L'université en lutte

Re: L'université en lutte

Messagede clateuf » 02 Avr 2018, 11:00

Tract de la Fédération Anarchiste
Possible de la lire en ligne sur notre site fédéral https://www.federation-anarchiste.org
et/ou le télécharger en PDF : http://www.mediafire.com/file/r6xotzeujsi55cd/Tract+facs+en+lutte.pdf

Facs en lutte entre répression policière et attaques fascistes

1 - Répression étatique

Depuis plusieurs semaines les mouvements sociaux s’enchainent en réponses aux multiples attaques gouvernementales, plan « action publique 2022 » qui a pour but de démanteler les services publics par des privatisations, plus de précarisation, suppression de postes de titulaires de la fonction publique, changement de statut des cheminots, …, réforme du bac et des lycées, loi Vidal. En réaction une grande journée de mobilisation a eu lieu le 22 mars qui a abouti dans certaines villes par des occupations d’amphithéâtres, le gouvernement ne voulant pas « se refaire un mai 68 » n’a pas hésité à faire intervenir les forces de « l’ordre » pour réprimer toutes formes de contestation en amont de la journée d’action mais aussi dans les heures et les jours qui ont suivi pour qu’elle ne s’enracine pas dans la durée..

* Strasbourg
Au soir du 22 mars, environ 150 étudiant-e-s ont investi et voté l’occupation d’un des amphithéâtres du Palais universitaire, en réponse, plusieurs dizaines de CRS ont pénétré et encerclé les étudiant-e-s avec des gaz lacrymogènes et les ont expulsé-e-s manu-militari.

* Caen
Une AG interprofessionnelle à l’auditorium du musée des Beaux-Arts devait avoir lieu pour donner suite au mouvement de contestation, les forces de « l’ordre » ont fait usage de tirs de gaz lacrymogènes, de tirs de grenades de désencerclement ainsi que de tirs de LBD 40 (Flashball). Bilan trois hospitalisations, 3 arrestations

* Bordeaux
Agression par la police lors d’une charge du journaliste de kedistan Sadik Celik qui couvrait le mouvement des étudiant-e-s bordelais. Malgré la présentation de sa carte de presse son téléphone a été confisqué et a reçu un violent coup à la tête, lors de cette charge, des étudiant-e-s ont également été blessé-e-s et ont vu leurs portables confisqués.

La répression policière du mouvement étudiant a touché d’autres villes comme Dijon (étudiant-e-s poursuivis dans les couloirs par plusieurs dizaines de policiers), Grenoble et surement bien d’autres.


2 - Attaques fascistes

Dans le climat de ces derniers mois où des lois contre les migrant-e-s et les sans-papiers, des lois liberticides inscrites dans le droit commun sont votées ou en passent de l’être, où les déclarations de certain-e-s politicien-ne-s et de plusieurs partis politiques encensent la haines des autres, le racisme, le retour des valeurs patriotiques, de la défense de la nation contre des supposé-e-s envahisseur-e-s, …, l’extrême droite nationaliste et la droite déjà « décomplexé-e-s » dans leurs discours n’hésitent plus à passer à l’attaque.

* Montpellier
Un amphithéâtre occupé par quelques dizaines d’étudiant-e-s a été attaqué par une dizaine d’hommes armés de bâtons et de tasers. Le doyen de la fac est fortement suspecté d’avoir permis l’intrusion de ces nervis d’extrême droite voulant « récupérer » la fac, l’attaque a eu lieu sous le regard des gardes et service de sécurité incendie qui ne sont intervenu que pour faire sortir les étudiant-e-s grévistes mais en aucun cas pour s’interposer et les défendre face à ce défoulement de haine. Plusieurs étudiant-e-s ont été passé-e-s à tabac, la direction de son côté a vite fermé les grilles non pas pour protéger les étudiant-e-s de l’attaque mais bel et bien pour plus qu’elle-il-s ne reviennent. Les agresseurs fascistes restés dans la fac fermée ont été applaudis par une partie du personnel de l’établissement. Plus grave dans cette affaire, des professeurs ont été reconnus comme faisant partie des agresseurs, l’un d’entre eux se vente même d’y avoir participé. Le doyen, peut de temps après les fait, interrogé par France 3, a même déclaré « Les étudiants en droit qui étaient là, ils étaient tous contre l’occupation […] Je suis assez fier de mes étudiants. Je les approuve totalement », voyant l’affaire grossir médiatiquement, le gouvernement ne voulant pas que cela soit l’étincelle qui embrase les facs a mis un peu la pression pour diligenter une enquête et à pousser le doyen à démissionner de ces fonctions. Ne nous y trompons pas, il n’a démissionné que de son titre honorifique mais reste bien professeur de cette même faculté. Quelques jours plus tard un groupe d’étudiant-e-s opposé-e-s au blocage étaient accompagné-e-s par des membres du groupe d’extrême droite la « Ligue du Midi » devant la fac.

* Lilles
Il y a quelques jours une vingtaine de fasciste, armés de bâtons et de matraques ont tenté d’attaquer les étudiant-e-s de Lilles 2 qui occupaient leurs locaux. Ces criminels ont bénéficié du privilège d’être escorter par la police pour se rendre sur les lieux de l’attaque et ont été protégé, par la police, dans leur retraite après que les étudiant-e-s les aient refoulé.

* Strasbourg
Dans la soirée du 28 mars, une vingtaines de fascistes du bastion social local (ex GUD), venant de recouvrir la fac de leur propagande raciste, se sont mis en embuscade avec guetteur et ont passé à tabac 6 étudiant-e-s sous les insultes misogynes, homophobes et racistes.

* Paris
Le 16 mars une dizaine d’individus se revendiquant du GUD a fait irruption dans la cour du Lycée Autogéré de Paris (LAP) armés de barre de fer en proférant les insultes haineuses habituelles, accompagnés de saluts nazis, de jet de projectiles, bilan 2 lycéen-ne-s blessé-e-s. Ce n’est pas la première fois que des criminels d’extrême droite s’en prennent à membres de ce lycée, ils ont très violemment agressé plusieurs élèves et professeur-e-s durant ces dernières années et en décembre 2017 l ont tenté une incursion violente dans l’enceinte de l’établissement.

Le 29 mars, une dizaine de militants de la Cocarde étudiante, groupe étudiant d’extrême droite ont tenté de perturber une AG à Tolbiac, antenne de Paris 1, occupée depuis le 26. Après un échange de coups, ils ont été refoulés, bilan 1 blessé du côté étudiant. A noter que dans la nuit du 27, le local de l’Union des étudiant-e-s juifs/juives de France a été saccagé, il ne fait nul doute sur le caractère antisémite de cet acte dans le climat actuel où les attaques d’extrême droite se multiplient.


Le déroulement de ces événements montrent bien que le gouvernement, avec son bras armé policier, essaie de faire taire tous les mouvements contestataires progressistes et ne veut surtout pas qu’ils perdurent dans le temps. Les groupes d’extrême droite nationaliste, trop contents de cette situation et toujours plus virulents, en profitent pour agresser, en toute impunité, les étudiant-e-s mobilisé-e-s contre les réformes en cours.

Nous soutenons les personnes blessées et arrêtées lors de ces attaques policières et fascistes, ainsi que le Lycée Autogéré de Paris qui met en pratique des valeurs que nous défendons.

Nous serons toujours des combats contre l’extrême droite et ses idées nauséabondes diffuses dans la société ainsi qu’aux côtés de celles et ceux qui combattent l’Etat, son pouvoir répressif, ses lois antisociales, racistes et liberticides.

Nous soutenons et soutiendrons toujours les mouvements contestataires de par les grèves, les occupations, les ré appropriations, les manifs, les actions directes ou pas, les alternatives basées sur l’autogestion, …

Ne l’oublions jamais, ils ont besoin de nous, nous n’avons pas besoin d’eux !
Que crève leur ancien/nouveau monde !

