Mouvement dans l'éducation, à suivre...

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 18 Sep 2014, 01:06

SUD éducation Créteil et la CGT éduc'action appellent à un rassemblement jeudi 18 septembre à 17h pendant l'inauguration du collège Dora Maar.

Des tableaux numériques et de la peinture fraîche ?

Pourtant l'école continue de s'effondrer dans le 93 !

Jeudi 18 septembre à 17h, le Conseil Général et la Direction Académique inaugurent l'une des nouvelles "vitrines" du département, le collège intercommunal Saint-Denis - Saint-Ouen, Dora Maar. Cette inauguration se fera notamment en présence de S. Troussel (Président du CG93), B. Gille (Rectrice), M. Hanotin (Vice-président du CG chargé de l'éducation et de la jeunesse) et de J.-L. Brison (DASEN).

C'est l'occasion de leur montrer que non, la rentrée ne se passe bien, à Dora Maar comme dans tous les collèges de notre département : les seuils sont dépassés dans de nombreux établissements, les collèges en travaux ouvrent dans des conditions désastreuses, la précarité est toujours très importante, on manque de remplaçant-e-s, de personnels médico-sociaux, on supprime des postes d'agents...

SUD éducation Créteil et la CGT éduc'action appellent à un rassemblement jeudi 18 septembre à 17h pendant l'inauguration du collège Dora Maar.

Rendez-vous au 41 rue ampère à Saint-Denis (métro 13, carrefour pleyel), jeudi 18 dès 17h !



document au format PDF : http://paris.demosphere.eu/files/docs/f ... -fname.pdf
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 29 Sep 2014, 01:14

Rassemblement des AVS Parisien.ne.s contre la précarité
Mercredi 1er octobre
à 14h, Rectorat de Paris - site Gambetta, 94, avenue Gambetta, Paris 20e

Marre de la galère, défendons nos droits !

En 2014, la rentrée des AVS n'a dérogé à aucune des règles inscrites dans notre quotidien depuis maintenant un peu trop longtemps. Nous nous sommes trouvé.e.s pris.es entre le manque complet d'information et l'entassement dans les couloirs de la rue Penaud, ou fumant d'attente dans les cours de Janson de Sailly, de 3 à 8h pour certain.e.s, et ce simplement pour obtenir un contrat, un renouvellement ou une affectation... Certain.e.s, arrivé.e.s avec leur lettre de mission dans l'établissement où ils.elles devaient prendre leur poste, se sont vu.e.s dire que l'élève auprès duquel.de laquelle ils.elles avaient été nommé.e.s était déjà accompagné.e. Et on passe sur le mépris, quand ça n'est pas la violence verbale, avec lequel certain.e.s d'entre nous ont été traité.e.s à la coordination.

A la décharge des personnels du rectorat, le nouveau logiciel de gestion des contrats, censé tout faciliter, a magistralement planté, les laissant seul.e.s à devoir gérer l'urgence à mains nues. Alors, tenus à l'impossible, ils ont sans doute fait ce qu'ils ont pu. Mais la coupe est pleine ! Et, quand les conditions dans lesquelles ils.elles doivent se dépatouiller pour réussir à maintenir à flot une barque - qui déjà ressemble habituellement franchement plus à un radeau de fortune - qui prend l'eau, c'est encore à nous de boire la tasse à la fin !

Vu les difficultés rencontrées les années précédentes par nombre d'entre nous pour toucher leur salaire à l'heure - la récurrence des retards de paiement d'un à deux mois est devenue une habitude -, on peut bien penser qu'avec cette rentrée là, les problèmes n'ont pas vraiment de raisons de s'arrêter en si bon chemin. Il est temps de ne plus se laisser marcher sur les pieds !

Un rassemblement est organisé devant le rectorat de Paris le 1er octobre à 14h pour réclamer le paiement des salaires de septembre !

Que toutes celles et tous ceux qui seront alors concerné.e.s viennent ! Plus nous serons nombreux, plus nous obtiendrons rapidement le respect de nos droits les plus élémentaires!

