Répression syndicale et politique à l’Université

Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 06 Sep 2014, 23:37

Lyon, lundi 8 septembre à 14h

Rassemblement pour le verdict du procès des étudiant-e-s syndicalistes de Lyon II

Le 23 Juin dernier trois étudiant-e-s, tou-te-s militant-e-s de la FSE/Solidaires étudiant-e-s Lyon passaient en correctionnelle pour des chefs d’inculpation de « violences » et « rébellion » suite à leur participation à la mobilisation contre la réforme Fioraso et les restrictions budgétaires. Le jugement avait été mis en délibéré et sera connu à l’audience publique de la 8ème chambre correctionnelle lundi 8 septembre à 14h. Le parquet avait requis de 2, 3 à 6 mois de prison avec sursis (ou 60, 90 à 120 heures de Travaux d’Intérêt Général) à l’encontre de nos 3 camarades.
Nous donnons rendez-vous à 13h30 le lundi 8 septembre au tribunal afin d’exprimer notre solidarité envers nos camarades réprimé-e-s.

... http://rebellyon.info/Rassemblement-pou ... roces.html
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 08 Sep 2014, 23:18

A Lyon II malgré la répression, le combat continue !

Nous étions plus d’une cinquantaine réuni-e-s ce lundi 8 septembre au tribunal correctionnel de Lyon pour assister à la lecture publique du verdict du procès de trois étudiant-e-s syndicalistes de Lyon 2. Nos camarades étaient inculpé-e-s suite à la mobilisation des étudiant-e-s et des personnels en novembre 2013 sur l’université, au cours de laquelle un conseil de la présidence avait été perturbé. Le délibéré est tombé : 3 mois de prison avec sursis pour Myriam, 6 mois de prison avec sursis pour Vincent et 4 350 euros d’amendes, dommages et intérêts et remboursement des frais d’avocat pour 2 agents du service de sécurité incendie de l’université plaignants et les agents de la BAC ; soit la peine maximale requise. La troisième camarade a été relaxée. Nous allons discuter avec notre avocat de la possibilité de faire appel.

La sévérité du verdict s’explique par le fait que la juge ait strictement appliqué les réquisitions du procureur qui rappelaient lors du procès le caractère politique de l’inculpation. Rappelons également que Geneviève Fioraso, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, avait le soir même de l’intervention des forces de l’ordre sur le campus soutenu publiquement la répression.
Les interpellations n’avaient alors pas été faites au hasard. Elles étaient ciblées et réalisées sur ordre de plusieurs agents du service de sécurité incendie dont certains acceptent de collaborer avec des membres du renseignement intérieur présents pour l’occasion sur les campus.
La présidence, par l’intermédiaire des agents de sécurité incendie, a désigné ce qu’elle considère comme les "leaders" du mouvement étudiant, en représailles de leur présence syndicale active quotidiennement sur les campus.

En effet, sur les 6 interpellé-e-s, 4 étaient organisé-e-s au sein du syndicat FSE/Solidaires étudiant-e-s et les 3 inculpé-e-s sont tous syndiqué-e-s.
Quant aux condamné-e-s, il s’agit de Myriam, secrétaire générale de section, et Vincent, alors élu étudiant au Conseil d’Administration de Lyon 2.

Ainsi, d’une main, la présidence envoie les forces de l’ordre sur les campus pour déloger les étudiant-e-s et personnels en lutte, provoquant des gardes à vue pour ceux qu’elle croit pouvoir identifier comme des "meneurs/meneuses". De l’autre, elle utilise son pouvoir de communication pour donner sa version mensongère des "faits" à 30 000 étudiant-e-s et personnels, pour désigner nos camarades comme "violent-e-s", parce qu’ils/elles se sont donné-e les moyens de porter leurs revendications dans un conseil où la Présidence entendait justifier sa politique de dégradation des conditions de vie de la majorité d’entre nous.

Mais la répression ne nous arrêtera pas !
La précarisation de nos conditions de vie et de travail, le triste sort qui nous est réservé dans le système capitaliste ne nous laisse d’autre choix que de lutter ! C’est uniquement dans l’union et la solidarité interprofessionnelle que nous pouvons gagner, seule l’organisation à la base nous permettra de reprendre en main nos vies !

Aujourd’hui, l’État et la présidence en s’acharnant sur 2 de nos camarades voudraient dissuader les précaires de s’organiser pour lutter. Au contraire nous devons être plus solidaires et nombreux que jamais pour continuer la lutte avec les camarades inculpés !

La présidence, soucieuse de conserver son hégémonie, cherche à diviser le front des précaires dont les personnels de sécurité incendie font partie intégrante. Loin de nous laisser enfermer dans le jeu d’une opposition stérile entre étudiants et personnels, et conscient-e-s que la lutte ne se gagne que dans l’union de classe, nous œuvrons et appelons à la construction d’un vaste mouvement inter-professionnel.