1er Avril 2018
Fédération Anarchiste
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 04 Avr 2018, 06:45

Compte-rendu de la Coordination Nationale de Lutte (CNL) à Bordeaux

S’est tenue à Bordeaux la deuxième Coordination Nationale de Lutte (CNL) le 31 mars et 1er avril.

Étaient présentes les villes de Lille, Rennes, Nantes, Poitiers, Bordeaux, Toulouse, Montpellier, Aix, Lyon. (et ils sont où, et ils sont où les parisiens ?)

La première discussion était consacrée à un tour de table de la mobilisation dans les villes présentes. Blocages et occupations dans les facs : efficacité du blocage long, difficulté de tenir des blocages limités où l’université ferme administrativement. Des blocages à peu nombreux ont permis ensuite de faire venir du monde dans la mobilisation.

Sur la répression par la police et par les fachos : des réactions dans toutes les villes ont eu lieu suite aux attaques dans les facs, notamment à Montpellier. Cela a permis de relancer la mobilisation à certains endroits. Il paraît essentiel de poursuivre cette dynamique de réaction en solidarité. La décision a été prise de réagir dans la mesure du possible à toute attaque de faculté ou de lycée : expulsions, actions de déblocages, etc.

Sur les modalités d’organisation, à Nantes, des comités autonomes par UFR permettent de s’organiser à plus petite échelle, et étendre la mobilisation à l’ensemble des étudiant.e.s.

La deuxième discussion s’est précisée sur le calendrier des prochaines dates de mobilisation.

Dans un premier temps, évoquer les dates du 3 et 4 avril a permis de se pencher sur les liens avec les différents secteurs en lutte, notamment rejoindre les cheminot.e.s.
Pour le 3 avril, différentes initiatives sont déjà prévues dans chaque ville pour rejoindre les actions des cheminot.e.s afin de renforcer des liens encore fragiles.
Le 4 avril, nous appelons à organiser des actions de blocage des flux, notamment routiers pour soutenir la grève des cheminot.e.s.

Dans un deuxième temps, nous avons parlé de l’importance de poser des dates de mobilisation nationale avant le 19 avril et le 1er mai.

Sur la proposition de Nantes, nous avons décidé d’appeler à une mobilisation de la jeunesse le 12 avril et d’appeler les lycéen.e.s à bloquer pour ce jour. (voir le texte d’appel) Nous avons également discuté de la proposition d’organiser des manifs chaque samedi avec les différents secteurs en lutte, cette initiative sera reprise selon les possibilités dans chaque ville.

Nous avons parlé de l’importance d’organiser une date nationale centralisée. Il apparaissait évident que cette manif se déroule à Montpellier pour réagir aux différentes attaques, et soutenir le mouvement en cours. Ce qui nous a été confirmé par le comité de mobilisation de Montpellier qui avait eu la même idée.

Nous appelons donc à une manifestation nationale de l’ensemble des étudiant.e.s et des personnes mobilisées à Montpellier le 14 avril. (voir le texte d’appel)

Le calendrier ci-dessus a été élaboré à partir de dates déjà proposées par des villes ou autres secteurs. Notre but est de coordonner des actions, éviter la dispersion pour amplifier le mouvement. Nous appelons les assemblées générales des universités à s’accorder sur ces dates de mobilisation.

La troisième discussion a porté sur l’importance de la coordination à un niveau national afin de poser des actions et des dates unitaires. A ce sujet, il a été décidé que la prochaine CNL aurait lieu à Montpellier le week-end du 14-15 avril. Il nous paraît essentiel que la CNL s’étende à l’ensemble des universités mobilisées. Nous rappelons que la CNL est ouverte à toutes et tous, sans obligation de mandat, quelle que soit l’étendue de la mobilisation dans la ville, quelle que soit l’appartenance ou non à une organisation syndicale ou autre.
Nous avons décidé à l’unanimité que toute tentative de négociation avec le gouvernement d’où qu’elle vienne, serait considérée comme une attaque délibérée contre le mouvement actuel et entraînerait une dissociation.

Dans le même souci de lisibilité, a été proposée la création d’une page facebook CNL (Coordination Nationale de Lutte), pour partager toutes les infos sur la mobilisation nationale. Vous pouvez donc y envoyer des appels, textes et autres infos. (Elles seront notamment reprises par le Comité auto-média étudiant, CAMé de Toulouse)

Rappel des dates
. 3 avril - journée de rencontre avec les cheminots
. 4 avril - actions de blocage des flux économiques
. 12 avril - journée de mobilisation de la jeunesse - blocages de lycées
. 14 avril - manifestation nationale à Montpellier
. 19 avril - journée de mobilisation nationale unitaire

Pour toute remarque, ajouts, modifications sur le compte-rendu : cnlbordeaux2018@riseup.net (il était important que le compte-rendu soit diffusé rapidement)

Pour suivre et relayer la prochaine CNL : Facebook Coordination Nationale de Lutte (https://www.facebook.com/Coordination-N ... 694172273/)


https://expansive.info/Compte-rendu-de- ... rdeaux-936
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 07 Avr 2018, 14:09

La fac de Nanterre interdit la CNE de ce week-end.

La présidence de l'université paris Nanterre vient, ce vendredi 6 avril 2018, de refuser aux étudiant-es mobilisé-es de l'université la tenue de la coordination nationale étudiante (CNE) prévue ce samedi 7 etdimanche 8 avril. La présidence refuse d'accorder un amphi aux étudiant-es, prétextant avoir été sollicitée trop tardivement, alors que les demandes ont été faites à plusieurs reprises, dès le lendemain de l'appel de cette CNE, le 24 mars dernier.

C'est une décision intolérable qui marque très clairement une volonté politique d'empêcher la mobilisation contre la loi ORE et son outil de sélection sociale, Parcoursup.

Cette décision souligne aussi très clairement l'hypocrisie de la commémoration des 50 ans de Mai 68 voulue par la présidence de l'université. Depuis le début de l'année, celle-ci multiplie les initiatives "paillettes, petits fours et cotillons" et prétend célébrer l'esprit de liberté et de créativité de Mai 68 comme s'il s'agissait d'une "marque déposée" de la fac. Sauf que dans le même temps, les équipes enseignantes et administratives qui depuis des mois luttent contre la sélection introduite par la Loi Vidal/ORE, sont réduites au silence, sommées de mettre en place sans aucune négociation possible, les outils d'une sélection impitoyable des futurs bachelier-es. Un cran dans l'autoritarisme de cette équipe présidentielle vient d'être franchi avec l'interdiction de la CNE. Bâillonner les étudiant-es qui se mobilisent, c'est ça "l'esprit de 68"? Interdire des échanges entre jeunes venu-es de toute la France, c'est ça "l'esprit de 68"? Et s'ils/elles viennent quand même, c'est la police qui les délogera? C'est ça "l'esprit de mai"?

L'université doit rester une université ouverte, où les débats démocratiques doivent pouvoir se tenir avec sérénité. Nous demandons à la présidence de l'université de Paris Nanterre de revenir sur sa décision et de faciliter par tous les moyens la tenue de la coordination nationale étudiante ce week-end.

L'Université de Nanterre doit être fière de son histoire et de son héritage politique et culturel.

Il est interdit d'interdire !

Les personnels en lutte de l'université Paris Nanterre, soutenu-es par la FSU (SNASUB-FSU et SNESUP-FSU) et la FERC-SUP CGT.



Rassemblement contre la décision de Nanterre de refuser d'accueillir la CNE

samedi 7 avril 2018 à 15h30, Gare de Nanterre-Université, Nanterre (92)

Le Président de l'université de Nanterre censure la Coordination nationale étudiante

Le président de l'université de Nanterre refuse la tenue de la Coordination Nationale Étudiante prévue le 7 et 8 avril à la fac de Nanterre. En cette période d'amplification et de cristallisation de la mobilisation il est plus que jamais indispensable de se coordonner !

