L'université en lutte

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 08 Mai 2016, 22:22

Paris, lundi 9 mai 2016

AG des doctorant.e.s mobilisé.e.s de Paris 1

La prochaine AG des doctorant.e.s mobilisé.e.s de Paris 1 aura lieu le lundi 9 mai à l'INHA (salle Jullian) à 12h30.

L'ensemble des doctorant.e.s de Paris 1 est chaleureusement convié à venir y assister et à prendre la parole, de même que les docteur.e.s, les maîtres de conférences, les personnels administratifs, etc.

Puisque les décisions sont prises à la majorité, nous espérons vous y voir nombreux.ses afin que la représentativité de tous les statuts (non fincancé.e.s, vacataires, contractuel.le.s, ATER, docteur.e.s sans poste, enseignant.e.s-chercheur.e.s non titulaires, etc.) soit garantie.

L'enjeu est important. Au programme des discussions :
• Vote de l'éventuelle revendication de l'exonération des frais d'inscription pour TOU.TE.S les doctorant.e.s !
• Vote sur les modalités du mandat de ceux et celles d'entre nous qui ont été élu.e.s aux conseils centraux de l'université (fait inédit). À savoir : votes sur le concept d'AG permanente, sur la création de commissions d'aide aux élu.e.s, discussion sur la feuille de route, etc.
• Bilan des rendez-vous avec les candidats à la présidence prise de décision sur le vote de notre élue lors de l'élection du président en CA
• Point de soutien aux situations anormales dans les différentes UFR
• Discussion concrète sur les modalités de rétention des notes
• Point sur la coordination nationale (mouvement Précaires de l'ESR, Nuit Debout, etc.)

Bien entendu, la discussion est ouverte et l'ordre du jour pourra être modifié en début de séance.

Pour rappel, le mouvement des doctorant.e.s mobilisé.e.s pour l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne regroupe des doctorant.e.s de 8 ED différentes, qu'ils soient non-syndiqué.e.s ou syndiqué.e.s. Le mouvement en est à sa 6ème AG.

Page Facebook : doctorant.e.s mobilisé.e.s pour l'Université

http://precairesesr.fr/2016/05/04/proch ... 0-a-linha/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 09 Mai 2016, 19:53

Emission Demain Le Grand Soir sur radio béton Tours
L’émission du 4 mai 2016 sur la précarité à la fac avec Alexandre
à écouter : http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1561
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 16 Mai 2016, 02:57

Poitiers, mercredi 18 mai 2016

Le collectif des précaires ESR de Poitiers propose un débat le 18 mai à 17h pour échanger sur l'état actuel de l'Université et pour préparer la suite de l'action collective.

Revendication des précaires ESR

Comme vous avez pu le constater la mobilisation des précaires de l'enseignement supérieur et de la recherche (précaires ESR) est en marche partout en France. Déterminé-e-s à faire reculer le gouvernement sur la loi Travail et exigeant des mesures immédiates contre la précarité dans l'enseignement supérieur et la recherche, 21 AG et collectifs soutenus par des organisations professionnelles et syndicales se sont constitués et ont monté des actions de visibilisation des précaires de l'ESR percutantes.

A l'Université de Poitiers la lutte est engagée depuis plusieurs mois par des doctorants "vacataires" unis en collectif pour obtenir ne serait-ce que le minimum syndical qui protège, rémunère et fait sa dignité au travailleur-se:

-Un contrat de travail signé avant le début du service,

-Une paye bi-mensualisée,

-Une reconnaissance de son travail en tant que personnel enseignant de l'université par l'exonération de frais d'inscription et le remboursement des frais de déplacement pour les cours donnés.

A ce jour ces droits du travail minimum ne sont pas encore garantis à l'Université de Poitiers comme dans d'autres Universités.

A ce jour les enseignants non permanents représentent 24% des personnels enseignants à l'Université en France.

A ce jour les recrutements d'enseignants-chercheurs sont en chute libre.

Allons-nous laisser faire la dynamique de la précarisation sans bouger le petit doigt ? Allons-nous laisser passer l'occasion de débattre, de se rendre visibles et de lutter aux côtés de nos collègues en marche partout ailleurs ?

