luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et social

Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 31 Déc 2015, 11:22

Lettre ouverte au Département 93 contre les appels à projet dans le Social
par l'intersyndicale des secteurs sociaux du 93

Stop aux appels à projet et à la mise en concurrence du social

Lettre ouverte aux Elu-es et services du Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis

Nous, professionnel-les du social interpellons le Conseil Départemental de Seine-Saint-Denis par l’intermédiaire de nos organisations syndicales et/ou collectifs de luttes réunis en intersyndicale des secteurs sociaux. Par cette lettre ouverte, nous entendons attirer l’attention des élu-es et des services du Département sur la nuisance des appels à projet comme modalité de financement des structures du secteur social.

L’intersyndicale des secteurs sociaux de Seine-Saint-Denis déplore qu’à l’image de ce qui s’est produit pour les associations relevant du secteur du logement, le service insertion du Conseil Départemental du 93 impose aux structures de l'insertion, de l'emploi et de la formation une nouvelle modalité de financement en basculant d'une convention pluriannuelle à un appel à projet annuel.

Le passage aux appels à projet risque de plonger de nombreuses structures en situation de précarité chronique. Le manque de visibilité à moyen ou long terme n’est pas un gage de confiance pour les banques, les publics, les entreprises ou les services avec qui nous collaborons au quotidien. Au-delà, des problématiques de trésoreries imputables aux délais de versement des différents financements, l'impact sur nos métiers et notre déontologie au service des publics les plus en difficultés du département pourrait s’avérer déplorable.

En effet, dans les départements ayant recours aux appels à projet, les logiques de concurrence se sont progressivement installées. De multiples structures ont déjà mis la clef sous la porte... Financées par des appels à projets, ces services ont été pressurisés par des objectifs toujours plus excessifs. Pour survivre et répondre aux chiffres, les professionnel-les ont été poussés à transformer leurs pratiques et pervertir leurs projets associatifs en pratiquant la sélection sociale… Dans d’autres cas, l’arrivée d’un concurrent à but lucratif cassant le « prix du marché » s’est soldé par des fermetures de boîtes.

La logique des appels à projet est inadaptée à notre secteur et nos métiers. En généralisant cette modalité de financement, le Département fragilisera le travail inter-partenarial. Comment collaborer ou porter des initiatives communes lorsque l’on sait que son voisin n’est plus un partenaire mais un concurrent en puissance ?

Le secteur social, n'est pas une marchandise, c’est pourquoi le principe des appels à projet est régulièrement dénoncé par les professionnel-les du secteur. C’est le sens profond et concerté de cette activité qui devrait primer sur un quelconque indicateur quantitatif. Depuis plusieurs années de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer cette logique de mise en concurrence. Dernièrement, la députée Brigitte Bourguignon chargée de rendre un rapport sur le travail social a déclaré :« Personnellement, je ne suis pas séduite par l’appel à projet systématique qu’on a mis en place. Je ne suis pas du tout séduite par ça.[…] Je trouve que cette logique d’appel à projet a fait une sorte de foire et de compétition entre des acteurs qui sont obligés d’inventer. Je suis d’accord avec vous, il faut sortir de cette logique d’appels à projet qui a été systématique depuis quelque temps et qui ne favorise pas la réflexion ».1

L’intersyndicale des secteurs sociaux de Seine-Saint-Denis refuse et combattra avec détermination la casse de notre secteur, de nos métiers et de notre éthique professionnelle ! Nous nous mobilisons de manière unitaire pour l’intérêt de nos publics, pour l’intérêt des professionnel-les du social, pour l’intérêt général. Ensemble, nous affirmons qu’il est possible de trouver une alternative et d'envoyer par la même occasion un signal fort à un secteur en « souffrance éthique ». Le Département de Seine-Saint-Denis doit cesser les appels à projet et rétablir des conventions pluriannuelles dès à présent.

signataires : Avenir Educs, EGATS, USD CGT Action Sociale, SUD Santé Sociaux 93, SUD CT 93, FSU Territoriale 93, SNUAS-FP FSU, SNU FSU Pole Emploi, SNEP PJJ FSU 93, CNT sante social RP

http://rezo-93.blogspot.fr/2015/12/stop ... se-en.html
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Messagede R&N » 10 Jan 2016, 11:11

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Le Travail Social en Etat d’urgence !