Nous maintenons notre appel à une coordination nationale étudiante ce week-end et nous vous donnons rendez vous dès 15h30 le 7 avril sur le parvis de la gare de Nanterre université (RER A) pour protester contre cette décision arbitraire et autoritaire de la part de l'université de Nanterre et exiger un amphithéâtre pour se réunir. Préparons une riposte collective à la hauteur des attaques du gouvernement.

https://paris.demosphere.eu/rv/61387
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 08 Avr 2018, 00:23

Montpellier

Affaire Pétel : l’administrateur provisoire de la faculté de droit incite les professeurs et les membres du personnel à se taire
Jeudi dernier, des étudiants et des doctorants de la faculté de droit et de science politique de Montpellier convoquaient une conférence de presse pour dénoncer, photos à l’appui, « la complicité ou l’implication de certains membres du personnels, chargés de TD et étudiants » dans l’attaque du commando armé et cagoulé contre des étudiants grévistes dans la nuit du 22 au 23 mars. Une vidéo publiée sur la page facebook du Royal Occupé identifierait nommément des présumés complices actifs ou passifs de ce commando. Vendredi dernier, plus de 500 personnes ont manifesté pour réclamer « justice à la fac de droit ». Impossible de savoir si l’enquête judiciaire progresse, mais les étudiants mobilisés font tout pour établir les responsabilités de chacun dans cette affaire, ce qui semble inquiéter Bruno Fabre, l’administrateur provisoire de la faculté de droit et de science politique.
... http://www.lepoing.net/affaire-petel-la ... -se-taire/

La faculté de droit de Montpellier a été redécorée en scène de crime
À l’initiative du comité de mobilisation de la faculté de droit et de science politique de Montpellier, plusieurs étudiants se sont réunis ce matin pour transformer le parvis de l’université en scène de crime : bougies, bandeaux, dessins de cadavre, faux sang et un mur de la honte qui recensait les commentaires les plus haineux sur les réseaux sociaux. Quatre camions de CRS étaient présents ainsi que des agents de sécurité, qui ont dégradé l’installation des étudiants. Cette action symbolique a pour but de s’opposer à la réouverture de la faculté tant que les responsabilités de chacun n’auront pas été clairement établies dans l’affaire Pétel. Certains étudiants, chargés de TD et agents de sécurité sont toujours accusés d’être impliqués dans l’attaque du commando armé et cagoulé. Selon nos informations, des mesures disciplinaires auraient été prises contre des doctorants pour leur implication ou leurs réactions dans l’affaire Pétel.

Violences à la fac de Montpellier, une enquête sous pression policière
Après l’attaque, survenue le 22 mars, contre une ­assemblée générale étudiante, un témoin entendu par la police nous a fourni l’enregistrement sonore des pressions subies lors de son audition. Accablant.
... https://www.humanite.fr/violences-la-fa ... ere-653301

Nancy

L’utopie ou la mort : l’émancipation par le blocage
Aujourd’hui les étudiants et les étudiantes de Nancy, de la fac de lettres mais aussi d’autres universités et établissements (droit, IECA, ESPE, Sciences…) se sont réuni.es. Plus de 1000 personnes dans un amphi pour une AG de presque 4heures. Les débats ont été longs et éprouvants, pour la simple et bonne raison que de très nombreuses personnes ont donné leur avis : pour ou contre le blocage. La très grande majorité des personnes présentes étaient contre le Plan étudiant mais en désaccord avec les modalités de mobilisation. Les arguments « contre » évoquaient le ‘droit à l’accès aux cours’ et la nécessité pour les personnes de passer leurs examens. Les personnes en faveur du blocage portaient leur discours sur la prise de conscience des étudiant.es de la gravité de cette loi et sur les précédentes AG ayant rassemblé environ 300 personnes. Cette fois-ci, nous étions 1100. Beaucoup d’autres arguments ont été évoqués. Etant favorable à ce blocus, nous allons expliquer les principaux arguments ‘pour’ le blocage, les ayant moi-même exprimés. Cependant nous invite les personnes qui ont des arguments "contre" le blocage à les diffuser sans nous dévaloriser, ni partir du principe que nous sommes des "feignasses" ne voulant pas aller en cours… Il est beaucoup plus facile et moins épuisant d’aller en cours que de se mobiliser jour après jour pour une vie et un avenir meilleur.
... https://manif-est.info/Communique-des-e ... ml?lang=fr

Paris

À Paris-VIII, le mouvement veut s’inscrire dans le long terme
Occupée par des étudiants depuis le 3 avril, l’université tenait assemblée générale mercredi. L’occasion pour étudiants et enseignants de débattre du « projet Macron », mais aussi de s’organiser pour la suite.
... https://www.humanite.fr/paris-viii-le-m ... rme-653288

Paris 8 bloquée et occupée, récit des premiers instants
Depuis mardi 3 avril au matin l’université Paris 8 (Saint Denis) est bloquée, voici le récit du premier jour d’occupation et de la matinée du 4.
... mise à jour https://paris-luttes.info/paris-8-bloqu ... recit-9892

A Tolbiac, début d’une mobilisation massive
Une mobilisation qui a eu du mal à prendre
La mobilisation à Tolbiac a rencontré des difficultés depuis le début. Si les premières AG ont réuni successivement 350 puis 700 personnes au début du mois de février, les chiffres ont chuté après le premier épisode de blocage, le 14 février. Les raisons sont nombreuses : une répression administrative dès le 15 février avec une annulation complète des TD et des cours pour éviter la tenue d’une nouvelle AG, une mobilisation très lente des enseignant.e.s et du personnel qui n’encourageait pas les démarches des étudiant.e.s …
... http://www.anti-k.org/2018/04/04/a-tolb ... n-massive/

Lyon

Occupation du Grand Amphi de Lyon 2
Nous, étudiant.es des universités de Lyon, mobilisé.es contre les réformes du gouvernement et réuni.es à près de 300 ce-jour en Assemblée Générale, avons voté l’occupation du Grand Amphi de l’Université Lyon 2 - sur le campus des quais (...)
... https://rebellyon.info/Occupation-du-Gr ... on-2-18940
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Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 09 Avr 2018, 10:50

Tours

Fin de l’occupation à la fac des Tanneurs, la mobilisation continue
En fin d’après-midi ce vendredi, une assemblée générale a voté la fin du blocus de la faculté des Tanneurs à une courte majorité. Une nouvelle mobilisation nationale est prévue le 12 avril.
25 voix de différence, sur environ 500 personnes présentes. La fin de l’occupation démarrée mardi dernier s’est décidée à une très courte majorité. Mais cette étape ne met pas fin au mouvement contre la loi sur l’orientation et l’enseignement supérieur. Plus tôt dans la journée, étudiant-es et lycéen-nes avaient manifesté ensemble après un blocus du lycée Paul Louis Courier. Leur rassemblement place Jean Jaurès a été dispersé par la police à coups de gaz lacrymogène.
... https://larotative.info/fin-de-l-occupa ... -2729.html

Le département de géographie de l’Université de Tours prend position contre Parcoursup
Lors de la réunion de la section de géographie qui s’est tenue le jeudi 5 avril 2018, les enseignants du département ont décidé de ne pas mettre en place de commission d’examen des vœux (CEV) [1]. Cette commission n’a pas lieu d’être car nous ne faisons pas de sélection à l’entrée en L1. En outre, nous avons, lors de la précédente réunion de département et comme bien d’autres sections ou départements, voté une motion de refus du principe de sélection à l’entrée de la licence.
... https://larotative.info/a-tours-les-opp ... -2721.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 09 Avr 2018, 20:03

