L'université en lutte

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 08 Mai 2018, 20:06

Lyon
Communiqué du 7 mai suite à la fermeture de l’Université Lyon 2 et aux interventions policières autour des campus
Le 7 mai au petit matin, les étudiant.e.s mobilisé.e.s ont tenté de bloquer le campus de Porte des Alpes et des Quais afin d’empêcher des commissions d’examen des vœux parcoursup de mettre en place la sélection. Les deux groupes ont subi une répression policière lourde.
Sur le campus de Bron, des chiens policiers ont été lâchés par les forces de l’ordre pour traquer les étudiant.e.s qui tentaient d’échapper à la police en se cachant dans des buissons. Des policiers en civil ont pointé leur arme de service sur les étudiant.es, les menaçant de tirer s’ils ne s’arrêtaient pas ! Au moins trois camarades ont été mis en garde à vue et deux autres ont été relaché.e.s après un contrôle d’identité.
... https://rebellyon.info/Communique-du-7- ... ture-19167

Brest
Expulsion de la fac : Communiqué des occupants
Une trentaine de flics (en civil, en armure, en uniforme classique, ainsi que des renseignements) ont investi l’amphi occupé vers 7h, reveillant les occupant.e.s.
Les occupant.e.s ont été escorté hors du site de l’université sont tous sortis libre, sain et sauf, après un contrôle d’identité.
... https://brest.mediaslibres.org/spip.php?article1016

Nanterre :
les étudiants réunis en AG votent le blocage illimité de l'université
Des étudiants de Nanterre réunis en assemblée générale ont voté ce lundi pour le blocage illimité de leur université, haut lieu de la contestation contre la réforme de l'accès à la fac.
Alors que la période des partiels s'est ouverte il y a un peu moins d'une semaine à Nanterre, environ 700 étudiants ont pris part au vote, soit bien moins que lors des précédentes AG qui avaient rassemblé près de 1 700 personnes.
L'assemblée générale s'est également prononcée pour le blocage d'un examen prévu à Arcueil (Val-de-Marne) vendredi.
... http://www.liberation.fr/direct/element ... ite_81465/
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 10 Mai 2018, 19:19

Nous soutenons les grèves des partiels

Mobilisation contre la loi « Orientation et Réussite des Étudiants »

Le gouvernement et certain-e-s président-e-s d’université font actuellement de la tenue des partiels dans les universités une question de principe. Dans certaines universités, tout est bon pour organiser coûte que coûte les partiels, y compris là où, en raison des grèves étudiantes et de personnels, seulement quelques heures de cours ont eu lieu ce semestre :

→ report des examens à des dates où les étudiant-e-s ne sont plus disponibles, notamment parce qu’ils et elles exercent un travail salarié,
→ délocalisation des partiels dans des lieux éloignés des sites universitaires, mal aménagés, et loués à des prix exorbitants,
→ organisation d’examens sous la surveillance étroite des forces de l’ordre…

Les présidences d’université portent l’entière responsabilité de ces mauvaises conditions d’examens, dans la mesure où elles refusent de prendre en compte les revendications des personnels et étudiant-e-s grévistes, qui n’ont eu de cesse de rappeler leur souci qu’aucun-e étudiant-e ne soit pénalisé-e.

D’autres solutions sont possibles et ont été proposées : conservation de la note du contrôle continu ou validation automatique, avec la possibilité d’améliorer sa note au moyen d’un travail personnel, évaluation par des devoirs réalisés à la maison…
Aujourd’hui, en particulier à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne comme plus tôt à Lille, et dans d’autres universités, des étudiant-e-s s’opposent à cette situation et revendiquent l’abrogation de la loi relative « à l’orientation et à la réussite des étudiantes » (ORE), qui instaure la sélection à l’entrée de l’université. Ils s’organisent en assemblée générale au début de chaque partiel, votent majoritairement la grève, et rendent des copies portant simplement l’inscription : « étudiant-e en grève », avec pour conséquence l’annulation des partiels.

SUD éducation syndique les personnels de l’éducation et n’a pas à indiquer aux étudiant-e-s quels devraient être leurs modes d’action.

La fédération SUD éducation apporte néanmoins son soutien plein et entier à ces étudiant-e-s qui prennent le risque d’échouer aux examens pour permettre à d’autres d’accéder un jour à l’université. Elle appelle les personnels des universités à faire usage de leur droit de grève contre la loi ORE (« Orientation et Réussite des Étudiants ») et des conditions d’examens indignes, y compris en ce qui touche à l’organisation des évaluations.

SUD éducation rappelle à celles et ceux qui accusent les étudiant-e-s de bloquer ou d’occuper les universités que ce sont les présidences qui décident unilatéralement de fermetures administratives, et que c’est le gouvernement qui décide de fermer les universités aux jeunes qui ne seront pas sélectionné-e-s.


http://www.sudeducation.org/Nous-souten ... e-des.html
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 10 Mai 2018, 20:02

Toulouse, expulsion du Mirail
https://iaata.info/Mai-encore-2580.html

De Nanterre à Arcueil, le blocage n’est pas partiel

Appel de quelques étudiants de Nanterre à bloquer massivement la maison des examens à Arcueil vendredi 11 mai.

La fac de Nanterre étant, fait historique, bloquée intégralement depuis près de trois semaines, les partiels initialement prévus ne sont pas en mesure d’y être tenus. Plutôt que d’admettre son incompétence et de reconnaître la victoire des étudiant.e.s mobilisé.es - en leur accordant la validation automatique et en refusant l’application de la loi ORE - Jean-François du bâtiment B s’entête et nous propose le terrain de sa prochaine défaite. Les partiels ne se tiendront pas à Nanterre, mais à Arcueil. Les blocages aussi.