Vacataires, doctorant-e-s financés et non financés, ATER, docteur-e-s sans poste, post-doctorant-e-s, contractuel-le-s, titulaires, étudiants, vous êtes tous concernés.

Le collectif des précaires ESR de Poitiers s'est réuni le 25 avril dernier. Nous avons décidé à l'issue de la réunion de poursuivre la mobilisation et d'élargir nos revendications afin d'inclure d'autres précaires de l'ESR.

Le collectif des précaires ESR de Poitiers vous propose donc un débat le 18 mai à 17h pour échanger sur l'état actuel de l'Université et pour préparer la suite de l'action collective.

Au programme :

Intervention d'un des membres du Collectif National précaires ESR.

Intervention d'un enseignant-chercheur statutaire sur sa vision du système universitaire d'aujourd'hui.

Des témoignages…

Et surtout vous et votre point de vue.

N'hésitez pas à signaler votre présence par retour de mail à cette adresse : precaires.esr.poitiers@gmail.com

En attendant de vous rencontrer et de débattre,

Les vacataires et contractuel-le-s précaires de Poitiers

http://poitiers.demosphere.eu/rv/857
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 17 Mai 2016, 13:58

Paris, mercredi 18 mai 2016

3e AG francilienne de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche

Solidaires des grévistes de la BNF, véner-es après les violences policières du 1er mai où elles et ils étaient en première ligne, les précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche comptent bien passer à la vitesse supérieure avec cette 3e AG en ce beau mois de mai !

Dans le cadre de la mobilisation des enseignant·e·s-chercheur·e·s et chercheur·e·s précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche, le collectif appelle à une nouvelle Assemblée Générale Francilienne le 18 mai, à 18h, à l’EHESS, dans l’amphithéâtre François Furet (site bd Raspail).

https://paris-luttes.info/3e-ag-francilienne-de-l-5751
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 27 Mai 2016, 11:35

Samedi 28 mai et dimanche 29 mai 2016 à Paris

Premières rencontres nationales des collectifs des
Précaires de l'enseignement supérieur et de la recherche


• Samedi 28 mai à la Bourse du Travail de Paris puis
• Dimanche 29 mai à la Bourse du Travail de Saint-Denis
• Dimanche 29 mai à 15h à la Bourse du Travail de Saint-Denis : Assemblée - meeting "Contre la loi travail et son monde les précaires sont en lutte"

A Paris 8, Aix-Marseille, Paris 1, Toulouse - Le Mirail, Sciences Po Paris, Versailles Saint-Quentin, Strasbourg, Paris 4, INED, Amiens, EHESS, Poitiers, Lyon 2, ENS Jourdan, Lille, Nantes, Grenoble… Depuis plusieurs années ou quelques semaines, dans le cadre de mobilisations locales ou du mouvement contre la Loi Travail, en tant qu'enseignant·e·s-chercheur·e·s et en lien avec les personnels administratifs, techniques, d'entretien et de sécurité… des précaires de l'ESR se mobilisent !

Contre le travail gratuit, l'usage abusif des vacations, les discriminations sexistes, racistes et xénophobes… Pour la création de poste, la transparence sur les recrutements, la reconnaissance des doctorant·e·s en tant que travailleurs·euses… L'heure est aux revendications et actions nationales !

Depuis le 13 avril, nous construisons partout en France nos revendications et nos luttes, contre la précarité et la marchandisation de l'ESR. En s'appuyant sur les luttes antérieures et en convergeant avec d'autres secteurs, nous souhaitons nous structurer en un collectif national. Pour cela, nous organisons nos premières Rencontres Nationales les 28 et 29 mai 2016. Nous invitons tou·te·s les non-titulaires de l'ESR ainsi que les organisations syndicales et professionnelles à participer à ces débats.

d'infos sur precairesesr.fr

contactez nous à contact@precairesesr.fr

http://paris.demosphere.eu/rv/47059

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 31 Mai 2016, 11:57

Université Paris 1 : rassemblement anti précarité mardi 31

La précarité et la précarisation massive des personnels de l’enseignement supérieur a conduit à la création voici quelques années déjà de collectifs de lutte réunis dernièrement en coordination nationale. A Paris I, la lutte a commencé par la rétention des notes et se poursuit par un rassemblement de soutien à l’occasion d’un Conseil d’Administration ce mardi 31 et conduira à d’autres actions probablement plus rudes.