Il y a urgence ! Nous professionnel-les du social, exerçant en Seine-Saint-Denis dans le privé ou dans les différentes fonctions publiques, tirons la sonnette d’alarme. Notre secteur va mal ! Lorsque nous échangeons entre collègues de l’ASE, de la PJJ, des services sociaux municipaux, de l’hébergement, de la prévention spécialisée, de la psychiatrie, du medico-social, de l’insertion ou de la petite enfance, le constat est sans appel, nous subissons tous une attaque sans précédent contre nos métiers, nos formations et notre éthique professionnelle… Il y a urgence, à se rencontrer, partager, converger et s’organiser !

Par l’intermédiaire de nos organisations syndicales et/ou collectifs de luttes réunis en intersyndicale des secteurs sociaux, medico-sociaux et sanitaires, nous appelons l’ensemble des professionnel-les du 93 à se soulever et à se mobiliser ! Au-delà de nos différences de statuts, de conventions collectives, d’approches professionnelles, nous estimons que l’austérité généralisée et les processus de marchandisation dégradent nos conditions de travail et les services rendus à nos publics.

- Dans l’Education, la charge de travail des Assistant-es Sociaux s’est intensifiée. Le champ d’intervention des professionnel-les s’est élargi réduisant de fait leur capacité d’action. Le gel des embauches remet en cause l’égalité d’accès à un service public de qualité !

- A la Protection Judiciaire de la Jeunesse, les délais de prises en charge se sont rallongés considérablement, ce qui a confronté à des dangers multiples les enfants fragilisés du département. De nombreux collègues sont en flux tendu, alors que certains viennent d'être recrutés au titre de l'emploi précaire, toute fonction confondue, dans les différents emplois qui composent les équipes pluridisciplinaires. Aucun aménagement particulier de leur prise de fonction n’a été pensé ! Les unités d'hébergement sont en difficultés et suractivité faisant exploser les heures supplémentaires. Le manque de places en foyer expose certains adolescents à des orientations plus sécuritaires et de contrôle social, ou encore à la détention au sein de laquelle les conditions de vie quotidienne posent de nombreux problèmes.

- Dans les municipalités, les services sociaux de proximité sont devenus pour certaines mairies des variables d’ajustement économiques pouvant aller de la suppression de postes au déconventionnement intégral…

A l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), les équipes mobilisées depuis plusieurs mois font face à une demande sociale de plus en plus forte. Le service d’accueil est saturé. La charge de travail se fait au détriment de la qualité de l’accompagnement.

- Dans le privé, la mise en concurrence via les appels à projet devient la norme. Dans ce contexte de précarité budgétaire, les associations ont l’injonction de s’adapter ou de disparaitre. Les fusions, les réorganisations, les liquidations, les indicateurs de performances, le management par les chiffres font désormais partie de notre quotidien...

- Dans la psychiatrie, les établissements sanitaires sont soumis à l’équilibre budgétaire. Pour réduire les coûts, des fusions entre services ou hôpitaux sont actuellement à l’étude dans le cadre de Groupements Hospitaliers Territoriaux (GHT)…

Dans la petite enfance, les crèches départementales notamment, les professionnel-les, du fait du non remplacement des postes vacants et du manque d’effectifs, travaillent dans des conditions difficilement supportables, sont empêchés de pouvoir garantir un accueil de qualité pour les jeunes enfants et de mener véritablement à bien leurs missions éducatives.

- À pôle emploi, la volonté de tout dématérialiser, de mettre à distance et de contrôler le/la privé-e d'emploi s'accompagne par une politique de fermeture des agences tous les après-midi. Le service public de l'emploi est menacé. Il faut éviter de prendre un peu plus la voie de la privatisation, comme en Catalogne...

Il y a urgence ! Urgence pour nos emplois. Urgence pour nos publics ! Nous intervenons au quotidien au service des publics les plus précarisés du 93. En poursuivant cette logique de démantèlement des services sociaux et sanitaires, les pouvoirs publics menacent les solidarités et le vivre ensemble en Seine-Saint-Denis.

L’intersyndicale des secteurs sociaux du 93 s’inscrit dans la démarche nationale des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS). Aux quatre coins du territoire, des professionnel-es du social et du sanitaire se regroupent, analysent les mécanismes en œuvre et préparent ensemble une riposte à la hauteur des attaques contre nos formations, nos conventions collectives et nos missions.