Le manque flagrant de toute compétence tactique chez ce tordu est désormais une banalité admise par l’ensemble de la communauté universitaire – même par les antibloqueurs. Croit-il vraiment que ceux qui bloquent depuis trois semaines une quinzaine de bâtiments ne seront pas capables de bloquer la maison des examens ? Etait-il dès lors raisonnable de débourser des dizaines de milliers d’euros pour ça ?

Ce déplorable bonhomme a en tout cas déjà grillé sa carte Keuf, au mauvais moment pour lui et nous l’en remercions encore. Il ne peut plus se permettre de faire revenir les CRS à Nanterre pour débloquer, comme c’est le cas actuellement dans la plupart des autres universités occupées et bloquées : Grenoble, Tolbiac, Lille, Toulouse, etc. Pour renvoyer les CRS sur ses étudiant.e.s, il faut désormais que les étudiant.e.s aillent ailleurs qu’à Nanterre. C’est chose faite, le rendez vous est donné vendredi 11 mai à 9h à la Maison des examens de Arcueil, où les étudiant.e.s de droit sont convoqué.e.s pour passer leurs examens. Nous serons également présent.e.s, un peu en avance.

Ils ont l’air d’y tenir à leurs examens, les Balaudé, les Vidal, Macron et autres Haddad. Tant pis pour eux ! A Tolbiac et Paris 8, facs bloquées depuis un moment, les partiels délocalisés un peu partout et sous surveillance policière se transforment en AG décidant, devant leurs professeurs, de rendre copie blanche. D’autres doivent être finalement annulés, pour cause de bruits, d’agitation, de visite impromptue ou d’odeur inadéquate.
A Nanterre on a maintenant la main dure, et les partiels sont concentrés dans un même bâtiment plutôt que d’être éparpillés tout autour de Paris. On va quand même pas se gêner. Alors que les bâtiments barricadés sont désormais notre paysage quotidien, nous décidons d’überiser le blocage en le rendant flexible, dynamique, et mobile. Nous sommes de toute façon maintenant trop nombreu.ses.x pour nous contenter du blocage de notre seule université. Il n’y aura pas d’examens à la Maison des examens vendredi 11 mai, ni les jours suivants.

Nous avons l’avantage, jouons cartes sur table. La maison des examens est une seule grosse baraque, qui accueille des milliers d’étudiant.e.s pour leur faire passer ce moment désagréable que sont les examens. Donc, des milliers de malheureu.ses.x étudiant.e.s (et pas que de Nanterre) se masseront devant le bâtiment dès 8 heures du matin, heure à laquelle ils et elles sont tenu.e.s de se présenter. La police sera là, elle, pour assurer la bonne tenue des examens. Ambiance. Elle sait déjà qu’il n’y aura pas que des étudiant.e.s studieu.ses.x, mais un nombre important et diversifié, qui viendra déterminé à empêcher la tenue de ces partiels par tous les moyens. La dernière assemblée générale de Nanterre a en effet décidé de délocaliser les blocages à Arcueil, cet objectif est donc partagé par le mouvement dans toute sa diversité et non pas seulement par une poignée de têtes brûlées. Différents secteurs en luttes avec qui nous avons pu tisser des liens se joindront également à nous. On ne voit vraiment pas comment la police pourra trier le bon grain de l’ivraie, le bloqueur du convoqué, intervenir sans provoquer aucune forme de résistance ou de rébellion dans la masse étudiante réunie. La situation pourrait prendre alors des tournures assez intéressantes. Si la police intervient, elle crée un bordel qui nous sera avantageux. Si elle n’intervient pas, on pourra bloquer tranquillement. Si, le cas échéant, la police n’est pas là, l’issue du blocage semble évidente. Dans tous les cas, c’est pour nous une réussite.

Nous appelons donc tout le monde à venir participer à ce sabordage partiellaire : cheminot.e.s, postier.e.s, hospitalier.e.s, étudiant.e.s, et autres énervé.e.s... Faisons de cette journée d’examen une date de ralliement.
Tou.te.s à Arcueil vendredi à partir de 7h30 devant la Maison des Examens, et rebelotte le samedi !

Quelques agitateurs et agitatrices bénévoles

P.-S.
Il est conseillé de ne pas s’y rendre trop tôt : arriver avant les étudiant.e.s convoqué.e.s, c’est être isolé et repérable, arriver en même temps qu’eux, c’est rendre le travail de la police infernal. On imagine bien que la police sera présente avant nous.


https://paris-luttes.info/de-nanterre-a ... ge-n-10207
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 11 Mai 2018, 00:04

Toulouse

Bilan d’étape

Après les matraques et l’expulsion du Mirail, quelles perspectives pour nos luttes ?

Dans la nuit du mardi 8 au mercredi 9 mai, les forces de répression sont entrées sur le campus du Mirail et en ont brutalement expulsé les étudiants et leurs soutiens qui l’occupaient. Quelle forme prendra la contestation et la colère des travailleurs et des étudiants du Mirail, aujourd’hui « en exil » ?

La décision d’expulser le Mirail à coups de matraque est lourde de sens. Cette université toulousaine connaît une mobilisation historique, de par sa durée, sa radicalité, et les nombreux retournements de situation qui l’ont jalonnée. Initiée par les personnels, rapidement rejoints dans la bataille par les étudiants, quelles perspectives s’ouvrent après l’évacuation policière, pour toutes celles et ceux qui avaient fait du Mirail le foyer de la contestation à Toulouse ?