Et parce que le changement d'acronymes n'a en rien changé la précarité de nos conditions de travail:
• que d'auxiliaire de vie scolaire (AVS) à accompagnant d'élève en situation de handicap (AESH), il n'y a qu'une amélioration nominale, mais aucune prise en compte des difficultés rencontrées sur le terrain, quand ça n'est pas une aggravation du mépris dans lequel on nous tient,
• que 60% des contrats signés restent des contrats uniques d'insertion (CUI, de droit privé, payées 20h pour 24h de travail effectif - 670 euros/mois ! -, renouvelable seulement pour 2 ans maximum),
• que les Assistants d'éducation (AED, de droit public, 6 ans max) passent d'un volume horaire annuel de 75% à 65%, ce qui aboutit à réduire leur salaire, pour le même temps de travail, tout en leur ajoutant en plus des formations pendant les vacances avec le passage de l'étalement du calcul de la paie de 36 à 39 semaines,
• que les CDI représentent seulement 4% des AVS parisien.ne.s, ne concernent que ceux.celles qui ont pu aller au bout des 6 années d'AED (donc 8 ans généralement, en comptant les 2 ans de CUI réglementaires),
• et que la CDIsation n'a rien à voir avec la titularisation et une véritable reconnaissance de notre métier.

Soyons nombreux aussi, pour tenir et maintenir nos revendications :
• La titularisation de tou.te.s les AVS en poste, sans condition de concours ni de nationalité,
• Une formation adaptée et rémunérée, qui aboutirait à l'obtention d'un diplôme d'État de niveau 4,
• La possibilité de signer des contrats à temps plein,
• La revalorisation de nos salaires : un vrai salaire qui n'oblige pas à cumuler d'autres emplois,
• La création d'un statut réel et reconnu des AVS, correspondant aux conditions d'exercices dans la fonction publique, et leur inclusion pleine et entière au sein des équipes pédagogiques.

Parce que nous n'obtiendront rien en restant isolé.e.s,

Agissons ensemble, tous uni.e.s dans la lutte et par la lutte !

Soyons nombreux, AVS, enseignants et enseignantes, parents d'élèves, devant le rectorat de Paris (94 av. Gambetta), le mercredi 1er octobre à 14h

Pour obtenir de meilleures conditions de travail,
Pour en finir avec la précarité dans l'Education nationale,
Et pour créer les conditions d'un véritable accueil des élèves en situation de handicap!

Collectif AVS 75

http://paris.demosphere.eu/rv/35225
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 04 Oct 2014, 01:23

[Clip Vidéo] Bref, aujourd’hui j’ai fait cours
Une vidéo à ne pas manquer sur nos conditions de travail dans l’éducation
Un clip de SUD éducation :
http://www.sudeducation.org/Clip-Video- ... -j-ai.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 01 Nov 2014, 14:46

Rythmes scolaires : déclaration intersyndicale SUD/CGT/FO

Rythmes scolaires : déclaration intersyndicale SUD/CGT/FO

La réforme des rythmes scolaires, expérimentée dès la rentrée 2013 par Vincent Peillon, présentée comme une nécessité pour alléger la charge de travail des enfants, a été un échec.

Dès la rentrée 2013, la mise en place de la phase expérimentale nous a permis de dresser un constat négatif des premières applications de cette réforme.
La généralisation à la rentrée 2014 s’est faite sans qu’un bilan ministériel sur les effets de la réforme ne soit fait.

Malgré de larges mobilisations des enseignants, personnels des collectivités, salariés du secteur associatif et parents d’élèves, dénonçant la dégradation de leurs conditions de travail et les inégalités territoriales créées pour les enfants, les gouvernements successifs se sont entêtés à poursuivre une réforme emblématique de la politique d’austérité.

Les modifications apportées par le décret Hamon n’améliorent en rien les conditions d’apprentissage des élèves et compliquent davantage les conditions de travail de l’ensemble des personnels. Elles mettent en place un nouveau transfert de compétences de l’État vers les collectivités,

Tout ceci confirme nos craintes, notamment sur :

- le manque de clarté des missions de chacun et la problématique de l’utilisation des locaux faute de moyens et d’espaces supplémentaires nécessaires,

- l’instauration de tâches supplémentaires pour les personnels enseignants et territoriaux,

- l’allongement des temps de travail engendrant de la fatigue pour les enfants ainsi que pour les personnels concernés,

- le manque de lisibilité du temps contraint et du périscolaire pour les enfants et les parents,

- l’insécurité des conditions d’accueil des enfants,

- la captation de compétences éducatives relevant de l’École par les collectivités.

Nos organisations réitèrent leur opposition à la généralisation de la réforme des rythmes scolaires et demandent à la ministre de suspendre son application et d’abroger les décrets correspondants.

L’intersyndicale CGT Éduc’action, CGT Services publics, FNEC FP FO, FO Services publics et de Santé, Sud Éducation, Sud Collectivités territoriales entend poursuivre la lutte contre les nouveaux rythmes scolaires et, dès à présent, appelle tous les personnels à se mobiliser pour construire, du local au national, la mobilisation qui s’impose !