Pour nos publics, pour l’intérêt des professionnel-les, pour l’intérêt général, nous appelons tous les travailleurs-euses sociaux, les agent-es administratifs, les psychologues, les ouvrier-es, les conseiller-es d’insertion, les infirmier-es, les formateurs/trices, les étudiant-es du secteur social et sanitaire syndiqué-es ou non syndiqué-es à participer Jeudi 28 janvier à la première Assemblée Générale interprofessionnelle du social et du sanitaire de Seine-Saint-Denis

ASSEMBLE GENERALE DES SECTEURS SOCIAUX DU 93
Jeudi 28 janvier 2015 – dés 18h à la Bourse du Travail de Bobigny

Premiers signataires : Avenir Educs, CGT services publics 93, USD CGT Action Sociale 93, CGT PJJ 93, SUD Santé Sociaux 93, SUD Collectivités Territoriales 93, CNT Santé Sociaux RP, FSU Territoriale 93, SNU FSU Pole Emploi 93, SNEPS PJJ FSU 93, SNUAS-FP…
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Messagede R&N » 10 Jan 2016, 11:16

le dernier bulletin Rezo social 93 :
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Rézo social 93 - numéro 5 - hivers 2016 :
- Édito : Bonne année de luttes !
- Le travail social en État d'urgence
- Questions générales sur le travail social...
- Lettre ouverte contre les appels à projet dans le social

Cliquez ici pour télécharger en pdf -format A3 : http://rezo-93.blogspot.fr/2016/01/rezo-social-93-n5-sommaire.html

et pas mal d'infos sur la page facebook de rezo social 93 :
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https://www.facebook.com/R%C3%A9zo-social-93-171384923204934/
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Messagede Pïérô » 23 Jan 2016, 16:31

Tract BASS, appel à grève le 26 janvier 2016

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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 27 Jan 2016, 22:03

Assemblée Générale des secteurs sociaux du 93 - 28 janvier à Bobigny - 18h

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Le Travail Social en Etat d’urgence !

Il y a urgence ! Nous professionnel-les du social, exerçant en Seine-Saint-Denis dans le privé ou dans les différentes fonctions publiques, tirons la sonnette d’alarme. Notre secteur va mal ! Lorsque nous échangeons entre collègues de l’ASE, de la PJJ, des services sociaux municipaux, de l’hébergement, de la prévention spécialisée, de la psychiatrie, du medico-social, de l’insertion ou de la petite enfance, le constat est sans appel, nous subissons tous une attaque sans précédent contre nos métiers, nos formations et notre éthique professionnelle… Il y a urgence, à se rencontrer, partager, converger et s’organiser !

Par l’intermédiaire de nos organisations syndicales et/ou collectifs de luttes réunis en intersyndicale des secteurs sociaux, medico-sociaux et sanitaires, nous appelons l’ensemble des professionnel-les du 93 à se soulever et à se mobiliser ! Au-delà de nos différences de statuts, de conventions collectives, d’approches professionnelles, nous estimons que l’austérité généralisée et les processus de marchandisation dégradent nos conditions de travail et les services rendus à nos publics.

- Dans l’Education, la charge de travail des Assistant-es Sociaux s’est intensifiée. Le champ d’intervention des professionnel-les s’est élargi réduisant de fait leur capacité d’action. Le gel des embauches remet en cause l’égalité d’accès à un service public de qualité !

- A la Protection Judiciaire de la Jeunesse, les délais de prises en charge se sont rallongés considérablement, ce qui a confronté à des dangers multiples les enfants fragilisés du département. De nombreux collègues sont en flux tendu, alors que certains viennent d'être recrutés au titre de l'emploi précaire, toute fonction confondue, dans les différents emplois qui composent les équipes pluridisciplinaires. Aucun aménagement particulier de leur prise de fonction n’a été pensé ! Les unités d'hébergement sont en difficultés et suractivité faisant exploser les heures supplémentaires. Le manque de places en foyer expose certains adolescents à des orientations plus sécuritaires et de contrôle social, ou encore à la détention au sein de laquelle les conditions de vie quotidienne posent de nombreux problèmes.

- Dans les municipalités, les services sociaux de proximité sont devenus pour certaines mairies des variables d’ajustement économiques pouvant aller de la suppression de postes au déconventionnement intégral…

A l’Aide Sociale à l’Enfance (ASE), les équipes mobilisées depuis plusieurs mois font face à une demande sociale de plus en plus forte. Le service d’accueil est saturé. La charge de travail se fait au détriment de la qualité de l’accompagnement.

- Dans le privé, la mise en concurrence via les appels à projet devient la norme. Dans ce contexte de précarité budgétaire, les associations ont l’injonction de s’adapter ou de disparaitre. Les fusions, les réorganisations, les liquidations, les indicateurs de performances, le management par les chiffres font désormais partie de notre quotidien...