... http://www.revolutionpermanente.fr/Apre ... nos-luttes
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 12 Mai 2018, 22:11

Réforme de l’accès à l’université : les partiels organisés à Arcueil annulés après la mobilisation des manifestants
Les partiels organisés vendredi et samedi à Arcueil (Val-de-Marne) sont annulés après la mobilisation de plusieurs dizaines d’étudiants opposés à la réforme de l’accès à l’université.
Les partiels délocalisés de Nanterre à la Maison des examens à Arcueil, dans le Val-de-Marne, sont annulés vendredi 11 mai et samedi 12 mai. Depuis vendredi 7 heures, une centaine d'étudiants opposés à la réforme de l'accès à l'université étaient rassemblés ce matin devant le centre d'examens.
... https://www.francetvinfo.fr/societe/edu ... 47101.html



À Nanterre, partiels délocalisés, partiels annulés : victoire de la mobilisation !

La grève étudiante se poursuit à Nanterre, et dans l'ensemble du pays. Notre université est en grève et bloquée depuis près de 4 semaines en opposition à la loi ORE, au Plan Etudiants et à l'ensemble de la politique antisocial de Macron. Le gouvernement et Jean Francois Balaudé, président de la fac de Nanterre, refuse d'entendre la colère qui grogne dans les universités. Balaudé voulait a tous pris tenir les examens, malgré les décisions des nombreuses Assemblées Générales. Aujourd'hui nous étions des centaines d'étudiant.e.s et travailleurs.euses devant la Maison des examens à Arcueil pour obtenir l'annulation des examens délocalisés de force.

Nous refusons que les examens se tiennent, car pour nous tenir les partiels et examens en plein mouvement c'est vouloir briser la grève. Imposer les partiels c'est exiger aux étudiant.e.s de se mettre à composer et à réviser : c'est empêcher les étudiant.e.s de se consacrer pleinement à la mobilisation.

Nous dénonçons fermement la décision de la présidence de Nanterre de tenir de manière délocalisée des examens, qui plus est sous forte présence policière. La seule réponse de notre université face à notre mouvement c'est la répression, aujourd'hui comme le 9 avril, où 7 étudiant.e.s ont été interpellés dont 3 poursuivis en justice. Nous sommes très nombreux.ses à s'être fait gazer au poivre, matraquer et blesser, et nous pointons la responsabilité de Balaudé dans ces violences.

Nous refusons la tenue des examens en période de grève, qui plus est sous présence et violences policières. Nous réclamons toujours la validation automatique avec note améliorable afin que les etudiants ne soient pas penaliser par la greve en cours.

Nous réclamons toujours la démission de Jean-François Balaudé pour sa collaboration dans la répression. Ainsi que l'abrogation de la loi ORE, et sa non application localement.

Nous dénonçons l'acharnement coupable de Florence Bellivier et Pascal Bauvais, co-directeur-trice de l'UFR DSP, qui ont voulu faire passer les examens coûte que coûte, quitte à mettre leurs étudiant.e.s en danger, plutôt que de prendre acte de la grève reconduite par l'AG.

Aujourd'hui Macron veut casser la greve en cours en jouant sur l'angoisse des partiels et en reprimant. A Nancy des étudiants se sont fait gazés et réprimés, au Mirail, suite a l'évacuation de l'occupation, un étudiant a été hospitalisé suite à l'explosion d'une grenade de descencerclement. Nous dénonçons fermement cette répression et exigeons la fin des interventions policières dans les facs.

Face à la violence sociale et repressive de ce gouvernement qui s'attaque à l'ensemble de notre camp social, nous appelons les jeunes et les salariés à riposter massivement par la grève le 16 et 22 mai. Il faut que les organisations syndicales et politiques appellent fermement a la greve dans tous les secteurs. Nous ne pouvons pas tolérer l'attitude de ce gouvernement : notre réponse doit etre celle de la grève générale, d'un nouveau mai 2018.

Nous remercions les étudiant.e.s mobilisé.e.s de region parisienne, les postier.e.s du 92 en grève, les cheminot.e.s, les Geodis, et tous les salarié.e.s qui sont venu nous soutenir aujourd'hui. Nous nous battons ensemble face aux projets pro-patronnat du gouvernement.

Nous organisons une nouvelle Assemblee Générale mardi à Nanterre.

Le comite de mobilisation de Nanterre.

Arcueil, le 11 mai.

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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 13 Mai 2018, 18:24

Nancy - Université
Le personnel du campus de Lettres en grève mercredi
La situation ne se décante pas sur le campus nancéien de Lettres.
Alors que les examens ont lieu sous haute surveillance sur le campus nancéien de Lettres, les membres du personnel de l’université seront en grève ce mercredi 16 mai. La décision a été prise après une assemblée générale tenue hier en présence de 70 personnes issues de l’université et des forces syndicales.
« Le but de cette mobilisation est de demander l’abandon des charges retenues contre les étudiants qui ont été interpellés par les forces de l’ordre la semaine dernière, que les vigiles et policiers ne soient plus tolérés sur le campus et, bien sûr, les revendications contre la loi ORE de sélection à l’université », explique Etienne Simon, cosecrétaire académique de Sud Éducation Lorraine.
... https://www.estrepublicain.fr/edition-d ... reve-lundi

Motion de l’AG des enseignants non titulaires de l’UFR d’histoire de Paris 1
L’assemblée générale des enseignants non titulaires de l’UFR 09 de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne réunie le 11 mai 2018 s’associe aux demandes qui ont été faites de la tenue d’une AG de l’UFR la semaine prochaine afin d’aborder à la fois la question des modalités d’évaluations des étudiants et les réformes actuelles de l’université. Nous revendiquons le droit de participer à la prise de décision. Dans le cas contraire, nous nous réservons le droit de ne pas participer aux examens.
... https://www.questionsdeclasses.org/?Mot ... de-Paris-1

