Celà bouge à la base en terme de mobilisation, mais çà rame au niveau national avec cette sempiternelle posture de "partenaire social" que l'on rencontre chez les grands syndicats. C'est pourquoi la coordination des collectifs unitaires syndiqués et non syndiqués est vitale.
Communiqué de presse du 4 mars 2009, de SUD Santé-Sociaux
A l’appel de la Fédération Sud Santé Sociaux, cette nouvelle journée de mobilisation des salariés de la Convention Collective du 15 mars 1966 est une réussite.
De nombreuses actions dans les départements, 1500 manifestants à Paris avec de nombreuses délégations, une présence remarquée de collectifs de salariés syndiqués non syndiqués qui sont allés à la DGAS puis devant la commission paritaire, dire leur colère et leur refus du projet patronal et d’une négociation sur de telles bases.
Avec la négociation portant sur « les classifications et les rémunérations », partie essentielle du projet patronal, c’est une nouvelle étape qui s’ouvre, puisque les patrons ont décidé de faire aboutir leur projet d’ici fin juin.
Les dés sont aujourd’hui jetés. Ou on continue les négociations à froid sans mobilisations et contrôle des salariés et l’on court à l’échec et au démantèlement de la CC 66. Ou bien,comme ce 4 mars 2009, et comme le propose la Fédération Sud Santé Sociaux, on maintient et on élargit cet extraordinaire niveau de mobilisation autour des commissions paritaires et l’on pourra espérer faire reculer les patrons.
En conséquence, la Fédération Sud Santé Sociaux appelle dés à présent les salariés de la CC 66 à se retrouver dans la mobilisation interprofessionnelle du 19 mars prochain et à intensifier la mobilisation sur les prochaines commissions paritaires et notamment celle annoncée du 30 mars.
Nous renouvelons notre proposition à toutes les fédérations syndicales du secteur sanitaire et social, à s’engager résolument dans la voie de la mobilisation et du rejet des propositions patronales.