Nous faisons un appel large à la solidarité des organisations syndicales et politiques pour nous soutenir financièrement (chèque à l’ordre de SOLIDAIRES Rhône, à envoyer au 125 rue Garibaldi 69006 LYON).

Malgré la répression, la résignation n’est pas pour nous une option !
Solidarité avec nos camarades !

Rejoignez la lutte !
Pour pouvoir gagner, nous n’avons pas d’autre choix -étudiant-e-s, salarié-e-s, personnel, précaires, chômeurs- que de nous regrouper et de nous organiser à la base, syndicalement, en comités, en collectifs, en Assemblées Générales, afin de reprendre nos vies en main !

Solidaires Étudiant-e-s Syndicat de Lutte (ex-FSE)

https://rebellyon.info/A-Lyon-II-malgre ... ombat.html
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 24 Sep 2014, 06:48

On ne laisse pas tomber les camarades

Besoin de secours financier ! La répression du mouvement étudiant à Lyon-II, fin 2013, a fait trois victimes — 3 syndicalistes de Solidaires-Étudiant, dont 2 militantes d’Alternative libertaire, qui ont besoin d’un coup de pouce pour les frais d’avocats. Retour sur les événements.

Le 21 novembre 2013, au cours du mouvement étudiant de Lyon-II, 6 étudiantes et étudiants étaient sortis manu militari du campus et placés en garde à vue pendant vingt-trois heures, à cause de leur intrusion dans un conseil de la présidence.

Trois syndicalistes de Solidaires-Étudiant — dont 2 militantes d’Alternative libertaire (Julie et Myriam) — avaient été poursuivis pour « violence aggravée » et « rébellion » pour deux d’entre eux.

Ils et elles étaient accusés d’avoir porté des coups aux vigiles de la sécurité incendie qui leur barraient l’entrée de l’amphi et d’avoir opposé une résistance à la police lors de leur interpellation.

Julie a été acquittée, mais Vincent et Myriam ont écopé respectivement de six mois et trois mois de sursis, et doivent payer au total 4.350 euros de frais de justice, de remboursements de frais d’avocat à la partie adverse et d’indemnités aux plaignants. Ils ont choisi de ne pas faire appel.

Ils et elles doivent également régler 1.000 euros à leur avocat.

Afin de les aider à faire face à ces frais d’avocat, nous en appelons à la solidarité de tous et de toutes, individus et organisations.

Solidarité financière

Deux possibilités :
- soit un chèque à l’ordre de Solidaires-Rhône, à expédier à l’Union syndicale Solidaires Rhône, 125, rue Garibaldi, 69006 Lyon (mentionner au dos « soutien répression étudiants »).
- soit un virement en ligne, à la caisse de solidarité mise en place par le syndicat https://www.lepotcommun.fr/pot/ktw0p9bl.

Toutes et tous unis et solidaires face à la répression syndicale et politique !

Un récit et quelques photos des événements de l’époque :
http://alternativelibertaire.org/?Ca-fr ... -ca-bout-a

http://alternativelibertaire.org/?Solid ... diantes-et
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 18 Oct 2014, 12:49

lundi 20 octobre

Soutien aux étudiant-e-s de Lyon 2

Université Lyon 2 : la présidence veut virer les militant-e-s en lutte

Grand nettoyage du paysage politique à l’université Lyon 2 ! Suite à la dernière mobilisation de Lyon 2, après la condamnation à de la prison avec sursis et plus de 4000 euros d’amendes, la présidence veut maintenant se débarrasser des étudiant-e-s contestataires en les convoquant en commission disciplinaire le lundi 20 octobre à 14h. Appel à solidarité. On se laissera pas faire !

Double peine pour les etudiant-e-s de Lyon 2 ?

Étudiants, vacataires, réunis en comité de mobilisation ce 9 octobre, nous avons adopté le texte suivant :

L’an dernier, un mouvement a eu lieu sur la fac. Les étudiants et personnels en lutte s’opposaient aux réformes universitaires et aux restrictions budgétaires, qui conduisent à privatiser les facs et à dégrader nos conditions d’études et de travail : refus d’inscriptions massifs, TD à 40/45 étudiants, engorgement des secrétariats, précarité (ou absence) des contrats de travail, externalisation de services comme le ménage.

Ils s’opposaient à la tendance plus générale aux réformes anti-sociales dans tous les domaines (réformes universitaires, nouvelle convention Unédic pour les chômeurs, révision du code du travail, durcissement des conditions de vie et de régularisation des sans-papiers, etc.).

Cette opposition, dont le point d’orgue a été l’envahissement d’un conseil de la présidence en charge de voter un budget d’austérité -envahissement décidé en Assemblée générale des étudiants-, a conduit à l’intervention brutale de la police sur le campus, et à la répression ciblée de deux étudiants syndicalistes.