Paris 5e Sorbonne
Petit déj contre la sélection: Occupons !
Une nouvelle semaine de partiels commence.
Une nouvelle semaine de galère, de répression administrative et policière et de criminalisation des étudiant.e.s, chargé.e.s de TD, personnel et titulaires mobilisé.e.s.
Nous nous opposons à la sélection, à la privatisation de l'université et des services publics en général. Enfin, nous dénonçons la façade politique que sont devenus nos examens.
Pour faire face à la répression policière massive, nous avons besoin du soutien de toutes et tous.
Reprenons l'université et notre droit à nous organiser en son sein ! AG, Occupation, Blocage, l'université est à NOUS, montrons le !!
Rendez-vous le lundi 14 mai à 7h30 place de la Sorbonne pour un petit-déjeuner déterminé contre la sélection et la tenue des partiels !
https://fr-fr.facebook.com/events/1684417148320074/
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 13 Mai 2018, 19:45

[Parcoursup] Vous n’êtes pas seuls : voici une liste de départements, d’UFRs ou de CA (et même de lycées) ayant décidé de ne pas sélectionner ni classer les candidatures des lycéens
http://www.sauvonsluniversite.fr/spip.php?article8184


Assemblée générale interfac

lundi 14 mai 2018 à 10h30 EHESS
École des hautes études en sciences sociales
Amphithéâtre François Furet, 105 boulevard Raspail, Paris 6e

Par l'évacuation des facs mobilisées et le maintien des partiels dans des conditions inacceptables, le gouvernement a voulu casser le mouvement étudiant. Pari perdu ! Nous étions foule dans les rues de Paris aux dernières manifestations, et on galère même à compter le nombre de partiels annulés... Mais justement, il faut nous organiser, pour faire encore grandir le mouvement, pouvoir répondre à la hauteur des attaques anti-sociales et faire reculer le gouvernement sur ses projets. Rdv donc pour une AG interfac dans l'EHESS occupée, pour discuter du mouvement et de sa suite, ce lundi 14, "journée sans cheminots" mais avec une manif qu'on ira grossir !

Ni partiels, ni sélection ! Même Macron, même combat !

https://www.facebook.com/events/174296969943691
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 15 Mai 2018, 08:19

Le campus de Rennes 2 expulsé
Une compagnie de CRS est intervenue à 4h30 ce matin pour expulser l’occuaption du hall B à Rennes 2, en vue de préparer le campus pour les partiels qui doivent se tenir jeudi.
Fil infos : https://expansive.info/Rennes-1-Rennes- ... league-796

Marseille, Lyon 2, Paris 8 : les examens reportés après des actions des étudiants contre la sélection
Dans de nombreuses universités, la mobilisation contre la sélection continue et prend la forme d’une lutte contre les examens, imposés par les directions des universités comme un retour au travail pour les étudiants. A Paris 8, Lyon 2 et Aix-Marseille, des actions ont émaillé la journée pour empêcher leur tenue.
... http://www.revolutionpermanente.fr/Mars ... -selection


Appel à une journée de mobilisation nationale à Lyon le mercredi 16 mai

Contre la loi ORE, contre la répression du mouvement étudiant, pour une université populaire ouverte à tou.te.s nous vous appelons à converger à Lyon pour une manifestation nationale le mercredi 16 mai.

Depuis le début du mouvement étudiant, la répression policière fait rage au sein des universités. Les facs occupées les plus emblématiques du mouvement – Tolbiac, Toulouse, Paris 3, la Sorbonne… - ont été évacuées dans une violence inouïe avec des arrestations et condamnations de camarades à la clé.
Dans le même temps, les forces de l’Etat cherchent par tous les moyens à réprimer la contestation étudiante dans la rue ET sur les blocages. Plusieurs universités en ont fait les frais ces dernières semaines, notamment lors des manifestations du 1er mai à Lyon, à Rennes et à Paris.

Afin de mettre un point final à la contestation étudiante, de très nombreuses présidences d’universités ont fait le choix de tenir les examens finaux sous fort contrôle policier, méprisant au plus haut point les décisions démocratiques prises par les assemblées générales et les appels nationaux lancés par les syndicats étudiants, professionnels et la CNE. Récemment, cette présence policière s’est manifestée par des arrestations, des étudiant.e.s blessé.e.s, devant les portes de leurs propres facultés. Alors même que la plupart d’entre eux n’avaient tenté aucun blocage : iels venaient simplement passer leurs partiels !

Depuis ce jeudi 3 mai, la présidence de Lyon 2 a choisi de monter d’un cran la barre de la répression en coupant tout dialogue avec le mouvement étudiant de Lyon, en fermant campus et bibliothèques universitaires aux étudiant.e.s (mobilisé.e.s comme en révision). Cette collaboration avec la préfecture imposant un dispositif policier présent jour et nuit aux abords des campus, empêche donc toute tentative de blocage et/ou de reprise de la fac par les étudiant.e.s. Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 mai, alors qu’ils et elles préparaient le blocage du campus de Bron, 5 camarades ont été interpellé.e.s après avoir été braqué.e.s par les forces policières avec leurs armes de service et traqué.e.s dans la nuit à l’aide de chiens.
Non contente de cette collaboration, la présidence de Lyon 2 a décidé de placer les examens terminaux sous surveillance policière et a d’ores et déjà prévu d’embaucher 50 agents de sécurité privée jour et nuit pour toute la durée des examens.

Cette dernière mesure pourra au moins satisfaire les enseignant.e.s vacataires attendant encore leur salaire, la présidence semblant avoir subitement découvert de nouvelles sources d’approvisionnements financiers.

