maxtoo a écrit:On vera bien la semaine prochaine comment ca va se passer.
Par exemple pourquoi pas développer des trucs en direction des étudiant-e-s/travailleurs-euses
un truc c'est a dire?
La LRU c'est l'université au service du capitalisme.
pour la LRU au fait c'est toujours l'OCDE qui chapeaute et a conseillé son instauration ? (comme le LMD avant .. )
Communiqué de la FSE :
Et maintenant, EDVIGE à la fac !
Un document des Ministères de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur, daté du 15 octobre 2008, révèle la volonté de mettre en place un dispositif de vielle sur Internet qui vise notamment à « repérer les leaders d'opinion, les lanceurs d'alerte, et analyser leur potentiel d'influence et leur capacité à se constituer en réseau » ou encore « anticiper les risques de contagion et de crise ». Le but de ce dispositif, coutant près de 120.000€ par an, ne doit pas nous échapper : surveiller, contrôler et anticiper toute forme d'agitation.
Cette nouvelle mesure répond aux exigences ministérielles de pacifier les campus qui restent encore aujourd'hui des foyers de résistance aux politiques gouvernementales. A l'heure où la classe dominante se croit toute puissante et multiplie les provocations, nous devons plus que jamais ne pas baisser la garde ! Cette appel d'offre s’inscrit dans une politique sécuritaire qui se durcit année après année : EDVIGE, loi Perben I et II, lois Sarkozy I et II , loi sur la prévention de la délinquance etc. Cette politique ne signifie pas juste une privation des libertés fondamentales mais relève d’une véritable volonté politique de criminaliser une partie de la population.
La Fédération Syndicale Etudiante ne se laissera pas intimider par ces provocations et continuera son combat contre la capitalisation de l'université ! Face à l'accélération des réformes et du tout sécuritaire nous devons nous organiser collectivement et lutter, et c'est ce à quoi la FSE travaille !
Contre les lois d’exception et l’état policier !
Nous ne nous laisserons pas faire !
Léo a écrit:http://www.lesmotsontunsens.com/files/ccp57_aoo_veille_opinion.pdf
page 3 je cite:
ARTICLE 5 - DESCRIPTION DES PRESTATIONS
5.1 Présentation
5.1.1 Objectif
Le dispositif de veille en question vise, en particulier sur Internet, à :
- Identifier les thèmes stratégiques (pérennes, prévisibles ou émergents)
- Identifier et analyser les sources stratégiques ou structurant l’opinion
Repérer les leaders d’opinion, les lanceurs d’alerte et analyser leur potentiel d’influence et
leur capacité à se constituer en réseau
- Décrypter les sources des débats et leurs modes de propagation
-Repérer les informations signifiantes (en particulier les signaux faibles)
- Suivre les informations signifiantes dans le temps
- Relever des indicateurs quantitatifs (volume des contributions, nombre de commentaires,
audience, etc.)
- Rapprocher ces informations et les interpréter
- Anticiper et évaluer les risques de contagion et de crise
- Alerter et préconiser en conséquence
Les informations signifiantes pertinentes sont celles qui préfigurent un débat, un « risque opinion »
potentiel, une crise ou tout temps fort à venir dans lesquels les ministères se trouveraient impliqués.
Léo a écrit:Tu entends quoi exactement dans ta proposition Kuhing?
Perso j'pense qu'on a pas à se cacher.
trotsky1920 a écrit:pour la LRU au fait c'est toujours l'OCDE qui chapeaute et a conseillé son instauration ? (comme le LMD avant .. )
Dites donc, elle a bon dos l'OCDE : c'est l'union européenne, cette institution du fric, des flics et des curés, qui a fomenté la privatisation des toutes les universités avec Bologne, avec le LMD (ECTS : prononcer icitihesse).
j'ai pas dis le contraire, la connaissance du lien de l'OCDE fait celui avec l'Union européenne .
Qui peut s’opposer à l’unité
pour l’abrogation de la LRU ?
Au moment où le gouvernement met à disposition des banques 360 milliards d’euros (10,5 milliards versés immédiatement dans le capital des 6 plus grandes banques françaises), des centaines de milliers d’étudiants s’interrogent : et nous ?
Nous, qui attendons le versement de notre bourse pour faire face à la chereté de la vie !
Nous, qui travaillons en dehors – voire à la place des cours – pour subvenir à nos besoins (logement, nourriture, etc.) !
