Lycéens-ennes en lutte

Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede Nico37 » 17 Oct 2009, 16:24

Le Front de Lutte pour l'Education appelle à une manifestation unitaire sur Paris pour l'éducation le Mardi 20 Octobre à 15h métro Sèvres Babylone.

(Le Front de Lutte pour l'Education est constitué de : la FIDL (nationale); SOS Fac; Force lycéenne; Jeunes Laïques et Solidaires, et des fédérations de
l'UNL 01, 02, 14, 31, 35, 40, 44, 54, 59, 62, 74, 85, 91, 95; de Sud Lycéen 12, 35, 50, et 57; de Self 86; des MJCF 13, 62, 74, 84, de NPA Jeunes 35, 57, 74, et du MJS 62 .)
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede Nico37 » 19 Oct 2009, 22:03

Rassemblement devant le TGI de Paris après-demain, 21 octobre, à 8h30 !
Lou Jatteau risque 3 ans de prison pour un blocage au lycée Jules Ferry !



Résumé de l’affaire Lou Jatteau

Lou Jatteau, ancien élève du lycée Jules Ferry à Paris, comparaît le 21 octobre 2009 devant le Tribunal Correctionnel pour avoir « volontairement commis des violences » contre la Proviseure dans le cadre d’un blocage, lors du mouvement contre les suppressions de postes au printemps 2008. Il avait déjà été exclu définitivement de son lycée le 16 mai 2008 pour ces faits qu’il conteste. Pour lui, il s’agit aujourd’hui d’une deuxième injustice. Comme il l’a déjà dit devant le conseil de discipline, il a effectivement participé au blocage mais nie les faits qui lui sont reprochés. Il n’a jamais voulu porter atteinte à quiconque. De plus, il s’agissait d’un mouvement collectif. En l’accusant lui seul depuis le début, la proviseure semble en avoir fait une affaire personnelle. Il espère avoir l’occasion de s’expliquer enfin devant la justice après un conseil de discipline où les règles du droit ont été bafouées.

Contacts :
Lou Jatteau (06 67 53 76 61) loujatteau@gmail.com
Arthur Jatteau (06 64 64 77 05) arthur.jatteau@ens-cachan.fr

Chronologie détaillée

- 15 avril 2008 : le lycée Jules Ferry, à Paris, est bloqué, pour la première fois dans le cadre du mouvement lycéen qui s’oppose à la suppression de postes dans l’Education Nationale. Auparavant, il y a eu des assemblées générales et des appels à manifester.

La proviseure, Madame Henry, par ailleurs responsable pour Paris du SNPDEN (le syndicat majoritaire des proviseurs), décide le jour même la fermeture administrative du lycée jusqu’au début des vacances le 19 avril.

- 18 avril 2008 : à la veille des vacances, Mme Henry envoie une lettre recommandée à Lou Jatteau – il a eu 18 ans le 10 mars – lui annonçant la tenue d’un conseil de discipline le 16 mai sans aucune explication. Elle l’informe aussi d’une « mesure conservatoire » (mesure pourtant exceptionnelle prise habituellement contre les « individus dangereux ») prise à son encontre : il lui est interdit de revenir au lycée tant que le conseil de discipline n’a pas pris sa décision. D'emblée, elle considère Lou comme le seul et unique responsable de la mobilisation à Jules Ferry et des prétendus désordres qu'elle dénonce.

- 5 mai 2008 : le jour de la rentrée, le père de Lou Jatteau appelle Mme Henry pour en savoir plus. Elle lui explique que Lou aurait été le leader du blocage, aurait entraîné ses camarades, aurait mis en danger la sécurité de l’établissement et aurait tenté de refermer la porte latérale du lycée sciemment sur elle, lui blessant le pouce. Elle ajoute qu’elle a porté plainte au commissariat.

Lors du blocage, certains lycéens ont effectivement fermé une porte latérale du lycée. Lou n’en faisait même pas partie, bien que participant effectivement au blocage. Mais tous les participants nient fermement l’avoir poussée sur le pouce de la proviseure. Personne n’a d’ailleurs vu un signe de la prétendue blessure de Mme Henry.

De plus, malgré l’insistance de M. Jatteau, elle refuse de mettre en place un suivi pédagogique alors que Lou va passer les épreuves de français et de SVT du bac en juin.

Il se retrouve donc du jour au lendemain sans lycée et sans professeurs, isolé de ses camarades, sans que la proviseure n’ait cherché à le rencontrer avant d’en recourir à des mesures aussi extrêmes, ni à entrer en contact avec ses parents ou à tenter une quelconque médiation. Lou restera sans lycée jusqu’à la fin de l’année scolaire. Il devra réviser seul le bac chez lui.

- 16 mai 2008 : le conseil de discipline décide de l’exclusion définitive de Lou Jatteau, pour « violences délibérées envers la Proviseure dans l’exercice de ses fonctions ».

Le conseil s’est tenu de façon parfaitement anti-démocratique. En effet, les pétitions de soutien qui ont recueilli plusieurs centaines de signatures et les témoignages écrits de lycéens de Jules Ferry disant qu’ils avaient participé aussi au blocage et poussé la porte, n’ont pas été joints au dossier, soi-disant parce qu’ils auraient été versés trop tard. De plus, la proviseure, qui est la plaignante, préside la séance, au mépris du droit (elle était à la fois juge et partie). Lors des interventions en faveur de Lou, elle discute tout haut avec son adjoint. Elle coupe aussi régulièrement la parole à Lou qui reconnaît qu’il a participé au blocage mais que c’était une action collective et qu’en aucun cas il n’a voulu porter atteinte à la proviseure ni à quiconque. Dans le procès-verbal du conseil de discipline, il n’y a pas un mot du témoignage de la professeure de SES de Lou, en 1ère ES, qui lui est favorable.

- 5 juin : Près de deux mois après le dépôt de plainte (!), Lou est convoqué au commissariat pour donner sa version des faits. Il apprend alors que Mme Henry a refusé de faire examiner son pouce par les UMJ (unités médico-judiciaires) - elle n'a d'ailleurs eu aucune journée d' ITT.

- 25 juin : l'exclusion définitive de Lou est confirmée en appel.

Après une terminale au lycée Colbert, à Paris, Lou a eu le bac en juin 2009. Il est depuis entré à l’université Paris 5. Mais Mme Henry, partie à la retraite depuis, a tenu à maintenir sa plainte.