Le 31 octobre 2014

http://www.sudeducation.org/Rythmes-sco ... ation.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Précaires de l'Education

Messagede jipé64 » 04 Nov 2014, 22:56

AESH : L’Education Nationale renforce la précarité.

Avec le nouveau statut d’Assistant des Elèves en Situation de Handicap, le gouvernement se targue d’avoir sorti de la précarité les anciens EVS et AVS. Si ce nouveau statut peut être proposé en CDI, les conditions sont inadmissibles.

Alors que dans la loi, rien n’oblige à le faire, le Ministère n’entend proposer de CDI qu’aux AVS ayant fait 6 ans en CDD. Pour les EVS, il leur faudra faire 2 ans en CUI en temps qu’EVS, puis 6 ans d’AESH en CDD, pour se voir (peut être) proposer un CDI. Cela équivaut à établir une période d’essai de 6 à 8 ans ! C’est inadmissible. Par ailleurs, les contrats proposés ne sont que rarement de 35 heures, mais plutôt de 18 ou 24 heures… payées au SMIC ! Les AESH se retrouvent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté, ou juste au dessus. Enfin, les conditions d’embauches ne sont pas définies. A l’heure actuelle, cela se fait au petit bonheur la chance, voire à la tête du client. Certains AVS n’ont pas eu de proposition d’embauche, d’autres avec des horaires si bas et à des distances si éloignées de chez eux qu’ils ne peuvent pas accepter. C’est une honte !

La CNT-AIT exige :
1) Que tous les contrats AESH proposés soient des CDI payés à temps pleins, même si le nombre d’heures effectives passées en cours avec les élèves sont inférieures, afin de prendre en compte le travail que les AESH fournissent en dehors des cours.
2) Que les frais de déplacements pour se rendre au travail soient remboursés.
3) Que les procédures des conditions d’embauches soient clarifiées.
4) Que tous les AVS et anciens AVS ainsi que tous les EVS et anciens EVS se voient proposer un contrat dans ces conditions.
5) Que le statut d’AESH soit intégré au corps de la fonction publique et en respecte les règles.
6) Que tous les élèves en situation de handicap qui ont besoin d’un accompagnement, bénéficient de l’aide d’un AESH.

Ces revendications immédiates répondent à l’urgence de la situation. Elles ne sont qu’un premier pas vers la reconnaissance des travailleurs et travailleuses qui accompagnent les élèves en situation de handicap. Elles ne pourront être obtenues que si nous nous mobilisons pour créer un rapport de force conséquent. C’est la passivité des AESH, AVS et EVS et le manque de solidarité des travailleurs de l’Education qui permet aujourd’hui à l’Education d’adopter des attitudes de négriers. Depuis plus de dix ans, le comité des précaires de l’Education Nationale construit ce rapport de force, nous devons lui apporter un soutien sans faille.

Ne les laissons plus faire !

CNT-AIT de Pau

La CNT-AIT de Pau appelle au rassemblement organisé par le Comité des Précaires de l'Education Nationale le jeudi 6 novembre au Palais beaumont à partir de 13H30 à l'occasion de la venue de Neuville, la secrétaire d'Etat chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion. Appel du comité consultable sur le site de la CNT-AIT: http://www.cnt-ait.fr/mobilisation-des-precaires-de-leducation-a-pau
jipé64
 
Messages: 12
Enregistré le: 05 Aoû 2014, 17:17

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 15 Nov 2014, 02:08

Communiqué de la Fédération SUD éducation du 14 novembre 2014
Contre l’austérité et la répression, pour le service public et le droit à l’éducation - Pour un réveil des luttes !

La fédération SUD éducation soutient toutes les mobilisations qui prennent naissance contre les politiques d’austérité, contre la répression généralisée, pour le service public et les droits des salarié-e-s, pour des moyens pour un service public d’éducation égalitaire et émancipateur.
Elle appelle à les développer et à les généraliser pour changer les rapports des forces.


Après une trop longue période de grande atonie du mouvement social, ce mois de novembre voit se dessiner une multiplicité de mobilisations qui peu-vent marquer un réveil des luttes. Il est temps !

Le 15 novembre l’initiative pour une alternative à l’austérité donne lieu dans certaines localités à des mobilisations unitaires.

Depuis des mois, les salarié-e-s des hôpitaux se mobilisent contre les conditions faites à la santé dans le contexte de l’austérité, rejoint-e-s par de nombreuses associations. Ils et elles seront à nou-veau à Paris le 18 novembre pour manifester à l’heure où les député-e-s discutent de nouvelles restrictions budgétaires. Ce même jour, les syndicats de la Fonction publique (CGT, FA-FPT, FSU, Solidaires) seront aussi dans la rue pour protester contre le budget d’austérité, pour les postes et les salaires, avec selon les lieux des mobilisations diverses.