Condamné-e-s au tribunal respectivement à des peines de 3 et 6 mois de prison avec sursis, et à plus de 5000 euros de dommages, intérêts et frais d’avocats, ils sont à présent convoqués en commission disciplinaire et risquent jusqu’à 5 ans de suspension de l’enseignement supérieur. La commission d’instruction se tiendra le 20 octobre. C’est la double-peine que cherche à faire appliquer la présidence de l’université.

Contre la répression des étudiants en lutte, contre la dégradation de nos conditions d’études, de travail, et de vie, nous appelons à un RASSEMBLEMENT le lundi 20 octobre, jour de la commission d’instruction, à 12h, dans la cour centrale du campus des quais.

Partout la mobilisation reprend, sous la forme d’Assemblées générales des étudiants en arts du spectacle, d’actions des vacataires qui donnent cours sans contrat de travail.

Pour construire la mobilisation, nous appelons à une RÉUNION d’information jeudi 16 octobre 12h en salle Z112 (Bron) ainsi qu’à une Assemblée Générale jeudi 6 novembre


http://rebellyon.info/Universite-Lyon-2 ... -veut.html
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 16 Déc 2014, 13:23

Jeudi 18 décembre

Lyon 2 : Commission disciplinaire de jugement pour deux syndicalistes de lutte

Le 20 octobre dernier, deux syndicalistes de lutte étaient convoqué-e-s, sur ordre du président de l’université, afin d’être auditionné-e-s par la commission disciplinaire. Une soixantaine de personnes s’était alors rassemblée en solidarité afin de dénoncer la répression syndicale dont il/elle font l’objet. Jeudi 18 décembre il/elle sont convoqué-e pour la commission de jugement et pourrait se faire exclure de l’université.

Appel à rassemblement de solidarité à 13h dans la cours centrale du campus des quais.

Le motif invoqué remonte à la lutte des étudiant-e-s et du personnel de novembre 2013 contre la loi Fioraso, et notamment l’envahissement par une centaine de personnes d’un conseil de la présidence. S’en était suivie l’autorisation donnée par le président aux forces de l’ordre d’intervenir au sein même du campus afin de faire évacuer les bâtiments et de procéder à l’interpellation et au placement en garde à vue de 6 étudiant-e-s.

La ministre de l’enseignement supérieur, Fioraso, avait alors soutenu immédiatement par voie de presse la répression de celles et ceux qui s’opposaient à sa politique. Finalement, le tribunal exaucera les vœux de Madame la Ministre en suivant à la lettre les réquisitions du procureur, en condamnant à 3 et 6 mois de prison avec sursis et 4000 euros d’amende 2 étudiant-e-s, choisi-e-s "tout à fait au hasard" : la secrétaire de section syndicale et l’élu étudiant au Conseil d’Administration.

La commission disciplinaire d’instruction réunie le 20 octobre était notamment composée d’un membre de la présidence, Norbert Landon, ce même personnage qui le jour du conseil envahi avait déposé plainte au commissariat, toujours ce même personnage qui fera partie du jury, le 18 décembre prochain. Bref, partie, instructeur, juge. La présidence ne s’embarrasse pas de verni démocratique quand il s’agit de réprimer les syndicalistes de lutte.

Pourquoi nous étions alors en lutte ?

La loi Fioraso, dans le prolongement des nombreuses réformes précédentes, vise à rapprocher toujours davantage universités et entreprises.

Ainsi, elle entend "redéfinir l’offre de formation" selon les besoins du patronat.
Ce qui passe notamment par la "professionnalisation" des cursus : qui est plus concrètement la généralisation des stages dans les cursus. Les stages constituent souvent du travail gratuit ou quasi gratuit, qui permet aux entreprises de profiter d’une main-d’œuvre docile, précaire et corvéable. Ça permet aux patrons de faire pression à la baisse sur les salaires en mettant en concurrence chômeurs, travailleurs, étudiants, stagiaires et de tirer vers le bas les conditions de rémunération et de travail pour toute et tous.

La loi Fioraso renforce également les pouvoirs des personnalités extérieures (représentants du patronat, dirigeants d’entreprise, élus) présentes dans les instances universitaires. Cela leur permet de défendre au mieux leurs intérêts, de définir directement ce que les travailleurs en formation doivent savoir, ce qui ne leur sera pas utile de savoir (du moins pour celui qui l’embauchera). Bref, il ne faut continuer de dispenser que ce qui peut permettre la réalisation de profits.

La loi présentait également un volet visant à orienter davantage "l’effort national" de recherche publique à des fins de satisfaction des intérêts des capitalistes français afin de favoriser les "innovations" capables de contenir les débouchés de demain.

Plus généralement, nous sommes nombreux/ses à assister au quotidien à la dégradation de nos conditions d’études comme de travail. Le personnel de l’université, ou ceux indirectement salariés par elle, sont toujours plus chargés de travail (par exemple : passage de la norme de 45 étudiants par TD), et soumis à des contrats précaires. La présidence, en bon patron, diminue ou gèle les primes des agents et menace plusieurs de leurs jours de congés…

Jeudi 18 décembre, nos camarades pourraient se faire exclure !

