L'université en lutte

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 03 Déc 2014, 14:12

Précaires : les très mauvaises « bonnes pratiques » de l’université de Tours

Communiqué de Sud Éducation 37 à propos de la « charte des bonnes pratiques » mise en place par l’Université de Tours pour encadrer le recours aux contractuels.

L’université de Tours, depuis cette année, fait signer aux contractuels qu’elle emploie une « charte des bonnes pratiques pour l’accompagnement des personnels contractuels » afin, prétend ce document, « d’améliorer l’accompagnement des personnels recrutés en contrat à durée déterminée » et de « promouvoir un processus d’accompagnement du parcours professionnel de l’agent » ou encore, pour le néo-recruté, de « préparer également son projet professionnel et de définir les orientations qu’il souhaite donner à sa carrière ».

On comprend bien qu’il y a déjà un certain paradoxe à faire signer par le contractuel recruté ce qui relève principalement de l’Université employeur. Dans les faits, il s’agit, en demandant leur signature, de soumettre les contractuels à des formes d’auto-soumission face à un texte pseudo-juridique qui n’a aucune valeur légale et que l’université n’arrive toujours pas à respecter elle même puisqu’elle emploie encore aujourd’hui des personnels sans contrats (pratique illégale d’ailleurs dénoncée dans la charte).

L’affaire pourrait n’avoir qu’une importance relative et tourner au ridicule, si dans le même temps, l’Université de Tours ne prenait pas prétexte de cette signature pour trier les « bons » et mauvais « candidats ». Certains contractuels en effet, refusant de signer ce document, se sont vus désignés par la Direction des Ressources Humaines, via des mails adressés à différents directeurs de laboratoire, comme de véritables « moutons noirs » de l’institution, pouvant craindre ainsi fortement pour leur éventuel réemploi.

Classer les contractuels selon leur degré de docilité et persévérer dans des pratiques douteuses sans être inquiété, serait-ce le véritable but de cette« charte des bonnes pratiques » ?

SUD éducation appelle les directeurs de laboratoire, les chefs de projets, et autres personnels chargés des recrutements de contractuels, à appuyer ces derniers dans leur refus de signer cette charte.

Illustration : précaires arborant la « charte des bonnes pratiques » en guise de couvre-chef, sous l’œil attendri de la présidence de l’Université.

http://larotative.info/precaires-les-tr ... s-710.html



Réunion nationale des collectifs de
précaires de l'enseignement supérieur et la recherche


Week-end des 6 et 7 décembre 2014 - Paris

Planning du week-end :

Samedi 6 décembre
•Accueil à partir de 13h30
• 13h45 - 14h00 : Introduction par les collectifs organisateurs
Présentation des motivations et perspectives de ce week-end de réunion.
• 14h00 - 16h00 : Présentation des collectifs et personnes présentes
• 16h30 - 19h30 : Discussion sur les objectifs et la forme d'un regroupement / d'une coordination nationale des collectifs de précaires
(avec petite pause vers 18h00 si nécessaire)

Dimanche 7 décembre
•Accueil à partir de 8h45
• 9h00 - 11h00 : Resserrement des discussions de la veille
• 11h30 - 13h00 : Conclusion, problèmes techniques, et futures échéances


Dans l'ensemble des structures de l'enseignement supérieur et de la recherche (universités, écoles,laboratoires, etc), la précarisation des étudiant·e·s, doctorant·e·s et personnel·le·s administratifs et de recherche ne cesse de croître.

Dans un contexte de réduction drastique des financements des services publics, et de l'enseignement supérieur et de la recherche (ESR) en particulier (amputation de 20% pour les dotations de 2014), on assiste à une destruction planifiée des services publics et donc de nos conditions d'études et de travail, à un accroissement du nombre de non-renouvellement des postes de titulaires, et à une banalisation du recours aux contrats courts non-renouvelés pour des postes pourtant essentiels aux missions d'enseignement et de recherche, transformant ainsi progressivement la précarité en norme d'emploi dans l'ESR.

Tout cela débouche sur une dégradation des services publics dans lesquels nous travaillons, au détriment des salarié·e·s techniques, administratifs et de recherche, dont les conditions de travail se détériorent à grand pas, mais aussi des étudiant·e·s et jeunes chercheurs/euses, qui font face à des structures de moins en moins capables de répondre à leurs besoins, ainsi qu'à un manque criant de perspectives d'emploi dans l'ESR.