Dernier ajout en date à cette situation des plus farfelues : dans sa complicité avec la préfecture, la présidence a décidé de déplacer les partiels du mercredi 16 mai, pour raisons « footballistiques ». Ironiquement, ce sont ceux-là même qui insistaient sur l’importance de maintenir à tout prix les partiels qui les relèguent aujourd’hui au second plan, lui préférant la finale de l’Europa League.

Contre la loi ORE, contre la répression du mouvement étudiant, pour une université populaire ouverte à tou.te.s nous vous appelons à converger à Lyon pour une manifestation nationale le mercredi 16 mai :

Rendez-vous à l’ENS à partir de 12h
Départ de la manifestation à Jet d’Eau (Tram T2 ou T4) à 14h.

Macron nous fait la guerre et sa police aussi mais on reste déters pour bloquer le pays !

Solidaires Etudiant.e.s Lyon


https://rebellyon.info/Appel-a-une-jour ... tion-19188
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 18 Mai 2018, 12:02

Université de Nantes en lutte

En cas d’examens sous présence policière, des syndicats appellent "les collègues à se mettre en grève"

Les sections syndicales SNESup-FSU et SUD Éducation demandent l'annulation des partiels, rappellent leur opposition à la tenue des examens sous présence policière en appelant à se mettre en grève en signe de protestation. Nous relayons leur communiqué ci-dessous.

Les sections syndicales SUD Éducation et SNESup-FSU ont recueilli différents témoignages et ont été elles-mêmes témoins des conditions de déroulement des examens depuis le début de la semaine. Nous avons constaté avec effroi les violences policières commises sur des étudiant-e-s mobilisé-e-s pacifiquement, et le fichage systématique de ces dernier-e-s.

Nous avons également été alerté-es sur des agissements inacceptables de la part de membres de l’équipe présidentielle et de l’administration : intimidations, prise de photos, fouilles, menaces de conseils de discipline, d’expulsion de l’université, ... Tous les étudiant-e-s subissent les conséquences néfastes de cette situation scandaleuse.

Partant de ce constat, nous déclarons que les conditions ne sont pas réunies pour que les examens se déroulent normalement. Cette situation de violences découle directement de l’incapacité de la présidence à organiser un vrai débat démocratique sur l’atteinte grave à la mission de service public de l’université que contient la loi ORE.

Nous demandons donc :

- l’annulation des examens terminaux comme cela a été fait dans d’autres universités (Lyon II par exemple),

- une audience d’urgence avec le président avant vendredi soir dernier délai.

Nous rappelons notre opposition à la tenue des examens sous présence policière et appelons les collègues à se mettre en grève en signe de protestation.

Les sections syndicales SNESup-FSU et SUD Éducation, avec le soutien du comité de mobilisation des personnels.


http://www.revolutionpermanente.fr/Nant ... egues-a-se
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 19 Mai 2018, 16:45

Condamnation des violences policières par les enseignant.es non-titulaires de Lyon 2
https://rebellyon.info/Condamnation-des ... -par-19223

Communiqué de la section syndicale Sud Education Lyon 2
https://rebellyon.info/Sud-Education-Ly ... e-la-19224

Communiqué des syndicats FERC SUP CGT Lyon 2-3 ENS
https://rebellyon.info/Ouverture-violen ... on-2-19216
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Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 20 Mai 2018, 02:10

Open-Zbeul à la fac, ramène ton pyjama !

Après 47 jours d’occupation et de blocage du campus de la fac de St Charles, les occupant.e.s de la F.A.D.A (Fac à Défendre Activement) vous invite à une grosse teuf dimanche soir, à partir de 19h, parce que 47 jours ça se fête, parce que cette occupation est quelque chose d’incroyable, un petit brin d’émancipation, de liberté et de zbeul dans ce printemps 2018 marqué par la violence répressive d’un Etat plein de mépris.

... https://mars-infos.org/open-zbeul-a-la- ... e-ton-3131
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 21 Mai 2018, 19:17

Appel de la Coordination Nationale Étudiante du 20 mai

Suite à l'agression policière au Mirail, la Coordination Nationale Etudiante (CNE) a été délocalisée à la Bourse du Travail de Toulouse.

Appel de la Coordination Nationale Étudiante du 20 mai

Nous, étudiant.e.s mobilisé.e.s, étions réuni.e.s ce 20/05 en Coordination Nationale Etudiante, organisée par les étudiant.e.s du Mirail et qui a été délocalisée à la bourse du travail suite à la forte répression dont les camarades ont été victimes. Nous réaffirmons notre volonté de lutter contre la loi ORE et l'ensemble des attaques du gouvernement Macron. En effet, la loi Orientation et Réussite des Étudiants vise à fermer les portes de l’Université aux milieux les plus précaires, institutionnalisant une véritable sélection en fonction de notre origine sociale – réelle ou supposée – et les moyens de nos parents. Dans le même temps, le gouvernement instaure la fin du bac national et prévoit une réforme des lycées qui s’inscrit dans la même logique que le Plan Étudiants. Celui-ci prévoit, outre la sélection sociale, de supprimer la compensation, les rattrapages et le redoublement afin d’adapter nos universités aux besoins du marché et de mettre en place des facs toujours plus concurrentielles et réservées aux élites.

Malgré la fin du calendrier universitaire et les nombreux obstacles mis en place par le gouvernement pour stopper la mobilisation, les étudiant.e.s continuent à faire preuve de leur détermination. Le ministère joue en effet sur l’angoisse suscitée par les partiels pour démobiliser et les présidences organisent partout des délocalisations pour contourner les blocages. Mais cette volonté s’est confrontée à celle des étudiant.e.s qui, dans de nombreuses villes (Nanterre, Lyon, Marseille, Nantes, ...), ont obtenu l’annulation des partiels sur table suite à des actions de blocage des examens. Nous condamnons cette stratégie gouvernementale et appelons les étudiant.e.s à exiger l’annulation de leur partiels, en revendiquant la validation automatique avec note améliorable ou le report des examens.

