L'université en lutte

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Messagede bipbip » 29 Sep 2016, 16:40

La grève se poursuit dans les facs de Toulouse

Personnel enseignant, étudiants et syndicats... Une centaine de personnes était réunie ce matin devant le rectorat de l'académie de Toulouse. La raison de cette mobilisation ? Le pacte de redressement prévu par la direction de l'université Toulouse Paul-Sabatier. Au total, ce sont 200 postes qui seraient menacés, avec le non-remplacement de certains départs en retraite. Un projet qui devrait être adopté dans la journée par le Conseil d'administration de l'université, réunit pour l'occasion à huis clos.

... http://www.ladepeche.fr/article/2016/09 ... louse.html
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Messagede bipbip » 04 Oct 2016, 02:16

La grève se poursuit dans les facs de Toulouse

Personnel enseignant, étudiants et syndicats... Une centaine de personnes était réunie ce matin devant le rectorat de l'académie de Toulouse. La raison de cette mobilisation ? Le pacte de redressement prévu par la direction de l'université Toulouse Paul-Sabatier. Au total, ce sont 200 postes qui seraient menacés, avec le non-remplacement de certains départs en retraite. Un projet qui devrait être adopté dans la journée par le Conseil d'administration de l'université, réunit pour l'occasion à huis clos. Rappelons que cette grève a commencé la semaine dernière.

... http://www.ladepeche.fr/article/2016/09 ... louse.html
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Messagede bipbip » 08 Oct 2016, 20:42

Sélection en master : l’accord de la honte

La Ministre de l’Éducation Nationale, de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (d’économies) est fière. Après avoir baissé le salaire des doctorant-e-s contractuel-le-s et piétiné l’insertion des personnels en situation de handicap pour payer quelques vigiles, elle a enfin obtenu un accord de l’UNEF et de la FAGE pour sa « réforme du master » applicable à la rentrée 2017.

Selon le projet d’accord, qui sera soumis au CNESER d’octobre et pourrait faire l’objet d’une loi dès novembre, la sélection actuellement pratiquée entre le M1 et le M2 disparaîtrait au profit d’une sélection dès le M1, arguant que le Master est un diplôme cohérent de 4 semestres qu’on ne coupe pas en 2 – du bon sens par ailleurs -. Cette sélection s’opérerait soit par un concours, soit par un examen de dossier. Des notes minimales pour entrer dans certains M1 pourraient exister.

Pour faire avaler sa réforme, la Ministre propose de mettre en place un « droit à la poursuite d’études » : tout-e diplômé-e de licence pourra exiger une inscription. Le rectorat lui fera 3 propositions dont au moins une dans son établissement. Il n’existe aucune garantie que ces propositions soient en lien avec sa licence ou son projet professionnel. Une mobilité forcée pourra être imposée aux étudiant-e-s. Cette mobilité n’est pas sans répercussion financière pour des étudiant-e-s qui, pour une part non négligeable d’entre elles/eux, vivent chez leur(s) parent(s).

Ce droit passera bien par un portail informatique de type Admission PostBac (APB) avec un durcissement du calendrier et des règles administratives d’accès. Rappelons qu’APB n’est pas qu’une plate-forme numérique, c’est surtout un dispositif de gestion et de sélection des futur-e-s étudiant-e-s : exit l’« orientation » choisie, vive l’« orientation » imposée par un algorithme.
Le résultat sera simple : un droit à la poursuite d’études fantoche ou la hiérarchisation croissante des masters entre ceux qui sont très prisés, qui sélectionneront leurs étudiant-e-s, et les masters peu prisés, qui se verront attribués des étudiant-e-s refusé-e-s ailleurs. C’est la création de masters étiquetés « d’élite » ou étiquetés « poubelle » qui est en jeu.