Nos conditions d'étude et de travail se précarisent, avec tous les effets délétères qui l'accompagnent :accroissement des inégalités sociales et économiques entre étudiant·e·s, financement des études et de la recherche en recourant à des petits boulots précaires ou allocation chômage, injonctions au travail gratuit et"volontaire", augmentation de la charge de travail, renforcement du pouvoir des hiérarchies, absence de perspectives professionnelles, banalisation du stress dans nos vies, sentiment de perte de sens de notre travail,etc.

Cette situation est dramatique et ne peut continuer. Or elle ne peut être résolue durablement au seul niveau local, parce que ses racines sont plus profondes (baisse généralisée des budgets des services publics,politiques nationales de transformation progressive des universités en entreprises privées), mais aussi parce qu'à l'échelle locale nos forces sont plus limitées.

Notre dispersion actuelle est une entrave à nos réussites. Elle nous empêche de construire un véritable rapport de force face au gouvernement et de visibiliser nos luttes et nos revendications. Cela débouche parfois sur de la frustration, l'impression de ne pas avoir de prise sur nos conditions de travail. Il est grand temps d'y remédier !

Face à la précarité, la solidarité est notre seule arme !

Pour retrouver notre dignité et garantir un service public de l'ESR, nous appelons donc l'ensemble des regroupements de précaires (collectifs, associations, syndicats locaux, etc) existant dans les diverses structures d'enseignement supérieur et de recherche de France à participer à une réunion nationale le week-end des 6 et 7 décembre sur Paris, afin de :
• discuter des modalités d'échanges et de mise en commun de nos situations et revendications locales face à la précarité dans l'ESR,
• envisager les possibilités de coordination de nos activités à une échelle nationale, tout en respectant évidemment la diversité de nos situations locales.Le lieu exact de la réunion sera annoncé prochainement.

N'oubliez-pas de prévenir de votre présence en écrivant à l'adresse suivante : victorine.triolet@gmail.com

NB : les collectifs parisiens prendront en charge le logement des membres des collectifs de province assistant à la réunion. Nous appelons par ailleurs les collectifs parisiens à organiser des collectes d'argent afin de partager les coûts de transport avec ceux de province.

Signataires de l'appel :

Collectif contre la Précarité à l'EHESS et dans l'ESR, Collectif des vacataires et précaires de l'Université Lyon 2, Sud Éducation Paris 1.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 05 Déc 2014, 12:55

Grève des personnels à la fac du Mirail

Communiqué de l’Assemblée Générale des personnels de l’université Toulouse Jean Jaurès (ex-Mirail) du mardi 25 novembre

Réunis en assemblée ce jour, dans le prolongement des positions prises lors des assemblées des 13, 18 et 20 novembre, et afin de construire un mouvement dans la durée, nous, personnels de l’université,

- Demandons que soit banalisée la journée du mardi 2 décembre, et qu’une réponse soit donnée par la Présidence dans les meilleurs délais, afin de libérer du temps pour l’échange entre les personnels et les étudiants et permettre un recensement collectif de l’ensemble des effets délétères, dans les UFR, les départements, les services, induits par les politiques d’austérité du gouvernement dans l’Enseignement supérieur et de la recherche.

- Conformément à notre condamnation des violences policières, de la criminalisation des mouvements sociaux et de l’atteinte aux libertés démocratiques, en particulier des interdictions répétées de manifestations, et de la défense de l’ensemble des personnes interpelées, inculpées ou déjà condamnés, lors des manifestations interdites des 1er et 8 novembre à Toulouse, appelons à la grève le jeudi 4 décembre et à participer au rassemblement unitaire, personnels et étudiants, à partir de 13h devant le Palais de Justice de Toulouse, pour soutenir ceux d’entre eux qui passeront en procès ce jour là, dont un étudiant en histoire de l’art de notre université.

- Appelons à la grève à partir du 11 décembre, date de la journée nationale de mobilisation dans l’enseignement supérieur et la recherche, pour combattre la politique d’austérité du gouvernement.

- Enfin, nous condamnons le double discours de la Présidence de l’université qui, d’un côté, prétend « communiquer » auprès de la communauté universitaire et prôner le dialogue, et de l’autre, a choisi d’alimenter une stratégie de tension en ordonnant une répression injustifiable des étudiants défendant leurs piquets de grève, sur le campus dans la soirée du lundi 24 au moyen de maîtres chiens (au prix de la morsure d’un étudiant), et le 25 en matinée devant l’UFR de psychologie, par une intervention violente des services de sécurité, emboitant le pas à un climat répressif déjà scandaleux.