Bref, à l’université comme ailleurs, la démocratie (du capital) se porte bien !
Mais parce qu’on ne se laissera pas faire :

RASSEMBLEMENT de SOLIDARITÉ JEUDI 18 DÉCEMBRE à 13H
(COUR CENTRALE DU CAMPUS DES QUAIS)

http://rebellyon.info/Lyon-2-Commission ... re-de.html
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 26 Jan 2015, 11:49

Communiqué de Solidaires Étudiant-e-s Lyon – Syndicat de Lutte
La présidence de Lyon 2 fait exclure deux syndicalistes de lutte de l’université ! L’Ord(u)re règne à Lyon 2.

Jeudi 18 décembre, la commission disciplinaire de l’Université Lyon 2 a prononcé l’exclusion de 2 militant-e-s de Solidaires Étudiant-e-s Lyon - Syndicat de lutte (ex-FSE).

Nos camarades étaient convoqué-e-s formellement pour "trouble à l’ordre et entrave au fonctionnement de l’établissement" suite à l’envahissement d’un conseil de la présidence le 21 novembre 2013 par une centaine de personnes dans le cadre de la mobilisation des étudiant-e-s et du personnel contre la loi Fioraso et les restrictions budgétaires.

Le président avait alors donné, pour seule réponse aux revendications des étudiant-e-s et personnel mobilisé-e-s ce jour, l’intervention des forces de l’ordre à l’intérieur même du campus afin de faire évacuer les bâtiments. Sur la centaine de manifestant-e-s 6 étudiant-e-s, dont 4 syndicalistes seront interpellé-e-s et placé-e-s en garde à vue.

3 militant-e-s de Solidaires Étudiant-e-s sont finalement passé-e-s en procès en juin 2013, dont deux qui se sont fait condamner : la secrétaire de section syndicale et l’élu au Conseil d’Administration de l’université, condamné-e-s respectivement à 3 et 6 mois de prison avec sursis et plus de 5000 euros de dommages et intérêts et frais de justice.

Le jeudi 18, il/elle ont été condamné-e-s à une exclusion immédiate de l’université de 2 ans dont 18 mois avec sursis !

Cette condamnation est une menace par toutes celles et ceux qui n’entendent plus se résigner à accepter la dégradation de nos conditions d’études, de travail et de vie qui nous est chaque jour un peu plus imposée.

Mais insuffisamment content de la gravité de la peine infligée à nos camarades, Jean-Luc Mayaud, président de l’université, fait désormais appel de cette décision devant le CNESER et réclame 5 ans d’exclusion ferme de l’université (!)

Retour sur le déroulement de la commission

Le déroulement de cette commission de jugement nous aura confirmé qu’il n’était nullement question de l’envahissement du conseil. Il s’agit là d’une volonté politique cherchant n’importe quel prétexte afin de nous exclure. Ainsi, lors de ce simulacre de jugement, peu importait que la présidence soit incapable de présenter un début de preuve ou même de témoignage à charge provenant d’autres personnes que les accusateurs eux-mêmes pour étayer sa thèse des "violences". Peu importaient les nombreux témoignages -bel et bien existant ceux-là d’étudiant-e-s, de profs, d’agents administratifs présent-e-s au moment des faits qui attestent tous de l’absence de coups volontaires portés aux agents ce jour-là. Peu importait encore le contenu même des certificats médicaux fournis par les agents, qui attestent que les blessures de ces derniers résultent de la poussée collective pour rentrer dans l’amphi et non de coups volontaires ; blessures qui s’expliquent toutes par la résistance des agents devant l’entrée des étudiant-e-s alors que, selon la version officielle de la présidence, ceux-ci "avaient pour ordre de s’effacer et ne pas susciter de violences". Au vu des déclarations contradictoires des agents et de leur attitude le jour du conseil extraordinaire (en liaison téléphonique constante avec leurs supérieurs) il apparaît clairement que la présidence avait donné pour consigne aux agents (transformés en garde présidentielle personnelle pour l’occasion) de ne laisser rentrer aucun étudiant (qu’il/elle soit ou non élu-e).

Seul leur importait, derrière le motif vague de notre convocation pour " trouble à l’ordre" de trouver une responsabilité pouvant nous être imputée. Ceci fut bien illustré, que ce soit lors de l’instruction ou du jugement, lorsque M. Landon (par ailleurs Vice-Président, ayant à l’époque porté plainte à notre encontre, se retrouvant ainsi partie, instructeur, et juge !) et M.Gaillard présidents respectifs de chacune des commissions, n’hésitaient pas à modifier les motifs de notre comparution.

Ainsi, lorsque nous démontrions notre innocence vis-à-vis des soi-disant "coups" portés aux agents fut démontrée, ils invoquaient finalement l’annulation du Congrès.Mais dès lors, sous ce motif, pourquoi ne poursuivaient-ils pas les plusieurs dizaines d’étudiant-e-s ayant participé à l’envahissement ? Ils trouvèrent la parade... Dans la notification d’exclusion envoyée à nos camarades, la présidence justifie sa décision par le fait qu’il et elle avaient osé parler au mégaphone et qu"il est avéré qu’il/elle étaient les meneurs d’un mouvement visant à perturber le déroulement du Congrès".

