Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs sociaux

Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs sociaux

Messagede Grouni.G » 25 Avr 2015, 14:30

En quoi la désobéissance est un enjeu et une nécessité pour les travailleurs sociaux ?

Salut,

je suis entrain d'effectuer des recherches sur la désobéissance dans le monde du travail médico-social et social.
J'aurai aimé savoir si vous avez des réflexions sur ce thème, des expériences à me relater, des pistes de lecture à me proposer...

Je vous remercie

Grouni
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Grouni.G » 25 Avr 2015, 17:37

re-

Juste pour préciser, qu'il y a pour moi trois formes de désobéissances: institutionnelles, professionnelles et personnelles.

J'écarte la notion de citoyen m'attachant à la définition d'Han Ryner, Article « citoyen », Encyclopédie anarchiste, http://www.encyclopedie-anarchiste.org :
« Citoyen, n.m. Terme d'antiquité. Ce mot n'a jamais eu de féminin. Il n'a d'usage moderne que pour les ironistes conscients, politiciens ou non, et pour les imbéciles. Quelques bavards de réunion publique poussent la plaisanterie jusqu'à appeler leurs auditrices : citoyennes. La plaisanterie n'est pas beaucoup moins forte d'appeler citoyen n'importe quel homme d'aujourd'hui. Il arrive à tel orateur érudit de citer le mot d'Aristote : « Le citoyen se doit à l'Etat ».
Les pauvres gens qui font usage de l'argument d'autorité ont le droit de s'appuyer sur cette parole d'Aristote à peu près comme le naturaliste qui décrit le lézard a le droit de le comparer au plésiosaure. Le citoyen est une espèce qu'Aristote a connue mais qui est disparue depuis longtemps.
Le caractère spécifique du citoyen, c'est la participation aux fonctions de l'Etat. Or l'Etat, - nous enseignent Aristote et la pratique des anciens - a deux fonctions principales : légiférer et juger. Le citoyen, celui qui « appartient à l'Etat », c'est l'homme qui juge et qui fait partie de l'Assemblée législative. Un député est, pour quatre ans, un quart de citoyen : il ne juge pas et les lois qu'il vote n'ont de force que si elles sont approuvées par un autre ramassis de quarts de citoyens, le Sénat. Dans la classification que nous faisons d'après Aristote, le juge, animal supérieur, est un demi-citoyen. Quant à nous, pauvres gens, dont tout l'office social consiste à subir l'arbitraire des lois et des faiseurs de lois, et des appliqueurs de lois, Aristote constaterait en bouffonnant qu'on nous a châtrés des deux puissances du citoyen. Nous appliquer le beau titre historique, c'est proprement s'émerveiller devant la virilité des eunuques et les prier de remédier à la dépopulation de notre cher pays.
Mais, peut-être, à nous entendre nommer citoyens, le rire d'Aristote serait différent. Il se souviendrait de Diogène, allumerait sa lanterne, la promènerait devant nos visages et proclamerait qu'elle n'a éclairé que des faces d'esclaves. »


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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Pïérô » 26 Avr 2015, 10:51

Je ne sais pas bien pourquoi « la désobéissance est un enjeu et une nécessité pour les travailleurs sociaux », pris comme çà. Cela voudrait dire que les TS seraient objectivement habités par des idées subversives, ce qui n'est pas vraiment majoritairement le cas. :wink:
Pire, il y a eu dans ce champ une réelle dépolitisation depuis les années 70.
C'est dans cette période que tu pourras trouver des éléments de résistance un peu plus importants qu'aujourd'hui, comme à travers la revue "Champ Social" par exemple (trace ici : http://pthiriet.chez.com/champ_social.htm).
Pour la période actuelle, il y a quelques éléments sur le forum, comme ici : viewtopic.php?f=77&t=4065, et un site qui vient de se créer : http://nebuleuses.info/. Des collectifs se sont crées aussi autour des Etats Généraux du travail social, pour porter une autre parole dans un cadre de marchandisation du social. Il y a là matière à espérer que ces quelques petits feux représentent une redynamisation d'une critique, et d'une résistance liée à la question du sens, portée dans le secteur.