La date de la prochaine assemblée générale sera fixée dans les meilleurs délais par le comité d’organisation de l’assemblée générale des personnels (comorgpersonnelsmirail@gmail.com)

http://alternativelibertaire-toulouse.o ... 95213.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 07 Déc 2014, 03:35

11 décembre
Journée nationale d'action
pour l'enseignement supérieur et la recherche

Appel à la journée nationale d'action du 11 décembre pour l'enseignement supérieur et la recherche (ESR)

Les représentants des différents acteurs soussignés du système d'enseignement et de recherche se sont réunis mercredi 5 novembre. Ils ont constaté ensemble la dégradation continue des conditions de fonctionnement de l'ESR, qu'il s'agisse des étudiants, des personnels techniques et administratifs des universités et des organismes, des enseignants-chercheurs et des chercheurs, touchés par la précarité des jeunes et moins jeunes collègues, des budgets insuffisants et inappropriés, des carrières bloquées, des conditions de travail, d'études et de vie dégradées.

Ces difficultés sont niées par le gouvernement qui se refuse, au motif de la priorité accordée à la réduction du secteur public, à mettre en œuvre une politique ambitieuse d'enseignement supérieur et de recherche. La soi-disant « sanctuarisation » du budget de l'ESR, qui masque une lente érosion, rend de plus en plus difficile l'accomplissement de nos missions : la création, la diffusion des connaissances et la formation des jeunes, missions pourtant indispensables à l'avenir culturel, démocratique et économique de notre société.

Les organisations et représentants des instances réunies ce jour appellent donc l'ensemble des acteurs de l'ESR - personnels permanents, précaires et étudiants - à se mobiliser dans la durée.

La prochaine action d'envergure sera la journée nationale d'action organisée le 11 décembre à Paris et en région : assemblées générales réunissant étudiants et personnels statutaires ou contractuels le matin, suivies de manifestations.


Signataires :
CGT (SNTRS, INRA, FERC-Sup), FSU (SNASUB, SNCS, SNEP, SNESUP), SGEN-CFDT-Recherche-EPST, SUD recherche EPST, SUD Education, Sup'Recherche-UNSA, SNPTES, UNEF, Sciences en Marche, Comité de Pilotage des Directeurs d'Unité, SLU, collectifs des précaires de l'ESR

Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 08 Déc 2014, 22:23

Le 11 décembre : Tou.te.s en grève !

Après le meurtre d’un manifestant par les flics, la réponse du mouvement social ne sera jamais ni trop massive, ni trop vive. Nos syndicats se sont concentrés ces derniers mois sur une participation aux mouvements de protestation et d’opposition qui sont nés spontanément dans de nombreuses universités. Si le mouvement n’est pas uniforme à l’échelle nationale, la ville de Toulouse est particulièrement mobilisée : l’université Paul Sabatier et celle de l’Arsenal ont rejoint le mouvement impulsé par l’université du Mirail, plus de 1500 personnes se rassemblent régulièrement en assemblée générale, organisent des actions de blocage, des journées de grève et de nombreuses manifestations. Les étudiant.e.s doivent affronter une féroce répression des flics, de la présidence et des casseurs de grève.

L’AG toulousaine appelle à se joindre à la journée d’action nationale du 11 décembre. Leur appel permet de dépasser les bases routinières de l’intersyndicale et de faire valoir par un mot d’ordre simple tout un projet de société alternatif : de l’argent pour étudier et enseigner, pas pour réprimer, de l’argent pour les facs et la biodiversité, pas pour les flics ni pour l’armée.

En effet, ce 11 décembre, l’intersyndicale de l’enseignement supérieur et un certain nombre d’acteurs mobilisés (Sciences en Marche, coordination des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche…) appellent à une journée nationale de mobilisation contre l’austérité dans les universités. Notre fédération appuie cette lutte légitime contre une situation devenue insupportable dans l’enseignement supérieur : baisse des budgets, suppressions de cours et de filières ou suppression de leur contenu, précarité étudiante, précarité des personnels…

Mais il est crucial de marteler que la casse des universités relève d’une politique anti-sociale qui dépasse le seul terrain de l’enseignement supérieur et de la recherche. La lutte pour une université ouverte, critique, émancipatrice, gratuite et populaire, est inexorablement solidaire du combat contre la répression du mouvement social aussi bien que des ZADs et de l’opposition aux grands projets inutiles et imposés.

Le 11 décembre, nous appelons à une journée de grève étudiante avec la tenue d’Assemblées générales sur les établissements, et à rejoindre les manifestations contre l’austérité dans l’enseignement supérieur et la recherche. Nous invitons les syndicats professionnels à déposer des préavis de grève et le faire savoir pour créer un mouvement large.