Ainsi se conçoit la "liberté d’expression" de la présidence, elle qui est pourtant si prompte à l’afficher fièrement... Une liberté où les syndicalistes qui refusent d’adhérer doivent dégager, où les étudiant-e-s qui se mobilisent sont brutalement expulsé-e-s du campus par les forces armées.

En réalité, c’est sa propre lâcheté que tente de faire oublier aujourd’hui le président, en faisant preuve d’une fermeté sans précédent à notre égard. Lui qui, le jour du congrès, abandonnait pourtant ses agents de sécurité incendie, les laissant pour seul interlocuteur face aux personnes mobilisées, à qui il donnait ainsi pour mission d’assumer seuls les conséquences de la politique qu’il mène.

Ce qu’ils appellent violence.

Le président, prompt à user des moyens de communication dont il dispose (et abuse), avait alors qualifié l’envahissement de "violent". Rappelons par ailleurs qu’après la fuite du président devant les étudiant-e-s et personnels mobilisé-e-s, les étudiant-e-s qui occupaient le bâtiment de la présidence réclamaient de pouvoir envoyer un mail à l’ensemble des étudiant-e-s et personnels afin d’expliquer leur mouvement, la nécessité de s’organiser et de se mobiliser pour ne pas se laisser écraser.

Finalement, ce n’est pas un mail qui sera envoyé, mais une quarantaine de CRS et agents de la BAC à l’intérieur du bâtiment pour nous en faire dégager. Ainsi, on peut le voir, la "liberté d’expression" à Lyon II, l’envoi massif de leur propagande (parfois mensongère et diffamatoire à notre encontre) ou plus justement la censure et la propagande ne se maintiennent pas sans la force.

Mais dès lors, si l’on s’en tient à ce strict événement -finalement illustration euphémisée de la violence sociale et symbolique quotidienne grâce à laquelle s’impose l’ordre dominant inégalitaire- comment qualifier les matraquages policiers au tonfa et à la télescopique, l’enfermement abusif de plusieurs personnes (garde-à-vue), la menace de l’enfermement carcéral (peine de prison avec sursis), les milliers d’euros d’amende pour des étudiant-e-s boursier-e-s salarié-e-s, l’interdiction de poursuivre ses études universitaires et, désormais, l’interdiction manu militari de pénétrer sur le campus ? N’est-ce pas par l’usage de la force et de la violence que s’impose leur point de vue, c’est-à-dire leurs intérêts, leur conception de la démocratie et de la "liberté d’expression" ?

Par cet acharnement, nous constatons que ce qui insupportait la présidence était la force du mouvement étudiant de l’année dernière, menace pour une présidence vacillante et en perte d’influence (Jean-Luc Mayaud était alors contesté par sa propre majorité et largement déstabilisé par les démissions successives de plusieurs vice-présidents). Au sein même du cercle restreint des "représentant-e-s" dans les instances officielles, dont la composition est pourtant très loin d’avoir une quelconque proximité avec la notion de représentativité dont ils se réclament (pour ne prendre qu’un exemple, les personnels enseignants-vacataires qui entament une grève à partir de ce lundi 26 janvier 2015, ne disposent d’aucun siège au Conseil d’Administration alors même qu’ils assurent parfois jusqu’à 80 % des TD), l’obtention d’une majorité leur devient difficile.

Ainsi, l’illustre le Conseil d’Administration de décembre dernier où la présidence n’est parvenue à obtenir une majorité qu’à 13 voix pour un budget d’austérité grâce aux7 personnalités extérieures [!]), contre 12, budget dont les conséquences se paient au quotidien pour les personnels qui voient leurs primes gelées, l’intensité de leur travail augmentée, la précarité toujours plus s’installer ; et par les étudiant-e-s, qui voient les conditions d’études toujours plus se dégrader. Mais dans cette période difficile pour la majorité, le président lui ne s’empêche pas de se verser une prime (à laquelle légalement il n’a pourtant pas droit) de plusieurs milliers d’euros, représentant le salaire annuel d’un agent d’entretien à temps partiel...

Nous devons par ailleurs dénoncer la collaboration de l’organisation étudiante GAELIS (FAGE) qui a participé par leurs votes à l’exclusion de nos camarades. Loin de l’apolitisme bienveillant dont ils/elles se revendiquent lors des diverses échéances électorales pour quémander les voix étudiantes, la FAGE participe de la répression des syndicalistes qui se battent au quotidien pour la gratuité des études, pour l’inscription de toutes et tous à l’université, avec ou sans papiers.

L’acharnement de la présidence et de la classe dominante en général pour faire taire celles et ceux qui luttent ne traduit que la peur de voir se développer la contestation sociale face aux ravages -à l’université comme dans le reste de la société- d’un système capitaliste raciste et patriarcal.