Les personnels mobilisés appellent à un rassemblement de soutien à la lutte des précaires ce mardi 31 mai 14h, devant la salle du CA de Paris 1, Centre Panthéon, aile soufflot, salle 1, 1e étage (parquet).

Voici un an que les doctorant-es mobilisé-es de Paris 1 se battent pour faire reconnaître leurs droits, et notamment ceux des plus précaires d’entre-elles et eux. Nous avons essuyé de nombreux refus de dialogue de l’ancienne équipe présidentielle, nos sièges gagnés aux conseils centraux nous ont permis d’établir un premier dialogue avec les directions d’UFR, des Ecoles Doctorales et avec la nouvelle équipe présidentielle. Dernièrement, le président Haddad nouvellement élu s’était engagé à soumette au vote du Conseil d’Administration trois motions reprenant une partie, allégée, de nos revendications (lire ci-dessous).

Or, hier, le 26 mai, le président décide contre toute attente de présenter uniquement sa propre motion sur le retour des exonérations pour les doctorant-es contractuel-les et ATER de l’université, excluant l’exonération et la mensualisation des collègues vacataires. La mise au vote n’a même pas porté sur les modalités et la mise en place de l’élargissement de l’exonération sur des critères sociaux à tout-es les autres doctorant-es.

Les doctorant-es mobilisé-es ont toujours revendiqué la prise en compte de tout-es les doctorant-es, indépendamment de leurs statuts. Face au traitement sélectif de nos demandes nous, doctorant-es enseignant-es, réuni-es en AG le 26 mai, décidons la poursuite de la rétention des notes dans plusieurs UFR jusqu’au 31 mai, date d’un nouveau CA de l’université, où nous présenterons à nouveau la motion sur la mensualisation et l’exonération pour les vacataires. Nous y demanderons également des engagements plus précis sur l’évaluation des demandes d’exonération pour tout-es les autres doctorant-es.

Nous invitons tout-es les doctorant-es et précaires de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche à se rassembler à l’ouverture du CA, à 14h le mardi 31 mai au centre Panthéon (salle 1, galerie soufflot, 1er étage), pour réaffirmer que nous sommes des travailleurs à part entière de l’université tant par nos enseignements que nos vacations et surtout par notre recherche !

Les doctorant-es mobilisé-es de Paris 1

https://paris-luttes.info/universite-pa ... ement-5934
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 04 Juin 2016, 15:22

« Tout corps plongé dans la lutte déplace les consciences »

Depuis le 3 mars, une bonne centaine d’étudiant.es de l’université de Lille 1 a décidé de refuser le triptyque inéluctable études-chômage-travail précaire. Au moment où nous les rencontrons, les étudiant.es préparent leur ultime résistance face à une évacuation imminente. Mais l'amphi Archimède, point central de la lutte, se projette déjà bien au-delà. Retour sur deux mois intenses d’une mobilisation multiforme et formatrice.

... http://labrique.net/index.php/thematiqu ... onsciences
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 13 Juin 2016, 03:27

La mobilisation se construit chez les précaires de l’ESR, et elle commence à porter ses fruits !

Les 28 et 29 mai dernier avait lieu à Saint-Denis un meeting des collectifs de précaires de l’Enseignement supérieur et de la recherche (ESR). La fédération SUD éducation était invitée à titre d’observateur, et était présente au même titre que SUD recherche, la FERC-CGT et le SNESUP-FSU. Ce meeting a été à la fois l’occasion de faire le bilan de plusieurs mois de lutte de collectifs de précaires dans l’ESR et d’acter la création d’un cadre national pour ces collectifs. La Fédération SUD éducation salue pleinement cette démarche.

Depuis des années, le service public universitaire et de recherche est la cible d’une offensive particulièrement violente des capitalistes. Comme dans les autres services publics, le démantèlement du service public universitaire et de recherche va de pair avec une généralisation de la précarité. L’ESR est à la fois un laboratoire pour la précarité dans les services publics et le conservatoire de pratiques d’un autre âge comme la vacation, qui y est généralisée alors qu’elle a pratiquement disparu dans l’EN. Si cela fait des années que, ponctuellement et locale-ment, des groupes précaires se constituent et dé-noncent ces abus, cette année marque un tournant, en termes de synchronie et de convergence.