Appel à une journée nationale de mobilisation et d’actions dans le supérieur et la recherche le 10 avril 2018

CGT FERC-SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, SLU, SOLIDAIRES ÉTUDIANT.E.S, SUD ÉDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, UNEF, FIDL, SGL, UNL

Le gouvernement doit entendre la colère qui monte, retirer la loi Vidal et répondre aux revendications du personnel du supérieur et de la recherche

Après le succès de la journée nationale de mobilisation du 22 mars dans la fonction publique qui a réuni plus de 400 000 manifestant.e.s dans toute la France, après celles des 3 et 4 avril avec la grève des cheminots et le soutien des étudiant.e.s et de toute une partie de la population, le nombre d’universités et d’établissements mobilisés pour le retrait de la loi Vidal-ORE et contre la plate-forme Parcoursup ne cesse de croître. À ce jour, des assemblées générales sont régulièrement organisées dans au moins 25 établissements et plusieurs d’entre eux sont bloqués ou occupés. Bientôt, une centaine de départements ou UFR se seront engagés à ne pas participer au tri social des dossiers des lycéen.ne.s et à accepter tous les bachelier/ière.s. Non seulement le gouvernement reste sourd aux revendications des étudiant.e.s et des travailleur/euse.s engagé.e.s dans ces mouvements, mais il ouvre d’autres chantiers de réformes qui apparaissent comme autant de provocations :

◼ les députés LREM, via la commission des finances de l’Assemblée nationale, viennent de passer commande à la Cour des comptes d’un rapport en vue d’augmenter les frais d’inscription à l’université ;

◼ la ministre de l’ESRI et le gouvernement entendent modifier l’arrêté licence avec les objectifs suivants : réviser à la baisse le nombre d’heures de formation, en finir avec la compensation des notes, individualiser les parcours, permettre des inscriptions « à la carte » au détriment des progressions pédagogiques, faire intervenir le monde « socio-économique » afin de « professionnaliser » ce diplôme, doubler l’évaluation des connaissances par la certification de « blocs de compétences »… Tout cela aura pour conséquence de casser les collectifs d’apprentissage et de mettre à mal le cadre national de la licence pour assujettir l’Université aux seules finalités économiques et du marché de l’emploi ;

◼ au travers des « chantiers de transformation publique » le gouvernement entend s’attaquer au statut de fonctionnaire pourtant garant de la liberté pédagogique, de l’indépendance de la recherche, de la qualification des agent.e.s et du service de l’intérêt général : il souhaite augmenter encore le recours aux contractuel.le.s, plus « flexibles », afin de diminuer le nombre d’agent.e.s sous statut et de recourir à de « nouvelles formes de contrat », ce qui pourrait bien se traduire par la mise en place du contrat de mission ; il souhaite individualiser encore plus les rémunérations en gelant le point d’indice pour tous les agent.e.s et en augmentant les primes données à une minorité ; il « offre » à celles et ceux qui refuseraient une mobilité forcée un « départ volontaire »…

◼ la ministre et le gouvernement remettent en cause les organismes nationaux de recherche, au travers des restructurations imposées et des politiques de site. Cette évolution est illustrée par les récentes propositions du jury des Idex validées par le Premier ministre qui permettraient aux président.e.s d’Idex d’amender les projets de budgets des institutions fondatrices et d’exercer un droit de veto sur le recrutement des enseignant.e.s-chercheur/euse.s, enseignant.e.s et chercheur/euse.s de ces mêmes institutions : soit une véritable mise sous tutelle des Idex, des différents établissements y compris des organismes nationaux de recherche, remettant en cause leur mission nationale de service public de la recherche.

Toutes les lignes rouges que nos organisations avaient déjà explicitées lors de la pseudo-concertation des mois de septembre-octobre 2017 à propos de l’accès en premier cycle sont franchies et ce gouvernement, comme les précédents, refuse d’investir en proportion de l’augmentation, dont chacun devrait pourtant se féliciter, des effectifs dans l’ESR. Dans ce contexte, toutes ces réformes visent à casser la démocratisation en affaiblissant le service public, les statuts des fonctionnaires, et à ouvrir les missions de l’enseignement supérieur à un marché concurrentiel qui doit mener à une privatisation rampante. Elles conduisent à abandonner toute politique nationale de recherche. Les étudiant.e.s, les lycéen.ne.s et les personnels de l’enseignement supérieur et de la recherche s’opposent à ces réformes et demandent au gouvernement de répondre à leurs revendications.

LES ORGANISATIONS SOUSSIGNÉES EXIGENT :

◼ une augmentation des salaires ;

◼ l’abrogation du jour de carence ;

◼ la défense et la pérennisation du système de retraites par répartition et des régimes particuliers ;

◼ un plan pluriannuel de création d’emplois de fonctionnaires, enseignant.e.s-chercheur/euse.s, chercheur/euse.s, ingénieur.e.s, technicien.ne.s, personnels de bibliothèques et administratifs, à hauteur de 6 000 créations par an pendant dix ans ; et dès à présent, le dégel de tous les emplois vacants ;

◼ la fin de la politique de précarisation et la mise en place d’un plan de titularisation des contractuel.le.s et vacataires de l’ESR ;

◼ une réelle augmentation du financement public de l’ESR : 3 milliards d’euros par an pendant dix ans pour atteindre l’objectif de 1 % du PIB pour la recherche publique et de 2 % du PIB pour l’enseignement supérieur ;

◼ la préservation et la consolidation du statut général de la fonction publique ;

◼ un moratoire sur tous les processus d’expérimentation, de restructuration et de fusion d’établissements et organismes ;

◼ le maintien du baccalauréat comme diplôme national et premier grade universitaire, garantissant l’accès de toutes et tous les bachelier/ière.s sur tout le territoire aux filières post-bac et aux établissements de leur choix ;

◼ l’abandon de l’instauration de blocs de compétences en lieu et place des diplômes et des qualifications ;

◼ l’abandon du projet de loi sur le premier cycle post-bac, l’ouverture de places supplémentaires et le refus de toute sélection à l’entrée à l’université.

AUSSI NOS ORGANISATIONS APPELLENT-ELLES :

➔ à organiser des assemblées générales dans tous les établissements afin de débattre des modalités d’actions locales et des suites à donner ;

➔ à construire en convergence avec les autres secteurs en lutte des actions dans la durée pour la défense des services publics et de nos statuts ;

➔ à définir les modalités d’action pour lutter contre toutes les formes de restructurations actuellement en cours dans l’enseignement supérieur et la recherche publics ;

➔ à organiser une journée nationale d’action et de manifestation, le mardi 10 avril 2018, contre la loi Vidal-ORE, sa plate-forme Parcoursup et contre tous les projets de démantèlement et de marchandisation de l’éducation, de l’enseignement supérieur et de la recherche.

CGT FERC-SUP, SNTRS-CGT, CGT-INRA, SNASUB-FSU, SNCS-FSU, SNESUP-FSU, SNEP-FSU, SNETAP-FSU, SLU, SOLIDAIRES ÉTUDIANT.E.S, SUD ÉDUCATION, SUD RECHERCHE EPST, UNEF, FIDL, SGL, UNL


http://www.sudeducation.org/Appel-a-une ... le-de.html


APPEL de la Coordination nationale étudiante de Nanterre

Nous, étudiant· e· s de 35 établissements d’enseignement supérieur réuni· e· s en Coordination Nationale Étudiante à Nanterre les 7 et 8 avril 2018, réaffirmons notre volonté et notre détermination à lutter contre le gouvernement Macron et ses réformes antisociales.