Il s’agit donc d’une double peine, doublement injuste parce que Lou est innocent. L’exclusion définitive est de plus une mesure d’une rare sévérité. Elle a été très rarement prononcée y compris dans des lycées qui ont été bloqués des jours, voire des semaines, ce qui n’est pas le cas de Jules Ferry. En réalité, la proviseure a sans doute lui voulu lui faire payer le fait d’être un des leaders du mouvement lycéen à Jules Ferry.

Le 24 septembre dernier, Lou Jatteau a reçu sa citation à comparaitre en tant que prévenu devant le tribunal de grande instance de Paris pour avoir "volontairement commis des violences sur une personne chargée d'une mission de service publique". La peine maximale encourue est de trois ans de prison et 45 000 euros d'amende…

La FCPE Paris et le SNES ont publié un communiqué de soutien à Lou Jatteau le 29 mai 2008 que l’on peut consulter à l’adresse suivante :

http://www.fcpe75.org/pdf/080529CPfcpe_ ... ctions.pdf
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Reims, la police se déchaine.

Messagede Pïérô » 21 Nov 2009, 18:56

Le Pouvoir tolère de moins en moins la contestation et entend museler la liberté d'expression. A Reims, l'on peut parler d'un véritable déchainement. Des interpellés passaient tous en comparution immédiate (le refus aurait sûrement entraîné une detention provisoire d'après l'avocat, même coup qu'à Poitiers).
Les lycéens ont tous été acquittés, mis à part celui qui avait été blessé, son procès a été reporté.
Quant aux 4 majeurs, ils paraissaient pour "jet de projectile et violence sur agent" ils ont chacun pris 3 mois de prison avec sursis et un d'entre a pris un 4éme mois pour refus de prélèvement ADN, les 3 autres ont accepté le prélèvement.
Une réunion avec les profs de la fac et des lycées, les lycéen-e-s, les étudiant-e-s et les orgas présentes sur Reims doit se tenir dans les jours qui viennent pour envisager une réaction unitaire à la hauteur de ce type d'évènement qui ne doit pas se banaliser...


A l'appel de lycéens mobilisés de Reims contre la venue de F.Fillon, L.Chatel et V. Pécresse au lycée Roosvelt pour gratifier les « cordées de la réussite » et la réforme du lycée, près de 300 personnes ont répondu présentes.
Organisés en cortège pacifique, les lycéens se sont vus chargés par les CRS sans la moindre sommation. Dans la panique qui a suivi cette charge violente, une milice de barbouzes en costumes avec armes à feu apparentes en ont profité pour appréhendé violemment (coups de poings, coups de pied, coups de ceintures et coups de matraques et intimidation envers les personnes essayant d'aider les interpellés et blessés) des manifestants.
Notamment, quatre lycéens ont fini à l'hôpital, dont un emmené à l'écart de la manifestation par la police qui lui a fracturé les deux genoux.
La police de Sarkozy a toujours été violente, cependant cette fois-ci, les méthodes utilisées ont été particulièrement intolérables par leur démesure, qui plus est sur des lycéens dont la plupart sont mineurs.
Nous condamnons fermement cette répression ayant pour seul but de faire taire toutes les oppositions aux réformes réactionnaires de Sarkozy et son gouvernement. Nous exigeons la relaxe immédiate des interpellés et les sanctions les plus fermes possible envers les forces de l'ordre.
Nous appelons dès maintenant l'ensemble des lycéens et personnels de l'éducation à se mobiliser contre la réforme du lycée et la répression policière. Manifestation mardi 24 novembre à 10h : maison des syndicats.

des lycéens mobilisés de Reims



communiqué d'Alternative Libertaire :

Venue de Fillon à Reims : La police se déchaîne

Jeudi 19 novembre, François Fillon accompagné d'une équipe ministérielle venait à Reims inaugurer un projet d'aide à la réussite au Lycée Roosvelt. 200 lycéen-e-s s'étaient réuni-e-s devant le lycée afin de protester contre ces réformes entraînant des suppressions de poste, un flicage des lycéen-e-s et une aide personnalisée conduisant à une professionnalisation accrue des enseignements.

Les CRS et Gendarmes mobiles ont alors chargé le rassemblement sans la moindre sommation. Entraînant une panique chez les manifestant-e-s. C'est alors qu'une milice (hommes en costumes avec armes à feu apparentes) rentrait dans la manifestation pour arrêter les premier-e-s manifestant-e-s qui leur passaient sous la main, avec une violence rare (coup de poing, coup de pieds et intimidation des personnes tentant d'aider les interpellé-e-s).

Il y a eu 12 arrestations et 4 lycéen-e-s blessé-e-s, dont un est encore à l'hôpital à l'heure où nous écrivons ce communiqué. La police de Sarkozy a toujours été violente, cependant la venue du premier ministre a été le prétexte à un véritable déchaînement de la part de la police. Ceci n'a rien de banal et nous devons dès à présent nous organiser afin de condamner cette forme de violence policière.

Nous nous battons toujours pour le retrait de la réforme des lycées, l'embauche de professeurs et nous exigeons la libération et l'abandon de toutes poursuites judiciaires contre les personnes interpellées.

Alternative libertaire, le 21 novembre 2009

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Re: Reims, la police se déchaine.

Messagede RickRoll » 23 Nov 2009, 17:26

Vu le truc.

je suis carrément choqué, quoi faire quand un flic se jette sur toi, en civil, et commence à te frapper sans raison ? On voit que le pouvoir se durcit, peut être une tactique pour tenter de radicaliser les mouvements de lutte de l'éducation et pouvoir justifier des interventions encore plus musclées ?
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Re: Reims, la police se déchaine.

Messagede Pïérô » 25 Nov 2009, 02:14

C'est pour celà que l'on peut parler de véritable déchainement. Il y a eu manif de protestation aujourd'hui, avec évidemment pour le décors un dispositif policier monstre. à suivre...

Communiqué de la CNT-E 51 :


Jeudi 19 novembre, François Fillon était en visite au lycée Roosevelt de Reims afin de faire la promotion pour « les cordées de la réussite ». Environ 300 personnes, en majorité des lycéen-ne-s, se sont retrouvées dans la rue pour protester contre ce programme. Les forces de l'ordre, estimant qu'ils (elles) constituaient un obstacle à la venue du ministre, décidèrent de charger sans sommation, provoquant ainsi un mouvement de panique.

