nov 2016, 12:01

Bobigny (93), mardi 8 novembre 2016

Rassemblement à 10h devant le Conseil Départemental à Bobigny suivi d'une Assemblée générale à la Bourse du Travail

Troussel méprise les agent-es :

les personnels agents et enseignants en colère !


Aujourd'hui mardi 18 octobre 2016, nous, agent-es et enseignant-es de 24 collèges mobilisés dans le 93, avons manifesté à plus d'une centaine devant le Conseil départemental pour dénoncer les conditions de travail extrêmement difficiles et l'absence de remplaçant-es.
Aux cris de « Stop les suppressions » (de postes) et « Troussel : personnel », nous avons demandé à être reçu-es par le Président du Conseil départemental, M. Troussel, sans succès.
Une audience nous est proposée demain après-midi mais nous dénonçons cette méthode qui consiste à faire pourrir la situation en nous faisant patienter ainsi. Nous refusons ce rendez-vous.
Face à ce mépris, nous ne baissons pas les bras et nous continuerons à revendiquer :
• du personnel supplémentaire ;
• la titularisation des collègues CAE ;
• le remplacement systématique des collègues en arrêts maladie ;
• l'amélioration de nos conditions de travail ;
• un nombre suffisant d'agent-es dans l'équipe mobile ;
• le retrait du dispositif des effectifs-cible.

Agent-es, enseignant-es, personnels des collège,
tous et toutes en grève le mardi 8 novembre !

L'Assemblée générale des établissements mobilisés dans le 93

Les collèges Saint-Exupéry et Langevin à Rosny-sous-Bois, René Descartes au Blanc-Mesnil, Barbara à Stains, Gustave Courbet à Pierrefite, Christine de Pisan, Victor Hugo, Debussy, Pablo Neruda, et Gérard Philipe à Aulnay-sous-Bois, Jean Lurçat et Henri Barbusse à Saint-Denis, François Mitterrand, le collège international et Jacques Prévert à Noisy-le-Grand, Jean Moulin à Aubervilliers, Pierre Sémard, Jean-Pierre Timbaud et Auguste Delaune à Bobigny, Jean Vigo à Epinay-sur-Seine, Joliot Curie à Pantin, Lucie Aubrac à Villetaneuse et Evariste Galois à Sevran.


http://www.sudeducation93.org/Troussel- ... s-les.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 10 Nov 2016, 10:14

Réforme de l’évaluation des enseignant-e-s : pour SUD éducation, c’est toujours non !

Le ministère a amendé son projet et en a retiré l’obligation de fournir une auto-évaluation que nous avions dénoncée comme pathogène et immanquablement hypocrite. Mais l’essentiel du projet initial reste et nos raisons de nous y opposer demeurent.

SUD éducation se bat pour la suppression du système actuel d’évaluation, basé sur l’inspection-notation, mais nous combattons aussi celui que projette le ministère pour le remplacer, basé sur l’entretien professionnel.

L’inspection-sanction est maintenue :

. les quatre « rendez-vous de carrière » commenceront tous par une inspection en classe, suivie d’un entretien avec l’inspecteur/trice ;
. l’évaluation pourra déboucher sur une accélération de carrière… ou pas. Seuls 30% des enseignant-e-s pourraient bénéficier de cette accélération, 70% restant sur le carreau. La date de l’accès à la hors classe et l’accès ou non à la classe exceptionnelle dépendront ainsi de ces évaluations.

Les compétences évaluées relèveront en partie de dimensions comportementales. La hiérarchie pourra ainsi entre autre s’assurer de la bonne application des réformes.

Dans le second degré, des compétences pédagogiques seront évaluées par le/la chef-fe d’établissement, qui produira en dix lignes une évaluation du niveau des enseignant-e-s.

SUD éducation réaffirme son opposition à ce projet et revendique une évaluation purement formative et coopérative, complètement déconnectée des rémunérations et de l’évolution des carrières, qui doit être la même pour tou-te-s. Imposons la réduction du temps de service des enseignant-e-s devant élèves pour permettre la concertation des équipes et les échanges pédagogiques entre collègues !

http://www.sudeducation.org/Reforme-de- ... n-des.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 13 Nov 2016, 14:19

Lutte contre les fermetures de classe :
la solidarité parents/enseignant-es paye !

Les mesures de fermetures de classes annoncées en février 2016 pour le département (99 fermetures de classes et 83 ouvertures, pour 1066 élèves supplémentaires) ont eu pour effet un sursaut combatif de l’ensemble de la communauté éducative.