- Dans la psychiatrie, les établissements sanitaires sont soumis à l’équilibre budgétaire. Pour réduire les coûts, des fusions entre services ou hôpitaux sont actuellement à l’étude dans le cadre de Groupements Hospitaliers Territoriaux (GHT)…

Dans la petite enfance, les crèches départementales notamment, les professionnel-les, du fait du non remplacement des postes vacants et du manque d’effectifs, travaillent dans des conditions difficilement supportables, sont empêchés de pouvoir garantir un accueil de qualité pour les jeunes enfants et de mener véritablement à bien leurs missions éducatives.

- À pôle emploi, la volonté de tout dématérialiser, de mettre à distance et de contrôler le/la privé-e d'emploi s'accompagne par une politique de fermeture des agences tous les après-midi. Le service public de l'emploi est menacé. Il faut éviter de prendre un peu plus la voie de la privatisation, comme en Catalogne...

Il y a urgence ! Urgence pour nos emplois. Urgence pour nos publics ! Nous intervenons au quotidien au service des publics les plus précarisés du 93. En poursuivant cette logique de démantèlement des services sociaux et sanitaires, les pouvoirs publics menacent les solidarités et le vivre ensemble en Seine-Saint-Denis.

L’intersyndicale des secteurs sociaux du 93 s’inscrit dans la démarche nationale des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social (EGATS). Aux quatre coins du territoire, des professionnel-es du social et du sanitaire se regroupent, analysent les mécanismes en œuvre et préparent ensemble une riposte à la hauteur des attaques contre nos formations, nos conventions collectives et nos missions.

Pour nos publics, pour l’intérêt des professionnel-les, pour l’intérêt général, nous appelons tous les travailleurs-euses sociaux, les agent-es administratifs, les psychologues, les ouvrier-es, les conseiller-es d’insertion, les infirmier-es, les formateurs/trices, les étudiant-es du secteur social et sanitaire syndiqué-es ou non syndiqué-es à participer Jeudi 28 janvier à la première Assemblée Générale interprofessionnelle du social et du sanitaire de Seine-Saint-Denis

ASSEMBLE GENERALE DES SECTEURS SOCIAUX DU 93
Jeudi 28 janvier 2015 – dés 18h à la Bourse du Travail de Bobigny


Premiers signataires : Avenir Educs, CGT services publics 93, USD CGT Action Sociale 93, CGT PJJ 93, SUD Santé Sociaux 93, SUD Collectivités Territoriales 93, CNT Santé Sociaux RP, FSU Territoriale 93, SNU FSU Pole Emploi 93, SNEPS PJJ FSU 93, SNUAS-FP…

http://rezo-93.blogspot.fr/2016/01/asse ... ciaux.html
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 07 Fév 2016, 01:26

CC 66 : L’Heure de la Révolte a sonné !!!

L’année 2016 sera l’année de tous les dangers pour l’avenir de la CCNT 66. Dans un contexte de politiques « austéritaires » et sécuritaires en Europe et en France, les salarié-e-s de la CCNT 66 doivent se préparer à la lutte…

Non au chantage patronal !


Les dernières CNP (Commission Nationale Paritaire) de la CC 66, le 1er octobre et le 4 décembre dernier, ont été l’occasion de « passes d’armes » des organisations syndicales SUD, CGT et FO contre les représentants patronaux de la Fegapei et du Syneas.

Le 1er octobre une déclaration intersyndicale a été lue par les 3 organisations syndicales, alertant sur le risque d’une dénonciation subite de la Convention Collective.

Dans cette déclaration liminaire les organisations syndicales SUD, CGT et FO se sont engagées à ne pas conclure d’accord de méthode, accords propices aux manœuvres patronale, et à ne pas participer à des négociations bilatérales susceptibles de briser l’unité des organisations syndicales. C’est un pas important dans l’approche de la négociation à venir.

Le 4 décembre les organisations syndicales SUD, CGT et FO faisaient une fois de plus des propositions d’amélioration de la CC 66 via 3 avenants sur les salaires et les congés pour « enfants malades ».

La Fegapei et le Syneas ont rejeté l’ensemble des propositions, renvoyant les syndicats de salariè-es à la future négociation du « nouvel espace conventionnel »…
A ce jour, il n’y a pas de propositions patronales, mais nous pouvons craindre le pire dans les semaines à venir.

C’est pour cela que la Fédération SUD Santé Sociaux appelle l’ensemble des salarié-e-s syndiqué-e-s et non syndiqué-es à se préparer activement à défendre les acquis conventionnels. Nous savons que l’affrontement aura lieu, au plus tard au premier semestre 2016.

Il faudra être prêt-e-s à entrer dans l’action partout, dans tous les établissements et les services de la CCNT 66, à s’organiser pour engager un bras de fer avec le gouvernement et le patronat associatif.