Déjà ces derniers jours, les lycéen-n-e-s et les étu-diant-e-s se sont mobilisé-e-s en réaction à la mort de Rémi Fraisse, tué par un jet de grenade de la Gendarmerie. Ce drame n’est pas un accident, il est le résultat de plusieurs mois de violences poli-cières croissantes envers les opposant-e-s au bar-rage du Testet pour imposer un projet inutile. La répression à laquelle ils et elles ont fait face n’est pas isolée : le gouvernement crée un climat de violences et de criminalisation des mouvements sociaux pour dissuader toute mobilisation. C’est d’ailleurs une nouvelle escalade dans la répression qu’a choisi le pouvoir face aux mobilisations naissantes de la jeunesse : armada policière et intimidations des manifestant-e-s, interdictions d’assemblées générales et fermetures administratives d’universités pour empêcher les étudiant-e-s de s’organiser et d’agir...
Les 20 et 22 novembre seront des moments de mobilisations importants contre les violences et l’impunité policières, en soutien aux condamné-e-s et incul-pé e s suites aux mobilisations, pour le droit de cir-culer, de s’exprimer et de manifester.

En Ile-de-France et dans divers départements, le 20 novembre sera une journée de grève dans l’éducation, avec comme déclencheurs principaux :
- Les conséquences générales de l’austérité sur le service public d’éducation avec une hausse continue du nombre d’élèves, le manque de remplaçant-e-s, le développement de la précari-té ;
- La refonte de l’éducation prioritaire qui réduit le nombre de zones concernées et fait sortir beau-coup d’écoles et collèges des dispositifs qui bénéficient de trop maigres moyens supplémen-taires ;
- La réforme des rythmes scolaires qui a aggravé les inégalités territoriales et détérioré nos condi-tions de travail comme celles des élèves.

Le 6 décembre aura lieu une manifestation nationale contre la précarité et le chômage à l’initiative des associations et syndicats en première ligne.

L’austérité et la répression sont les deux faces d’une même politique antisociale et de plus en plus autoritaire. Nous n’en sommes qu’aux premiers pas dans les projets de l’Union Européenne, du MEDEF et des gouvernements dans la destruction générale des droits sociaux, du droit du travail et des solidarités.

Les mobilisations contredisent l’idée qu’il n’y a pas d’alternative aux régressions sociales sans fin ; le gouvernement veut à tout prix les faire cesser, par la force si c’est nécessaire.

Il est temps de réagir, de construire des mobilisa-tions d’ampleur. Multiplions les AG dans les écoles et les établissements, dans les villes et les départe-ments, construisons les mobilisations pour inverser le cours des choses ! Ils ne s’arrêteront que là où nous les arrêterons

http://www.sudeducation.org/Contre-l-au ... et-la.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 19 Nov 2014, 16:45

Tours
Mobilisation des AVS et AESH ce 19 novembre

Communiqué de presse :
SUD éducation 37 soutient les accompagnants d’élèves en situation de handicap (AESH, ex-assistants de vie scolaire), qui ont décidé de se mobiliser ce mercredi 19 novembre à 16 h 30, devant l’Inspection académique (267 rue Giraudeau à Tours) pour faire entendre leurs revendications en relation avec leurs conditions de travail et de rémunération alors que la précarité ne cesse de les affecter.
Le Bureau de SUD éducation 37.



à Paris et dans le 93

Jeudi 20 novembre, de nombreuses assemblées locales, à Paris et dans le 93, et syndicats de l’éducation nationale appellent à une grève contre la refonte du système d’éducation prioritaire qui se traduira par une baisse de moyens là où il n’y en a déjà pas.

La refonte du système d’éducation prioritaire (ZEP/REP) lancée par le gouvernement annonce la sortie dès la rentrée prochaine de plusieurs écoles et collèges de ce dispositif. Moins de sous, mais plus de flics, si l’on en croit les événements récents dans le 93.

L’année dernière les personnels des écoles de Seine-Saint-Denis (93) et des Hauts-de-Seine (92) s’étaient déjà mobilisés contre ces réformes qui visent à réduire les moyens des écoles et collèges déjà sans-le-sous.

Cette année, des grèves sporadiques ont été lancées par des assemblées de base (13e et 19e arrondissement). D’autres actions ont eu lieu, comme l’occupation d’un terrain en fiche par des parents d’élèves. Ailleurs, à Toulouse par exemple, c’est contre la sortie de toutes les écoles du quartier d’Empalot qu’instits, personnels et parents ont marché.