Loin de nous faire plier, ils ne font que renforcer notre détermination à combattre et vaincre cet ordre asservissant, qu’ils essaient de maintenir, nous le voyons encore aujourd’hui, par tous les moyens.


¹ Pour retrouver des analyses sur les motifs de la lutte : « LRU, loi Fioraso, privatisation, dégradation des conditions d’études, de travail et de vie : pourquoi nous nous battons ?! » https://fselyon.wordpress.com/2014/09/0 ... s-battons/ et « Le rôle de l’université dans la société capitaliste » https://fselyon.wordpress.com/2014/10/1 ... pitaliste/.

² Cf. le procès-verbal du Vice-président portant plainte pour « violences aggravées »

https://fselyon.wordpress.com/2015/01/2 ... niversite/
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Non à la discrimination syndicale à l'Université de Pau

Messagede jipé64 » 09 Nov 2015, 20:03

L’administration tente de reprendre le local que la CLE détient à la fac de Pau depuis 20 ans. Les copains de la CLE ont besoin de notre soutien, signez la pétition en ligne au lien suivant:

http://www.petitions24.net/non_a_la_discrimination_syndicale


Par ailleurs, la CLE organise une réunion publique autour des grèves de 1995, auxquelles elle a participé activement, et qui ont permis à cette université d’obtenir 150 emplois. Venir à cette réunion, c’est soutenir la CLE et rappeler à l’administration ce que représente la section étudiante de la CNT dans cette université.

Rencontre autour des grèves de 1995 à l’UPPA,
Jeudi 12 novembre à 18H30,
Amphi I, fac de lettres.
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 13 Mar 2016, 14:03

Affaire « Sophie Perrin » : le Parquet abandonne ses poursuites, la fac persiste. Audience le 15 mars 2016

Le mardi 19 janvier, devait avoir lieu l’audience en chambre de la presse pour « diffamation et injures publiques » suite à la citation directe de Sophie par Lyon 2 (personne morale), Gilles Maletras (juriste de l’université), André Tiran (ex-président de l’université), et Lionel Obadia (directeur de l’école doctorale qui a décidé que le dossier de candidature aux contrats doctoraux ministériels de Sophie en 2010 n’était pas recevable).

Cette audience fut le plus étrange moment judiciaire observable depuis longtemps.
Un très volumineux dossier une fois déposé devant la présidente, la cause est appelée : « Sophie Perrin… ».
Le (volumineux) dossier est composé de la citation directe, et d’un second dossier, ultérieur, avec grosso modo les mêmes plaignants, et…en partie les mêmes courriels, mais…sous un second intitulé pénal : « mails malveillants ».

L’avocate de l’université ne comprend pas, vraiment pas, ce que fait ce second dossier ici : elle a rédigé cette seconde plainte, mais ça n’a rien à voir avec la chambre de la presse, pourquoi l’avoir jointe à l’affaire présentée ici en chambre de la presse ???
L’avocat de Sophie demande le report de l’audience, au motif qu’il n’a pu accéder au dossier concernant cette seconde plainte, dont on devrait pourtant discuter aussi aujourd’hui…

Afin de lever la difficulté (et, ajoute l’avocate de l’université : « qu’on puisse au moins entendre Monsieur le Procureur sur notre citation en chambre de la presse »), quelqu’un propose, justement, au Procureur de réagir.
Le Procureur, mi-gêné mi-soulagé de l’opportunité, répond tout de go qu’il retire (volontiers) totalement ce second dossier ( !), en mode « euh, si on pouvait cacher cette poussière gênante sous le tapis, ce serait mieux hein »,.

Ainsi, une plainte en récidive légale, faisant risquer à Sophie jusqu’à 2 ans de prison ferme, une privation de droits civiques emportant révocation automatique de son emploi dans la fonction publique, et, pourquoi pas, une nouvelle obligation de « soins » ; une procédure que le Parquet voulait célère, au point de donner comme consigne à la police de le contacter très vite, avant même que notre camarade soit sortie du commissariat, début janvier, disparaît sous nos yeux ébahis le 19 du même mois ! « POUF ! »

Les éléments apportés par Sophie concernant l’affaire initiale (2010- 2013 – notamment, des preuves matérielles des mensonges des plaignants), lors de son audition policière de début janvier, avaient conduit, après une demi-heure d’entretien téléphonique entre le Parquet et l’agent de police, à cette décision de jonction des deux dossiers.

La longue durée de cette conversation téléphonique tend à montrer que cette décision était très éloignée de celle initialement prévue par le Parquet pour l’issue de cette audition policière.

Ce même Parquet, après quelques jours supplémentaires de réflexion, retire donc finalement, en pleine audience, entièrement le dossier pour « mails malveillants » : il abandonne ses poursuites !!!
Seule reste la citation directe pour « injure et diffamation publique » (où ce n’est pas le Parquet qui poursuit, mais uniquement les plaignants).