Sauver le Travail Social !

A l’occasion du lancement des Etats Généraux Alternatifs du Travail Social le 16 Octobre dernier à Paris, la Fédération SUD Santé Sociaux a défendu l’idée de la nécessité de lier la lutte pour la défense et l’amélioration des acquis conventionnels et l’indispensable démarche pour soustraire le Travail Social aux logiques marchandes.
Alors qu’il manque des structures pour répondre aux besoins de prises en charges sanitaires et sociales, que dans les départements les budgets pour l’action sociale sont partout à la baisse, les pouvoirs publics et les patrons du secteur ne voient qu’une solution : Contraindre toujours plus les masses salariales, faire plus avec moins de moyens.

C’est pour cela aussi que, depuis les années 2000, les conventions collectives sont attaquées, les salaires bloqués. La déqualification s’aggrave et s’accélère, l’ensemble des droits des salarié-es régresse…

La Fédération SUD Santé Sociaux appelle les salarié-e-s de la CCNT 66 avec le soutien de l’ensemble des salarié-e-s de la Branche des Associations Sanitaires et Sociales (BASS) à entrer en résistance, dans l’unité la plus large, pour faire obstacle aux projets de régression sociale du gouvernement et du patronat associatif.
Dans tous les départements doivent se tenir des assemblées départementales unitaires et sans exclusive pour préparer la riposte face aux attaques patronales. Il faut coordonner les actions au niveau national pour « reprendre la main », faire avancer les droits et défendre la qualité du service rendu.
→ Le 26 janvier la Fédération SUD Santé Sociaux appelle les salarié-e-s de la BASS à s’associer à la journée de grève initiée par les syndicats de la Fonction Publique et du médico-social, pour la défense des salaires et de l’emploi.
→ Le 9 février à l’occasion de la prochaine Commission Nationale Paritaire dans la CC 66, SUD appelle les salarié-e-s syndiqué-e-s et non syndiqué-e-s localement, à se réunir dans l’unité et entrer dans l’action pour préparer ensemble une riposte durable et d’ampleur, pour l’amélioration et la défense des acquis conventionnels…
Les salarié-e-s doivent à travers des Assemblées Générales élaborer et construire une plateforme commune, sur la base : d’un travail social de qualité, la défense des métiers et des formations, les salaires, l’emploi et la défense des droits conventionnels.

Exigeons tous ensemble :
• Salaire minimum à 1700 € nets ;
• Une grille unique des salaires, linéaire et sans barrage ;
• Pas de critères classant, ni classifications par points, pas de salaires individualisés et au mérite ;
• L’extension des congés « supplémentaires » à l’ensemble des personnels ;
• 32h le jour, 30h de nuit ;
• Une Convention Collective Commune de haut niveau pour le Sanitaire et le social…
• Les moyens budgétaires, pour le sanitaire et le social, à la hauteur des besoins des populations.

Défendons ensemble un Travail Social de qualité, les missions de services publics, les métiers et les qualifications, les conditions de la formation en alternance avec une reconnaissance des métiers à la hauteur du nombre d’années nécessaire à l’obtention des diplômes.

Depuis 10 ans, il a été largement démontré que la lutte et la mobilisation payent !

http://www.sudsantesociaux35.org/CC-66- ... -Revolte-a
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Messagede Pïérô » 14 Mar 2016, 13:10

15 mars, mobilisation CC 66

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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 18 Mar 2016, 13:19

15 mars : grève du travail social, occupation et convergence des luttes

15/03 : Jour de lutte ! Les professionnels du social du 93 se sont mobilisés toute la journée en trois étapes.

Acte 1 : occupation du Pôle Emploi de Montreuil pour dénoncer la casse d’un service public social et inviter les chômeurs à manifester contre la loi travail. Une équipe de 40 personnes était présente avec au menu : distribution de tracts, prises de paroles, permanence mobile antiradiation et trop-perçu, café de la colère et slogans dans la bonne humeur !

Acte 2 : convergence des luttes ; nous étions une bonne centaine en soutien au rassemblement des travailleurs sociaux de la Mairie de Paris. Nous sommes intervenus pour exprimer notre solidarité au delà de la différence d’employeurs, de statuts et de fonctions, nous appelons à la convergence des luttes pour défendre un travail social de qualité.

Acte 3 : fort du soutien d’une bonne partie des grévistes de la Mairie de Paris, nous prenons alors la direction du SYNEAS (patronat associatif) en manif sauvage. Nous rejoignons alors nos collègues en grève de plusieurs établissements de Seine-Saint-Denis et les travailleurs sociaux en lutte contre la casse de la convention collective 66. Pour nous MEDEF et SYNEAS = même combat. Le démantèlement du code du travail ou de la Convention Collective 66 s’inscrit dans le même processus de contre-réforme libérale. Patrons de tous poils, nous sommes organisés et déterminés pour combattre vos projets et arracher de nouveaux droits. Prochain round le 31 mars...