Nous, qui sommes confrontés à l’application de la LRU par le plan « Réussir en Licence » et le plan « Campus », qui détruisent nos diplômes nationaux, nos qualifications ! Qu’allons-nous devenir ?
Les plans de la LRU « Réussir en Licence » et « Campus »,
c’est la destruction de nos diplômes nationaux !
1. Le plan « Réussir en Licence »
Il vise, selon la ministre, à « développ[er] les stages » (18 septembre).
A Rennes-II, la licence de géographie est passée à 7h30 d’enseignement de géographie par semaine, alors qu’elle en comportait 15h avant le plan européen LMD (Processus de Bologne) en 2002 !
A la place, des « stages en entreprise » se multiplient !
2. Le plan « Campus »
Il vise, selon la ministre, à remplacer les 86 universités de ce pays par « dix pôles d’excellence» construits par des « opérations de partenariat public-privé en matière d’investissement et de gestion immobilière » (Le Monde, 6 février), et où les entreprises « peuvent attendre des retours sur investissement.» (document ministériel sur le plan « Campus », 30 avril 2008).
La LRU, c’est la fin des enseignements disciplinaires, ce sont les stages en entreprise débouchant sur des diplômes sans aucune valeur, débouchant sur des chiffons de papier !
La LRU, c’est la fin des universités publiques, ce sont les facs privatisés, avec leur lot de fermetures de filières, d’UFR voire d’universités, avec leur lot de diplômes « Conforama », « Saint-Gobain », « Sanofi »… !
La LRU, c’est la destruction des diplômes nationaux, c’est la déqualification pour la jeunesse !
Les étudiants commencent à se réunir
pour définir leurs revendications
Déjà, des Assemblées générales ont eu lieu.
· A Tours : plus de 70 étudiants et personnels ont voté pour le « retrait du plan de masterisation » des concours qui prévoit d’en finir avec les concours nationaux de recrutement des enseignants.
· A Amiens : 250 étudiants se sont réunis et ont adopté un appel qui dit : « Nous refusons les 900 suppressions de postes (…) ; Nous nous opposons à l’instauration de la sélection à l’entrée du Master ; Nous refusons la disparition des IUFM programmée pour la rentrée prochaine (…) Les étudiants d’Amiens (…) appellent tous les étudiants à se rassembler en Assemblées générales et à préparer la journée nationale d’action du 20 novembre ».
Ces étudiants, ces personnels ont raison d’appeler à se rassembler en Assemblées générales et à préparer la grève du 20 novembre, ils ont raison de refuser la sélection à l’entrée du Master, la disparition des IUFM et le plan de masterisation des concours.
· Tout comme les dizaines d’étudiants réunis dans la cour de la Sorbonne (Paris) ont raison d’affirmer « retrait de la réforme des concours », « retrait de la réforme du lycée » et « retrait de la loi d’autonomie des universités (loi LRU) »
Parce que c’est l’application de la LRU en cette rentrée qui est à l’origine des conditions désastreuses dans lesquelles les étudiants sont plongés !
En Italie, en ce moment même, des millions d’étudiants manifestent pour exiger l’abandon de la « réforme » universitaire en Italie, c’est à dire l’égal de la LRU en France, qui découlent tous deux du plan européen LMD.
Bien sûr, nous avons tous en mémoire la mobilisation l’an dernier, de dizaines de milliers d’étudiants en France pour l’abrogation de la LRU, qui n’a pourtant pas permis de faire reculer le gouvernement. A nouveau, les étudiants vont chercher à faire reculer le gouvernement. On doit donc s’interroger : faut-il continuer à voter dans les Conseils d’administration (CA) la « mise en place de la loi LRU » comme l’ont fait l’UNEF et SUD-Etudiant à Montpellier-2 (PV du CA du 25/01/08) ? Ou encore réclamer « l’ouverture d'un chantier de réflexion au sujet de sa mise en place » (idem) ? Une chose est certaine : dans les AG, dans les TD & les amphis, les étudiants doivent pouvoir se prononcer et désigner leurs représentants sur un mandat clair, comme l’ont fait les étudiants de la Sorbonne, réunis en AG jeudi
n Retrait de la « réforme » des concours !
n Retrait de la « réforme » des lycées !
n Abrogation de la LRU !