Solidaires Étudiant-e-s rappelle sa volonté de défendre un enseignement non sélectif. L’obtention de la licence, diplôme orienté vers la poursuite d’études, doit entraîner l’accès à un master dans la même mention. Nous refusons de nous soumettre à des arguments élitistes ou gestionnaires : si la qualité de la formation est insuffisante ou dégradée en licence, c’est d’abord parce que les moyens n’y sont pas. On ne réussit pas une licence, à fortiori pour aller en master, quand on est 50 en TD pour 30 places assises, quand on se bat pour avoir 10 vidéoprojecteurs pour toute une composante, quand plus de la moitié des heures d’enseignement sont assurés par des personnels non-titulaires formé-e-s sur le tas et sous-payé-e-s…
Contre la sélection en Master et contre la compromission des organisations UNEF et FAGE, Solidaires Étudiant-e-s appelle à la mobilisation générale !

Solidaires Etudiant-e-s

https://www.solidaires.org/Selection-en ... e-la-honte
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Messagede Pïérô » 18 Oct 2016, 08:45

Sélection, manque de moyens, élections... l’Université de Tours vue par un syndicaliste étudiant

Entre sélection, fausse démocratie, manque de moyens et professionnalisation, entretien avec un syndicaliste étudiant de Solidaires Etudiant-es Tours.

... http://larotative.info/selection-manque ... -1893.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede bipbip » 22 Oct 2016, 16:20

L’ESR en démolition. 200 postes supprimés, et ce n’est qu’un début…

Université Paul Sabatier. Une préfiguration de l’avenir des universités françaises ?

Alors que le gouvernement promet 850 millions d’euros supplémentaires pour l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), de plus en plus d’universités sont en grande difficulté financière. L’université Paul Sabatier, à Toulouse, ne fait pas exception, bien au contraire, accusant depuis plusieurs années un déficit d’environ 1,2 millions d’euros. Face à cette démolition réfléchie de l’ESR, préparée par les lois LRU et Fioraso, la résistance a commencé à s’organiser, et notamment par la filière F2SMH (Sciences du Sport et du Mouvement Humain), pour qui les conditions de travail et d’études sont devenues insupportables. Mais le mouvement qui sera victorieux reste à construire.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Univ ... francaises
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 01 Nov 2016, 15:33

Numéro de grande illusion : Déroulé du master et droit à la poursuite d’études

Numéro de grande illusion : Déroulé du master et droit à la poursuite d’études Un accord historique ?

Le mois dernier, nous avions eu droit au tour de passe-passe consistant à faire disparaitre 30 millions d’Euros des caisses du FIPHFP (Fonds pour l’Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique) pour les faire réapparaitre sous la forme de vigiles à l’entrée des universités.

Ce mois-ci, c’est un numéro de grande illusion que nous jouent la ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche et le secrétaire d’état chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche : « Déroulé du master et droit à la poursuite d’études : un accord historique ! ».

Pour obtenir un accord historique : la recette !

Il suffit de regarder rapidement la liste des signataires de l’accord pour s’apercevoir que, contrairement à ce qu’affirme la ministre, toutes les organisations représentatives n’apparaissent pas. La Fédération des syndicats SUD Education n’a jamais été reçue par le ministère sur cette question. Notre position sur la sélection à l’université, affichée en mai dernier , nous a-t-elle écartés d’emblée des discussions… ?(1)

Auquel cas, il aurait été plus honnête de préciser dans les détails de la méthode de négociation que seules les organisations représentatives et susceptibles d’être d’accord avec le projet sont invitées. Si la ministre trouve cette méthode efficace, nous avons beaucoup de mal à partager son enthousiasme quant à l’avenir et au choix de la voie de ce qui peut fonctionner.

La grande illusion !

Cet accord en vue de la réforme du cursus conduisant au diplôme national de master est un numéro de grande illusion.

Pour rappel : Suite à la réforme LMD, la loi Fioraso prévoyait de modifier l’accès en 2ème cycle (master). Mais le décret n’est jamais paru.