A la suite de ce mouvement de panique, une milice en costume et armes à feu apparentes rentra dans la manifestation afin d'interpeller les manifestant-e-s avec une rare violence (coups de pieds, coups de poings, coups de matraques et de ceintures...). Quatre lycéen-ne-s finiront à l'hôpital dont un qui a été emmené à l'écart par la police afin d'être tabassé tranquillement par celle-ci.
La police de Sarkozy a toujours été violente, cependant l'apparition au grand jour de cette police politique n'est pas un fait banal.
En plus des blessé-e-s, 10 personnes ont été interpellé-e-s. Ces derniéres, après 24 heures de garde-à-vue, sont toutes passées en comparution immédiate. 5 des 6 mineurs interpellés ont été relaxés, le 6éme, blessé par la police, a vu son procès reporté. Les 4 majeur-e-s ont chacun-e pris 3 mois de prison avec sursis pour « jet de projectiles » et « violences sur agent » et une d'entre eux/elles a pris un 4éme mois de sursis pour « refus de prélèvement ADN ».

Il ne fait pas l'ombre d'un doute que ces attaques judiciaires sont ciblées. En effet, 2 d'entre eux/elles sont syndiqué-e-s à la CNT, un troisième est militant au NPA. L'absence de preuves et le ridicule de l'accusation, fondée uniquement sur le témoignage bidon de policiers, démontrent encore une fois que la justice n'est qu'un organe de plus dans l'attirail répressif du capital.
Nous devons dès maintenant montrer au pouvoir qu nous serons solidaires face à ces violentes attaques policières et leurs conséquences judiciaires.

Nous exigeons la relaxe des condamné-e-s et l'abandon de toutes les poursuites. De plus, nous demandons des sanctions exemplaires à l'encontre des membres de la milice policière.

Ces différents procès, s'ajoutent aux précédents touchant les étudiant-e-s, occasionnent des frais de justice et d'avocat (sans compter les éventuelles amendes) importants que nous ne pouvons assurer seul-e-s. Nous en appelons à votre solidarité.

CNT-Education 51

Contact : Cri du peuple, 67 avenue Jean Jaurès 51100 REIMS
Chèque à l'ordre du « Cri du peuple » en précisant « soutien aux procès »

NI PRISON,
NI REPRESSION
N'ARRETERONS
NOS rEBELLIONS!
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede Nico37 » 13 Déc 2009, 11:01

http://www.vousnousils.fr
Dépêches de l'Education du vendredi 11 décembre 2009

Réforme du lycée: trois lycées partiellement bloqués à Lille

Des élèves ont organisé vendredi des "blocages filtrants" dans trois lycées de l'agglomération lilloise pour protester contre le projet de réforme du lycée, a-t-on appris auprès du rectorat de Lille.
Ces blocages partiels ont affecté les lycées Faidherbe et Montebello de Lille, où les élèves de classes préparatoires ont tout de même eu accès aux cours. Au lycée Beaupré d'Haubourdin, un blocage filtrant a également été mis en place. "Ceux qui veulent vraiment aller en cours y vont", a dit le rectorat.
Deux autres établissements ont été touchés par le mouvement contre la réforme sans être bloqués. Au lycée Van der Meersch de Roubaix, qui a fait l'objet d'une tentative de blocage infructueuse, l'accès a été laissé libre mais il y avait vendredi "très peu d'élèves en cours", selon le rectorat.
Peu d'élèves étaient présents au lycée Marguerite de Flandre, à Gondecourt, où une assemblée générale a pourtant voté contre le blocage.
Le projet gouvernemental de réforme du lycée prévoit une revalorisation des filières technologique et littéraire, généralise le soutien et rend l'orientation "réversible". La réforme doit aussi rendre optionnelle l'histoire-géographie en terminale S, recentrée sur les sciences.

............................................................................................................................................

Réforme du lycée: nombreux blocages maintenus au Pays basque

Les lycéens continuaient de bloquer de nombreux établissements vendredi dans les principales villes de la côte basque, au lendemain d'une manifestation contre la réforme du lycée qui a réuni quelque 1.500 jeunes jeudi dans les rues de Bayonne.
Les grands lycées de la région, à Bayonne, Anglet, Biarritz comme à Saint-Jean-de-Luz restaient largement bloqués par les élèves vendredi matin, selon les directions de ces établissement contactées par l'AFP.
C'est le cas des lycées technologiques Louis de Foix à Bayonne et Cantau à Anglet, dont les élèves ont été parmi les premiers dans la région à entreprendre des actions de protestation contre la réforme annoncée par le ministre de l'Education nationale Luc Chatel.
Au lycée Malraux, à Biarritz, le proviseur a tenté de s'opposer au blocage à l'entrée de l'établissement, mais n'a pu obtenir que le passage "d'environ 150 à 200 lycéens, soit un tiers de l'effectif", dans une atmosphère "très lourde", selon le compte rendu d'un membre de la direction.
La situation de blocage restait sans changement par rapport à la veille dans les lycées René Cassin et Paul Bert à Bayonne et au lycée Maurice Ravel à Saint-Jean-de-Luz.
Selon une étudiante du lycée Louis de Foix de Bayonne, membre d'une "coordination improvisée" entre les "lycéens en lutte" des établissements de la région, les lycéens devaient organiser des votes pour décider de la suite éventuelle des blocages la semaine prochaine.
Un premier projet, l'an dernier, avait finalement été écarté, en raison de la mobilisation lycéenne.
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede Pïérô » 28 Sep 2010, 12:13

AG étudiante le 29 septembre, AG des lycées le 30 septembre à Paris :


Assemblée générale inter-lycées jeudi 30 septembre 2010 à 18h

Un monde plus juste est possible. Refusons la casse des retraites !

La réforme des retraites aggrave les inégalités sociales.

Les lycéens, déjà inquiets de leur entrée dans le monde du travail, doivent-ils aussi faire le deuil de leur future retraite ?

Les dirigeants prétendent qu’il y a une fatalité à réformer. Nous ne sommes pas dupes, leur objectif est de détruire les acquis sociaux !

Amplifions la mobilisation et organisons la grève !

Assemblée générale inter-lycée le jeudi 30 septembre à 18h, au lycée autogéré de Paris, 393 rue de Vaugirard, métro Convention.