De l’argent pour les facs et la biodiversité, pas pour les flics ni pour l’armée !

Solidaires étudiant-e-s, syndicats de luttes / Porte-parolat : 06.86.80.24.45 / http://www.solidaires-etudiant-e-s.org / contact@solidaires-etudiant-e-s.org

http://www.solidaires-etudiant.org/blog ... -en-greve/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 10 Déc 2014, 08:44

Violences policières : le programme interfac de la semaine

L’assemblée générale des différentes universités d’Ile-de-France, du vendredi 5 décembre 2014, appelle à une nouvelle semaine de mobilisation, sur les facs et ailleurs.


Image

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 13 Déc 2014, 17:25

Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 15 Déc 2014, 01:56

Toulouse en ZAD

Quand la ZAD débarque en ville

Depuis plus d’un mois, le mouvement qui prend forme au Mirail est de l’avis de tous difficile à définir.
Un mouvement contre la police suite à la mort de Rémi Fraisse ? Les différentes manifs, massives et déterminées qui ont lieu chaque semaine dans les rues de Toulouse en attestent.
Un mouvement étudiant contre l’austérité budgétaire ? La tenue d’AG de 1200 personnes décidant d’actions de jour en jour montre le lien avec les luttes des dernières années dans les facs.

Surtout, la ZAD est passée par là. D’emblée la grève qui se met en place s’est accompagnée d’une installation effective sur des lieux arrachés à leur normalité : construction de cabanes, occupation de salles de cours.

Comme pour attester de ce lien que l’on sent avec les occupations sur les lieux des grands projets, un chantier Vinci nous nargue à quelques mètres des lieux occupés. Un chantier Vinci qui reconstruit la fac, détruit les lieux qui ont historiquement fait de la fac du Mirail une fac de lutte, pour ériger à la place des bâtiments neufs plus facilement contrôlables. Pour ancrer cette transformation, ils tentent même de changer le nom de la fac. Le Mirail reste le Mirail !

Cette occupation prend de l’ampleur avec l’ouverture de nouvelles salles, où des personnes se retrouvent, dorment dans l’université. Différentes stratégies et manières d’envisager l’occupation se côtoient selon les lieux, et se retrouvent pour envisager ensemble la forme que peut prendre le mouvement. Une hétérogénéité des pratiques qui fait que ce mouvement est directement l’affirmation d’une autre manière de s’organiser, d’une autre manière de vivre. ZAD partout !

De la ZAD, nous prenons la détermination à rester quoi qu’il arrive, à tenir ensemble des lieux que nous avons détournés et auxquels nous tenons maintenant pour ce qui s’y passe.

Des mouvements étudiants, nous savons comment les blocages permettent une grève effective et libèrent des espaces pour donner de l’ampleur au mouvement.

Cette hybridation fait peur.

Que les barricades soient faites de troncs d’arbres, de barrières de chantiers, ou de tables et de chaises, la réaction est la même partout. L’occupation du Mirail est expulsable, les flics peuvent venir nous déloger dès aujourd’hui.

Nous appelons chacun à venir rejoindre cette occupation, parce que comme dans n’importe quelle ZAD, ce sont les réactions de partout qui ont permis des victoires effectives sur le terrain.

Le Mirail a aujourd’hui voté en AG de lutte le blocage de la fac pour toute la semaine, jusqu’à la prochaine AG de mardi. Il va permettre à tous de pouvoir se mobiliser, de tenir un rapport de force et de s’organiser pour tenir cette occupation.

Nous appelons chaque université à rejoindre ce mouvement et à porter une solidarité en acte avec le Mirail.

https://iaata.info/Quand-la-ZAD-debarqu ... e-476.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 26 Déc 2014, 02:18

Toulouse, L’occupation du Mirail expulsée
http://juralib.noblogs.org/2014/12/25/t ... -expulsee/
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 24 Jan 2015, 04:09

Grève des vacataire de Science Politique à Lyon 2
Nous, vacataires du département de science politique, travaillons depuis septembre 2014 sans aucun contrat de travail et sans rémunération.

Après les diverses promesses de la DRH et de la présidence de l’université (« des contrats au 31 octobre » ; « régularisation des situations en janvier 2015 »), force est de constater que la situation est inchangée.

Étant donné que le second semestre a débuté sans aucune amélioration de notre situation, la majeure partie d’entre-nous, avons décidé de se mettre en grève et appelons l’ensemble des vacataires de notre université à faire de même ; et l’ensemble des titulaires et des étudiants à se solidariser avec ce mouvement !