A l’attaque !!!

... http://paris-luttes.info/15-03-greve-du ... ocial-5063
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede bipbip » 20 Mar 2016, 13:51

Préavis de grève CGT pour le 21 mars 2016 pour les personnels des services sociaux et médico-sociaux de la Fonction publique territoriale

•  Pour la revalorisation du point d’indice et la revalorisation salariale de tous les professionnels du Travail Social, du niveau V au niveau I par des classifications débutant à minima à 20% au-dessus du SMIC ;
•  Pour l’abandon du Pacte de Responsabilité qui s’ordonne autour de la réduction de 50 milliards de dépenses publiques, dont les dépenses de santé, de solidarité et d’action sociale et médico-sociale ;
•  Pour le retrait du projet de loi El Khomri.

http://www.spterritoriaux.cgt.fr/spip.php?article10311
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 29 Mar 2016, 00:22

Croix rouge, 1000 salariés vont trinquer pour faire des économies. Appel intersyndical à mobilisation le 30 mars lors du CCE.

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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 29 Mar 2016, 01:49

Paris, mardi 29 mars 2016

Mobilisation des salarié-e-s de COALLIA

Les sections syndicales CGT, FO et SUD de COALLIA (ex AFTAM), association fondée en 1962, entres autres par feu Stéphane Hessel, appellent à la grève le mardi 29 mars 2016, à Paris devant le siège de l'Association pour l'amélioration de leur rémunération et de leurs conditions de travail.

Ce rassemblement devant le siège parisien de Coallia, 16-18 Cour St- Eloi, Paris 12ème, se tiendra entre 10h00 à 13h00, jour de la dernière réunion, dans le cadre des Négociations Annuelles Obligatoires à Coallia pour 2016.

D'association, l'ex AFTAM a glissé vers une entreprise associative et aujourd'hui son dirigeant parle de « holding. »

Les représentants des salariés s'interrogent sur ce tournant libéral et s'inquiètent de la perte des valeurs humanistes et de solidarité qu'ils ont toujours porté à travers l'accompagnement des publics les plus fragiles. Faire toujours plus, avec moins de moyens humains entraine nécessairement une baisse de la prestation envers les usagers de nos structures ; cela entraine également, une dégradation des conditions de travail de l'ensemble des salariés.

Ne pas reconnaître le travail des salariés par un salaire décent, est considéré par tous, comme du mépris de la part de la Direction.

D'où la décision de la Mobilisation Générale, le 29 mars 2016,
entre 10h et 13h au 16-18 Cour Saint-Eloi, Paris 12è.

Les syndicats :
SUD, CGT et FO en intersyndicale

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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 18 Avr 2016, 00:09

Haute-Garonne (31)

Lettre ouverte des travailleurs sociaux à un Conseil Départemental antisocial

présents en 2014, nous nous étions opposés à une décision du Conseil Général qui nous demandait de mettre à la rue les jeunes majeurs de plus de 19 ans que nous accueillions.

Au bout de 17 jours d’occupation continue du parvis, ponctuée de rassemblements quotidiens de plus de 300 personnes, nous avons fait reculer le conseil général et son Baron de l’époque, Pierre Izard. Notre détermination leur a fait comprendre que nous n’allions pas cautionner leur politique ignoble.

Deux ans après, rebelote, le nouveau conseil départemental socialiste tente à nouveau de faire des économies sur le dos des plus faibles. Non content de s’attaquer aux mêmes majeurs, il veut mettre fin à l’hébergement hôtelier des mères ayant des enfants en bas âge, et des mineurs isolés sans autre solution que la rue.

Par ces décisions, Georges Méric, fraîchement élu Pdt du Conseil Départemental malgré une condamnation pour fraude à la sécurité sociale, veut ainsi mettre à la rue près de 800 personnes.

Le groupe socialiste a avancé ses pions dans notre dos. Nous avons appris l’existence d’un nouveau projet par les syndicats, informés eux-mêmes moins d’une semaine avant le vote.
Le CD nous promet des créations de places d’hébergements, mais nous savons qu’elles ne seront pas destinées aux personnes concernées, et que les dispositifs proposés vont être du low cost sans réelle garantie qu’ils existent vraiment un jour. C’est une incompréhension selon le CD31.