Et évidemment ta démarche me parait intéressante et importante, mais là liée à la subjectivité de l'engagement, une démarche à partager avec l'enjeu qu'elle le soit largement dans ce secteur. :)
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Pïérô » 30 Avr 2015, 12:17

Deux blogs locaux aussi :

à Toulouse, le GPS, Groupement Pour la défense du travail social
http://gps.midipy.over-blog.com/

et Rouen, Collectif 76 des salariés du social et médico-social
http://salariesdusocial.over-blog.com/
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Grouni.G » 06 Mai 2015, 10:40

Salut,

Je te remercie pour toutes ces infos.
Ton premier message m'a fait cogiter... je pense que tu as raison. Il y a trop de subjectivité à penser la désobéissance comme une nécessité. Bien que je suis persuadée que ça le soit. Mais effectivement ce n'est que mon point de vue perso.
Je vais retirer cette notion de mon titre, et l’intégrerai dans mon écrit plutôt en conclusion, comme une question ouverte...

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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Pïérô » 08 Mai 2015, 11:22

Je ne pense pas que cela ne soit pas une nécessité, je dis juste qu’il n’y a là rien de naturel dans le secteur, dans la mesure où la désobéissance n’est pas inscrite forcément dans les comportements et l’histoire récente chez les travailleuses-eurs sociaux. Et justement s’il y a bien un enjeu dans la période et le contexte, c’est bien de chercher à repolitiser le secteur, et à partager du sens, et des luttes.

Pense à nous faire partager ton écrit. :wink:
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede Pïérô » 06 Sep 2015, 14:45

Un article intéressant sur la question dans le mensuel Alternative Libertaire de cet été

Les travailleurs sociaux : entre bonne conscience et action politique

Dans les pratiques d’éducation populaire, on trouve du bon et du moins bon. A tel point qu’on peut parfois s’interroger sur les motivations de certaines et certains  : briller  ? se faire mousser  ? se croire au-dessus de la mêlée  ? Au risque de déplaire, il faut le rappeler ici  : l’éducation populaire c’est agir en égaux, avec humilité, et faire progresser notre conscience de classe.

Que l’on soit travailleur social ou enseignant, avoir un regard politique sur ce qu’on fait – et ce que l’on nous fait faire – est fondamental. Beaucoup de jeunes en formation d’éducateur imaginent vaguement qu’ils vont faire un travail altruiste, qui va contribuer à rendre la société meilleure.

Or, une fois l’enthousiasme initial retombé, les tensions et pressions subies te rendent vulnérable. D’une part, les groupes sociaux auxquels tu es confronté-e te considèrent, à juste titre, comme un collaborateur du système. Beaucoup cherchent la faille pour te faire craquer. D’autre part, la hiérarchie de ta structure, appendice de l’État, t’utilise comme pare-feu. Une fois ton énergie épuisée, le risque augmente de sombrer dans la résignation, le j’m’en-foutisme, l’opportunisme pour « sauver sa peau » voire la dépression.

Dans l’après-Mai 68, nombre de militantes et de militants se sont impliqué-es dans la création d’associations de quartier revendicatives et actives. Mais après 1981, la gauche institutionnelle au pouvoir a professionnalisé l’intervention sociale à coups de subventions. Elle se créait ainsi une petite armée de « médiateurs » censés défendre la paix sociale, tandis qu’en parallèle le néolibéralisme commençait à faire des ravages en termes de chômage et de misère.

Agir en parallèle, et en toute autonomie

Avoir une vision politique te permet de comprendre cela et de prendre du recul. Tu en arrives alors vite à la conclusion que – à de rares exceptions près –, ce n’est pas avec la structure dont tu es salarié-e que tu vas changer le monde, alors que sa mission première est de réguler les tensions sociales...

Il est en revanche possible d’utiliser son expérience pour développer en parallèle, et en toute autonomie, une action politique à l’échelle du quartier. Évidement, ce n’est pas facile. D’une part ta hiérarchie exige un devoir de réserve ; d’autre part les populations concernées peuvent, pendant un temps, ne plus très bien savoir où te situer…

Comment caractériser ces travailleuses et travailleurs sociaux qui n’ont pas renoncé à agir politiquement, de leur propre chef ? On peut les rattacher à la « gauche sociale », cette catégorie théorisée par Alternative libertaire il y a une vingtaine d’année pour l’opposer à la « gauche gouvernementale ». La gauche sociale, ce sont toutes et tous ces militantes et militants de terrain – syndica­listes, antiracistes, féministes, antifascistes… – porté-es sur la logique revendicative, la parole citoyenne et le contre-pouvoir. Les enjeux électoraux ne structurent pas leur activité, même si parfois ils ou elles peuvent encore nourrir des illusions sur les bienfaits d’un gouvernement de gauche.