Dans ce climat de confusion et d’hésitations générales, l’avocat de Sophie répétant qu’il n’avait pas eu accès aux « quatre côtes bleues du dossier ici présent », la présidente de la chambre de la presse décidait d’accorder, même dans ces nouvelles conditions, le report de l’audience au 15 mars prochain.

Le 15 mars 2016, 14h, 67 Rue Servient, Lyon, cette audience en Chambre de la presse reviendra donc sur les faits dénoncés par Sophie, et qui concernent principalement l’historique des répressions et abus de pouvoirs vis à vis des étudiants mobilisés dans Lyon 2 depuis 2007 jusqu’à aujourd’hui.

Si vous pensez important de soutenir Sophie, mobilisez-vous pour remplir la salle : Lyon 2 n’a qu’une possibilité de triomphe, faire valider comme centraux des vices de forme empêchant de reconnaître à Sophie le droit de prouver la vérité, la procédure dite d’exception de vérité (loi sur la presse) étant très exigeante sur ce chapitre. Comment refuser à un public nombreux le débat sur la vérité des faits ? Le refuser à une salle vide serait moins grave, et c’est une raison pour laquelle votre présence est importante.

Si vous doutez de l’innocence de Sophie, et ne savez pas bien qui est qui dans cette sombre histoire, ne ratez pas davantage l’audience du 15 mars prochain : les témoignages et vidéos devraient être éloquents pour vous permettre de sortir – enfin… - du brouillard.

Soyons massivement présents,
et invitons nos amis, nos camarades, à venir
le 15 mars 2016, pour
l’audience en Chambre de la presse
qui débutera à 14h, au TGI de Lyon,
67 Rue Servient

(tram T1 arrêt « palais de justice »).

La vérité sur les pratiques répressives de Lyon 2,
toute la vérité, rien que la vérité, c’est le 15 mars prochain !



Le comité de soutien :

Fred, militant à la CGT éduc’action, membre du collectif "troubles fête, malgré nous" de lutte contre les violences sexuelles incestueuses

Françoise, anarchiste, ex-membre de la Fédération Anarchiste, enseignante en mathématiques certifiée bi-admissible à l’agrégation (en retraite), bénévole associative "chiens visiteurs", membre de l’AIVI (Association Internationale des Victimes de l’Inceste)

Sacha, rédacteur et dessinateur pour le journal satirique foutou’art

Sam, militant à la CGT éduc’action

Anita, syndicaliste CGT, membre du collectif "troubles fête, malgré nous" de lutte contre les violences sexuelles incestueuses

Dominique, ancienne militante à Solidaire inspection du travail, militante CGT inspection du travail, retraitée, membre du collectif "troubles fête, malgré nous" de lutte contre les violences sexuelles incestueuses

https://rebellyon.info/Affaire-Sophie-Perrin-le-Parquet
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 22 Juil 2016, 11:37

Nanterre : l’Université veut expulser les syndicats de leurs locaux

Une énième réorganisation des locaux à Nanterre donne une nouvelle occasion d’expulser les syndicats de leurs locaux : c’est une tradition de répression relativement ancienne à Nanterre. Voici les dernières nouvelles via la section locale de Solidaires Etudiant-es à la veille du 14 juillet.

... http://paris-luttes.info/nanterre-l-uni ... -veut-6469
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 13 Sep 2016, 23:21

Affaire « Sophie Perrin » : à Lyon 2, on demande des dommages et intérêts à l’étudiante qu’on a empêché d’entrer en doctorat

audience du 15 mars reportée au 20 septembre 2016
14h, Chambre de la presse, TGI, 67 Rue Servient, Lyon 3e

Sophie, salariée en reprise d’études et élue syndicale en Conseil d’UFR, a obtenu un master recherche mention très bien en anthropologie, et 18/20 à son mémoire, soutenu lors de la session de juin 2010. Mais sa candidature aux contrats doctoraux ministériels, puis à l’accès en doctorat, s’est vue refusée d’examen. En lieu et place d’un accès en thèse, elle vit depuis six ans maintenant, un véritable harcèlement judiciaire, mené au nom de l’université Lyon 2. La réputation qui lui a été faite au sein du monde universitaire lui interdit, en outre, aujourd’hui tout espoir de pouvoir poursuivre son cursus.
Dernier acte de ce harcèlement : une plainte pour « diffamation et injures publiques », portée durant l’été 2015 par l’université, son juriste, son ex-président, et l’ex-directeur de l’école doctorale sciences sociales.

Comment en arrive-t-on là ?