AG étudiante de rentrée le 29 septembre

Une AG étudiante de rentrée, notamment sur la réforme des retraites et ses conséquences pour la jeunesse, se tiendra le mercredi 29 septembre à 12h en amphi 2, sur le site de Clignancourt !


http://sud-paris4.over-blog.com/article ... 54128.html
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede leo » 07 Oct 2010, 12:31

Mouvements dans les lycées

ça semble s'étendre doucement... et très spontanément

Ce qui est remarquable, c’est que ça part essentiellement dans des villes petites et moyennes…
Il y a peut-être d’autres mouvements ailleurs… difficile de savoir. Mais déjà, en balayant rapidement la PQR, ça donne une petite idée.

Petit point donc à la mi-journée de ce 7 octobre...


Provence
Carpentras, Salon et Aix

Retraites : manifestations surprises de lycéens
Publié le jeudi 07 octobre 2010 à 10H48

Dans au moins trois villes de la région (et un peu partout en France), les lycéens se sont brusquement réveillés ce matin. A Carpentras, Salon et Aix, des centaines de jeunes se sont retrouvés dans les rues de leur ville. Ils manifestent contre la réforme des retraites, emboîtant ainsi le pas aux grévistes, de plus en plus nombreux, qui protestent contre le projet de loi du gouvernement, en ce moment en discussion au Sénat.

Si les choses se passent plutôt bien à Salon où 400 élèves de l'établissement Craponne font actuellement un sit-in devant le lycée de L'Empéri, à Aix, dans un premier temps, la situation a dégénéré. Devant le lycée Vauvenargues, des "casseurs" ont brûlé des poubelles et lancé des projectiles en direction des voitures en circulation, sur le périph. Ça s'est ensuite calmé même si les lycéens se dirigent vers Zola pour appeler leurs "collègues" à suivre le mouvement et si les étudiants de la Fac de lettres commencent à bouger.

A Carpentras, les élèves de Victor-Hugo et Louis-Giraud bloquent ce matin leur établissement respectif. Avec des poubelles et des grilles, ils empêchent l'ouverture des portes de leur lycée. Peu de cours sont assurés.

http://www.laprovence.com/article/regio ... de-lyceens

Istres

Retraites : les lycéens manifestent à la sous-préfecture
Publié le jeudi 07 octobre 2010 à 11H31
Dès 6h ce matin, à Istres, les lycéens de Rimbaud ont bloqué les portes principales de l'établissement pour protester contre les réformes du gouvernement. Une entrée a été aménagée à l'arrière de l'établissement pour ceux qui souhaitaient aller en cours.
Vers 10 h, un cortège d'élèves soutenu par des représentants de cinq syndicats s'est rendu à la sous-préfecture pour y être reçu. Un nouveau blocus pourrait survenir avec le 12 octobre.


http://www.laprovence.com/actu/region-e ... prefecture

Saône et Loire
LE CREUSOT
Manifestation surprise de 150 lycéens contre la réforme des retraites
C'est grâce à Facebook ou par SMS qu'ils se sont donné rendez-vous ce jeudi matin. Près de 150 lycéens ont défilé dans les rues du Creusot, encadrés par les forces de police, pour protester contre la réforme des retraites. Après avoir convenu d'un rendez-vous avec le maire du Creusot à 10 heures, le mouvement, un peu désorganisé a finalement décidé de remonter au lycée site Blum.
Plus d'informations à venir sur notre site Internet, et dans notre édition de demain.

http://www.lejsl.com/fr/accueil/article ... aites.html


Aveyron et Lozère

Manifestation de lycéens à Rodez et à Mende
le 07/10/2010 à 10h28
Des élèves de Monteil et de Foch manifestent ce jeudi matin dans Rodez. Ils devraient être rejoints par des élèves du lycée Laroque. Ils seraient un millier à remonter la rue Béteille en direction de la place d’Armes. À Mende également, des lycéens ont quitté leurs établissements pour s'opposer à la réforme des retraites. Ils seraient entre 300 et 500 à bloquer le boulevard principal.

http://www.radio-totem.net/actualite/jo ... filtre=all

Rodez (1500 lycéens selon la police !) et aussi Toulouse…
Des lycéens manifestent contre la réforme des retraites en Midi-Pyrénées
Quelque 1.500 lycéens, selon la police, ont parcouru jeudi matin le centre-ville de Rodez, et 250 autres ont bloqué une avenue devant leur établissement à Toulouse, pour protester contre la réforme des retraites, ont constaté des correspondants de l'AFP.
A Rodez, les manifestants voulaient exprimer «leur désaccord avec la réforme des retraites et leur ras-le-bol du gouvernement», ont-ils dit en défilant dans la bonne humeur. Aucune banderole n'était visible. Ils ont annoncé qu'ils participeraient aux manifestations prévues le 12 octobre par les syndicats.
A Toulouse, plus de 200 élèves du lycée d'enseignement professionnel Galliéni ont pour leur part bloqué une partie de la matinée l'avenue menant à leur établissement, avec des palettes et des poubelles.