De plus, la mobilisation s’est heurtée à une stratégie ultra répressive que Macron emploie face à toutes les luttes sociales. Outre les fermetures administratives qui visent à briser la grève dans les campus, la police gaze et matraque. Que ce soit pour assurer la tenue des partiels, à Arcueil ou Lyon, ou pour évacuer des occupations, les exemples ne manquent pas. Au Mirail, suite à l’expulsion violente, un étudiant, Guilhem, a été hospitalisé plusieurs jours après avoir été tabassé par la BAC et suite à l’explosion d’une grenade de désencerclement. Ces violences sont cachées par le gouvernement qui, via les préfectures, explique que les expulsions se passent dans le “calme”. Alors même que de nombreux.ses étudiant.e.s sont interpellé.e.s.

Cette répression touche tou.te.s celles et ceux qui subissent les réformes antisociales : de Notre Dame des Landes, aux cheminot.e.s en passant par les quartiers populaires qui sont touchés chaque jour par le racisme d’Etat comme à la Reynerie à Toulouse et où de nombreuses personnes sont assassinées par la police (par exemple Ismail Bokar Deh).

Le gouvernement, craignant une extension de la mobilisation, s’attaque à tou.te.s ceux et celles qui relèvent la tête. Face à la violence sociale et policière de Macron, notre réponse doit être collective. Ainsi, les organisations syndicales et politiques doivent prendre leurs responsabilités, comme les dockers à Marseille ont évité à la fac de Saint-Charles d’être réprimée en débrayant. Elles doivent appeler clairement à la grève face à la répression que connaissent les universités et l’ensemble de notre classe, et en particulier les quartiers populaires qui sont touché.e.s par une violence particulièrement raciste.

Car aujourd'hui, ce ne sont pas que les lycéen•ne•s et les étudiant•e•s qui subissent la politique pro-patronale et antisociale du gouvernement. Celui-ci attaque sur tous les fronts : en s’attaquant aux cheminot•e•s et à l’ensemble de la fonction publique (remise en cause de la garantie de l’emploi, des conditions de travail et de l’accès aux services publics à la SNCF, ou dans les hôpitaux, en proposant la privatisation de la SNCF). Il a également comme projet une réforme des retraites et une autre visant à restreindre l’accès au chômage quand la loi Asile et Immigration attaque les éxilé.e.s et empire grandement leur conditions de vie déjà inhumaines. Nous nous y opposons aussi fermement, et nous apportons un soutien plein et entier aux éxilé.e.s à Toulouse, Paris 8 et ailleurs, qui se retrouvent encore dans une situation des plus précaires après les expulsions. Ces luttes nous concernent directement, puisqu'en plus de combattre le même ennemi, c'est de notre avenir et souvent de notre présent qu'il s'agit.

Nous appelons donc à amplifier la grève dans les universités et à descendre dans la rue le 22 et 26 mai, et nous nous adressons aux salarié.e.s pour qu’iels les construisent avec nous. Face à un gouvernement qui nous attaque sur tous les fronts, notre riposte ne peut pas se faire en ordre dispersé. La multiplication des dates de manifestation et des journées de grève sectorielles ne peut que nous affaiblir. Aujourd’hui, nous devons oeuvrer pour la convergence de toutes nos luttes afin de construire un mouvement de grève générale.

A la SNCF, nous avons pu voir que la logique de la grève perlée appelée par les directions syndicales ne fait pas céder le gouvernement sur le pacte ferroviaire, pacte qui n'est même plus rejeté clairement par la plupart desdites directions. Nombre de cheminot.e.s à Paris-Nord, à l'inter-gares parisienne ou encore à la gare Saint-Lazare s'opposent à cette logique et posent la question de la reconductible, y compris en interpellant leurs directions. Dans ce sens nous pensons que les directions syndicales doivent véritablement construire et appeler à une grève générale reconductible après le 26 mai qui sera une date de convergence importante pour la mobilisation. D’ores et déjà, nous appelons les étudiant.e.s à faire du 29 mai, date de grève cheminote, une journée d’action en soutien à leur lutte et contre la loi ORE.

En réaction aux résultats de Parcoursup, la Coordination Lycéenne Nationale appelle les lycéen.ne.s à organiser des AG le 23 et à manifester le 24. Iels seront les premier.e.s concerné.e.s par ce dispositif, la loi ORE et la réforme du Bac. Une extension de la grève dans les lycées mettrait en difficulté le gouvernement. Ainsi, nous appelons les étudiant.e.s à relayer ces dates et à aider dans le développement du mouvement lycéen.

Pour tout.e.s ces raisons nous exigeons :
- Le retrait de la loi ORE
- L'arrêt des poursuites à l'encontre des étudiants mobilisés, l'arrêt des interventions policières sur les universités la réouverture des facs fermées administrativement et le libre accès aux universités sans contrôle
-l'annulation des partiels et la validation automatique avec une note améliorable, ou report des modalités d'évalutation
- Un investissement massif dans l'éducation à hauteur des besoins.

La CNE affirme son soutien sans faille à tous le secteurs en lutte et à leurs revendications contre les mesures antisociales du gouvernement Macron : retrait du pacte ferroviaire, de la loi asile immigration, de la hausse de la CSG. Nous revendiquons par ailleurs la justice et la vérité pour J., Adama et tous les assasiné.e.s par la police.