De nouveaux collectifs de précaires se sont montés depuis plusieurs mois pour faire valoir leurs revendications. Initialement, quatre collectifs se sont constitués à Paris I, Paris 8, Toulouse et Aix-Marseille. Depuis, d’autres se sont constitués : à l’INED, à Strasbourg, à Nantes, à Paris 4, Lille, Sciences Po, Paris 10, l’UVSQ, Lyon 2, Nanterre ou encore l’EHESS. Cela a débouché sur la journée d’action réussie du 13 avril, sur diverses actions à destination des présidences, des occupations de CA, etc… Ces collectifs sont constitués aussi bien de BIATSS que de doctorant-e-s, de docteurs sans poste, de vacataires ou de stagiaires.

Ces collectifs se sont aujourd’hui structurés en un « Collectif national des travailleur-se-s précaires de l’ESR ». Ils ont adopté une plateforme de revendications, qui articule l’exigence de titularisation de tou-te-s les précaires travaillant sur des fonctions pérennes avec des revendications immédiates (mensualisation du paiement des vacations, la création massive de postes, l’abrogation des critères de nationalité dans l’accès aux postes et aux financements…). Ils articulent en outre la précarisation en cours dans l’ESR à la loi Travail et revendiquent le retrait du projet de loi.

Les mobilisations ont commencé à payer. A l’Université Paris I, après 7 mois de lutte, le collectif de précaires de Paris 1 a obtenu satisfaction sur deux revendications : l’exonération des frais d’inscription pour les doctorant-e-s enseignant-e-s et la mensualisation de la vacation. Le moyen d’action légitime utilisé par les personnels a été la menace de la rétention de notes. Les personnels mobilisés ont subi des pressions inacceptables, que nous dénonçons fermement. Cette victoire partielle est un encouragement à continuer les mobilisations des précaires, dans l’ESR comme ailleurs.

La fédération SUD éducation :
►soutient sans réserve l’initiative des collectifs de travailleurs-se-s précaires de l’ESR,
►appelle à la construction d’un vaste mouvement de lutte contre la précarité dans l’ESR, porté par les non-titulaires comme les titulaires,
►revendique la création de postes à hauteur des besoins et la titularisation sans condition de toutes et tous les précaires de l’ESR,
►dénonce fermement les tentatives de culpabilisation et de pression dont les personnels mobilisés ont pu faire l’objet.

http://www.sudeducation.org/La-mobilisa ... -chez.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 16 Juin 2016, 14:31

Fioraso a peur de la démocratie

Vendredi 10 juin à 17h, la députée Geneviève Fioraso, ex-ministre de l’enseignement supérieur, devait venir à Grenoble inaugurer l’Ufr informatique, mathématiques, mathématiques appliquées (IM2AG) de l’Université Joseph Fourier. Au dernier moment, elle a décommandé. Voici le communiqué de Solidaires étudiant-e-s à ce sujet.

C’est avec grande joie que nous avons appris que Madame Geneviève Fioraso, députée, ex-ministre de l’enseignement supérieur sous le quinquennat d’Hollande, ex-présidente de la Sem Minatec Entreprises, venait nous rendre visite sur le campus ce vendredi 10 juin à 17h en inaugurant l’IMAG, bâtiment flambant neuf, construit afin « de favoriser l’arrivée de nouveaux partenaires industriels, de valoriser l’innovation, et de placer en son cœur une recherche partenariale approfondie entre les secteurs industriels et académiques » selon le porteur du projet, Yassine Lakhnech (ex-vice-président du conseil scientifique de l’UJF). Bâtiment qui ne pouvait que trop plaire à Madame Fioraso, qui a toujours érigé comme principe de sa politique de « gauche » de travailler main dans la main avec le patronat grenoblois, et qui a donc continué sa logique de destruction de l’indépendance de la recherche universitaire dans sa fameuse loi éponyme. Cette loi Fioraso s’intègre parfaitement dans le processus de privatisation de l’enseignement supérieur, dît « processus de Bologne ».