Enseignant-es, parents, élu-es, animateur-trices, personnel des écoles, beaucoup se sont senti-es concerné-es par cette violence terrible que représentent le mépris et la négation de l’évidence : les classes surchargées engendrent une injustice scolaire flagrante, une inégalité éclatante.

Face à cette violence, la résistance s’est organisée

Autour d’abord des enseignant-es et des parents des écoles concernées, puis avec l’appui des élu-es des municipalités touchées et des personnels des écoles. Des actions de sensibilisation ont vu le jour : occupations d’écoles, banderoles, pétitions papier et en ligne, rassemblements, assemblées générales, nuits des écoles, apparitions publiques dans des manifestations… La presse a été sollicitée à de nombreuses reprises et les actions ont pu être ainsi popularisées. Des collectifs parents-enseignant-es ont vu le jour, d’abord par communes puis au niveau départemental, grâce à des militant-es de Sud éducation notamment, qui en assurent la création et l’animation, dans le Collectif contre les fermetures de classes (collectif.ecoles.94@gmail.com).

Une large intersyndicale de syndicats enseignants rejoints par des associations de parents d’élèves tient depuis le début de la lutte. Le SNUDI-FO, SNUIPP-FSU, la CGT éduc’action, Sud éducation, la FCPE et la Peep composent ce collectif. Il a appelé à plusieurs rassemblements devant le ministère, la préfecture, la DSDEN où plusieurs audiences ont été obtenues, et les écoles accompagnées. Les élu-es ne sont pas en reste, avec une implication depuis le début auprès des écoles en lutte. Des vœux municipaux ont été votés… Le département s’est adressé à la Ministre dans une demande unanime pour obtenir une dotation exceptionnelle, mais normale, en postes d’enseignant-es. Si la revendication « une dotation supplémentaire pour le département » n’a pas été obtenue, cette lutte acharnée n’a pas été vaine.

Des écoles ont vu leur fermeture annulée

Bien souvent, ce sont les écoles mobilisées qui ont gagné la non-fermeture, ce qui prouve que la lutte paie ! Environ 45 fermetures ont été annulées en juin et septembre.

L’unité syndicale (à l’exception de l’UNSA) sur le département est un facteur important et pèse sur le rapport de force.

L’unité parents/enseignant-es est fondamentale et a aussi été un facteur primordial dans la lutte. Des liens se sont tissés entre écoles et communes. Le Collectif, qui ne fait que récolter de nouveaux-elles inscrit-es, en est l’illustration.

Surtout, l’incurie des chef-fes sur la gestion des écoles a pu être étalée au grand jour : les chiffres des futur-es élèves, transmis par les directeur-trices et les municipalités au mois de décembre, ont été « bidouillés », retravaillés, revus à la baisse pour justifier les suppressions de postes (rien que sur Champigny-sur Marne, 240 élèves avaient disparu !). Les délégations ont bien souvent été méprisées, les arguments de bon sens ont été balayés par des fonctionnaires zélé-es qui ne pensaient que calculatrice et moyenne nationale (la fameuse « équité territoriale », argument bidon servant à justifier l’injustifiable !).
Alors, même si les résultats en terme de postes d’enseignant-es sur le département ne sont pas satisfaisants, la lutte a au moins permis de freiner l’hémorragie. Surtout, elle a remis du collectif, de la solidarité, des valeurs qui étaient un peu en sommeil… Deux exemples : des écoles qui ont vu l’annulation de leur fermeture sont restées dans la lutte, pour aider les autres ! À Vitry-sur-Seine, une école a obtenu au mois d’octobre une ouverture de classe après trois semaines d’occupation par des parents déterminés, soutenus par les enseignant-es et Sud éducation.
Ce qui s’est construit ces derniers mois ne doit pas rester sans lendemain. Nous devons continuer, ensemble, à lutter pour une école plus juste et des moyens donnant à chaque enfant la possibilité de vivre une scolarité épanouie, de l’école à l’université. Nous devons continuer à mutualiser nos forces pour gagner sur les revendications légitimes. Nous devons continuer à nous informer mutuellement et à mettre nos forces en commun : ce n’est que comme cela que nous pourrons gagner.

Sud éducation Val de Marne


http://www.sudeducation.org/Lutte-contr ... es-de.html
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 22 Nov 2016, 01:20

Assistants d’éducation : de la nécessité de résistances quotidiennes

J’ai été assistante d’éducation, en collège, pendant quatre ans. Cette expérience professionnelle ? par ce qu’elle engendre chez ceux qui la vivent, me passionne encore aujourd’hui. Je témoigne en proposant une analyse, à partir de ce que j’ai vécu et de ce que je peux observer aujourd’hui. Un Cdi peut être indispensable mais des résistances quotidiennes seront nécessaires !! Pour enfin révéler les problématiques institutionnelles qui se construisent bien en amont de la précarité statutaire.