Dans le flou juridique, certaines universités sélectionnaient à l’entrée du master (M1), d’autres lors du passage en 2ème année de master (M2). Des étudiant-e-s, non sélectionné-e-s en M1 ou M2, ont déposé des recours et le Conseil d’État leur a donné raison. La Conférence des Président-e-s d’Université (CPU) qui prône sans cesse l’excellence, s’est émue de ce jugement. Elle souhaitait « la mise en place d’une orientation renforcée et d’une possibilité de sélection dès l’entrée dans le cycle master ».

Au printemps dernier, pour couvrir juridiquement les établissements et ainsi « sécuriser » la rentrée 2016, le ministère a arrêté par décret une liste de 1300 mentions de master sur 3040 (soit 42% du total des masters) qui peuvent sélectionner entre le M1 et le M2.

Au Conseil National de l’Enseignement Supérieur Et de la Recherche (CNESER) du 18 avril 2016 (consultatif), ce projet de décret a recueilli 19 voix pour, 27 contre et 29 abstentions. Il est en vigueur depuis la rentrée 2016.

Cette solution, conçue pour être temporaire, voit, aujourd’hui, au travers de l’accord « historique » sur le déroulé du master poindre une solution plus définitive mais toute aussi néfaste. Remède de charlatan, cet accord n’a donc pour objectif que de légitimer la sélection à l’Université pour offrir une couverture juridique aux établissements qui la pratiquaient jusqu’alors en toute illégalité.

Hormis le fait que l’accord reconnait, en toute logique, que le diplôme national de master est un bloc de 4 semestres et qu’il est inadmissible qu’il y ait une sélection en milieu de cycle, nous ne voyons aucune avancée significative en termes de démocratisation de l’accès à l’Enseignement Supérieur. Pire, nous pensons qu’un tel projet ne peut que conduire à l’aggravation d’une situation déjà fortement dégradée et à l’amplification des inégalités sociales dans la droite ligne du constat fait par le CNESCO sur l’école dans son rapport scientifique de septembre 2016.(3)

Une sélection qui ne dit pas son nom

Le « processus de recrutement » à l’entrée du master n’est rien d’autre que la possibilité donnée aux universités de sélectionner « leurs » étudiant-e-s. Répondant aux vœux élitistes de la CPU, les établissements pourront ainsi, sous prétexte de capacités d’accueil limitées, créer des voies royales pour les un-e-s et des voies de garage pour les autres, des masters « d’excellence » pour les un-e-s et des masters « poubelle » pour les autres.

Sud Education s’est clairement prononcé contre toute sélection y compris en Master. Rappelons simplement cette notion élémentaire que l’obtention d’un diplôme atteste de la capacité des étudiant-e-s à poursuivre des études. Le Master est donc une suite logique de la Licence

Si les capacités d’accueil de certaines formations de Master ne sont pas suffisantes, c’est au service public de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche de se donner les moyens d’assurer ses missions et d’assumer son ambition « de porter à 60% d’une classe d’âge contre 42% aujourd’hui la proportion de diplômés de l’enseignement supérieur d’ici 2025 (50% en Licence et 25% en Master), et de porter à 20 000 par an le nombre de doctorats délivrés »(4). Or en 2015, les universités reçoivent 195 000 étudiants de plus qu’en 2009 et dans le même temps, 7150 emplois titulaires ont été supprimés.

A contrario de cette sélection inique qui ne veut en rien améliorer l’enseignement mais seulement distinguer ceux-celles qui possèdent ce capital d’être « bien né-e-s », la solution passe par :

 la réaffirmation de la mission de l’université : la création et la diffusion des connaissances ainsi que leur critique, la recherche et l’enseignement par la recherche, l’ouverture à tous et toutes sans sélection, y compris aux personnes en reprise d’étude, dans un service public et gratuit ;
 la recherche des causes du problème en passant par l’évaluation les conséquences des réformes du système éducatif de la maternelle à l’université sur les dernières décennies.

Le droit à la poursuite des études… pour faire passer la pilule !