Elles partagent la déception de ne pas faire partie des élues de l'"opération campus", qui va créer dix pôles d'excellence universitaires dotés d'un financement de 5 milliards d'euros. A côté de quelques parisiennes, les universités perdantes sont souvent des établissements plus modestes de province : ils craignent de péricliter. Valérie Pécresse a annoncé, mercredi 12 novembre, dans Les Echos, que onze d'entre elles recevraient 400 millions d'euros sur trois ans.
Mais les "perdantes" ont adopté leurs propres stratégies de survie. Avec ses 10 000 étudiants, l'université de Perpignan Via Dominia est un petit Poucet dans le paysage universitaire. L'argent du plan campus n'aurait pas été de trop pour rénover un parc immobilier vétuste. "J'ai 3 500 m2 de bâtiments préfabriqués construits dans les années 1960 à raser et à reconstruire, et 7 000 m2 à restructurer", explique Jean Benkhelil, président de l'université.
Pour autant, Perpignan n'a pas postulé au plan campus. "Dès le départ, nous avons compris que le projet ministériel s'adressait aux grandes universités métropolitaines", confie M. Benkhelil. Pour trouver les 100 millions nécessaires à sa réhabilitation, le campus compte sur des financements plus classiques, provenant des collectivités. "L'Etat nous a fait comprendre que son aide ne pouvait arriver qu'en complément", ajoute M. Benkhelil.
L'"opération campus" a provoqué un électrochoc pour ces universités, qui vont devoir revoir leur positionnement. " Nous pensons que nous avons notre place à côté des universités de Montpellier, à condition de cultiver nos points forts", conclut le président de Perpignan. L'établissement veut recentrer son offre de formation et sa recherche autour de spécialités comme l'énergie solaire et l'environnement marin. Elle espère aussi profiter de son appartenance au réseau Vives, une association de vingt établissements universitaires de la Catalogne, des îles Baléares, d'Andorre et du sud de la France.
Coincée entre Lille et Paris, l'université de Picardie Jules-Verne, établissement de taille moyenne, est, elle aussi, en pleine réflexion. Pour son président, Georges Faure, elle est " d'utilité publique, car elle permet à des étudiants picards de condition modeste de poursuivre des études supérieures".
Outre le campus principal, situé à Amiens, l'université a ainsi des antennes à Beauvais, Creil, Saint-Quentin, Soissons et Laon. Mais, pour tirer son épingle du jeu, elle fait des appels du pied à ses voisins, notamment l'université de Reims, et les IUT de Compiègne ou de Troyes. "Nous avons des similitudes avec l'université de Reims, et, déjà, des formations en commun. Notre survie passe par la complémentarité. Nous ne pourrons plus nous permettre d'avoir des formations à effectif faible, en double", poursuit M. Faure.
BOUCLER LE BUDGET
En lettres classiques, par exemple, une trentaine d'étudiants seulement font du grec à Amiens. A Reims, ils sont une cinquantaine. L'université réfléchit à répartir les étudiants en licence dans une université, et ceux en master dans l'autre.
Malgré tous leurs projets, ces pôles de second rang savent que leur avenir sera difficile. "Notre situation immobilière nous plombe, analyse le président de Perpignan. Sur un budget de 18 millions d'euros hors personnel, la moitié part en dépenses de fonctionnement." Résultat : des aménagements sont en plan et, chaque année, l'université a du mal à boucler son budget. "L'opération campus était une occasion de restructurer nos implantations pour pouvoir bâtir un campus des sciences en centre-ville, explique Georges Faure, à Amiens. Nous avions besoin de 80 millions d'euros, il va falloir les trouver par un autre moyen. Les collectivités locales nous soutiennent déjà beaucoup, je ne sais pas si elles pourront nous financer davantage."
Arrivées onzièmes alors qu'il n'y avait que dix places, les universités lilloises (Lille-1, Lille-2, Lille-3) ont elles aussi vu les milliards du plan campus s'envoler. Leur dossier s'était vu toutefois attribuer la mention "campus prometteur", qui méritait selon Mme Pécresse, un soutien de l'Etat.
Depuis des semaines, les trois présidents et le représentant de la région Nord-Pas-de-Calais se mobilisaient pour faire valoir cette distinction. Des parlementaires de droite et de gauche ont été reçus par la ministre. Ils ont présenté un nouveau projet. La région Nord-Pas-de-Calais s'est dite prête à le financer à hauteur d'1 euro pour 1 euro mis par l'Etat. A ces conditions, la mobilisation a payé.
Catherine Rollot
les universités perdantes
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