Le jour de sa soutenance de mémoire (et pas avant) on apprend à Sophie que « les professeurs émérites ne peuvent diriger de nouvelles thèses ». Son directeur de thèse pressenti est émérite. Il reste alors quelques jours seulement pour rendre le dossier de candidature au concours pour les contrats doctoraux ministériels : comment trouver sérieusement un autre directeur de thèse en moins d’une semaine ?
L’unique souci du directeur de l’école doctorale de l’époque, par ailleurs professeur en anthropologie à Lyon 2, n’est pas cela : c’est d’appliquer les textes, affirme-t-il. Une application clairement erronée (confère la jurisprudence en droit administratif), dont il ne démordra pas. Il ajoute, illico, qu’aucun dossier ne sera accepté « incomplet ou en retard ». Or, il est bien placé pour savoir que ceci est impossible à Sophie, puisqu’elle attend le résultat de la double correction qu’elle a demandé concernant la note, précisément, attribuée par lui-même à sa copie : le relevé de notes définitif est nécessaire pour que le dossier soit complet…
Le dossier ayant donc été rendu en retard, il sera refusé d’examen sous l’égide de ce même directeur de l’école doctorale. Ce dernier refusera également toute demande de rendez-vous avec l’étudiante, sauf le lendemain du délibéré définitif du jury d’attribution des contrats doctoraux ministériels. Rendez-vous qu’il choisira de ne même pas honorer…

Devoir payer 2000 euros de dommages et intérêt pour avoir dénoncé des comportements inadmissibles ?

... https://rebellyon.info/Affaire-Sophie-P ... ande-16905
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 03 Nov 2016, 14:12

Affaire « Sophie Perrin » : la justice refuse d’entendre témoins et preuves, devant une salle remplie à peine à moitié

Affaire « Sophie Perrin » , Verdict le 15 novembre prochain 14h précises, chambre de la presse, 67 rue Servient Lyon 3e

Sophie, salariée en reprise d’études et élue syndicale en Conseil d’UFR, a obtenu un master recherche mention très bien en anthropologie, et 18/20 à son mémoire, soutenu lors de la session de juin 2010. Mais sa candidature aux contrats doctoraux ministériels, puis à l’accès en doctorat, s’est vue refusée d’examen. En lieu et place d’un accès en thèse, elle vit depuis six ans maintenant, un véritable harcèlement judiciaire, mené au nom de l’université Lyon 2. La réputation qui lui a été faite au sein du monde universitaire lui interdit, en outre, aujourd’hui tout espoir de pouvoir poursuivre son cursus.

Dernier acte de ce harcèlement : une plainte pour « diffamation et injures publiques », portée durant l’été 2015 par l’université, son juriste, son ex-président, et l’ex-directeur de l’école doctorale sciences sociales.

... https://rebellyon.info/Affaire-Sophie-P ... se-d-17094
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 29 Déc 2016, 17:06

Verdict du procès intenté à Sophie Perrin par Lyon 2 en Chambre de la presse

Le tribunal juge que les accusations de Sophie concernant son éviction déloyale de l’entrée en thèse envers Lyon 2, André Tiran, Lionel Obadia et Gilles Maletras ne constituent nullement des diffamations. En revanche, la solidarité financière envers Sophie est toujours bien d’actualité car sur l’autre chef d’inculpation (injure envers les acteurs principaux de son éviction), le tribunal y a été fort sur les amendes, rendant plus difficile à Sophie, qui n’a pas un salaire de prof de fac, le financement de ses frais d’avocat.

... https://rebellyon.info/Verdict-du-proce ... rrin-17282
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 11 Avr 2017, 14:11

Répression à Lyon 2 : appel à présence en soutien - audience d’appel le 13 avril

13h30, palais de justice Saint Jean, 4e cour correctionnelle d’appel

Affaire Lyon 2 contre Sophie Perrin.
... https://rebellyon.info/Repression-a-Lyo ... e-en-17672
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 21 Juin 2017, 08:02

Affaire « Sophie Perrin » : les manips de la fac enfin mises au jour, durant l’audience d’appel du 13 avril 2017

Le verdict d’appel de la seconde plainte de l’université Lyon 2 contre Sophie Perrin aura lieu le 22 juin prochain, et la présence de chacun/e de 13h30 à 14h, au palais de justice Saint Jean vieux Lyon, 4e cour correctionnelle d’appel, y est la bienvenue.
Ce verdict a lieu suite à l’audience du 13 avril dernier, durant laquelle l’université Lyon 2, qui était pourtant à l’initiative de l’appel concernant les dommages et intérêts, n’en menait in fine pas large. Son juriste, Gilles Maletras, présent à l’audience, fut, à sa grande surprise, amené à répondre aux questions du juge à la barre.

... https://rebellyon.info/Affaire-Sophie-P ... e-la-17969
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Re: Répression syndicale et politique à l’Université

Messagede bipbip » 09 Sep 2017, 18:06

Répression

La direction de l’ENS fait recours à la police pour réprimer ses étudiants

Samedi 2 septembre, une compagnie de CRS faisait irruption au 45 rue d’Ulm pour déloger une dizaine d’étudiants qui occupait un couloir contre la destruction de plusieurs chambres étudiantes.

... http://www.revolutionpermanente.fr/La-d ... -etudiants
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