Nous appelons à une prochaine Coordination Nationale Étudiante le 27 mai à Paris. Nous annoncerons en début de semaine l’université parisienne qui accueillera la prochaine CNE.


https://blogs.mediapart.fr/jean-marc-b/ ... -du-20-mai
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 21 Mai 2018, 20:40

Journée des Barricades contre Parcoursup

Paris mardi 22 mai 2018
à 18h, Place du Panthéon

Nous appelons toutes les franges de la jeunesse à :
•Monter des barricades partout où cela est possible !
•Bloquer ou occuper leur lycée/fac !
• 14h : Prendre la tête de la manifestation inter-syndicale de 14h République (République - Bastille - Nation) !
• 18h : Envahir dès 18h la place du Panthéon contre Parcoursup & son monde !

Là où médias et politiques spéculent sur la prétendue fin du mouvement, tout repart, et de plus belle : jamais tant de cheminots n'avaient été en grève que lundi dernier, avec blocages de gares, de rails, sabotages et manifs sauvages, il n'y a pas un seul partiel qui se déroule normalement depuis une dizaine de jours, avec facs ou amphis bloqués, votes, annulations par dizaines, deux lycées parisiens ont été occupés mercredi et jeudi, ce qui est une première depuis 2016, etc. !

Partout la situation est claire : le gouvernement vient de relancer une offensive massive sur la ZAD, depuis jeudi, où près de 2000 gendarmes continuent la destruction déjà large...ment entamée, une note gouvernementale confirme les intentions cachées de privatisation de la SNCF, et la catastrophe Parcoursup se confirme - des profs de facs révèlent déjà les coulisses de la plateforme, avec algorithmes gardés secrets et traitement sélectif automatisé des candidatures, la communication gouvernementale commence à s'effondrer face au prétendu nombre de lycéens qui pourraient se voir refusés de tous leurs vœux. On parle déjà de commission de commission en plein été, de réorientation forcée, d'apprentissage, etc. 270.000 lycéens resteraient sans affectation au moins jusqu'à la fin juin, 50.000 jusqu'en septembre - et ce ne sont que des prévisions !

Et la peur les gagne : tous les lycées franciliens bloqués ont dernièrement été débloqués, la police veille sur tous les lycées mobilisés, presque toutes les facs occupées ont été évacuées, le quartier latin est quotidiennement assiégé par la police, les AG de cheminots sont nassées, un arsenal de communication médiatique et gouvernementale ridiculement géant a tenté de contrer la force massive du cortège de tête le 1er mai.

Encore une fois, que ce soit en évacuant quasi-militairement ZAD, facs et lycées ou en attaquant de manière conjointe cheminots, hospitaliers, profs, lycéens, étudiants, retraités, exilés, le gouvernement nous confronte à un niveau de radicalité politique auquel il nous incombe de répondre tout aussi radicalement : le printemps ne fait que commencer, il est temps de déborder en tous points et en tous lieux. Certains l'ont compris, ce qui se passe maintenant et pourrait se passer dans les jours et les semaines à venir est décisif, il s'agit donc de se hisser au niveau de radicalité imposé par le gouvernement. #BarricadesPartout #22MaiDéter

Afin de donner du sens aux dynamiques en cours et à venir, agiter la rue et donner vie aux grands défilés qui s'annoncent est primordial. Imaginons : la poursuite des blocages, occupations, perturbations locaux couplés à une rue réellement déterminée, à la hauteur du mois de mai.

Le 22 mai, non seulement la fonction publique est appelée à la grève, et manifestera, mais c'est également le jour où tomberont les premières réponses Parcoursup. Le gouvernement prévoit de ne les envoyer qu'après les cours afin d'éviter une jonction des colères, alors annulons les cours et coagulons !

Nous appelons ainsi toutes les franges de la jeunesse à :
• Monter des barricades partout où cela est possible !
• Bloquer ou occuper leur lycée/fac !
• 14h : Prendre la tête de la manifestation inter-syndicale de 14h République (République - Bastille - Nation) !
• 18h : Envahir dès 18h la place du Panthéon contre Parcoursup & son monde !

https://www.facebook.com/events/621256961560456/
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 24 Mai 2018, 22:03

Lyon

Communiqué : désoccupation de l’ENS

Dans quel contexte et pour quelles raisons souhaitons-nous passer de la salle à la rue ?

Ce mardi 22 mai 2018, nous, occupant.es de la salle 1 place de l’Ecole à l’ENS de Lyon, décidons de mettre un terme à l’occupation. Certains objectifs immédiats ont été remplis lors des deux semaines précédentes, nous souhaitons ainsi déplacer nos forces de la salle à la rue.

L’occupation a d’abord été nécessaire comme moyen pour organiser diverses actions : performance « la MORE de l’Université » lors de la Fête à Macron le 5 mai, blocage des partiels de Lyon II le 14 mai, manifestation étudiante du 16 mai, mise en place de la caisse de grève à l’ENS. Elle a aussi été l’occasion d’avoir un espace de rencontre et de réflexion entre des étudiant.es de divers établissements (ENS, Lyon II-III, INSA, IEP), des travailleurs.ses de différents secteurs (cheminot.es, hospitalier.ères, personnel de l’ENS), des curieux.ses en tout genre (étudiant.es de l’ENS, voisin.es, passant.es) et des activistes de tout bord (anti-fascisme, solidarité aux réfugié.es, édition indépendante, critique des médias).

Le contexte du mouvement étudiant lyonnais évoluant, nous estimons qu’il est plus stratégique de poursuivre notre mobilisation en direction des autres secteurs en grève. Pour ce faire, nous appelons à rejoindre la manifestion dès maintenant, avec un départ groupé à 9h30 sur le parvis Descartes de l’ENS, pour aller place Bellecour. Plus largement, par l’intermédiaire des revendications portées (voir notre texte consacré), nous appelons à soutenir le mouvement national de défense des services publics.