Le 20 novembre, assemblées et syndicats (lire l’appel de l’intersyndicale) lancent un mouvement de grève à Paris et en Seine-Saint-Denis.

Les revendications touchent tout aussi bien les conditions de travail que les moyens fournis aux élèves. Le syndicat des PVP (Professeurs de la Ville de Paris) appelle également à la grève.

Sud et la CGT 93 appellent les lycéen-ne-s mobilisés contre les violences policières à se joindre à la mobilisation, et les enseignants à se solidariser avec les lycéen-ne-s.
• 8h30 - Paris - Rassemblement devant le rectorat (20e - M° Saint Fargeau ou Gambetta)
• 9h30 - Saint-Denis - Rassemblement éducation Saint-Denis au « Ministère des Bonnets d’Âne » (derrière l’Eglise Neuve / l’école Vallès, quartier de la Gare),
• 11h00 - Saint-Denis - manifestation (rue de la République)
• 14h00 - Paris - manifestation départementale du 93, départ Grande Bibliothèque à destination du ministère des Finances

http://paris-luttes.info/greve-dans-l-e ... taire-2082
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 24 Nov 2014, 03:18

Le 25 novembre, mobilisation et grève des AVS-AESH

Mobilisations contre la précarité : développons les luttes pour la reconnaissance des métiers, l’amélioration des conditions de travail, la titularisation sans condition !

Le 25 novembre, les AVS-AESH seront en grève dans plusieurs villes et départements pour protester contre leurs conditions de travail, leurs salaires de misère et le mépris dont ils font l’objet de la part de l’administration. Les annonces du ministère sur la reconnaissance du métier d’accompagnant-e des élèves en situation de handicap étaient de la poudre aux yeux. Seul un nombre très restreint d’AVS est CDIsé, à temps partiel. Pour les autres, il leur faudra d’abord 6 ans de CDD, et tous les personnels AVS sous contrat CAE-CUI sont carrément exclu-e-s de la CDIsation. Pour tou-te-s, ce sont des temps partiels imposés et des salaires en-dessous du seuil de pauvreté.

Le 6 décembre aura lieu la 12e édition de la manifestation contre le chômage et la précarité et pour la justice sociale. Le moins que l’on puisse dire, c’est que la situation des chômeurs/euses, des précaires, des salarié-e-s et de la majorité de la population est loin de s’améliorer, bien au contraire. Chaque mois, de plus en plus de chômeurs/euses, malgré l’explosion des radiations, des mesures contraignantes dont le but est de renforcer et multiplier les contrôles. La nouvelle convention d’assurance chômage défavorable aux chômeurs/euses ; une allocation dont le plafond baisse de 57,4 % à 57 % des derniers salaires ; des droits rechargeables, dont la mise en œuvre encore floue laisse craindre une pérennisation de la précarité. Stigmatiser et culpabiliser les victimes du choix des profits contre les hommes et les femmes et n’offrir comme avenir à la jeunesse que le chômage et la précarité ! Les attaques contre les chômeurs/euses sont des attaques contre toutes et tous ! L’appel unitaire des syndicats et associations de chômeurs/euses (soutenu par l’Union syndicale Solidaires, d’autres syndicats, des associations et des organisations politiques) revendique :

- "Un emploi correctement rémunéré, librement choisi, socialement utile.
- L’indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité avec le SMIC réévalué comme référence.
- L’arrêt des contrôles et des sanctions contre les chômeurs/euses et précaires.
- La gratuité des transports publics pour les chômeurs/euses, les précaires et leurs familles.
- L’application du droit au logement pour toutes et tous."

Le 11 décembre est une journée de mobilisation nationale unitaire pour l’enseignement supérieur et la recherche (ESR) incluant la lutte contre la précarité qui ne cesse de se développer dans les universités suite au désengagement budgétaire de l’État et à l’autonomie libérale-concurrentielle des établissements. Cette question de la précarité est une dimension importante de la mobilisation pour l’indépendance de la recherche, contre la dégradation continue des conditions de fonctionnement de l’ESR, qu’il s’agisse des étudiant-e-s, des personnels techniques et administratifs des universités et des organismes, des enseignant-e-s-chercheurs/euses et des chercheurs/euses, touché-e-s par la précarité des jeunes et moins jeunes collègues, des budgets insuffisants et inappropriés, des carrières bloquées, des conditions de travail, d’études et de vie dégradées.

La mobilisation pour un plan d’urgence pour l’école en Seine-Saint-Denis (93) met également la précarité au cœur du combat. Faute de créations de postes de titulaires en nombre suffisant, l’administration préfère recruter sans arrêt davantage de personnels précaires pour assurer l’ensemble des missions du service public.