Nous voulions donc logiquement assister à la session publique de l’assemblée départementale du 12 avril 2016, et ce afin de dissiper le malentendu, nous avions dû mal comprendre…
Le doute a été de courte durée. Nous avons trouvé porte close. Il y avait là face à nous 200 CRS et une trentaine d’agents de la brigade anti criminalité (et oui nous sommes des criminels). Ces même agents de la BAC ont « protégé » les élus socialistes jusque dans l’assemblée elle même, contre la population qui les a élus...

Nous restons déterminés à ne pas laisser le conseil départemental PS se désengager de son obligation de soutenir les plus vulnérables. Pour rappel, l’aide sociale n’a pas pour vocation d’ être rentable. En revanche, dilapider de l’argent public dans le parc des expos (45 millions), le Stadium (6 Millions), ou les études sur la LGV (plusieurs millions pour seulement étudier la faisabilité) donne une idée des orientations politique du PS 2016.

La mobilisation est importante, amplifions la, dans le nombre comme dans la détermination. Donnons nous les moyens de lutter :
- préavis de grève à déposer dans toutes les structures
- diffusion en masse
- détermination et créativité…

Syndiqués, non syndiqués, collectifs, personnes concernées. Nous ne pouvons laisser faire un conseil départemental qui se cachent derrière des CRS pour appliquer une politique antisociale. Ne nous trompons pas d’ennemi, et faisons lui face.

Soyons à la hauteur de l’attaque portée

RDV MARDI 19 AVRIL A MIDI SUR LE PARVIS DU CD 31, 1 bd de la Marquette


Collectif de lutte de 2014
collectifdelutte2014@gmail.com

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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 19 Avr 2016, 07:56

Découvrez le "Monopoly Social" et les Social Impact Bonds

Les Social Impact Bonds (SIB) débarquent en France sous le terme de Contrat à Impact Social (CIS). Martine Pinville secrétaire d’Etat en charge de l’économie sociale et solidaire a annoncé le 15 mars dernier l’expérimentation d’un nouveau mode de financement pour le secteur social. Rézo 93 vous présente les règles du « Monopoly Social »… Aux origines… la conquête de nouveaux marchés
Les Social Impact Bonds existent depuis 2010. Déployés pour la première fois en Grande Bretagne, ce dispositif de financement a rapidement traversé l’Atlantique pour conquérir de nouveaux marchés aux Etats Unis ou au Canada. Entre temps, avec l’appui du G8 (rassemblement des 8 Etats les plus riches du monde) et de la Commission Européenne, les SIB ont aisément franchi les frontières suisses, portugaises, allemandes ou australiennes… Ce mode de financement s’inscrit dans les politiques visant à libéraliser l’économie et plus précisément à contribuer au démantèlement de l’Etat providence en ouvrant le secteur social au capitalisme financier. En France, l’arrivée des SIB est favorisée par le travail de lobbying d’Hugues Sibille, ancien vice-président du Crédit Coopératif et président du « Comité Français sur l’investissement à impact social ». La mise en place d’un appel à projet interministériel le 15 mars 2016 sur les Contrats à Impact Social ouvre une nouvelle boite de Pandore particulièrement nocive pour notre secteur professionnel…

Les règles… un jeu à 5 joueurs !
Depuis plusieurs mois, nous dénonçons et refusons la généralisation des appels à projets comme moyen de financement de nos associations ; l’arrivée des CIS risque d’enfoncer le clou et d’accélérer la transformation du travail social. Concrètement, les CIS s’apparentent à un Partenariat Public Privé (PPP) adapté à notre secteur. Ils s’articulent autour de 5 acteurs : les associations, l’Etat, un intermédiaire financier, un évaluateur indépendant et des financeurs privés. Apres avoir identifié un « besoin innovant non pourvu », entendez par là, une source potentielle de profit, un agent intermédiaire conventionne avec l’Etat ou une collectivité des objectifs chiffrés et des enveloppes rémunératrices conditionnées au niveau des résultats atteints. L’intermédiaire se charge alors de prospecter des investisseurs en direction des fondations, des banques ou d’entreprises, mais également de dénicher une association, probablement sous la forme concurrentielle des appels à projet, pour mettre en musique l’action sociale. En parallèle, un cabinet d’évaluation indépendant est désigné pour mesurer les impacts de l’action et soumettre l’association au management par les chiffres. Après ce déploiement, la partie peut enfin commencer ! Une fois engagé sur le plateau, l’opérateur intervient dans un environnement chiffrable et quantifiable. Des objectifs sont fixés et conditionnent le niveau de rémunération versé aux investisseurs privés par la puissance publique. Si les résultats sont en dessous, un parachute limitant les risques sera délivré, en revanche si l’opérateur a été performant, un bonus sera délivré et les investisseurs privés pourront réaliser une plus-value.