... https://paris-luttes.info/assistants-d- ... de-la-7056
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 29 Nov 2016, 10:45

Radio. Quelle priorité pour les lycées ?

Depuis plusieurs mois maintenant les enseignants mobilisés du collectif « touche pas ma ZEP » réclament la publication d’une carte élargie des lycées en éducation prioritaire avec un label commun donnant des garanties en termes de moyens pour les élèves (effectifs par classe, dédoublements, vie scolaire…) et de compensations spécifiques pour l’ensemble des personnels (indemnités, droit à la mutation…) à même de stabiliser les équipes.

Dans l’émission de ce jour,nous recevions Raphaël et Pierre enseignants a Épinay-sur-Seine -Seine saint Denis- En leurs compagnies,nous parlons de la situation des lycées en zone d’éducation prioritaire et de la suite du mouvement.

à écouter : https://actualitedesluttes.info/?p=1351
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Re: Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 05 Déc 2016, 12:12

Paris mercredi 7 décembre 2016

Rassemblement contre le projet d'évaluation des enseignants

L'assemblée départementale et les syndicats SNUDI-FO 94, CGT Educ'action 94 et SUD Éducation 94 invitent les écoles du département à prendre position pour le retrait du projet de décret en signant la pétition unitaire, en adoptant des motions et à envoyer des délégations porteuses de ces exigences se rassembler devant le Ministère de l'Éducation Nationale mercredi 7 décembre à 14h30 au moment où se tient le CTM. »

Succès de l'assemblée départementale intersyndicale

de délégués d'écoles pour le retrait du projet ministériel d'évaluation des enseignants du 30 novembre

150 participants représentant 101 écoles de 27 communes, avec les syndicats SNUDI-FO 94, CGT 94 et SUD 94, adoptent à l'unanimité un appel aux écoles du département à signer la pétition unitaire et à envoyer des délégations se rassembler le mercredi 7 décembre à 14h30 devant le ministère de l'Education Nationale (RDV métro Solférino) au moment où se tient le CTM pour exiger de la Ministre le retrait du décret.

Appel adopté à l'unanimité par les 150 participants à l'assemblée départementale intersyndicale de délégués d'écoles :

Pour le retrait du projet ministériel d'évaluation des enseignants

« Nous 150 Professeurs des écoles du Val-de-Marne, représentant 101 écoles de 27 communes, réunis en assemblée départementale de délégués d'écoles pour le retrait du projet ministériel d'évaluation des enseignants qui découle de PPCR (Parcours Professionnels, Carrières et Rémunérations) avec les organisations syndicales des enseignants du premier degré du Val-de-Marne SNUDI-FO, CGT Educ'Action, SUD Éducation, nous adressons à toutes les écoles du département :

La ministre de l'Éducation Nationale a décidé de consulter le Comité Technique Ministériel le 7 décembre pour pouvoir publier des décrets modifiant le statut particulier des PE, et celui des enseignants du second degré, instaurant un nouveau mode d'évaluation des enseignants en lieu et place de l'inspection actuelle, et les appliquer dès la rentrée de septembre 2017. Quels que soient les points de vue des uns et des autres sur le système actuel d'inspection, c'est un fait, le projet de décret ministériel (qui reprend des dispositifs du décret Chatel contre lequel les enseignants du premier et du second degré ont fait grève avec succès) remet en cause gravement nos garanties statutaires, notre déroulement de carrière, notre indépendance professionnelle… En conséquence, lors du CTM du 7 décembre, FO et CGT voteront CONTRE (Solidaires soutient ce vote CONTRE). Le vote CONTRE s'impose.
Les participants soutiennent ce vote CONTRE comme ils soutiendront toutes les initiatives qui seront proposées après le CTM pour poursuivre la campagne et obtenir le retrait.

L'assemblée départementale et les syndicats SNUDI-FO 94, CGT Educ'action 94 et SUD Éducation 94 invitent les écoles du département à prendre position pour le retrait du projet de décret en signant la pétition unitaire, en adoptant des motions et à envoyer des délégations porteuses de ces exigences se rassembler devant le Ministère de l'Éducation Nationale mercredi 7 décembre à 14h30 au moment où se tient le CTM. »


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