Le projet prévoit de créer un « droit à la poursuite des études » . Lorsqu’un-e étudiant-e (titulaire du diplôme national de licence) n’aura reçu aucune proposition d’admission en réponse à ses candidatures à l’inscription dans un master, il ou elle pourra faire valoir son droit à la poursuite d’études. Ce droit peut être immédiat (l’année universitaire suivant celle où il a validé sa licence) ou différé (il conviendra cependant d’articuler ce droit différé avec la durée de la VAE).

L’application de ce droit sera à la charge du recteur de la région académique concernée (là où l’étudiant-e a validé sa licence) selon des modalités précisées dans un texte réglementaire (décret).

Le ou la recteur/trice devra lui faire trois propositions après échange avec les établissements d’enseignement supérieur accrédités en vue de la délivrance du diplôme national de master (universités et grandes écoles) de la région et éventuellement en accord avec les recteurs/trices des autres régions académiques.

Cette liste de propositions devra tenir compte de l’offre de formation existante, des capacités d’accueil, du projet professionnel de l’étudiant, de l’établissement où l’étudiant-e a obtenu sa licence et des pré-requis des formations.(5)

Ce droit n’est assorti d’aucune réelle garantie quant au fait que les propositions faites soient effectivement en lien avec le cursus de licence et le projet personnel de l’étudiant-e. Il ne prévoit pas non plus de dispositif d’accompagnement clair en cas de mobilité géographique autre qu’une bourse/prime d’installation.

Sans un minimum de garantie ce droit n’est qu’un pis-aller pouvant conduire les étudiant-e-s titulaires d’un diplôme national de Licence à renoncer à poursuivre dans l’une des trois propositions faites par le recteur d’académie si celles-ci sont totalement farfelues ou si elles demandent un investissement financier insoutenable.

SUD Education se félicite donc de ne pas apparaitre parmi les signataires de cet « accord historique » mais regrette de n’avoir pas pu exprimer, auprès du ministère, son point de vue sur la question en temps utile.

Depuis des années, l’université s’écarte de ses missions premières pour s’inscrire dans une logique d’adaptation aux nécessités économiques. Les politiques appellent cela : excellence !

Au même titre que nous dénonçons l’excellence scientifique dans sa forme actuelle, nous dénonçons l’excellence des formations dans sa logique concurrentielle et pathogène pour les étudiant-e-s et les enseignant-e-s.

(1)http://www.sudeducation.org/La-sele...

(2) COMMUNIQUÉ DE PRESSE Réforme du c...MENESR

(3)Inégalités sociales : comment l&...CNESCO

(4)STRANES - Stratégie Nationale pour...

(5) extrait de l’accord « historique »


http://www.questionsdeclasses.org/?Nume ... -etudes-Un
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 18 Nov 2016, 13:31

Sélection sociale, sélection institutionnelle, quel avenir pour nos facs ?

2017 : la sélection va-t-elle s’imposer officiellement dans toutes les universités ?

Comme dans de nombreuses universités auparavant, le « contingentement » généralisé est désormais en passe de s’imposer au Mirail également, avec la perspective d’une mise en application dès la rentrée prochaine. Retour ici sur un tournant majeur dans l’université française, où, dans un silence écrasant, les présidences d’Université ont déjà grandement installé la sélection fac par fac, une opération rendue possible par « l’autonomie » des universités que les candidats à la présidentielle de droite comme de « gauche » veulent renforcer. Des attaques découpées qui demandent une seule et même réponse du mouvement étudiant, des jeunes, et des personnels des universités.

... http://www.revolutionpermanente.fr/2017 ... niversites
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 25 Nov 2016, 21:19

Des étudiants de la Fac de Lettres tentent de bloquer le CA de l'université de Franche-Comté

Après une assemblée générale à la mi-journée, des étudiants se sont rendus ce mardi 22 novembre 2016 peu après 14h devant le siège de l'université de Franche-Comté à Besançon. Pour se faire entendre, ils ont décidé de se placer sur les voies du tramway à la station de la place de la révolution avant d'investir le hall de l'université. La police est arrivée sur les lieux pour empêcher les manifestants de monter jusqu'à la salle du conseil. La circulation des tramways a été perturbée jusqu'aux environs de 15h.