Nous exigeons immédiate la signature des contrats de travail pour tous les vacataires du premier et du second semestre. Et l’opération de « rétention des notes » se poursuit jusqu’à l’activation de la mise en paiement des vacataires.

Face à cette situation toujours plus catastrophique nous exigeons toujours :

- Un contrat signé avant de commencer les cours, non conditionné à l’inscription administrative
- Le paiement mensualisé dans le mois qui suit des heures effectuées.
- La précision dans le contrat de travail du délai de rémunérations ainsi que des « tâches annexes » à la charge d’enseignement qui doivent être rémunérées (paiement des surveillances de partiels, corrections de copies, réunions …)
- L’envoi immédiat de la feuille de paie en même temps que le versement du salaire
- Un engagement ferme sur la tenue des TD au moins un mois avant le début des cours, c’est à dire pas de fermeture de TD quelques jours avant le début du semestre
- Amélioration de la visibilité des procédures de recrutement.

Mais aussi :

- L’augmentation du nombre de contrats statutaires : CDU, ATER et MCF
- La limitation à 30 étudiant-e-s par TD
- Le remboursement des déplacements pour les vacataires n’étant pas de Lyon et le remboursement par l’université de 50% de l’abonnement de transport
- La simplification de la procédure d’inscription en doctorat
- La gratuité de l’inscription pour les doctorant.e.s, et étudiant.e.s employé.e.s par l’université, quel que soit leur statut
- Une harmonisation des contrats de travail entre les différentes composantes

http://rebellyon.info/Greve-des-vacatai ... tique.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 30 Jan 2015, 03:15

Grenoble
G. Fioraso refuse de rendre des comptes en face à face et annule sa venue : On discutera sans elle, même heure, même lieu !

Ce Vendredi, à 16h amphi D de Science po Grenoble, Geneviève Fioraso, ex-ministre de l’ESR et actuelle secrétaire d’état aux mêmes prérogatives, devait venir servir sa soupe idéologique libérale réchauffée et peu ragoutante à science po Grenoble.

Solidaires Etudiant-e-s Grenoble a rendu public le Mardi 27 Septembre un appel à tout-e-s les étudiant-e-s, enseignant-e-s et au personnel administratif et technique dans sa diversité à venir avec nous lui demander directement des comptes sur la manière dont évoluent leurs conditions de vie, de travail et/ou d’étude. Nous appelions à faire de cette conférence un forum critique où étudiant-e-s et personnels auraient pu interpeller de visu Geneviève Fioraso sur sa politique de casse du service public, sans échappatoire pour elle.

Cependant, comme nous nous y attendions, l’ex-ministre a annulée sa venue dans la journée qui a suivi la publication et la diffusion de notre appel. L’excuse bidon d’un changement d’emploi du temps n’est pas très innovante : elle l’avait déjà utilisée pour fuir la contradiction le 10 octobre 2014, quand nous avions bloqué les fondamentales du CNRS ou elle était annoncée pour vanter les partenariats publics-privés devant un parterre de chercheurs dociles et d’entrepreneurs déjà conquis par ce PS si généreux avec le Medef !

Qu’à cela ne tienne ! Nous discuterons sans elle, même heure même lieu ! Solidaires Etudiant-e-s Grenoble appelle donc a maintenir le rendez-vous pour mettre en place ensemble un temps de discussion sous forme d’assemblée générale sur les résistances à mettre en place et/ou à consolider aujourd’hui sur la fac.

Rendez-vous Vendredi 30/01 15h amphi D !

http://grenoble.indymedia.org/2015-01-2 ... rendre-des
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede Blackwater » 03 Fév 2015, 22:31

Toujours à Grenoble! On ne s'arrête plus en ce moment mouhaha

Les étudiant-e-s de l’ESPE Grenoble mènent une lutte et bloquent le bâtiment pour de meilleures conditions de travail et d’études !

Communiqué de Solidaires étudiant-e-s Grenoble du Mardi 3 février 2015, à midi.

Ce Mardi 3 février, les étudiant-e-s de master MEEF et les militant-e-s de Solidaires Etudiant-e-s Grenoble ont organisé et réalisé le blocage des bâtiments de l’ESPE Grenoble. Cette action fait suite à la fin de non-recevoir de la direction de l’ESPE et du rectorat, vus en entretien la semaine d’avant pour exposer les multiples problèmes rencontrés par les étudiant-e-s et les résoudre, sans succès.

Cela fait 3 mois que nous tentons en vain d’obtenir satisfaction par le dialogue. Malheureusement, le dialogue n’est pas possible quand la direction, la présidence des universités et le recteur, Daniel Filatre, n’assument pas leurs responsabilités et préfèrent jouer aux bons élèves auprès du ministère plutôt que de s’atteler à régler les problèmes réels de leurs étudiant-e-s.