Nous sommes diamétralement opposés à cette logique de marchandisation des savoirs et des travailleur-se-s de l’Université soumis-e-s désormais à la tyrannie de l’excellence. Tyrannie qui n’est rien d’autre que celle des vainqueurs de la compétition économique généralisée au sein du monde universitaire. Nous sommes par delà ça profondément mobilisé-e-s contre le projet de loi travail que défend farouchement madame Fioraso : cette loi est celle du dumping social et de la précarité à vie pour les étudiant-e-s et les travailleur-se-s.

C’était donc fermes mais tout de même heureux de pouvoir enfin discuter de tous ces sujets avec l’ex-ministre que nous l’attendions devant le nouveau bâtiment à 17h pétante, tout en organisant avant une votation parce que nous aimons débattre, discuter avec les étudiant-e-s, leur expliquer pourquoi nous pensons devoir rejeter cette loi.

Quelle n’était donc pas notre déception de la voir décommander au dernier moment ! Un camarade nous a dit qu’elle a été effrayée par les votes et notre volonté d’aller porter le débat avec elle lors de l’inauguration. Après tous les 49.3 du gouvernement, elle n’ose plus s’exprimer, elle n’ose plus parler ; elle se sent toujours un petit peu intimidée.

Mais viens débattre Geneviève, promis on ne te fera pas de mal ! Ne prend pas peur !

Nous n’avons pas peur de convaincre, nous !


https://haro-grenoble.info/spip.php?article70
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 17 Juin 2016, 08:06

Paris, vendredi 17 juin 2016

Repas de solidarité avec les précaires de l'ESR
à la Nouvelle Rôtisserie


Des membres francilien·ne·s du collectif des travailleur·e·s précaires de l'ESR vous convient à un repas de solidarité à la Nouvelle Rôtisserie vendredi 17 juin à partir de 19h30 (4 rue Jean et Marie Moinon, dans le 10e arrondissement à Paris, entre les métros Belleville et Goncourt).

Jusqu'à 22h, nous enchaînerons plusieurs services et partagerons nourriture, boisson, bonne humeur et perspectives de luttes. Vous aurez le choix entre deux menus, dont un végétarien, à prix libre. L'argent récolté permettra le financement des prochaines actions du collectif, notamment les frais d'impression et de transport des militant·e·s.

http://precairesesr.fr/2016/06/16/repas ... otisserie/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 25 Juil 2016, 19:52

Inscriptions à Nanterre : tension accrue entre direction et Solidaires Etudiant-e-s

De plus en plus les universités refusent des inscriptions d’étudiant·es. Afin de préparer sur la traditionnelle lutte des « sans fac » Solidaires Etudiant-e-s a voulu déposer collectivement des dossiers, d’abord refusés individuellement par l’université. C’est alors que les syndicalistes se sont vu·es traité·es de « preneurs d’otages » : mais qui prend en otage qui ?

Bienvenue à Nanterre : une fac qui diffame les syndicats et rejette les étudiants !

Ajourd’hui [21 juillet], le vice président de l’université de Nanterre, M. Brechet a refusé la demande de dépôt collectif portée par Solidaires Etudiant-e-s, car nous serions des « preneurs d’otages » .

Rappel des faits

Depuis le 6 juillet, les étudiants peuvent venir s’inscrire à l’université. Chaque jour Solidaires Etudiant-e-s tient un stand dans le but d’aider les étudiants ayant un problème d’inscription. Nous avons à ce jour, recueillis plus de 70 dossiers de personnes, refusées par l’université, mais souhaitant tout de même s’inscrire à Nanterre, dans la filière de leur choix.

Ce 21 juillet, nous avons organisé, avec les personnes concernées, un dépôt collectif de ces dossiers auprès de la direction de l’université. Le Vice-Président, M. Brechet a d’abord refusé de nous rencontrer.

Puis, parce que nous étions plus de 20 dans le hall et que nous avons refusé de partir, M. Brechet a été contraint de descendre. Le vice président de l’université a annoncé devant tout le monde qu’il refusait de prendre l’ensemble des dossiers, parce qu’ils étaient défendus par Solidaires Etudiant-e-s.