http://www.20minutes.fr/ledirect/606021 ... i-pyrenees


Gard

Bagnols. Lycée Einstein
300 élèves défilent pour réclamer des plannings


Ils l'avaient promis. Ils l'ont fait. Les élèves du lycée Albert-Einstein sont descendus dans la rue, hier matin, pour crier leur ras-le-bol face à la gestion, qu'ils estiment calamiteuse, de leurs emplois du temps.
Escorté par la police, le cortège de plus de 300 adolescents, a fait plusieurs allers-retours entre les sites Vigan-Braquet et Léon-Blum. On en convient, la manifestation était un peu brouillonne. À l'exception d'un slogan « élèves pas contents, on veut du changement », les Bagnolais alentours n'ont pu entendre que des cris et des "ouais" lancés à tue-tête lorsque retentissait un klaxon venant d'un camion conciliant, bloqué par les lycéens. On est loin des chants repris en coeur lors des grèves contre la réforme des retraites.
Maladresses mises à part, cette manifestation se voulait sérieuse. Les leaders avaient d'ailleurs, comme il se doit, déposé la demande d'autorisation en préfecture. Une dizaine de parents de la FCPE suivait également le cortège pour contenir tout débordement. « Ils ont de vraies revendications », commentait une maman impliquée dans le conflit. Toutes sur leurs plannings. De longues heures creuses entre les cours, des journées de 9 h, des salles prises par plusieurs matières... « Les emplois du temps ne sont pas pédagogiques, détaillait Sylvie Alvarez, dont le fils est en première au lycée Einstein. Certains ont 5 h de math d'affilée. Les gamins n'en peuvent plus ! » Selon cette maman, si le proviseur assure qu'il n'y a pas plus de 8 h de cours dans la journée, c'est parce qu'il ne tient pas compte des options des élèves.
Hervé Magot a répondu le soir-même, lors d'une réunion avec les parents. Le proviseur a annoncé qu'il avait reçu dans la matinée trois lycéens représentants leurs camarades. Selon lui, « les élèves se sont aperçus que plusieurs éléments dont ils étaient porteurs, n'étaient plus d'actualité et correspondaient à l'ancienne série des emplois du temps.» Il aurait été décidé que les lycéens reviennent prochainement pour affiner encore les points problématiques. Miguel (seco nde). « Le mardi j'ai 9 h de cours. J'ai des collègues qui ont 3 h de trou dans la journée et comme leurs parents ne peuvent pas venir les chercher, ils doivent traîner dans la rue. » Johanna (seconde). « J'ai 3 h de cours d'affilée avec le même professeur. C'est fatiguant surtout quand on finit à 18 h. Et le samedi, je dois venir pour 1 h de cours alors que j'habite à Laudun. » Malaury (terminale). « Le proviseur avait promis qu'on n'aurait pas 9 h de cours par jour, mais moi je n'ai que ça toute la semaine. 8 h - 18 h avec mes options de langues, et je n'ai qu'une seule heure pour manger. » Yohan (seconde). « Moi j'ai 6 h de productique (mécanique) dans la journée. 6 h à passer devant une machine ! D'autres jours je n'ai qu'une demi-heure pour manger. J'ai aussi un seul professeur pour assurer les maths, le français et le sport. Le même jour en plus. Je préférerai travailler pour avoir mon bac plutôt que de manifester. »
Julie POLIZZI REPÈRES


http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 12039.php5

Alès.
Prévert 2 colère, un collectif de grévistes au lycée

Prévert 2 colère, un collectif de grévistes au lycée Décidément, en cette rentrée 2010, les lycées font la une de l'actualité dans le bassin alésien. Un collectif vient de se constituer à Jacques-Prévert, nommé "Prévert 2 colère".
Après une assemblée générale lundi matin, des enseignants ont voté la grève reconductible « pour le retrait de la réforme des retraites et pour d'autres choix de financement ». Le débat au Sénat ayant débuté mardi, ils « ne souhaitent pas attendre la journée du 12 octobre pour se mobiliser », appelant les centrales syndicales et tous les salariés du public et du privé à « s'emparer dès maintenant du mouvement ». Sauf que le mouvement, à Prévert, tarderait à prendre : hier, selon l'établissement, ils n'étaient que « trois professeurs grévistes à coup sûr »... Grève en vue à Monoprix Dans le cadre d'un mouvement national dans l'enseigne, la CGT commerce et services appelle les salariés de Monoprix d'Alès à la grève demain vendredi 8 octobre, à 9 h 30.
« En majorité, les salariés de notre entreprise sont des femmes qui au mieux gagnent le Smic, lorsqu'elles ne sont pas à temps partiel. Quelle retraite toucheront-elles ? », argumente le syndicat pour justifier son appel, en lien avec les récentes manifestations pour défendre la retraite à 60 ans.
Il réclame aussi des augmentations de salaires, le rétablissement d'un poste de caissière supprimé, le passage à temps complet des salariés à temps partiel qui le souhaitent, le remplacement à 100 % des salariés en congés ou temps partiel.
Le cerf brame une dernière fois en Cévennes Pas besoin de prendre l'avion ou de faire des heures de voiture pour être dépaysé : l'association CVN Aventure invite à une dernière soirée "Brame du cerf en Cévennes" ce samedi, à la découverte de la vie et des moeurs du seigneur des forêts, avec son brame majestueux en prime. Renseignements au 04 66 30 09 39 ou au 06 86 99 54 63.


http://www.midilibre.com/articles/2010/ ... 12962.php5

Morbihan

Lorient (56). Proviseur agressé : un lycéen en garde à vue
7 octobre 2010
Un lycéen de 16 ans, domicilié et scolarisé sur Hennebont, a été interpellé ce matin à son domicile. Actuellement en garde à vue, il est soupçonné d'avoir violenté le proviseur du lycée Dupuy-De-Lôme lors d'une manifestation lycéenne à l'intérieur de l'établissement jeudi. Le jeune homme aurait reconnu être l'auteur des
deux coups de poing lancés au thorax du proviseur qui lui valent un arrêt de travail de sept jours.


Lorient (56). Un proviseur frappé en marge d'une manif lycéenne
6 octobre 2010 à 07h40

La manifestation lycéenne a donné lieu à des débordements, hier, à Lorient. En empêchant des jeunes d'entrer dans ses locaux, le proviseur du lycée Dupuy-de-Lôme a été agressé. Un élève a également été frappé et les locaux dégradés

Le cortège d'un petit millier de lycéens, venus pour la plupart des villes de l'agglomération lorientaise, Hennebont en tête, faisait le tour des établissements scolaires de la ville, hier matin. Vers 10h30, ils arrivent devant Dupuy-de-Lôme. Alors que la majorité reste à l'extérieur, une soixantaine de jeunes, mal identifiés, pénètrent alors dans l'enceinte du lycée et rejoignent le bâtiment principal. Là, avec des agents, le proviseur tente d'empêcher l'accès à un escalier menant aux étages, où se déroulent des cours.

Sept jours d'ITT

«Un jeune m'a empoigné pour forcer le passage. Il m'a attiré dans un coin et m'a frappé au thorax à plusieurs reprises. Heureusement, des agents techniques m'ont secouru en le repoussant», raconte AlainCollas. D'autres jeunes agrippent alors l'agresseur, qui disparaît. Le proviseur, qui s'est vu prescrire une interruption totale de travail de sept jours, a porté plainte. Il doute que son agresseur soit quelqu'un de scolarisé. «Je ne sais pas d'où ils viennent mais on a affaire à des casseurs», assure le chef d'établissement, qui compte bien venir au travail ces jours prochains.