Le but du jeu… financiariser le social
Les CIS introduisent la possibilité de faire du profit en créant un « social business » ou commerce de la misère. Dans un premier temps, ce dispositif sera mis en œuvre à la marge autour de besoins soit disant non satisfaits. De l’expérimentation à la généralisation, le changement d’échelle est déjà évoqué par une partie du patronat associatif... En période d’austérité et de réduction des budgets, certaines collectivités vont à coup sûr se jeter sur les CIS pour accélérer leurs processus de désengagement de l’action sociale. Mais en y regardant de plus près, les arguments d’économie ou d’innovation sociale ne tiennent pas. La multiplication des acteurs sont autant de parts supplémentaires à rémunérer. Sur le court terme, les lignes comptables seront certes allégées mais sur le long terme c’est une véritable bombe à retardement pour les finances publiques. En effet, l’instauration d’un parachute limite le risque des investisseurs et la perspective de bonus alourdira l’addition. Les CIS peuvent en ce sens être comparés aux emprunts toxiques ou à un Partenariat Public Privé (PPP) qui assurent un niveau de rentabilité au privé sur le dos des pouvoirs publics et du contribuable… Le déploiement des CIS s’accompagne de la création d’un marché avec la possibilité pour les financeurs de revendre des titres et des obligations… Les entrepreneurs du social, les banques, les holdings et les fondations sont déjà sur les starting blocks, la course à la financiarisation du social est ouverte ! Pour gagner… écrasez vos collègues et vos concurrents ! Dans un contexte de remise en cause des formations initiales et de dénonciation des acquis conventionnels, l’arrivée des CIS est le chainon manquant pour accélérer la démolition de l’action sociale. L’ère de la concurrence généralisée entre les salariés et les opérateurs approche à vitesse grand V. Notre environnement sera probablement impacté de manière radicale. Ce type de financement favorise les regroupements d’associations et l’émergence de trusts du social. La course aux chiffres et aux profits ne s’embarrassera pas des projets associatifs, des méthodes et pratiques professionnelles ; la libéralisation de l’action sociale se traduira par une sélection et exclusion des publics les plus en difficultés. Nous délaisserons alors l’engagement professionnel au service de l’intérêt général au profit du dogme du retour sur investissement. Futurs joueurs ou simples pions du « Monopoly Social », passez par la case Départ, recevez 20 millions d’Euros… ou allez directement à la case chômage…



Rézo social 93 n°6

Sommaire
- Édito : Classe contre classe !
- Découvrez le "Monopoly social" et les Social Impact Bonds
- La prévention spécialisée francilienne sous pression
- Ni amendable, ni négociable : retrait de "la loi travail"

télécharger en pdf : https://drive.google.com/file/d/0B8fEDX ... sp=sharing

http://rezo-93.blogspot.fr/2016/04/rezo ... maire.html
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 23 Avr 2016, 17:34

Haute-Garonne (31)

Aide sociale à l'enfance : la contestation s'installe

Georges Méric, le président du conseil départemental a reçu, hier, une délégation de l'intersyndicale des travailleurs sociaux, qui dénoncent sa politique de prise en charge des démunis.

«Je demande un peu de respect pour des jeunes qui ont souvent risqué leur vie pour arriver jusqu'ici et qu'on jette à la rue. Moi, je travaille en foyer et je ne fais pas ce boulot pour appliquer cette politique-là»... Face à quelque 200 manifestants venus pique-niquer, hier, à midi, devant le conseil départemental de la Haute-Garonne, Simon, un travailleur social engagé, tente de sensibiliser ses collègues sur l'une des conséquences du plan sur la protection de l'enfance, voté à l'unanimité par l'assemblée départementale la semaine dernière, dans un climat très tendu.

... http://www.ladepeche.fr/article/2016/04 ... talle.html
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Re: luttes secteur associatif sanitaire, médico-social et so

Messagede Pïérô » 25 Avr 2016, 12:34

Lettre ouverte d’un travailleur social à Georges Méric

Stéphane Borras est représentant et secrétaire adjoint de Sud Collectivités Territoriales 31. Dans cette lettre adressée au président du Conseil Départemental, il souhaite mettre en avant l’importance de l’aide sociale à l’enfance et les conséquences du plan sur la protection de l’enfance, voté à l’unanimité par l’assemblée départementale la semaine dernière.

... http://www.lejournaltoulousain.fr/socie ... eric-46225
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