Des occupant.es de l’ENSL

https://rebellyon.info/Communique-de-de ... -ENS-19255


Les résultats de Parcoursups sont tombés : la sélection ferme les portes de l’université. Les étudiant.es occupent la faculté des quais en soutien

Depuis hier, 22 mai, de nombreuses et nombreux lycéen⋅nes sont sur liste d’attente. En réponse et soutien, des étudiant.e.s mobilisé.e.s contre la loi ORE réoccupent le grand amphi de la faculté des quais.
Nous appelons à une grande assemblée générale ouvert à toutes et tous, aujourd’hui 23 mai à 16h dans le grand amphi de la faculté des quais. Suivi d’un repas partagé, ramenez votre bouffe et votre bonne humeur.

Hier, le 22 mai, les résultats de Parcoursups sont tombés.

La sélection en marche ferme les portes de l’université.

De nombreuses et nombreux lycéen.nes sont dans l’impossibilité d’avoir accès à l’enseignement supérieur.
Le gouvernement continue sa politique répressive contre les couches sociales les plus précaires. En effet, les lycées les mieux « côtés » ont plus de chance de voir leurs élèves entrer dans la faculté. Mais la loi Vidal ne touche pas que les futurs lycéen.nes mais également les sans-papiers qui voient leurs chances de s’intégrer dans les institutions réduites à néant, suivant ainsi la logique répressive de la loi Collomb.

Face à cette situation, nous étudiant.e.s mobilisé.e.s avons décidé de réouvrir à toutes et tous les portes de l’université Lyon 2, alors que cette dernière était occupée ces dernières semaines par la police, empêchant toute entrée aux étudiant.e.s et permettant ainsi à l’administration d’organiser les commissions de Parcoursup en toute tranquillité. Plusieurs étudiant.e.s et enseignant.e.s ont subi cette répression policière. Certain.e.s se sont fait poursuivre par des chiens, braqué.e.s par une arme et plusieurs ont subi des coups pendant le blocage des examens.
Nathalie Dompnier utilise la répression policière pour organiser Parcousup et nous diviser. De plus de par ses actes, elle contribue à banaliser les violences policières dans notre société.

Nous réoccupons la faculté pour affirmer notre volonté d’ouvrir l’enseignement supérieur à toutes et tous et condamner la politique de la présidence.

En réoccupant le grand amphi, nous nous donnons les moyens de nous organiser pour lutter contre la Loi ORE. Nous ne laisserons ni les partiels, ni les flics, ni la présidence, nous freiner dans notre mobilisation. La lutte ne s’arrête pas au blocage des partiels. Les mois de mai et de juin sont peut-être l’opportunité de lutter contre la loi ORE et de converger avec les lycéen.nes.

Nous exigeons le retrait de la loi Ore, la fin des interventions policières dans les facultés et la démission de Nathalie Dompnier.

Nous appelons à une grande assemblée générale ouvert à toutes et tous, aujourd’hui 23 mai à 16h dans le grand amphi de la faculté des quais. Suivi d’un repas partagé, ramenez votre bouffe et votre bonne humeur.

https://rebellyon.info/Les-resultats-de ... mbes-19251

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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 26 Mai 2018, 21:46

Stop aux violences ! – Démission du Président d’« Université Côte d’Azur » !

Communiqué de SUD éducation Alpes-Maritime

Intimidations, violences, menaces de mort, poursuites judiciaires, mensonges et calomnies, Ça suffit ! Nous demandons la démission de Jean-Marc Gambaudo.

Mercredi 16 mai 2018, des étudiant.e.s et militant.e.s du collectif Sauve Ta Fac 06 ont pris l’initiative d’investir le château de Valrose, siège de la direction de l’université. Ce haut-lieu de l’expérimentation de la casse de l’enseignement supérieur était dirigé par Frédérique Vidal jusqu’à sa nomination comme ministre de l’enseignement supérieur, de la rechercher et de l’innovation. Face à la non prise en compte des votes exprimés au Conseil Supérieur de l’Education, en Comité Technique et en Assemblée Générale, l’objectif de ces militant.e.s était simplement de rendre visibles les revendications du collectif :

• le retrait de la loi dite « Orientation et Réussite des Etudiants » (ORE)
• le réengagement financier de l’État dans l’Université publique
• la transformation des diplômes d’établissement IDEX payants (4000 € l’année) en masters nationaux aux frais d’inscription encadrés (256 € l’année)
• la redistribution du financement public de l’IDEX vers les diplômes nationaux
• une renégociation sur la mise en place de la RIFSEEP (individualisation et baisse des primes).

Les militant·e·s mobilisé.e.s s’étaient préalablement doté·e·s d’une charte d’occupation engageant au respect des biens et des personnes, afin de réaliser cette action dans un cadre responsable et non violent.

Contrairement à ce qui a été dit au départ par la gouvernance, ces personnes n’ont commis aucune effraction, dégradation ou agression.

Cependant, le président d’UCA et des membres de la gouvernance ont fait le choix de s’opposer physiquement, sortant ainsi de leur fonction. Les militant·e·s ont subi des violences physiques et verbales. Le président d’Université Côte d’Azur a proféré un « Toi là, si je te revois sur le campus, seul, t’es mort ! ».

Le Président d’UCA n’est pas inquiété alors que le militant ainsi agressé a été arrêté le 18 mai et a passé 48 heures en garde à vue avant d’être placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de s’approcher de tout établissement d’enseignement. Cette criminalisation de la mobilisation pacifique est insupportable.

Allons-nous accepter de vivre sous la menace permanente de poursuites, d’emprisonnement, de violences, alors que nous défendons les droits de l’ensemble de la société ? Nous demandons la démission du Président d’UCA.

Nice, le 24 mai 2018


http://www.sudeducation.org/Stop-aux-vi ... on-du.html
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