Un élève frappé

Alain Collas raconte aussi que les jeunes sont entrés dans une salle de cours et ont frappé au visage un élève, «le premier qui leur tombait sous la main, sans raison». Ce lycéen n'aurait toutefois pas porté plainte. Pendant leur intrusion, les jeunes ont commis des dégradations importantes : extincteurs vidés et jetés, vitres et portes cassées... Le bilan des dégâts s'élève à quelques milliers d'euros. Deux mineurs ont été interpellés par la police et placés en garde à vue, puis auditionnés avant d'être remis à leurs parents. Ils seront convoqués devant le juge des enfants pour le délit d'intrusion non autorisée dans un établissement scolaire.

«Ces gens-là ne sont pas des lycéens»

«J'ignore si mon agresseur savait que j'étais le proviseur ou un professeur, mais peu importe. Je n'ai jamais connu une violence pareille», témoigne Alain Collas, qui exerce à Lorient depuis 1996. «Le lycée est quasiment impossible à boucler, poursuit le proviseur. J'avais demandé, jeudi dernier, une présence policière plus visible mais je n'ai pas eu de réponse». Du côté des organisateurs de la manifestation, on est évidemment désolé. «Les gens qui ont cassé et tapé ne sont pas des lycéens, ni des étudiants. On a compris leurs intentions quand ils sont entrés dans le lycée, ce que nous nous refusions totalement à faire. Quand on a su ce qu'ils avaient fait, on leur a dit qu'on ne voulait plus d'eux dans le cortège. Tous les lycéens ont été choqués de ce qui est arrivé et s'en désolidarisent complètement», insistait Colin Gannat, l'un des responsables du mouvement, hier soir. Dans un communiqué, hier soir, le recteur d'académie a condamné «fermement le climat de violence ainsi établi. Celui-ci dessert toute forme d'expression lycéenne». La prochaine mobilisation lycéenne aura lieu dans le cadre de la manifestation nationale, le 12 octobre.


http://www.letelegramme.com/ig/generale ... 072928.php

Manche

Le 07 Octobre 2010

500 lycéens manifestent à Cherbourg

Près des 500 lycéens ont manifesté spontanément ce matin dans les rues de Cherbourg contre la réforme des retraites.

Près de 500 lycéens ont défilé ce matin dans les rues cherbourgeoises pour manifester contre la réforme des retraites. Cette manifestation s'est faite spontanément. Les jeunes ont parcouru les rues du centre-ville jusqu'à midi.
Les syndicats cherbourgeois avaient prévu de faire une distribution de tracts dans les lycées de l'agglomération vendredi 8 octobre pour sensibiliser les étudiants.


http://www.lamanchelibre.fr/500-lyceens ... dia?f=5934

Aisne

Chauny
Apparemment, des antibloqueurs de lycées (liés à l’UMP…) commence à se font entendre… au moins dans la presse

Manifestation des lycéens de Gay-Lu
La politique s'invite en mode subliminale


Le proviseur du lycée Gay-Lussac (1 500 élèves) a eu droit à un dézinguage en règle par le Syndical général des lycéens (SGL, voir notre édition de mardi) fustigeant sa « gestion » de l'après manifestation de jeudi dernier, regroupant 500 lycéens grognant contre le projet de réforme des retraites. Un mouvement déclenché, rappelons-le, de manière illégale, qui s'est suivie de l'expulsion de trois d'entre eux.
Toujours est-il que le proviseur n'a pas que des ennemis. Via, là encore, un communiqué de presse, l'association RNL (Réformons nos lycées) se met à donner de la voix pour jouer les avocats du sieur Tabary :
« À Paris, Nantes et Chauny des blocages se mettent en place avec plus ou moins de succès. RNL réaffirme son opposition systématique à toute forme de blocage et milite depuis longtemps pour durcir les sanctions à l'encontre des bloqueurs. RNL demande au ministre de l'Éducation d'être vigilant sur les éventuelles actions illégales qui pourraient être entreprises aux portes de nos lycées. Par ailleurs, nous félicitons le Proviseur du lycée Gay-Lussac à Chauny (Jacques Tabary) qui a pris des initiatives à l'encontre des bloqueurs, en excluant ceux qui s'opposent illégalement aux réformes en cours. Trois élèves ont été exclus du lycée. »
Alors qu'un syndicat inter lycéens, appelé « La Relève populaire », se met en place à Chauny (notre édition de mardi) et s'affiche apolitique, la politique, elle, avance incontestablement de manière masquée.

Droite et gauche

Certaines voix laissent déjà entendre que les jeunes chaunois seraient manipulés, voire téléguidés. Mais le cas échéant, par qui et dans quels buts ? Aussi, quelques menues recherches sur le Net suffisent à découvrir que « RNL », association créée au printemps 2009, est en fait l'une des succursales de la maison UMP, chère à Nicolas Sarkozy. Quant au SGL, il est logé, quelque part, à la même enseigne. Il affirme à qui veut l'entendre que la politique est à ses yeux un gros mot. Avant que l'un de ses représentants ne nous invite lors d'un échange téléphonique à retrouver le tout frais laïus de la présidente du… Mouvement des jeunes socialistes (MJS) qui évoque de manière indirecte le mouvement chaunois. Et celui-ci d'ajouter : « RNL ? Ils sont deux. Dont l'un bosse avec Copé (NDLR : Jean-François de son prénom, patron des députés UMP à l'Assemblée nationale) ». À croire que tous font, comme M. Jourdain, de la politique sans le savoir… ou sans s'en apercevoir !
Ludovic BARBAROSSA


http://www.lunion.presse.fr/article/soc ... ubliminale

Meuse

Verdun: manifestation spontanée des lycéens contre les retraites
Entre 300 et 500 lycéens du Lycée Margueritte de Verdun ont entrepris ce matin une manifestation spontanée contre la réforme des retraites, via Facebook. Les jeunes Meusiens ont arpenté les rues de centre ville en aménageant leur itinéraire pour inviter les élèves des autres établissements scolaires de la ville à les suivre

http://www.estrepublicain.fr/fr/a-la-un ... -retraites

Doubs

Besançon : des centaines d'élèves bloquent Pergaud

Des lycéens rejoignent le mouvement contre la réforme des retraites. Le lycée Louis-Pergaud de Besançon, le plus gros de l'académie, a été bloqué ce matin de 7 h 30 à 10 h 30 par plusieurs centaines d'élèves. Un appel aux "classes vides" a circulé et des lycéens annonçaient une tournée des autres établissements de la ville dans l'après-midi.