Celui-ci nous a accusé de « prendre en otage les étudiant-e-s » et d’instrumentaliser ces problèmes d’inscription à des fins purement égoïstes. En effet, l’université a un conflit avec nous : elle souhaite nous expulser de notre local, justement parce que nous défendons les étudiant-e-s toute l’année dans leurs problèmes en lien avec les inscriptions, les examens, et parce que nous combattons les coupes budgétaires et la privatisation de l’université.

Le vice président a alors annoncé que les dossiers seraient « étudiés » s’ils étaient défendus par un autre syndicats ou s’ils étaient [re]déposés individuellement.

Il s’agit à nouveau d’une grave remise en cause du droit syndical c’est-à-dire le droit des étudiants de pouvoir s’organiser collectivement pour se défendre !

Halte à la discrimination syndicale !

M. Brechet a annoncé que tant que notre situation ne serait pas régularisée, nous ne pourrons pas avoir d’activité syndicale sur le campus. Va-t-on nous refuser définitivement d’accéder à notre local ? De pénétrer dans les Conseils où nous sommes pourtant élus ?

En nous traitant de « preneurs d’otages » , M. Brechet commet un acte de diffamation et reprend à son compte la pire réthorique antisyndicale, digne du patronat et du MEDEF, qui comparaient il y a peu les organisations syndicales à des « voyous » et à des « terroristes » !

Quelle sera la prochaine étape ? Convoquer Solidaires Etudiant-e-s en conseil de discipline pour avoir collé des affiches sur des panneaux syndicaux ? Être embarqué au commissariat pour avoir diffusé le tract que nous rédigeons en ce moment ? Envoyer le GIGN car nous possédons dans notre local un massicot pour couper les tracts ?

Halte à la sélection !

M. Brechet a également annoncé la couleur : il traiterait uniquement les dossiers déposés au cas par cas. Et il a affirmé que de toute façon il n’y a plus de place à Nanterre.

Donc tous ceux qui veulent s’inscrire dans la filière de leur choix doivent s’attendre à une réorientation forcée. Il s’agit d’une gestion purement comptable de l’avenir des étudiant-e-s.

En effet, la direction de l’université vote des budgets d’austérité. 5300h de cours sont ainsi supprimées à la rentrée !

Pour Solidaires Etudiant-e-s, s’inscrire dans la filière de son choix est un droit. Nous poursuivrons donc dès la rentrée, avec l’ensemble des étudiants, personnels et enseignants, ainsi que leurs organisations syndicales, cette mobilisation unitaire afin d’obtenir l’inscription de tous et toutes les étudiant-e-s.

Il s’agit du combat financier pour le réengagement financier de l’Etat à hauteur des besoins, et de l’abrogation des lois LRU et Fiorasio qui organisent l’austérité, la privatisation et la sélection des étudiant-e-s.

Pour l’inscription de tous et toutes dans la filière de son choix

Pour une université publique, gratuite, laïque, pour tous et toutes !


http://paris-luttes.info/nanterre-tensi ... entre-6481
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 04 Aoû 2016, 18:07

L’université de Tours veut faire payer aux étudiants communistes un collage sauvage

Au fil du mouvement contre la loi Travail, autocollants, banderoles, affiches ou graffitis ont égayé les murs du site universitaire des Tanneurs. Aujourd’hui, la direction de la fac réclame 120 euros pour des « forfaits entretien locaux » à l’Union des étudiants communistes.

C’est un courrier daté du 11 juillet 2016, signé par le responsable administratif de l’UFR Arts et Sciences Humaines de l’université de Tours, Benoît Wolf.

« A la veille du début des inscriptions administratives du 6 juillet dernier, vous avez effectué des collages à la sauvage sur les murs du site Tanneurs. Ces dégradations ont nécessité une intervention pour l’entretien des locaux ainsi qu’une remise en état des panneaux et des murs. »

En annexe, l’étudiant destinataire du courrier, qui est membre de l’Union des étudiants communistes (UEC), a eu la surprise de tomber sur une facture de 120 euros, correspondant à des frais d’enlèvement d’affiches et d’autocollants, ainsi qu’à des frais d’entretien. Une première à Tours, analysée comme une tentative d’intimidation par l’organisation visée.