La «  gauche sociale  » des quartiers

Où peut agir cette gauche sociale ? Une foule d’associations opèrent sur les territoires urbains mais, leurs buts et leurs missions sont variés, voire parfois... antagoniques. On peut en distinguer quatre types :
• les lobbys. Commerçants, amicales sportives, culturelles, de personnes âgées... Souvent apo­litiques – ou considérées comme telles par les élu-es –, leurs associations défendent leurs intérêts propres.
• les organismes caritatifs et humanitaires. Secours catholique, Secours populaire, Restos du cœur, etc. offrent avant tout des produits et des aides de première urgence.
• les associations du lien social. L’économie sociale et solidaire, les entreprises d’insertion, les régies de quartier, les associations d’éducation populaire ou de formation font partie de cette catégorie. Elles ont investi les domaines culturel, économique ou social.
• les contre pouvoirs militants. Groupes féministes, syndicats, associations de locataires, comités de quartier, organisations politiques, antiracistes ou antifascistes… Montées sur des dynamiques militantes, ils sont indépendants des institutions, sauf ceux qui sont inféodés à des partis gouvernementaux ou qui sont subventionnés.

Les militantes et les militants de la gauche sociale évoluent surtout dans les deux dernières catégories. Si le contre-pouvoir laisse toute liberté d’action, il n’en est pas de même pour l’association du lien social que sa dépendance aux subventions oblige à la réserve.

Rassembler un réseau militant

A la frontière du professionnel et du politique, l’activisme peut devenir un véritable parcours du combattant, et l’équilibre entre vie militante et vie privée un exercice compliqué. L’énergie et le temps dépensés vont souvent bien au-delà des heures ouvrables. Beaucoup s’épuisent devant l’ampleur d’une tâche militante peu gratifiante.

Pour ne pas rester isolé-e, il est vital de rassembler un réseau militant en capacité d’impulser des dynamiques collectives. Il faut regarder autour de soi afin de débusquer cette « gauche sociale » dans le quartier, et essayer d’y agréger les personnes qui se sentent concernées. Aussi ténu soit-il, ce réseau sera une ressource essentielle lors des mobilisations qui peuvent surgir – contre les violences policières, pour la défense d’un service public menacé. La grande difficulté sera alors d’initier des dynamiques collectives de la façon la plus autogestionnaire possible : sans accaparer la parole, ni la prise de décision.

Cependant, il n’y a pas qu’aux habitantes et aux habitants du quartier qu’il faut s’adresser, loin de là. Parmi les gens à conscientiser, il y a aussi… ses propres collègues. Beaucoup n’ont aucune conscience politique, tout juste une conception humanitaire de leur travail, avec la satisfaction du devoir accompli envers « les pauvres ». En cas de mouvement populaire sur le quartier, au lieu de s’en solidariser, ils et elles peuvent s’en tenir à l’écart par méfiance ou par incompréhension. La peur de se faire taper sur les doigts par la hiérarchie, liée aux pouvoirs publics entre aussi en ligne de compte. Bref, on se rend vite compte qu’il faut aussi œuvrer à l’organisation syndicale, pour élever le niveau de conscience et de solidarité parmi les collègues.

Dans les quartiers populaires, il est une autre catégorie de travailleurs et travailleuses qui ont une posture bien à eux : les enseignantes et enseignants. Les écoles maternelles et primaires sont souvent implantées à proximité ou au cœur des quartiers. Le hic est que les enseignants et enseignantes ont du mal à « sortir » de l’école, dont la centralité est au fondement de leur engagement. A quelques exceptions près, lorsqu’ils s’ouvrent sur le quartier, c’est avant tout en lien avec l’école.

Entre autonomie et dialogue avec l’État

Au sein de la gauche sociale, l’institutionnalisation crée un malaise récurrent, que le gouvernement soit de droite ou de gauche. Aux avant-postes pour constater les conséquences humaines des politiques néolibérales, les professionnel-les du secteur social sont souvent au minimum défiants vis-à-vis du fonctionnement étatique et, pour certains, radicalement critiques. Les pouvoirs publics en ont conscience, et redoutent quelque peu la confrontation avec ces militantes et ces militants qui ont une solide connaissance du terrain, et peuvent à l’occasion leur dire leurs quatre vérités.

Cette dichotomie induit des aspirations démocratiques diver­gentes. La gauche sociale peut être un appui pour les pratiques de démocratie directe, parce qu’au-delà de sa diversité, elle est attachée à l’idée qu’il faut redonner la parole aux habitantes et aux habitants, et la faire circuler. La libération de la parole, même si elle reste encore loin de l’élaboration et de la prise de décision collective, constitue une première étape vers la démocratie directe. Et rien que cela, souvent, tétanise les élu-es qui craignent pour leurs prérogatives.