L’assemblée générale de l’ESPE Grenoble demande à l’unanimité :

-La suppression du partiel de l’UE Projet
-Que le mémoire soit transformé en projet de stage de 10 pages et un délai d’un mois pour le rendre
-Que les cours prévus à l’ESPE pendant les vacances soient déplacés, qu’il n’y ait pas de chevauchements de cours et une meilleure communication des emplois du temps.

L’assemblée générale a également unanimement décidé de maintenir le blocage tant que les responsables continueront d’ignorer les problèmes et d’y répondre en actes. La mobilisation est soutenue par plusieurs organisations syndicales d’enseignant-e-s (Sud Education, CGT-Ferc, FSU, Snalc).

Cette situation provient aussi de l’inégalité organisée entre les différentes académies, alors que le concours reste le même nationalement. Des étudiant-e-s se sont également mobilisés dans d’autres ESPE comme à Lyon, Créteil, Nice, Toulouse ou encore Aix-Marseille. Nous appelons à leur suite et en écho à notre lutte à Grenoble les étudiant-e-s et militant-e-s syndicalistes des autres ESPE de France à lancer des initiatives d’information et de lutte et à prendre en main partout ces problèmes.

Tout-e-s ensemble pour améliorer nos conditions de travail et d’étude !
C’est par la lutte et l’action collective que nous obtiendrons satisfaction !

https://solidairesetudiantsgrenoble.wor ... t-detudes/
Avatar de l’utilisateur-trice
Blackwater
 
Messages: 334
Enregistré le: 18 Mar 2012, 13:57
Localisation: Toulouse

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 07 Fév 2015, 18:38

Rennes

Image

Image
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 08 Fév 2015, 13:05

Grève des personnel-les à Paris 8

Solidaires de la grève des personnel-les.

Solidarité avec la grève des personnel-les de Paris 8 !


Depuis le lundi 19 janvier 2015,des personnel-les de Paris 8 sont en grève. Reconduite jour après jour, cette grève a été lancée pour lutter contre les bas salaires, la précarité et pour l'amélioration de leurs conditions de travail ! Ils et elles demandent entre autre :

1* Des augmentations de revenu !

Pourquoi ? Nombre d'entre eux-elles est encore au SMIC (1122 euros net/mois) après de longues années à travailler à l'université et peuvent partir à la retraite avec à peine 700 euros par mois. Cette augmentation peut notamment passer par une augmentation des primes, réparties à égalité entre tou-te-s les travailleur-se-s, et non pas sur la base d'un mérite individuel.

2* La requalification de nombreux postes :

Pourquoi ? Beaucoup font un travail qui relève de catégories plus élevées sans le salaire et la reconnaissance qui va avec. Certains ont passé les concours internes de la fonction publique leur permettant de devenir catégorie B mais l'université refuse d'ouvrir des postes leur permettant de devenir catégorie B, au motif que ça lui coûte plus cher. Si les salarié-es sont promu-es à des catégories plus élevées, cela constituera une augmentation de salaire, qui pourra avoir un impact sur le montant de leur pension de retraite.

Parmi eux il y a également des contractuel-le-s qui n'ont par conséquent aucune sécurité d'emploi (et ce parfois après 30 ans à la fac !).

Lors d'une rencontre avec la Présidence le mercredi 21 janvier, celle-ci a refusé en bloc leurs revendications, leur rappelant au passage que le personnel de l'Institut d’Études à Distance avait obtenu une augmentation de revenu l'année dernière seulement après avoir fait 2 mois de grève... Une manière très élégante de leur montrer qu'elle resterait inflexible.

Si la grève se poursuit, les étudiant-es finiront par en voir des conséquences concrètes : non rentrée des notes, pas de planning de cours... Cette situation rappellera à chacun-e que sans elles et eux, l'université aurait bien du mal à fonctionner.

Solidaires Etudiant-es, syndicat de lutte soutient cette lutte malgré les conséquences qui pourraient en résulter sur les étudiant-es directement. Nous devons avoir en tête que cette situation est le résultat de politiques publiques dramatiques vis-à-vis des universités et des fonctionnaires : Loi LRU pus loi Fioraso, baisse des postes aux concours, embauche de personnel-le sous contrat de droit privé...

Soutenons les et aidons-les à obtenir un salaire décent et de bonnes conditions de travail.

Ensemble on est plus fort !