La fédération SUD éducation soutient toutes les mobilisations contre la précarité, appelle à les renforcer et à les généraliser.

La précarisation est au centre du processus de destruction des droits de tou-te-s les salarié-e-s, des services publics et des solidarités.

Mobilisons-nous toutes et tous pour faire reconnaître les métiers, faire respecter les droits existants, améliorer les conditions de travail et de rémunération, mettre fin à la précarité et obtenir la titularisation sans condition de concours ni de nationalité de tou-te-s les précaires.

http://www.sudeducation.org/Mobilisatio ... arite.html


Paris

Image
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 25 Nov 2014, 11:47

D'autres infos sur la mobilisation de ce 25 novembre dans différentes villes sur le blog du Collectif 75 AVS/EVS, précaires de l'éducation en lutte : http://collectifavs75.blogspot.fr/2014/ ... es-et.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 30 Nov 2014, 14:36

Récit de la journée de grève du 25 novembre 2014

Compte-rendu de l’AG des grèvistes et de la journée de grève des AVS-AESH du mardi 25 novembre, sur Paris

Nous, auxiliaires de vie scolaire et accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap (AVS-AESH), auxiliaires de vie professionnel.le.s (AVP), enseignants et enseignantes, syndiqué.e.s et non-syndiqué.e.s, de Paris, des Hauts-de-Seine et du Val-d’oise, nous sommes réuni.e.s ce matin, mardi 25 novembre, en assemblée générale de grève, pour dénoncer les conditions de travail et la grande précarité dans lesquelles se trouvent les AVS-AESH.

Au cours de l’AG sont revenus les problèmes rencontrés par les AVS-AESH concernant leurs contrats, les retards (voire l’absence) de paiement des salaires ou de remboursement des titres de transports. Egalement les problèmes quotidiens rencontrés à propos des notifications déterminant nos affectations et le nombre d’heures au cours desquelles nous accompagnons les élèves, les mutations arbitraires, le manque d’information généralisé concernant les handicaps des élèves que nous accompagnons, les pressions exercées de toutes parts. Nous avons également discuté de la prétendue amélioration de notre statut que constitue la CDisation de certain.e.s d’entre nous, qui pérénnise la précarité, et n’est en aucune manière assimilable à une titularisation des personnels exerçant ces fonctions. Nous avons également abordé les problèmes rencontrés par les auxiliaires de vie professionnel.le.s, peu nombreu.se.s et tout autant isolé.e.s que nous.

Nous avons discuté de la construction d’une grève reconductible, de la mise en place d’une caisse de grève, et de la sensibilisation des associations de parents d’élèves, notament des parents d’élèves en situation de handicap, et des enseignants et enseignantes, afin d’amplifier la diffusion de notre combat, et de créer les solidarités nécessaires au rapport de force qui nous permettra d’obtenir ce que nous revendiquons.

Vers 12h30, quelques-un.e.s d’entre nous ont rejoint des membres du collectif AC-contre le chômage, qui proposaient une action, pour y participer.

Les autres sont allé.e.s devant la mission académique pour la scolarisation des élèves en situation de handicap (MASESH), où se tenait un rassemblement. Nous nous sommes retrouvé.e.s à une cinquantaine sur place. Nous avons alors pris la décision d’investir la MASESH. Nous y avons eu, dans les couloirs, une discussion avec Odile Faure-Fillastre (conseillère technique ASH) et Jean-Félix Paupe (coordinateur des AVS-AESH sur Paris). Après discussion, elle et il nous ont demandé de rejoindre le rectorat, où nous devions nous rendre ensuite, pour y constituer une délégation, qui serait alors reçue là-bas. Nous avons maintenu la discussion pendant plusieurs minutes, et leur avons laissé une liste de noms d’AVS-AESH rencontrant des problèmes conséquents (dont le cas d’une AVS non-payées depuis la rentrée de septembre !), avec leur parole qu’ils seraient réglés au plus vite. Nous nous sommes rendu.e.s ensuite en manifestation devant le rectorat, où nous avons bloqué l’avenue Gambetta pour plus d’une heure.