Cette facture adressée à l’UEC s’inscrit dans un contexte plus large, qui voit la direction du site exercer de plus en plus de pression sur les groupes politiques et les syndicats étudiants qui militent au sein de l’université. Le local de l’UNEF a été relégué au quatrième étage du bâtiment ; la présidence a voulu interdire aux syndicats étudiants et groupes politiques de tenir des tables d’information lors des chaînes d’inscription ; d’après un membre de Solidaires Etudiant-es, la direction voudrait aussi limiter l’affichage syndical et politique sur les panneaux d’expression qui habillent les couloirs des Tanneurs.

Les affiches, collées sur les murs extérieurs donnant sur la rue des Tanneurs dans la nuit du 5 au 6 juillet, portaient notamment sur l’opposition à la loi El Khormi, qui mobilise les étudiants communistes depuis le mois de mars. Benoît Wolf, qui réclame 120 euros à ces étudiants au nom de l’université, est délégué de la CFDT, la seule « grosse » organisation syndicale à avoir apporté son soutien au projet de loi.

http://larotative.info/l-universite-de- ... -1800.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 21 Aoû 2016, 12:26

Universités : Comme un rendez-vous manqué

La mobilisation étudiante contre la loi Travail est partie vite et fort dès le 9 mars. Même si le soufflé est vite retombé, l’essentiel est là : l’apathie est rompue, le réveil est possible.

Dès le 9 mars, à l’initiative des syndicats (Solidaires-Etudiant.es et Unef), des assemblées géné­rales ont eu lieu dans une cin­quantaine d’établissement du supérieur. Pour de premières assemblées générales, elles ont été enthousiasmantes avec une participation loin du ridicule (400 personnes à Nantes, 600 à Paris-VIII, 120 à Poitiers...).

Les journées d’action nationale des 17 et 24 mars ont conduit à une généralisation des AG dans les facs… mais sans changement d’échelle quantitative. En dehors de Paris-VIII et de Rennes-II, pas de massification. La plupart des facs ont rarement dépassé les 400 personnes en AG, et le mouvement ne s’est pas élargi au-delà du noyau initiateur.

Certes, les vacances scolaires n’ont pas aidé à maintenir une dynamique nationale, puis les examens nous ont rattrapé-es à la mi-mai, au moment où les actions de blocage commençaient à se multiplier. Pourtant, ce serait trop simple d’y voir les raisons de cet échec à élargir. Il faudra discuter les bilans collectivement pour avancer et interroger les pratiques militantes une fois le mouvement fini.

Fermetures administratives et CRS

Dans la majorité des facs, les AG sont vite devenues le lieu d’organisation de la lutte. De même que les comités de mobilisation réunissant étudiantes et étudiants, syndiqué-es ou non. La première coordination francilienne, le 17 mars, a été le théâtre de tensions avec l’Unef, qui a tenté de saboter l’auto-organisation. Malgré tout, le 19 mars, les universités de tout l’Hexagone ont pu se réunir à Paris-VIII pour une première Coordination nationale étudiante, qui a mis en place un porte-parolat, afin de ne plus laisser l’Unef être le ­porte-parole autoproclamée du mouvement.

Bientôt, à Tolbiac, à Bordeaux, à Rennes et à Lyon, entre autres, les présidences d’université ont réagi avec leur nouvelle arme favorite : la fermeture administrative de sites, pour dissuader blocages et occupations. Ces fermetures vident les facs, empêchant les étudiantes et les étudiants de s’y regrouper. Parfois, sous couvert d’état d’urgence, les autorités universitaires ont fait intervenir la police, comme à Lyon-II, à Strasbourg ou à Tolbiac, où elle s’est montrée particulièrement violente.

Chaude, la rentrée ?

Une nouvelle fois, la nécessité d’un syndicalisme de lutte et autogestionnaire saute aux yeux. Pour impulser la lutte, pour fournir aux étudiantes et aux étudiants les outils leur permettant de garder le contrôle de leur mouvement, pour converger avec d’autres secteurs. Mais aussi pour organiser celles et ceux qui sont décidés à continuer le combat au quotidien !