Ils sont amassés dans le hall de l'université et jusque dans la rue. Plus de 300 étudiants ont tenté de bloquer la tenue du conseil d'administration de l'université de Franche-Comté après avoir défilé Grande Rue et place de la Révolution. Ils sont arrivés vers 15h et ont investi le hall de l'université afin de discuter avec Jacques Bahi sur la future carte des formations. Des discussions sont en cours avec Jacques Bahi. Peu avant 15, le président de l'université a décidé de "discuter depuis un balcon intérieur avec des enseignants mécontents.

... http://www.macommune.info/article/des-e ... site-de-fr
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 06 Déc 2016, 04:03

« Pas de fac d’élite, pas de fac poubelle, à bas à bas les facs concurrentielles »

Plus d’une centaine d’étudiants manifestent à Paris 7 – Diderot contre la fusion des universités

Ce jeudi 1er décembre, un rassemblement appelé par Solidaires Etudiants, réunissant près d’une centaine d’étudiants, ainsi que quelques enseignants chercheurs et personnels administratifs, s’est tenu à Paris 7 afin de dénoncer et de lutter contre le projet de fusion entre Paris 3,5 et 7 qui promet une dégradation des conditions de travail et d’étude.

A travers ce rassemblement, les étudiants, enseignant-e-s et personnels administratifs ont pu, enfin, se faire entendre et visibiliser leur colère et leur opposition à l’égard de ce projet, et de manière plus générale à l’égard des réformes néolibérales, managériales et austéritaires qui frappent le monde universitaire depuis une quinzaine d’années. Dans la continuité de ce rassemblement, une AG est d’ores et déjà appelée par le personnel administratif et les enseignant-e-s le jeudi 8 décembre à midi à Paris 7.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Plus ... niversites
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 10 Déc 2016, 20:38

Fusion des Uni Paris 3, 5 et 7: transformer à terme l’Université en entreprise

La fusion des universités Paris 3 – Paris 5 – Paris 7 n’est pas un acte isolé. Elle prend place dans une politique déterminée visant à l’application des dogmes néolibéraux à l’université. Pour le dire autrement, la fusion a toute sa place dans les réformes successives destinées à transformer l’université en entreprise.

Ce document a ainsi pour but de renseigner la lectrice curieuse ou le lecteur curieux sur les racines politiques et idéologiques de la fusion et sur le contexte global de réforme de l’enseignement supérieur au sein duquel elle s’inscrit.

A lire ici et diffuser ! : http://www.fichier-pdf.fr/2016/12/09/le ... fusion.pdf
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 18 Déc 2016, 16:38

Paris 7 - Diderot. Une mobilisation massive qui a permis le report de la fusion

Après un premier rassemblement réussi, jeudi 1 décembre, regroupant plus d’une centaine d’étudiant et une Assemblée Générale à Paris 7 jeudi dernier, les professeurs, personnels et étudiants présents, unanimement contre le projet de fusion étaient de nouveaux présents, unis sur la fac, soit le jour du vote du projet de loi par le conseil administratif. Mobilisation qui a permis de faire reporter le vote de la fusion.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Pari ... -la-fusion
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 16 Jan 2017, 17:30

Université Paris VII : refusons la fusion

Étudiants et enseignants de l’Université Paris VII se mobilisent depuis plusieurs mois déjà contre la fusion de leur université avec les université Paris V et Paris III. En attendant des nouvelles de la mobilisation, voici un petit retour sur l’aberrante journée du 16 décembre, date du conseil d’administration devant se prononcer sur la fusion. (extraits d’un tract diffusé à Paris VII.)