Une délégation constituée de six personnes, 5 AVS-AESH et un enseignant, s’est alors présentée pour être reçue. Après avoir patienté près de trois quart d’heure devant des revues de bijouteries, nous avons finalement été reçu.e.s par Benoît Verschaeve (DRH de l’académie de Paris), Elisabeth Bisot (Dasen pour le second degré), Odile Faure-Fillastre et Jean-Félix Paupe. Par décision de l’AG des grévistes, prise lors de la constitution de la délégation, nous avons refusé de donner nos identités lors de la présentation inaugurale de la réunion, nous en tenant à déclarer que nous étions les représentants de l’AG des grèvistes. Les représentants du rectorat nous ont alors déclaré sèchement qu’il en allait de questions de courtoisie, et qu’il s’agissait là du respect des règles nous permettant d’entamer la discussion. Devant notre refus maintenu, le débat s’est envenimé, et les représentants du rectorat ont décidé de mettre un terme à la réunion avant même que nous ayons présenté les raisons de notre grève et nos revendications. Une seconde entrevue, dans les couloirs du rectorat, a ensuite débuté avec un inspecteur d’académie. Nous lui avons renouvelé notre refus de nous présenter chacun.e.s. Comme précèdement, la discussion s’est arrêtée là. Nous avons ensuite quitté le rectorat pour rejoindre le cortège, auquel nous avons expliqué le déroulement de la délégation.

Des suites de l’AG du matin, et de celle tenue devant le rectorat à la suite de la délégation, nous appelons les AVS-AESH :

• A participer massivement à la manifestation contre le chômage et la précarité qui a lieu le samedi 6 décembre, à partir de 14h, place Stalingrad (M° Stalingrad ou Jaurès)

• A nous rejoindre en Assemblée générale, le mercredi 17 décembre à partir de 18h, à la Bourse du travail (salle Louise Michel, 3 rue du Chateau d’eau, M° République), afin de discuter ensemble et construire les possibilités d’une nouvelle journée de grève, potentiellement reconductible, des AVS-AESH.

Parce que ce sont nos luttes qui ont construit nos droits
Agissons ensemble, tou.te.s uni.e.s dans la lutte et par la lutte !

Le Collectif AVS 75 (pour l’AG des AVS-AESH en grève)

http://collectifavs75.blogspot.fr/2014/ ... du-25.html
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 01 Déc 2014, 03:08

Hauts-de-Seine (92)
Education prioritaire : motion de l’AG des grévistes du 27/11/2014

Nous étions réunis aujourd’hui à l’appel des syndicats FO, CGT, SUD et FSU : 94 % de grévistes dans le premier degré, dont 100% sur le réseau Pasteur, et 100% au collège Pasteur à Gennevilliers.

Réunis à 100 en AG (premier et second degré), nous revendiquons :

Aucune sortie de l’Éducation Prioritaire : ni pour le collège ni pour quelque école que ce soit de Gennevilliers.

maintien des moyens et des acquis.

Ce doit être le mandat des représentants de personnels auprès du DASEN et auprès de la Ministre dès cet après-midi.

D’ores et déjà, la quasi-totalité des directions d’école du Réseau Pasteur se mettent en grève administrative à l’image de tous les professeurs du collège Pasteur. Nous appelons à l’élargir nationalement.

Les parents d’élèves sont également dans l’action. Ils ont organisé une journée « école morte » le 24 novembre sur le réseau, suivie à 99% au collège Pasteur. Nous avons, dans le premier degré, plus de 800 signatures pour le maintien de l’Éducation Prioritaire.

Nous appelons à poursuivre le mouvement et à la grève nationale avant le 17 décembre.

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article1200
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 07 Déc 2014, 03:35

AG inter établissements scolaires le 9 décembre à 10h à la fac du Mirail

Prés de 75% du personnel enseignant et éducatif du collège Bellefontaine à Toulouse est en grève reconductible depuis 8 jours maintenant, nous appelons les autres établissements à nous rejoindre pour une journée d’action commune.

Partout en France depuis plusieurs semaines, des mobilisations dans le cadre de la réforme REP se multiplient pour la défense et l’extension de l’éducation prioritaire, et pour la fin de la précarité des personnels.
En solidarité avec la mobilisation intersyndicale des Bouches du Rhône sur les mêmes sujets le mardi 9 décembre, un préavis de grève est déposé.
Nous appelons les collègues à se mettre massivement en grève et à rejoindre l’AG inter-établissement à l’université du Mirail (Jean Jaurès) mardi 9 décembre à 10H !

Soyons nombreux dans la mobilisation !

Ne lâchons rien sur l’éducation prioritaire !

Ci joint le tract d’appel :


REP‭ ‬+‭ = ‬Rien En Plus

Partout en France,‭ ‬depuis plusieurs semaines,‭ ‬des mobilisations,‭ ‬dans le cadre de la réforme REP,‭ ‬se multiplient pour la défense et l‭’‬extension de l’éducation prioritaire.