Rendez vous tous les jours pour les soutenir et suivre la grève : tous les matins à 11h00 dans le hall du bâtiment A

Solidaires étudiant-e-s Paris 8 Saint Denis
Local en C 012

01 49 40 73 14
sudparis8@gmail.com

http://solidairesetudiantesp8.over-blog ... eve-recond

Pétition http://www.petitions24.net/soutien_aux_ ... 8_en_greve
Soutien aux salarié-e-s de Paris 8 en grève !

800€: le montant de la retraite de certain-ne-s personnel-le-s précaires de Paris 8 après 20 ans de services.

400: le nombre de salarié-e-s de Paris 8 gagnant moins de 1400€.

200: le nombre de salarié-e-s de Paris 8 gagnant moins de 1200€.

(bien loin de ce qu'empoche Mme la Présidente...)

Depuis le 19 janvier, les salarié-e-s de Paris 8, organisés en « collectif des bas salaires », sont en grève pour obtenir une augmentation de revenus.

Parce que sans leur travail au quotidien, la fac ne tournerait pas

Parce que la pénurie budgétaire sur les facs se répercute sur les personnels et les étudiants

Parce que la précarisation du travail et la baisse des salaires dans la fonction publique n'ont d'égal
que celles du secteur privé

Parce que la grève victorieuse des salarié-e-s d'aujourd'hui
prépare les victoires des salarié-e-s et des étudiant-e-s de demain !

Soutenons les salarié-e-s en grève de Paris 8 !

Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: L'université en lutte

Messagede Pïérô » 10 Fév 2015, 15:58

Toulouse
L’université doit rester ouverte

L’université du Mirail rebaptisée Jean Jaurès par son actuel président suit un cours toujours plus réactionnaire. Dernier épisode en date le projet d’expulser de l’université toutes activités politiques. Les récents événements servant alors de prétexte facile à ce projet...

Au cours du mouvement étudiant de l’hiver dernier, à l’initiative d’étudiant-e-s, un collectif féministe s’est monté à l’Université Toulouse 2. Depuis lors, des assemblées générales ont lieu régulièrement, permettant des discussions, en mixité et en non-mixité, sur les enjeux des rapports sociaux de sexe à l’université et au sein du mouvement étudiant. Mardi 27 janvier une assemblée générale était organisée par ces étudiant-e-s du collectif, notamment dans le but d’aborder la question du harcèlement moral et sexuel à l’université. L’amphithéâtre 8 où devait avoir lieu la réunion, était bloqué par quatre agents de sécurité qui l’ont également fermé à clé. Pas contrariant-e-s les étudiant-e-s ont décidé d’aller en amphithéâtre 9 dont ils et elles ont été violemment sorti-e-s par les agents de sécurité, qui n’ont pas hésité à user de violence physique (pousser une étudiante contre la porte) et verbales (injures sexistes et homophobes). L’assemblée féministe a pu se tenir dans une salle du bâtiment de philosophie, réunissant une centaine d’étudiante-s, preuve s’il en fallait une, de la nécessité de telles réunions.

Le collectif des Précaires du Mirail condamne cette censure orchestrée par la présidence ainsi que la violence des vigiles. Nous condamnons également les restrictions au libre usage des salles qui ont eu lieu tout au long de cette année universitaire : jeudi 22 janvier il a fallu batailler pour que se tienne une réunion visant à réfléchir sur les conséquences des attentats du 7 janvier, appelée par le syndicat solidaires étudiant-e-s. Durant le premier semestre 2014, une réunion d’information sur la situation en Palestine, organisée par des militant-e-s du NPA avait failli être annulée pour des raisons de sécurité. En décembre 2013, pendant une action étudiante lors d’un CA budgétaire, les mêmes vigiles s’étaient comportés comme de véritables agents de la BAC à l’égard d’étudiant-e-s équipé-e-s de casseroles et drapeaux. Tout cela au mépris du code de l’éducation qui garantit aux usagers et usagères de l’enseignement supérieur et de la recherche « la liberté d’information et d’expression à l’égard des problèmes politiques, économiques, sociaux et culturels. »

Manifestement le développement de l’esprit critique et la confrontation de points de vue politiques cadrent mal avec la volonté de promouvoir une nouvelle image pour l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès, celle d’un pôle d’excellence abrité dans des bâtiments tout neufs. Les multiples communiqués de la présidence, dénotant un mépris de classe certain, lors de l’occupation pacifiste de l’université l’hiver dernier donnaient déjà le ton de cette volonté d’endiguer toute politisation des étudiant-e-s au sein de l’université. Les attentats du 7 janvier et les mesures sécuritaires et liberticides qui s’en sont suivies servent de prétexte pour continuer cette politique répressive, qui va de pair avec la transformation progressive des filières de sciences humaines et sociales, réputées pour apporter une réflexion critique sur la société, en filières toujours plus professionnalisantes et toujours moins réflexives. Avec l’interdiction d’utiliser les locaux pour des activités autres que celles qui sont validées par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche, la boucle et bouclée et l’université cessera d’être un lieu où l’on peut avoir la chance de développer une véritable conscience politique, critique des rapports de domination et porteuse de transformation sociale.