... https://paris-luttes.info/universite-pa ... ns-la-7371
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 19 Jan 2017, 14:48

Vendredi 20 janvier 2017 à Jussieu

Rassemblement contre la fusion P6/P4

Refusons la fusion

Vendredi 20 janvier, les conseils d'administration de l'UPMC et Paris Sorbonne sont appelés à se prononcer sur la fusion des deux universités. Le projet consisterait à donner naissance le 1er janvier 2018 à Sorbonne Université, une "grande université" pluridisciplinaire. Les deux présidences affichent l'objectif d'augmenter leur « visibilité internationale », donc leur place dans le classement de Shanghaï. Dans un contexte budgétaire difficile, un autre but est la mutualisation des services en vue d'une « optimisation » du fonctionnement de la nouvelle université.

Parmi les conséquences probables :
• Des suppressions de postes (ou non remplacements) dues entre autres aux doublons, surtout dans l'administration (qui souffre aujourd'hui déjà d'un manque de moyens)
• Un budget finalement inférieur à la somme de ceux de l'UPMC et Paris Sorbonne
• Une course à la compétitivité contre les autres "grandes universités" accrue
• Une « optimisation » menant à la suppression de cours, TD...

Loin d'êtres sorties de nulle part, ces inquiétudes nous viennent de fusions ayant eu lieu dans d'autres universités : Aix-Marseille, Strasbourg, Bordeaux... Objectifs budgétaires, créations de filières d'excellences au détriment des autres et dégradation des conditions de travail ne sont que quelques-unes des conséquences de ces fusions. Par exemple, à Strasbourg, en plus d'une réduction budgétaire de 66%, on se retrouve avec des "filières d'excellence" (Santé, Biologie, Chimie) préservées et toutes les autres sacrifiées, particulièrement les Sciences humaines. On peut donc s'inquiéter du déséquilibre entre P4 et P6. Par ailleurs, à Bordeaux, les sous-effectifs administratifs entraînent une surcharge de travail pour les personnels, ce qui pousse à limiter les places dans les filières les plus demandées par les étudiant-e-s.
Le même processus menace d'autres universités, notamment franciliennes. Saluons la vive protestation ayant lieu à Paris 7 Diderot : leurs raisons sont en tous points les nôtres.

Ces fusions ne sont pas des évènements isolés, mais s'inscrivent dans une logique de marchandisation de l'éducation et de casse d'un service publique de l'enseignement supérieur et de la recherche gratuit et ouvert commencée il y a des dizaines d'années.

Refusons cette fusion en nous rassemblant en bas de la tour Zamansky à Jussieu, le vendredi 20 janvier à 9h !


https://paris.demosphere.eu/rv/52447
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 24 Jan 2017, 12:25

Le CROUS vient de détruire toutes nos affaires

Communiqué des résidents du bâtiment B de la cité U de Nanterre suite à la destruction de la cuisine collective.

Avec les résidents des étages 1 à 3, nous avions aménagé la cuisine du 2ème étage du bâtiment B de la résidence de Nanterre. L’aménagement comprenait des meubles de cuisine, des fours, assiettes et autres matériels...

Nous y avons développé des valeurs d’autogestion et de partage : des initiations à la récupération de nourriture pour permettre aux plus pauvres et aux intéressés de manger gratuitement. On organisait des repas communs, nous expérimentions une bibliothèque autogérée et on allait mettre en place des projections de films autour du féminisme. Le ménage était fait par les résidents eux-mêmes avec parfois avec l’aide des femmes ménage (qui subissent une forte pression de la direction).

Nous avons brisé l’isolement des résidents et cassé l’ambiance déprimante des cités u qui sont pour la plupart des trous à rat. La cuisine a très bien fonctionné pendant environ 3 mois. Elle était appréciée de tous, des personnes d’autres bâtiments et de différentes nationalités venaient même y manger ! Cela montre bien que contrairement aux accusations du CROUS elle était globalement propre et utilisable.