Depuis plusieurs semaines, nous sommes activement mobilisé· e· s contre les attaques qui pleuvent sur les universités et les lycées.Le gouvernement a décidé de détruire l’ensemble de nos conquis sociaux et notre droit à une éducation publique, gratuite et ouverte à tou· te· s. En effet, la loi Orientation et Réussite des Étudiants vise à fermer les portes de l’université à tou•te•s celleux issu•e•s des milieux les plus précaires, institutionnalisant une véritable sélection en fonction de notre origine sociale – réelle ou supposée – et les moyens de nos parents. Dans le même temps, le gouvernement instaure la fin du bac national et prévoit une réforme des lycées qui s’inscrit dans la même logique que le Plan Étudiants. Celui-ci prévoit, outre la sélection sociale, de supprimer la compensation, les rattrapages et le redoublement afin d’adapter nos universités aux besoins du marché et de mettre en place des facs toujours plus concurrentielles et réservées aux élites. Les projets de fusion et autres grands établissements vont dans le même sens.

Le 22 mars, qui a vu 500 000 personnes de différents secteurs descendre dans la rue, a été un moment de cristallisation et d’amplification de la mobilisation dans les universités. Un nouveau cap a été franchi à la suite de cette journée de grève. Nombre de facs ont connu de grosses assemblées générales : 1000 personnes à Paris 1, plus de 2 000 à Toulouse et Montpellier, plus de 600 à Nancy ou Nantes… Face à cette mobilisation, le gouvernement a préféré condamner les blocages et les occupations plutôt que les groupes d’extrême-droite qui ont tabassé des étudiant•e•s mobilisé•e•s dans les amphithéâtres comme à Montpellier, Lille ou Strasbourg. Il a même envoyé des policiers dans nos universités pour déloger manu militari des étudiant•e•s qui se les étaient réappropriées. Ces violences sont inacceptables et nous les condamnons très fermement. C’est par la force du nombre que nous lutterons contre ces attaques, de l’extrême-droite comme du gouvernement.

Mais aujourd’hui, ce ne sont pas que les lycéen•ne•s et les étudiant•e•s qui subissent la politique pro-patronale et antisociale du gouvernement. Celui-ci attaque sur tous les fronts : en facilitant les licenciements collectifs dans le privé (comme à Carrefour), en s’attaquant aux cheminot•e•s et à l’ensemble de la fonction publique (remise en cause de la garantie de l’emploi, des conditions de travail et de l’accès aux services publics à la SNCF ou dans les hôpitaux). Il a en outre comme projet une réforme des retraites et une autre visant à restreindre l’accès au chômage.

En réponse, de nombreux secteurs sont entrés en lutte ces dernières semaines, au delà des rangs de la jeunesse : les cheminot•e•s, les personnels hospitaliers, les intérimaires sans papiers, les employé•e•s de la fonction publique, des EHPAD, d’Air France, de Pimkie, de Ford-Blanquefort, des déchetteries… Nous soutenons également les personnels du CROUS et tous autres personnels d’universités en lutte. C’est aujourd’hui une bataille globale contre la politique de ce gouvernement au service du patronat qui s’ouvre. La journée du 22 mars, mais aussi celle du 3 avril, ont posé les premiers jalons d’une convergence des luttes qui apparaît plus que jamais nécessaire face à l’offensive du gouvernement. Le gouvernement condamne constamment les « privilégié•e•s » de fonctionnaires, les « fainéant•e•s » de chômeurs et essaie de nous faire croire qu’il y aurait des bon•n•e•s et des mauvais•e•s, migrant•e•s. Nous devons nous opposer à ce discours. Nous condamnons la misère, la précarité et le rejet de celles et ceux dans l’urgence. Nous ne pouvons pas rester isolé•e•s, chacun•e dans notre coin. Le gouvernement nous attaque tou•te•s et ce n’est que tou•te•s ensemble en grève et dans la rue que nous pourrons imposer nos revendications. Notre réponse doit être à la hauteur des attaques : c’est par la grève générale reconductible, par le blocage total de l’économie, que nous ferons reculer Macron et le patronat. Ainsi, nous appelons à cesser toute tentative de dialogue social avec ce gouvernement qui n’entend que le rapport de force. En ce sens nous appelons à amplifier encore d’avantage la mobilisation et à faire le lien avec l’ensemble des secteurs, notamment ceux en pointe de la mobilisation, comme les cheminot•e•s, en nous joignant à leurs initiatives. C’est pourquoi la journée de grève du 9 avril à la SNCF doit s’inscrire dans cette dynamique de convergence des luttes.

Parce que le mouvement doit se doter d’une stratégie gagnante, nous appelons les AGs à réfléchir aux suites à donner, notamment concernant les mobilisations du 1er, du 3 , et du 5 mai qui devront être tranchées à la prochaine CNE.
Nous appelons ainsi tou· te· s les étudiant· e· s à rejoindre ou continuer la lutte et à se mettre en lien avec les autres secteurs afin de généraliser la mobilisation au-delà de l’enceinte des universités. Nous encourageons les étudiant· e· s mobilisé· e· s à s’adresser aux lycéen· ne· s pour les convaincre de se mobiliser.

Pour confirmer la dynamique ascendante dans les universités, nous appelons à se mobiliser massivement le mardi 10 avril afin d’ancrer durablement la grève sur un maximum de campus. C’est le moment de durcir le ton, comme en témoignent les nombreux blocages et occupations de ces derniers jours. La date du samedi 14 avril, en lien avec la grève des cheminots, doit être l’occasion de faire des manifestations de masse pour montrer notre détermination contre le gouvernement et montrer la légitimité du mouvement. Enfin nous appelons à nous joindre à la journée nationale de grève du 19 avril qui s’inscrit dans la continuité du 22 mars.

Nous revendiquons :
- l’abrogation de la loi ORE
- la suppression des projets de refonte des licences, de réforme du bac, de réforme du lycée et de l’apprentissage
- l’abandon des projets de fusion et autres grands établissements
- des investissements à hauteur des besoins dans l’éducation, l’enseignement supérieur et l’ensemble de la fonction publique
- un réinvestissement massif dans le service public du CROUS qui subit également des attaques libérales
- le retrait de la réforme du rail
- le retrait de la loi asile-immigration

Nous réaffirmons notre solidarité internationale avec l’ensemble des populations qui subissent les attaques incessantes des pays impérialistes.

Nous appelons à une prochaine Coordination Nationale Etudiante les 21 et 22 avril. Celle-ci se tiendra dans la première université qui proposera de l’accueillir en Assemblée Générale.


https://www.solidaires.org/APPEL-de-la- ... e-Nanterre

5 facs bloquées ou occupées, intervention policière à Nanterre : suivi du mouvement étudiant en région parisienne du 9 au 16 avril
Le mouvement contre la sélection à l’université bat son plein. Occupations à Tolbiac toujours, à Clignancourt désormais, à Paris 8 et Paris 1 St-Charles, mais aussi des mouvement à Nanterre ou Paris 5... Les vacances approchent et malgré les pressions des fachos, l’interdiction administrative de la coordination nationale à Nanterre (qui s’est finalement tenue), le mouvement s’étend dans toute la France ! Avanti !
Prochaine manifestation, mardi 10 avril à 12h place de la Sorbonne en direction de Jussieu.
... https://paris-luttes.info/suivi-du-mouv ... nt-en-9930
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 13 Avr 2018, 11:48

Communiqué de soutien d’anciens militants du 22 mars
En solidarité avec la récente répression à l’université de Nanterre

Mieux que Pierre Grappin en 1968, prop/osons les CRS en 2018 !

Le 26 janvier 1968 le doyen de la faculté de Nanterre Pierre Grappin, dont le nom orne maintenant un amphithéâtre, était le premier à violer les franchises universitaires en appelant la police à l’intérieur des locaux pour mater une poignée d’anarchistes qui y manifestaient.
Mais il jouait là petits bras : l’intervention fut menée par quelques pandores gardiens de la paix en képi qui furent rossés.