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Mouvement pas sur les retraites mais sur des raisons “locales” (contre des fermetures d’établissement)
Là, ce sont les conseils régionaux (PS) qui sont aussi visés (puisqu’ils gèrent les lycées)…

Lyon

Bras de fer autour du lycée Jean Moulin
L’établissement devrait disparaître en 2011 au profit d’un seul collège. Enseignants et parents s’insurgent
La possible fermeture du lycée Jean-Moulin mobilise élèves, parents et enseignants. Ce soir, ils ont prévu de manifester à 18 heures devant ce lycée du Ve arrondissement. Actuellement, il existe deux cités scolaires (collège et lycées) Saint-Just et Jean Moulin l'une en face de l'autre. Si le projet amorcé par le rectorat en 2008 aboutit, à la rentrée 2011 Saint-Just deviendrait le seul lycée intégrant les 500 lycéens voisins pour atteindre 1 700 élèves. En face, Jean Moulin ne serait plus qu'un collège récupérant les 300 collégiens de Saint-Just, pour 900 élèves au total.
900 - C'est le nombre d'élèves que le collège Jean Moulin accueillerait une fois le lycée fermé.
Inacceptable pour les membres du collectif Sauvons la cité Jean-Moulin pour qui la création de "super-établissements à taille inhumaine va poser des problèmes de sécurité et éducatifs", malgré les bons résultats au baccalauréat. "On ne comprend pas pourquoi ils veulent casser quelque chose qui marche", s’interroge Michel Maillot, parent d'élève et vice-président du PEEP. Selon lui, cela pourrait aussi accentuer des départs vers le privé.
"Un collège de près de 900 élèves n'est pas un monstre. Il proposera davantage d'options" estime Danielle Chuzeville, viceprésidente du conseil général chargée des collèges. Pour l'instant, la Région ne s'est pas prononcé. Le collectif demande le maintien et la prise en compte de tous les collèges du secteur pour un meilleur accueil des élèves.


http://www.metrofrance.com/info-locale/ ... D6z3Ukew2/

Grenoble

Grenoble : La lutte des "Mounier" s'étend

Le Lycée Argouges rejoint le lycée Mounier
Plusieurs centaines d'élèves ce mercredi 6 octobre se sont réunis peu avant 8 h aux portes du Lycée Argouges. Une manifestation pour protester contre la fermeture annoncée par le Rectorat de la filère d'enseignement Sciences et Technologies Industrielles.
Ils ont rejoint vers 10h à l'inter-classe les élèves du Lycée Mounier qui se battent pour sauver leur établissement de la démolition prévue en juin 2011. Ils se sont symboliquement enchaînés aux grilles.

Voilà plus d'une semaine que les "Mounier" se battent pour leur lycée menacé de fermeture en juin 2011. Le conseil régional a décidé de le faire démolir pour raison de sécurité. Décision "arbitraire et autoritaire" pour tous les acteurs de l'établissement qui plaident, au contraire, pour sa réhabilitation.
Après Mounier, après Argouges, la mobilisation risque de prendre de l'ampleur.
Un grand rassemblement est prévu mercredi prochain 13 octobre sous les fenêtres du rectorat.
(voir le reportage d'Olivier Poncelet&Vincent Habran)
05/10/10 : Un nouveau geste symbolique
Une vingtaine d'élèves, accompagnés de quelques enseignants, se sont rendus en délégation ce mardi 5 octobre à l'antenne grenobloise du Conseil Régional, rue Félix Poulat, porteurs d'un courrier tout particulier et plutôt volumineux.
Tous les élèves du lycée Mounier, menacé de démolition, ont arraché la page 25 de leurs carnets de correspondance, rédigée par Jean-Jack Queyranne. Le président du conseil régional Rhône-Alpes y traite du rôle de la Région en matière d'éducation. Les passages concernant la construction et l'entretien des bâtiments ont été soigneusement surlignés.

http://rhone-alpes-auvergne.france3.fr/ ... 79292.html

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Chez les pas lycéens…

Tarbes. Les manifestants envahissent la mairie

Près de 200 personnes, notamment des responsables syndicaux et des représentants de partis politiques de gauche, se sont réunies hier, à 17 heures, devant la mairie de Tarbes, pour manifester contre la réforme des retraites.
« L'objectif est de dire à la population qu'on ne baisse pas les bras, entre la grande manifestation du 2 octobre et celle à venir du 12 octobre, d'autant que la mobilisation prend de l'ampleur au niveau national. L'intersyndicale veut maintenir la pression entre ces deux grands rendez-vous en distribuant des tracts aux ronds-points, dans les lycées, à l'IUT », souligne le secrétaire départemental de la CFDT Patrick Delaporte.
« Ce rassemblement est symbolique : en tant que président de l'UMP, le maire de Tarbes Gérard Trémège est un suppôt de ce gouvernement jusqu'au-boutiste qui se comporte comme un groupuscule extrémiste et qui n'écoute pas la pression populaire », explique le secrétaire départemental de la CGT Jean-François Lapeyre.
Dans un joyeux chahut, les manifestants ont envahi le hall de l'hôtel de ville où le maire de Tarbes les a reçus spontanément (voir encadré ci-contre). Via la rue Brauhaban et la place Verdun, le cortège a ensuite pris la direction de la préfecture, pour manifester à l'État et au gouvernement son opposition à la réforme des retraites.
Une délégation a été reçue par le préfet René Vidal qui s'est montré attentif aux revendications des représentants syndicaux.
Vendredi 8 octobre, l'intersyndicale départementale se réunira pour décider de la suite des actions à mener. « La CFTC n'est pas un syndicat qui a la culture de manifester dans la rue mais cette réforme des retraites met en cause le type de société dans laquelle nous vivons et l'inégalité de plus en plus forte des richesses », souligne son secrétaire départemental Joseph Fourcade. « Nous sommes prêts pour la manifestation du 12 octobre et bien au-delà », lance Patrick Delaporte. « Nous sommes disposés à durcir le mouvement si le gouvernement et les parlementaires n'entendent pas la pression de la rue », surenchérit Michel Torrès, secrétaire général de la FSU. L'automne social risque d'être chaud à Tarbes et dans le département.