Biquet (AL Toulouse)

http://www.alternativelibertaire.org/?L ... iaux-entre
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede bipbip » 13 Juin 2016, 03:38

Les travailleur-se-s du secteur social en lutte : de l’expérience collective à la construction d’une mobilisation

Née dans le cadre des nuits debout parisiennes et militant depuis plusieurs semaines contre la loi travail ainsi que dans les luttes plus spécifiques au secteur social et médico-social, la “commission action travail social” rassemble salarié-es, étudiant-e-s et formateur-rice-s au sein d’un mouvement vecteur de mobilisation.

Au cœur des contradictions du système capitaliste, le travail social positionne ses travailleur-se-s en première ligne face à l’exclusion, aux inégalités, au racisme et à la violence sociale qu’il génère et amplifie. Réforme des diplômes (objectif : déqualification et polyvalence), fin des conventions collectives, disparition progressive des aides en direction des jeunes majeurs comme des services de prévention spécialisée, investissements à impact social, etc. : le travail social, soumis à des injonctions sécuritaires et à des logiques gestionnaires, s’adapte à la société néolibérale pour mieux l’accompagner.

Si la majorité des travailleur-se-s du secteur traversent de ce fait une véritable crise de sens de leur engagement professionnel, contraints d’appliquer des dispositifs et méthodes de travail dictés par une logique managériale peu compatible avec leur éthique professionnelle, ils demeurent historiquement peu syndiqués et difficiles à mobiliser. Souvent attachés à ne pas déserter de leur présence auprès des usagers, avec tout le jeu de la culpabilité entretenue dans le fonctionnement même du système, l’éclatement du secteur (public/privé, dispersé géographiquement et très diversifié) n’a par ailleurs jamais facilité la convergence des luttes existantes mais très isolées, peinant à se rendre visibles.

Ces dernières semaines cependant, tandis que s’amplifiait le mouvement de contestation sociale face au projet de loi travail et à son obscène passage en force, le rassemblement des salarié-es, étudiant-e-s et formateur-rice-s mobilisés du secteur a permis l’émergence d’une expérience collective.

C’est au sein de commissions, de cortèges auto-organisés de plus en plus massifs et dynamiques dans chaque manifestation avec d’autres secteurs en grève, autour de diffusions régulières de tracts sur les centres de formation et les lieux de travail, à l’occasion de blocages et autres rassemblements, que se construit cette mobilisation. Les deux assemblées générales qui se sont tenues à la Bourse du Travail de Paris, réunissant chaque fois une centaine de personnes, ont donné lieu au vote de deux appels signés par plusieurs collectifs et sections syndicales. Ainsi l’AG des travailleuses et travailleurs du secteur social et médico-social du 31 mai 2016 exige-t-elle :

- le retrait immédiat de la loi « Travail »

- l’arrêt immédiat de la casse des métiers du social

- l’augmentation des salaires et la revalorisation du point d’indice

- l’embauche massive dans le secteur social et médico-social

- l’humanisation et non la marchandisation des pratiques du secteur social et médico social.

Une réunion de coordination nationale le week-end des 11 et 12 juin organisée à la Bourse du Travail de Bobigny, la grève nationale du 14 juin, et la construction d’une semaine d’action autour du 21 juin contre la casse des diplômes du secteur sont autant d’échéances qui à court terme permettront de structurer cette mobilisation.

Les travailleurs sociaux l’ont d’ores et déjà annoncé : ils vont eux aussi tout bloquer !

Laure, Manon, Mathilde, Sauel, Romane, Thib, Tys, Morgane, militant.e.s et travailleur.se.s du secteur social

http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article38172
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Re: Désobéissance, enjeu,nécessité pour les travailleurs soc

Messagede bipbip » 08 Nov 2016, 10:05

Montreuil (93) jeudi 10 novembre 2016

Centre social autogéré :
Appel aux travailleurs sociaux dissidents

Le centre social autogéré de la Parole errante demain a ouvert ses portes depuis quelques semaines.

On invite tous les travailleurs sociaux en dissidence qui ont envie de faire vivre d'autres manières, d'autres liens, d'autres possibilités de rencontres avec les personnes qu'ils accompagnent à nous rejoindre.

Cette première rencontre aura lieu à 19h dans le local précipité au deuxième étage de l'immeuble du café-librairie Michèle Firk, 9 rue François Debergue, Montreuil (93)

https://paris.demosphere.eu/rv/51037
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