L’actuel président de la même université, J.-F. Balaudé se devait de fêter l’anniversaire de mai 68 d’une belle autre manière ! Commémorer comme il l’a fait ne suffisait pas, il fallait que la revanche de l’illustre branlée soit prise, il fallait un autre coup d’éclat, c’est fait.

Le 9 avril 2018 les CRS sont intervenus deux fois, la première pour empêcher les étudiants d’occuper le bâtiment E afin de s’opposer aux nouveaux modes de sélection à l’université « Parcoursup », puis, lors d’une assemblée générale, ils ont matraqué les 150 étudiants qui discutaient de ce sujet et ont procédé à sept arrestations.

Ce ne sont plus cette fois des pandores en képi mais des robocop CRS en armes qui ont ratonné les couloirs de la vieille alma mater, à la poursuite de modernes trublions. Il ne faudra pas attendre 50 ans pour que le Balaudé ait un amphi qui porte son nom.

Au moment où les forces du désordre interviennent à Notre-Dame-des-Landes, chargent vigoureusement les manifestations de salariés, matraquent et expulsent des migrants, nous suggérons que sur l’amphi en question soit inscrit en lettres d’or : « Police partout, justice nulle part », amphi Jean-François Balaudé, ou, au choix de la commission d’attribution : « Tout le monde déteste la police ».

Des anciens de l’ex mouvement du 22 mars,
parmi lesquels
Alain Lenfant, Jean-Pierre Duteuil, Sonia Fayman, Pierre Ploix, Thierry Lancien, Jacques Rémy, Olivier Dumont, Jean-Christophe Bailly, Hélène Arnold, Daniel Blanchard, Jacques Barda, Anne Querrien, Marino Stourdzé-Giraud, Dominique Gougenheim, Francis Zamponi, Georges Goldman, Isabelle Saint-Saens, Herta Alvarez, Florence Prudhomme, Harry Jancovici, Jean-Jacques Lebel, Jean-Luc Le Douarec, Sylviane Failla, etc.


https://paris-luttes.info/communique-d- ... ts-de-9950

TRIBUNE. "Une sélection absurde" : plus de 400 enseignants dénoncent la réforme de l'accès à l'université
Sélection qui ne dit pas son nom, manque de places dans les facs... Des enseignants dénoncent sur franceinfo la réforme de l'université.
A Paris, Lille, Rouen... Ils ne sont plus étudiants, mais eux aussi appellent au retrait de la loi Orientation et réussite des étudiants (ORE), et de sa fameuse plateforme Parcoursup. Lundi 9 avril, certains enseignants de Paris 1 Panthéon-Sorbonne ont reconduit la grève votée jeudi, apportant leur soutien aux étudiants qui bloquent depuis plusieurs jours le site de Tolbiac. Leurs collègues de Lille menacent, quant à eux, de ne pas examiner les candidatures des futurs bacheliers souhaitant intégrer une filière universitaire. Dans une tribune à franceinfo, 425 enseignants dénoncent une "réforme absurde" et expliquent pourquoi ils soutiennent les étudiants contestataires. Ils s'expriment ici librement.
... https://www.francetvinfo.fr/choix/tribu ... 93044.html

Montpellier
Les examens en ligne de la faculté Paul-Valéry sont suspendus, la ministre Vidal accuse « un groupe d’individus » d’avoir vandalisé les serveurs informatiques
Les examens en ligne ont été suspendus ce mercredi après-midi à l’université Paul-Valéry de Montpellier. La ministre de l’enseignement supérieur Frédérique Vidal dit « avoir été informée du fait que la salle des serveurs de l’université Paul-Valéry avait été vandalisée par un groupe d’individus. Le fonctionnement informatique de l’université est désormais à l’arrêt et la connexion internet de l’université est suspendue. » Elle affirme que « des poursuites judiciaires […] seront engagées ». C’est un coup dur pour le président de la faculté, Patrick Gilli, qui avait tout misé sur la tenue des examens en ligne pour contourner le blocage de la faculté par des étudiants mobilisés contre la loi ORE. Pour le moment, personne n’a revendiqué être à l’origine de cette suspension des examens.
... http://www.lepoing.net/les-examens-en-l ... rmatiques/

Lyon
Expulsion ce matin du campus des Quais de Lyon 2
Alors qu’hier la présidence de l’université communiquait sur sa volonté de ne pas sélectionner les étudiant.e.s, le ton a sacrément changé en une nuit, puisque cette même présidence a demandé l’intervention des flics pour expulser le campus des quais. L’expulsion a eu lieu ce matin à 6h30 avec un impressionnant déploiement policier de gendarmes mobiles, BAC et CRS (vos témoignages sont les bienvenus en complément d’info sous cet article). Les CRS sont encore présent aux abords du campus, notamment rue Chevreul.
... https://rebellyon.info/Occupation-Fac-L ... -des-18977


Facs en Luttes #4 : la carte est pleine !

Voici la 4e édition de Facs en Luttes, le bulletin de la mobilisation sur tout le pays ! Il fait peau neuve avec une cartographie interactive
Cartographie réalisée par la fédération Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes.

... https://www.solidaires-etudiant.org/blo ... st-pleine/
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Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 14 Avr 2018, 15:38

Tours : la fac aux étudiants !

Une assemblée générale étudiante contre la loi ORE s’est tenue le 10 avril aux Tanneurs. Les 300 personnes présentes ont entre autres voté l’occupation des trois amphithéâtres du bloc Thélème.

L’assemblée générale était composée de nombreux lycéen·ne·s de Balzac et de Paul-Louis Courier grâce aux blocages de leur lycée le matin même.

Durant cette assemblée générale de nombreuses décisions ont été prises, dont l’occupation illimitée des trois amphithéâtres du bâtiment Thélème des Tanneurs.

... https://larotative.info/tours-la-fac-au ... -2739.html
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 15 Avr 2018, 13:16

Des doctorant.es et personnels de Lyon 2 mobilisé.es condamnent l’intervention policière à la fac

Communiqué des doctorant.es et personnels non-titulaires de Lyon 2 condamnant la répression policière du mouvement étudiant et dénonçant l’attitude de la présidence

La nuit du jeudi 12 au vendredi 13 avril s’inscrit dans une semaine marquée par l’intensification de la répression policière des mouvements sociaux. Dans le cadre de la mobilisation croissante contre la loi ORE, la présidence de l’Université Lyon 2 a décidé de recourir aux CRS.

Nous, doctorant.es et enseignant.e.s non-titulaires de l’Université de Lyon 2, mobilisé.e.s pour le retrait de la loi ORE, condamnons fermement cette intervention policière à l’université et la considérons comme injustifiée. Nous condamnons fermement la décision de l’équipe présidentielle. Dans un mail adressé à l’ensemble du personnel et des étudiant.e.s de l’université, la présidente a tenté de se justifier en invoquant des arguments fallacieux.

Nous condamnons d’autant plus les justifications qu’elle invoque et qui font montre de ses ambiguïtés incessantes à l’égard, non seulement de la loi ORE - en proposant une sélection selon les filières - mais aussi des étudiant.e.s mobilisé.e.s. - en alternant soutien et répression.

Nous condamnons l’intervention et la répression policière et dénonçons les mensonges de la présidence qui prétend que cette évacuation s’est faite « dans le calme » alors même que des étudiants ont été frappés par les CRS et qu’une personne mobilisée, avant de finir en garde à vue, a été matraquée au point d’en avoir le crâne ouvert.