http://www.ladepeche.fr/article/2010/10 ... airie.html
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede neo » 23 Déc 2012, 19:52

http://www.vousnousils.fr/2012/12/20/a- ... ite-539364
AFP 20.12.2012
A Auch, 200 lycéens manifestent spontanément contre l'austérité

Environ 200 lycéens sont des­cen­dus spon­ta­né­ment dans les rues d'Auch jeudi pour mani­fes­ter contre l'austérité, a constaté un cor­res­pon­dant de l'AFP.
Les élèves sont allés dépo­ser une motion contre l'austérité à la pré­fec­ture. Ils ont vai­ne­ment tenté de ral­lier à leur mou­ve­ment des lycéens d'autres établis­se­ments auscitains.
"Il faut que les jeunes se mobi­lisent parce que l'austérité frappe aussi la jeu­nesse" au quo­ti­dien et com­pro­met son ave­nir, a dit Quentin B., de l'Union natio­nale lycéenne.
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 02 Déc 2013, 02:52

Chartres, manifestation des lycéens jeudi

Face-à-face entre lycéens et policiers et des interpellations à Jehan-de-Beauce

Une manifestation spontanée des lycéens de Jehan-de-Beauce, à Chartres, a mal tournée, ce matin.

Les élèves du Lycée Jehan-de-Beauce manifestent contre le projet de fermeture de la formation du baccalauréat professionnel Fonderie, prévu pour la rentrée de septembre 2014. Le face-à-face entre lycéens et policiers a fait l'objet de jets de pierres et d'usage de gaz lacrymogène. Six jeunes ont été interpellés. Le calme est revenu en début d'après-midi, devant l'établissement.

Un appel pour un nouveau blocus, ce vendredi 29 novembre, à 8 heures, circule sur les réseaux sociaux.

Le projet est proposé conjointement par le Conseil régional du Centre et le Rectorat d'Orléans-Tours.

http://www.lechorepublicain.fr/eure-et- ... 81743.html


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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 11 Jan 2014, 17:16

Manifestation lycéenne dans les Landes : le mouvement très suivi à Dax et Tyrosse
http://www.sudouest.fr/2014/01/10/manif ... 6-3452.php
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 18 Fév 2014, 07:39

MILHAUD (30), Fronde des élèves et des professeurs du lycée contre leur proviseur
http://www.objectifgard.com/2014/02/17/ ... proviseur/

Mouvement lycéen - Lycée Jacques Monod à Clamart (92)
http://paris-luttes.info/mouvement-lyceen-lycee-jacques
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 25 Fév 2014, 12:44

Milhaud, blocus et victoire des Lycéen-ne-s et enseigant-e-s du Lycée De Gaulle
http://www.midilibre.fr/2014/02/22/milh ... 825616.php
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 09 Mar 2014, 03:16

Mouvement Inter Lycées Indépendant
Réunion ouverte à tous les lycéens et à toutes les lycéennes, dimanche 9 mars, à 15h au 33 rue des vignoles, Paris.

Mouvement Inter Lycées Indépendant

Une réunion ouverte à tous les lycéens et à toutes les lycéennes va avoir lieu dimanche 9 mars, à 15h au 33 rue des vignoles. Métro Avron ligne 2 ou Buzenval ligne 9.
Le mouvement inter Lycées Indépendant est une structure gérée de manière autonome par un groupe d'environ 30-40 personnes plus ou moins actives selon les périodes, les sujets traités, etc. Par autonome nous entendons qu'il n'y a pas de hiérarchie, pas d'obligations et pas d'adhérent. Chaque individu peut proposer des actions, de se joindre à une manifestation, de faire un collage, une distribution de tracts, à partir du moment où ça reste axé sur la lutte contre les discriminations. Ce qui reste un champ assez large.

Histoire de vous donner une idée de ce qu'on a pu faire jusqu'ici on va faire une petite liste.

-> Participations à diverses manifestations. C'est-à-dire que nous avons collé plusieurs centaines d'affiches à chaque fois, distribuer des milliers de tracts. (Manifestation en soutient aux élèves sans papiers ; Marche pour l'égalité du 7 décembre ; Manif antifasciste du 9 février ; Manifestation contre le racisme et contre le fascisme du 22 mars
-> Collecte de nourriture/vêtement sur plusieurs lycées, ce qui nous a permis d'organiser une grosse distribution (40 kilos /-) de distribuer
-> Action contre le jour de colère. Un collage sur leur parcours, ainsi qu'un déploiement de banderole
-> Diverses actions en collaboration avec d'autres structures. Rassemblement contre le f-haine, etc.
-> Un camarade nous a permis de descendre à Nantes (nddl) en car pour presque rien.
-> Rencontre nationale du 2 mars organisée par le collectif national égalité des droits / Justices pour tou-te-s à la Bellevilloise.

Ce n'est qu'un début, c'est pour cela que nous invitons tous les lycéens et toutes les lycéennes motivéEs à venir à cette réunion où le but sera de parler avec vous de ce qu'on prévoit, pourquoi, etc. Un atelier va être mis en place pour préparer une banderole, des pancartes ou autres ce jour la, on compte donc sur tou-te-s les participant-e-s pour ramener de la peinture, des pinceaux, des vieux draps, etc. — à 33 rue des vignoles .

https://fr-fr.facebook.com/pages/Mouvem ... 3848622139
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Re: Lycéens-ennes en lutte

Messagede bipbip » 22 Avr 2014, 01:25

Samedi 26 avril, au Transfo, Bagnolet (93) :

Soirée de soutien au MILI, Mouvement Inter Lycées Indépendant

• 17h-19h: Présentation du collectif + débat autour des sans-papiers et de l'antifascisme
• 19h-20h30: Repas végétarien (grande salade de riz)
• 20h30-00h30: Concerts et tombola (avec un groupe de rock lycéen, du rap avec Les Rois Mages puis le sound-system Kenji Sim's)

Collectif né du mouvement inter-lycées contre l'expulsion de jeunes sans-papiers scolarisés, le MILI (Mouvement Inter Lycées Indépendant) a pour but de lutter contre toutes les formes de discrimination et d'expulsion.

Transfo
57 av. de la République
93170 Bagnolet (Métro Gallieni ou Robespierre)

Entrée, infokiosque et restauration à prix libre.
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