Après des années d’apathie, les facs ont enfin remué, des milliers de personnes ont participé aux manifestations de rues. Même si ça n’a été qu’un feu de paille, cela témoigne d’une disponibilité à la contestation. Et si la rentrée était plus chaude que prévue ?

Des étudiantes et étudiants d’AL

http://www.alternativelibertaire.org/?U ... endez-vous
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 07 Sep 2016, 02:49

8 septembre à Paris 1 : 1er comité de mobilisation

Le 8 septembre, jour de grève de l’éducation et en amont de l’AG interpro / interluttes à 18h se tient un comité de mob’ à Paris 1 Tolbiac.

Après quatre mois de vacances, les cours reprennent. Durant l’été, le projet de loi Travail a été adopté alors qu’il était minoritaire. Minoritaire au Parlement avec l’utilisation du 49.3 sans vote. Mais minoritaire surtout dans la population puisque environ 3 personnes sur 4 sont contre cette loi.

Rappelons que celle-ci touche aux conditions de vie des gens en permettant de licencier plus facilement ou en nous laissant seul face à nos chefs pour négocier nos conditions de travail alors que l’espace de dialogue y est plus que réduit. Une loi qui touche donc à l’intérêt général.

Une loi qui va précariser donc un peu plus les gens pour qui cette loi n’est pas faite et qui montre un gouvernement qui ne semble définitivement pas s’intéresser à nos conditions de vie mais bien à celles d’une petite minorité de personnes travaillant uniquement à leur enrichissement personnel.

C’est pour cela que le comité de mobilisation de Paris 1 appelle l’ensemble des étudiant.e.s de l’Université à participer à la première réunion du comité de mobilisation le 8 septembre à 11h (rdv dans la fosse de Tolbiac).

Il y a 10 ans nos aîné.e.s mettaient en échec le Contrat de Première Embauche, adopté au 49.3. À nous de faire de même.

https://paris-luttes.info/8-septembre-a ... omite-6609
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 20 Sep 2016, 20:33

Jussieu : AG mercredi 21 septembre des étudiant-e-s et personnels en lutte

La Loi Travail, c’est toujours non !
Le Service civique Obligatoire, c’est aussi non !
Racisme d’état, violences policières et désinformation, c’est non aussi !

AG Mercredi 21 septembre, à partir de 12h30 en amphi 13.12


Quel est notre présent ? métro, boulot, dodo... faire des études pour espérer avoir un métier, même si le domaine ne nous intéresse pas vraiment et cumuler à côté un job chez Quick, McDo ? taffer comme un fou pour espérer obtenir un poste stable après 2, 3 post-doc ? se démener - sans succès - pour essayer d’obtenir des financements pour ses recherches ? être un-e brave vacataire d’une fonction
publique qui se permet de renouveler à l’infini des CDD ? Vivre dans une chambre de 10 m² à 400€ le mois et faire plus d’une heure de transports pour venir à la fac ? n’avoir pour seule perspective de la semaine que sa fin et la cuite du Week End ?

Les médias, les "politiques" veulent encore nous faire gober leur traditionnelle mascarade électorale. Qui peut encore aujourd’hui croire que Le Pen, Sarkozy, Juppé, Hollande... cette ribambelle d’immondes égos viendra changer, améliorer notre quotidien ? Qui est donc si aveugle qu’il-elle ne voit pas la farce haineuse et grotesque à laquelle ils se livrent avec délice, pensant souder autour d’eux une frange majoritaire de la population en stigmatisant des minorités ? Pensant ainsi déplacer le débat du réel vers la fiction, leur espace favori. Un espace - médiatique - où l’esprit de classe doit disparaitre au profit d’une haine raciale, LGBT-phobe, xénophobe, d’une haine dirigée vers l’exploité-e qui a encore de meilleures conditions de travail...

Relevons la tête, prenons le risque d’apparaitre au grand jour comme des gens qui veulent un monde meilleur, ces gens tant moqués par ceux qui se satisfont du monde tel qu’il est.
Provoquons l’avenir et donnons-lui une chance d’être meilleur que le présent, que le passé.

https://paris-luttes.info/jussieu-ag-me ... embre-6718
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

PrécédenteSuivante

Retourner vers Education, culture et recherche, santé et social

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 8 invités