Le CROUS a mené en cachette des « inspections », puis décrété que la cuisine était « sale ». Ils ont même profité de la période de partiels où nous étions moins disponibles à faire le ménage pour prendre en photo la cuisine sale et nous discréditer. Cette pratique digne de mauvais films d’espionnage est inadmissible d’autant plus que les responsables du CROUS ont décidé sans nous prévenir de détruire tous nos aménagements et notre matériel. Rappelons qu’avant notre venue, cette cuisine était squattée par des non résidents qui venaient y consommer et vendre de la drogue, boire de l’alcool et urinaient bien souvent par terre... Où était le CROUS à ce moment là ???

Nous soupçonnons que la réelle raison de sa fermeture soit son engagement politique affiché antifasciste et autogestionnaire. Cela empêche le CROUS de contrôler notre mouvement mais ne nuit en rien au respect du bon fonctionnement de la cité universitaire. Les responsables du CROUS étant au courant de notre démarche et en tant qu’organisation à notre service, ils auraient dû nous contacter pour trouver un arrangement et certainement pas intenter une action violente à notre égard.
• Nous exigeons le remboursement de notre matériel détruit
• Nous exigeons que le CROUS nous contacte systématiquement s’ils émettent des avis ou ont des décisions à prendre nous concernant.
• Nous revendiquons le droit de pouvoir aménager la cuisine et de nous organiser autour d’un lieu de vie convivial.
• Nous condamnons les pratiques dégueulasses des responsables de la cité u qui ont démoli notre cuisine sur de faux prétextes.
• Nous refusons la mise en place de référent-e-s pour la cuisine, s’il y a un problème les responsables peuvent s’adresser à tout le monde.

Suite à l’intransigeance de l’administration, nous refusons tout compromis sur ces revendications et nous exigeons de pouvoir nous organiser sans qu’on nous mette des bâtons dans les roues alors que nous ne nuisons à personne. Notre réaction est proportionnelle à l’agressivité de la direction du CROUS. Nous ne nous laisserons pas faire !

Nous appelons à un rassemblement Mardi 24 Janvier à 18h30 devant le bâtiment A-B de la résidence pour faire pression sur l’administration et obtenir de plein droit ce qui relève du bon sens.

Les habitants de la cité U


https://paris-luttes.info/le-crous-vien ... outes-7411
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Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 28 Jan 2017, 18:18

Une nouvelle journée d’action à Toulouse

[Vidéos] Toulouse. #NonAlaFusion, 80 personnes rassemblées devant le rectorat sous protection policière

Ce matin, 80 étudiants et personnels se sont rassemblés devant le rectorat de Toulouse, où était voté sous protection policière la feuille de route du projet de fusion, au conseil d’administration (CA) de la COMUE. C’est suite à l’action réussie de blocage du Conseil d’Administration de l’Université du Mirail, empêchant la mise en place du projet qui aurait du se faire dès cette semaine, qu’il a été décidé de tenir ce CA au rectorat sous haute surveillance des forces de l’ordre. Une manœuvre antidémocratique de plus qui aura permis au vote d’avoir lieu. Mais les étudiantes et personnels présents tôt ce matin pour l’action auront démontré que la mobilisation se poursuit et s’amplifie à l’échelle de la ville, pour un combat qui n’en est qu’à ses débuts.

Les syndicats CGT, Sud Education, FSU, Union des Etudiant-e-s de Toulouse et Solidaires Etudiant-e-s étaient présents ce matin, devant le rectorat de Toulouse, à l’occasion du conseil d’administration (CA) de la COMUE qui devait se prononcer sur la feuille de route du projet de fusion des universités toulousaines. Parmi les 80 personnes qui ont répondu à l’appel, une majorité d’étudiants et personnels de l’Université du Mirail, réunis à 500 en Assemblée Générale la veille, mais aussi de Paul Sabatier, de l’ENAC et d’autres sites de la ville qui sont venu s’opposer au projet, discuté de manière toujours plus opaque. Un déni de démocratie cette fois assuré par un dispositif policier renforcé.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Vide ... -policiere
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