Nous ne devons pas rester silencieuses et silencieux face à cette nouvelle attaque de nos libertés. Nous avons les moyens d’agir et nous proposons de lancer une grève de la fermeture des salles de cours, jusqu’à ce que la présidence s’exprime et surtout s’explique sur ces faits inacceptables. L’université ne peut exister qu’ouverte et c’est à nous tous et toutes de le garantir, personnel technique, personnel administratif, enseignant-e-s, chercheur-e-s, étudiant-e-s.

Ne soyons pas les agent-e-s de l’enfermement, refusons de fermer les portes.

Le collectif Précaires du Mirail


P.-S.
Le collectif Précaires du Mirail regroupe des chercheur.e.s, des enseignant.e.s et des enseigant.e.s chercheur.e.s qui travaillent à l’université sur des contrats précaires. Le collectif formé l’année dernière mène depuis une lutte au sein de l’université pour l’amélioration des conditions de travail et contre la dégradation de l’université.
Contact : precaires.mirail@gmail.com

https://iaata.info/L-universite-doit-re ... e-566.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: L'université en lutte

Messagede bipbip » 12 Fév 2015, 07:56

Lyon, Rassemblement devant la DRH (86 rue Pasteur, 69007)
Jeudi 12 février à 10h

Rassemblement de soutien aux vacataires de Lyon 2

Depuis lundi 26 janvier, des vacataires-enseignant.e.s de plusieurs disciplines sont en grève à l’appel du collectif des vacataires et précaires de l’Université Lyon 2. Nous, étudiant.e.s de Lyon II, dénonçons leurs conditions de travail et d’emploi, à savoir l’absence de contrat de travail depuis la rentrée de septembre 2014 et donc l’absence de paie.

Tou.te.s concerné.e.s, tou.te.s mobilisé.e.s !

Suite à un rassemblement le 29 janvier devant la DRH (Direction des Ressources Humaines) sur le campus des Quais, l’équipe présidentielle s’est fendue d’un communiqué envoyé par mail au collectif des vacataires. Cette réponse ne satisfait en aucune manière aux revendications exprimées (pas de frais d’inscription pour les étudiant.e.s vacataires, des contrats en bonne et due forme, et paiement mensualisé immédiat). La présidence se justifie en invoquant le coût que représentent les 35% d’étudiant.e.s boursier.e.s à Lyon 2, à l’heure où l’on apprend que le président lui-même se serait octroyé une "prime" de 26000€. La présidence tente de jouer le jeu de la division entre doctorant.e.s vacataires et étudiant.e.s, en stigmatisant particulièrement les boursier.e.s. Or la précarité nous concerne tous !

Lyon 2 ne représente pas une situation isolée, dans d’autres universités en France les mêmes problèmes se posent et les étudiant.e.s et travailleur.se.s s’organisent ; à Rennes 2, Montpellier 3 ou Paris 8 par exemple. L’Assemblée Générale de Lyon 2 a voté le soutien à la mobilisation de Paris 8 notamment.

Le manque de moyens met en péril nos conditions de travail et d’étude

Nous exigeons :


- Des TD à moins de 30 personnes

- Des contrats et salaires pour chaque vacataire

- Abandon des poursuites contre les syndicalistes

- Augmentation du budget (récupération des 6 milliards supprimés par l’Etat) dans le cadre d’une université gratuite, publique, et ouverte à tous

- Arrêt du contrôle des cartes étudiantes et des fouilles des sacs à l’entrée du campus des Quais

Nous appelons l’ensemble des étudiant.e.s à se joindre à la mobilisation pour défendre nos intérêts communs. C’est tou.te.s ensemble, étudiant.e.s et enseignant.e.s qu’il faut se battre pour obtenir des moyens pour des conditions d’études et de travail de qualité.

Rassemblement devant la DRH (86 rue Pasteur, 69007)
Jeudi 12 février à 10h

http://rebellyon.info/Rassemblement-de- ... re-de.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

PrécédenteSuivante

Retourner vers Education, culture et recherche, santé et social

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 3 invités