Ces mensonges s’inscrivent dans une vaste campagne de désinformation de la part de la présidence de l’Université Lyon 2 depuis les débuts du mouvement en faisant porter toute la responsabilité des « risques d’intrusion extérieurs » sur les étudiant.es mobilisé.es et non pas sur les militants fascistes qui menacent et agressent partout en France les étudiant.es. Cette stratégie participe d’une volonté de diviser le mouvement étudiant alors même que la présidence affirme comprendre les raisons de cette mobilisation et prétendait mettre toutes les conditions en place pour permettre le dialogue entre présidence et étudiant.es. Mais en cultivant un positionnement ambigu (vouloir dialoguer puis envoyer la police charger les étudiant.es), elle ne permet pas aux mouvements étudiant.es de maintenir des débats sereins en son sein, les obligeant à focaliser leurs discussions non sur les réformes mais sur une éventuelle défense face à une attaque policière. Ainsi, nous condamnons toute forme de pression et de chantage fait sur les étudiant.es.

Nous condamnons la fermeture abusive des campus comme stratégie de démobilisation et qui entraîne la non-rémunération des personnels dont une grande partie, du fait de leur statut de vacataire, sont en situation de grande précarité. Par ailleurs, ces fermetures administratives révèlent une nouvelle contradiction de la présidence qui prétend vouloir préserver « les activités de transmission du savoir » sur les campus mais qui empêche toute activité quelle qu’elle soit en fermant ses locaux et bibliothèques universitaires. B.U. qui ne faisaient pourtant pas partie des bâtiments bloqués par les étudiant.es. Cela favorise la division au sein de la communauté universitaire.

Nous, doctorant.es et enseignant.es non-titulaires de l’Université de Lyon qui nous impliquons dans ce mouvement de mobilisation contre la loi ORE et Parcoursup, nous rendons régulièrement sur les campus occupés. Ce que nous y voyons, les échanges que nous avons avec les étudiant.es et les assemblées générales auxquelles nous participons ne ressemblent en rien à ce que décrit la présidence dans ses communiqués.
Pour exemple : l’Assemblée Générale du 12 avril dans la cour centrale du campus des quais – décriée par la présidence dans son communiqué - a réuni près de 800 étudiant.es et s’est déroulée dans des conditions respectueuses du débat démocratique. Elle a permis un dialogue entre les étudiant.es et personnel.les, a fait entendre des points de vue contradictoires et a mené à un vote massif pour le blocage de l’Université.

Lors de la campagne 2015/2016 pour la présidence de l’Université Lyon 2, Nathalie Dompnier s’était engagée à rompre avec la politique répressive de son prédécesseur. Comme nous dénonçons toute forme d’intrusion policière sur les campus, nous dénonçons la rupture des engagements pris par la présidente et nous estimons, en tant que personnels de l’Université, avoir été trahis par notre direction.

Nous nous désolidarisons totalement de cette action de la présidence et de sa vision du mouvement.

Nous exigeons de la présidence la réouverture immédiate de l’Université et que cessent les fermetures administratives à répétition afin de “favoriser le débat et l’expression des opinions”.

Nous rejetons toute forme d’intervention des CRS sur les campus.

Nous demandons également à la présidence de prendre ses responsabilités et de lever les ambiguïtés en empêchant toute intrusion policière future à l’Université.

Nous demandons la libération, l’arrêt des poursuites et l’abandon des charges contre la personne mise en garde à vue suite à son arrestation sur le campus des Berges du Rhôe. Nous exigeons le versement des heures non travaillées du fait de la fermeture administrative imposée par la présidence.

Nous appelons l’ensemble des personnels et des étudiant.e.s à se mobiliser dès 16h devant le campus des quais pour condamner ces violences et exiger la libération de notre camarade victime de la décision de la présidence. Nous rappelons également qu’une AG des personnels non-titulaires se tiendra lundi 23 avril à 17h sur le campus des Berges du Rhône.

Des doctorant.es et personnels non-titulaires de l’Université de Lyon 2 mobilisé.es


https://rebellyon.info/Des-doctorant-es ... on-2-19020
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 16 Avr 2018, 10:47

L’appel de la Coordination Régionale des Étudiant.e.s qui s’est tenue à Clignancourt ce jour, samedi 14 avril 2018

Appel de la Coordination régionale des étudiant.e.s mobilisé.e.s.

Nous étudiant.e.s mobilisé.e.s des facs de Paris 1, Paris 3, Paris 5, Paris 6, Paris 7, Paris 8, Nanterre, Paris 13, ESPE Paris, EHESS, Inalco, UPEM. Nous sommes réunis ce samedi à l’appel de Paris 4 pour tirer les bilans de la mobilisation et de nous donner des perspectives communes.

Cette semaine la mobilisation étudiante a pris de l’ampleur et a franchi une nouvelle étape avec des milliers d’étudiant.e.s rassemblé.e.s en Assemblées générales et des occupations qui se multiplient en région parisienne.

Le gouvernement craint l’extension du mouvement et sa convergence avec les cheminots. C’est pourquoi il essaie de nous faire taire par la force. Mais nous avons défendu tous ensemble les facs mobilisées de Nanterre et Tolbiac. Contre les interventions policières, nous ne nous laisserons pas faire et riposterons en étant toujours plus nombreu.ses.x dans la rue.

Et nous ne sommes pas seul.e.s. Les cheminots luttent contre la même politique pro-patronale de Macron. C’est tous ensemble que nous pourrons faire reculer un gouvernement déterminé à faire passer toutes ses lois qui nous concernent tous : étudiant.e.s, lycéen.ne.s, cheminot.e.s, hospitalier.e.s ou salarié.e.s du privé.

A l’issu de nos échanges, nous avons décidé :
• de nous retrouver massivement dans la rue dès le 17 avril aux côtés des cheminot.e.s.
• d’être le plus nombreu.ses.x possible le 19 avril dans la rue avec les autres secteurs en lutte et de constituer un cortège commun des universités mobilisées de région parisienne.
• de nous coordonner entre universités pour réagir en cas de menace d’évacuation.
• de diffuser cet appel dans toutes les Assemblées générales et tous les comités de mobilisation afin d’élargir et de renforcer cette coordination, pour qu’elle puisse représenter l’ensemble du mouvement.
• de nous revoir à l’issue de la manifestation du 19 avril, à la fac occupée de Paris 3 Censier, à 18h30 pour tirer les bilans de la semaine et prévoir la suite.

Nous appelons donc tous les étudiant.e.s mobilisé.e.s à nous rejoindre pour se donner les moyens de gagner. C’est la convergence de tous ceux qui luttent qui fera reculer le gouvernement, par des mobilisations massives dans la rue dans la perspective d’une grève générale.

Paris 4 Clignancourt, 14 avril 2018.


https://paris-luttes.info/appel-de-la-c ... onale-9978


Suivi du mouvement étudiant sur la semaine du 16 au 22 avril.
https://paris-luttes.info/apres-une-sem ... -dans-9973
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 18 Avr 2018, 07:57

Coordination Nationale des Etudiant.e.s à Saint Denis les 21/22 avril

Appel à la prochaine Coordination nationale des étudiant.e.s (CNE) ce ce week-end à l’Universite de Paris 8 (Saint-Denis).

De l’Assemblée générale de P8

Nous étudiant.e.s de Paris 8, réuni.e.s en Assemblée générale le lundi 16 avril, appelons à la tenue de la prochaine Coordination nationale des étudiant.e.s (CNE) ce samedi 21 avril à 18h30 jusqu’au dimanche 22 avril dans l’Universite de Paris 8 (Saint-Denis).

Nous observerons les mêmes modalités que la dernière CNE tenue à Nanterre, à savoir :
• AG de moins 50 personnes : 3 observateurs avec droit de parole
• AG de moins de 200 personnes : 3 délégués votants
• AG de 200 à 500 : 5 délégués votants
• AG de 500 à 1000 : 7 délégués votants
• AG de plus de 1000 : 9 délégués votants

Nous invitons également les secteurs en lutte, à venir intervenir le samedi lors de notre « tour des luttes » qui précédera le « tour des facs ».

Nous vous transmettrons, le plus rapidement possible l’ordre du jour. N’oubliez pas d’inscrire vos délégations avant vendredi 18h à l’adresse : cne.paris8@gmail.com .

C’est ensemble que nous ferons plier le gouvernement contre son plan étudiant !


https://paris-luttes.info/cne-coordinat ... e-des-9991
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Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 19 Avr 2018, 08:20

Tours

Violences policières : le Collectif Etudiant communique
Communiqué du Collectif Étudiant contre la Loi Vidal de Tours suite aux violences policières ayant eu lieu à l’occasion de la manifestation étudiante et lycéenne du vendredi 14 avril.
... https://larotative.info/violences-polic ... -2745.html

Le ministre de l’Education annule sa venue à Tours
C’est officiel : Jean-Michel Blanquer ne viendra pas visiter les lycées Grandmont et Martin Nadaud ce vendredi 20 avril. Les enseignant-es de Grandmont maintiennent néanmoins leur appel à mobilisation.
... https://larotative.info/le-ministre-de- ... -2754.html

Suivi de la mobilisation étudiante et lycéenne contre la loi ORE à Tours
Nouvelle journée de mobilisation lycéenne, après les journées des 12-16 avril. Article mis à jour régulièrement à propos des actions, manifestations et informations sur la lutte contre la « loi Vidal » et Parcoursup.
Nouvelle répression des forces de police : interpellations devant les lycées
Ce matin, en attendant la manif de 10h, les lycées de Tours ont vu une présence ultra-massive des flics. A Vaucanson, ils ont viré le blocus lacrymos en main, en menaçant d’intervenir plus fortement si les lycéens maintenaient leur action.
... https://larotative.info/suivi-de-la-mob ... -2743.html
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Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 19 Avr 2018, 20:48

Parcoursup: le MAC40, Vidal et leurs toutous sont des menteurs.

De gauche à droite, toute la presse ouvre les yeux! Assez causé. Sa Liberté, c'est en chocolat. Son égalité, c'est en poudre. Sa fraternité c'est de la farine. Un an de mensonges et de violences policières, ça suffit ! Dehors le MAC40 et son monde.

revue de presse : https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/ ... s-menteurs
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 20 Avr 2018, 06:39

Tolbiac expulsée !
La fac de Tolbiac a été expulsée par les flics ce matin à 5h
https://paris-luttes.info/apres-une-sem ... -dans-9973

Le tribunal administratif ordonne l’évacuation de Paul-Valéry : « s’ils nous expulsent, nous reviendrons »
Le 3 avril, le président de la faculté Paul Valéry Patrick Gilli a déclaré qu’il refuserait « le recours à un déblocage forcé » du campus, occupé depuis plusieurs semaines par des étudiants mobilisés contre la loi ORE. Il justifiait cette décision par la nécessité « d’éviter toute violence et de ne pas être contraint de fermer administrativement l’université. » Mais le 15 avril, il annonçait finalement la fermeture administrative de la faculté pour le 16 avril, journée au cours de laquelle il a imploré l’État de prendre « les responsabilités qui lui reviennent en matière d’ordre public ». Dans la même journée du 16 avril, le préfet de l’Hérault Pierre Pouëssel martelait que « le déblocage aura lieu, et chaque jour qui passe nous en rapproche. » Le tribunal administratif de Montpellier a rendu une ordonnance ce matin qui enjoint « l’ensemble des personnes occupant sans droit ni titre […] les campus de Saint-Charles et de la route de Mende de l’université Paul-Valéry Montpellier III de libérer les lieux sans délai ». L’intervention de la police semble imminente.
... http://www.lepoing.net/le-tribunal-admi ... viendrons/
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 21 Avr 2018, 11:07

Un jeune homme entre la vie et la mort suite à l’évacuation de Tolbiac
La presse et la pref ont vanté une évactuation sans violence et « dans le calme ». Bel euphémisme. Un homme est actuellement grièvement blessé suite à une chute probablement provoquée par la police.
La police a évacué par la force l’occupation de la fac de Tolbiac ce vendredi matin.
Les médias se sont empressés de relayer le communiqué de la préfecture de Police qui salue une opération menée « avec beaucoup de maîtrise, beaucoup de calme et sans incident ».
A l’heure actuelle le réel bilan est celui d’une expulsion très violente et traumatisante pour les occupants. Les flics se sont une fois de plus lâchés en matraquant et gazant tout un groupe déjà nassé. Résultat, plusieurs doigts cassés et épaules déboîtées.
Sur son twitter, la commune libre de Tolbiac fait état de 3 blessés graves à l’hôpital. Ce sont 2 étudiants qui se sont fait ouvrir le crâne et un étudiant qui a perdu connaissance.
Ce dernier faisait partie d’un autre groupe essayant d’échapper à la BAC : il a chuté de plus de trois mètres sur la tête.
... https://paris-luttes.info/un-jeune-homm ... t-la-10026

Un occupant a été grièvement blessé lors de l’évacuation très violente de Tolbiac par la police
L’évacuation de la faculté de Tolbiac, vendredi matin, s’est déroulée dans une extrême violence de la part de la police. Un occupant, déséquilibré par un policier, est tombé de plusieurs mètres de hauteur. Il est grièvement blessé.
• (...) Récit de l’accident, que vous retrouverez à la fin de l’article : Désiré*, présent depuis neuf jours, rapporte les détails de l’accident : « On s’échappait par les toits, à l’arrière du bâtiment, pour descendre dans une petite rue à côté. Les gars de la BAC [Brigade anti-criminalité] étaient à nos trousses. Un camarade a voulu enjamber le parapet pour se laisser glisser le long du mur. Un baqueux lui a chopé la cheville. Ç’a l’a déséquilibré, et le camarade est tombé du haut du toit, en plein sur le nez. On a voulu le réanimer. Il ne bougeait pas. Du sang sortait de ses oreilles… » Désiré* et ses camarades ont aussitôt appelé les pompiers, « en courant ». Emmené par les pompiers, dans un état d’inconscience, on ne sait pas dans quel hôpital il se trouve. Quoi qu’il en soit, la rue où a eu lieu sa chute demeure barrée par la police. Désiré*, qui est allé y jeter un coup d’œil, revient, fulminant de rage : « Les enfoirés ! Ils ont effacé toutes les traces de sang ! »
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Trois témoins racontent comment l’occupant de Tolbiac a été blessé à la tête
Lors de l’expulsion policière du site universitaire de Tolbiac vendredi 20 avril, un occupant a été blessé à la tête en chutant, selon les témoins interrogés par Reporterre. La préfecture dément tout blessé « grave ». Le syndicat Sud Santé assure « qu’un patient a été proposé à la grande garde de neurochirurgie ».
... https://reporterre.net/Trois-temoins-ra ... -a-la-tete

Que s'est-il vraiment passé à Tolbiac? Témoignages des étudiants




Évacuation de Tolbiac : vérité pour les blessé.e.s

Rassemblement devant l’hôpital Cochin samedi 21 avril à 14h pour obtenir la vérité de la part des services hospitaliers.

Tolbiac, fac au centre de la mobilisation contre la loi Ore, volontairement ouverte à tou.te.s à été plusieurs fois attaquée. Le lendemain du 19 avril, les Crs ont évacué avec violence l’occupation de Tolbiac à 5h30 du matin. Des témoignages racontent que l’intervention policière à blessé plusieurs camarades, dont 2 grièvement. L’un d’entre nous serait actuellement entre la vie et la mort.

La version de la préfecture se pose en contradiction avec celle des personnes présentes lors de l’évacuation. Ces même personnes qui ont assisté à la scène. Nous exigeons de savoir : Combien y a t il de blessés ? Notre camarade est-il dans le coma ? Comment s’appelle-t-il(s) ?

P.-S.
27, rue du Faubourg-Saint-Jacques 75014 Paris,
RER B - Port Royal

https://paris-luttes.info/evacuation-de ... pour-10033
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