En Haute Garonne,‭ ‬les‭ ‬écoles d’Empalot et de Littré sont dans l’action depuis des semaines pour conserver le statut REP+.‭ ‬Les membres des personnels d‭’‬éducation,‭ ‬titulaires et précaires,‭ ‬du collège Bellefontaine sont en grève depuis le jeudi‭ ‬27‭ ‬novembre faute de moyens débloqués pour la mise en‭ ‬œuvre de la réforme de l‭’‬éducation prioritaire.

Nous n’en sommes qu‭’‬à la préfiguration de la réforme,‭ ‬et c’est déjà une sacrée pagaille.‭ ‬Qui peut penser que les choses s’amélioreront,‭ ‬alors que cette réforme ne sera pas financée par des moyens supplémentaires,‭ ‬mais‭ ‬par redéploiement‭ ?

Il est urgent de nous rencontrer et de débattre pour adopter des positions communes sur‭ ‬ :

‭•‬ le maintien en REP/REP+‭ ‬de toutes les‭ ‬écoles et‭ ‬établissements‭ (‬collèges et LP‭) ‬s’y trouvant déjà et l‭‘‬entrée de nouveaux‭ ‬établissements répondants aux critères de‭ "‬labellisation‭" ‬;
• la dotation nécessaire pour la mise en place de l‭’‬accompagnement continu en‭ ‬6ème
‭•‬ la baisse des effectifs par classe condition essentielle‭ ‬à la réussite scolaire
‭•‬ une présence accrue du personnel médicosocial‭ ‬;
• une définition claire du mode de comptabilisation de nos services que l’on soit enseignant,‭ ‬CPE,‭ ‬documentaliste,‭ ‬...
‭•‬ l’extension de la prime REP‭ ‬à tous les personnels précaires,‭ ‬les AED notamment‭ ‬;
• ...
Afin de construire le rapport de force nécessaire pour exiger ce que nous aurons décidé

A Toulouse et ailleurs
Mobilisons nous,
soyons en grève le mardi‭ ‬9‭ ‬décembre

10h Assemblée Générale interétablissements‭ ‬à la fac Jean Jaures.


Adresse des personnels grévistes du collège : education.blf31@gmail.com

Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 07 Déc 2014, 11:50

Éducation prioritaire : les REP dans la rue !

images CNT : http://www.cnt-f.org/59-62/2014/12/educ ... ns-la-rue/

Éducation prioritaire :
donner plus à ceux & celles qui en ont moins !


L’éducation prioritaire est un dispositif qui, dans les écoles et les collèges, tente de pallier les inégalités socio-culturelles pour contribuer à la réussite scolaire des enfants de milieux populaires. La nouvelle carte des réseaux d’éducation prioritaire (REP, ex ZEP) sera officialisée début 2015. Elle s’inscrit dans le cadre des politiques anti-pauvres menées par le gouvernement. En effet, pour ce dernier, il s’agit de détruire peu à peu l’éducation prioritaire, en commençant d’abord par une réduction du nombre d’établissements et de quartiers « bénéficiant » du dispositif.

Dans le Nord Pas-de-Calais, pour des raisons de « redéploiement » (technique consistant à déshabiller Pierre pour habiller Paul), 11 collèges ainsi que les écoles maternelles et élémentaires qui y sont rattachées * devraient sortir du dispositif, ce qui va entraîner pour eux une baisse de moyens **. Des opérations « écoles et collèges morts » (menées par les parents d’élèves) et des grèves (de personnels) ont eu lieu ces derniers jours. D’autre part, le 3 décembre 2014, des parents d’élèves mobilisés et plusieurs syndicats de l’Éducation (dont celui de la CNT 59/62) appelaient à un rassemblement devant le rectorat de Lille pour : 1) dénoncer le budget actuel, enveloppe fermée entraînant une politique à moyens constants alors que la situation nécessiterait de mettre le paquet pour les classes populaires – 2) dénoncer l’inégalité de traitement par rapport à d’autres académies – 3) dénoncer l’opacité des critères en matière de création ou de suppression de réseaux – 4) peser sur le ministère dans le but d’obtenir la création dans la région de réseaux supplémentaires (sans aucun redéploiement). Le rassemblement qui a réuni 400 personnes (dont de nombreux parents accompagnés de leurs enfants) s’est mué très vite en manifestation et s’est déplacé, pères Noël y compris, jusqu’à la préfecture du Nord. De nouvelles actions seront organisées prochainement avec comme objectif de maintenir la pression jusqu’au comité ministériel du 17 décembre.


* Liste des communes concernées : Comines, Poix-du-Nord, Wallers, Bully-les-Mines, Calonne-Ricouart, Carvin, Guînes, Hersin-Coupigny, Leforest, Noyelles-sous-Lens, Rouvroy.

** Pour les collèges : augmentation du nombre d’élèves par classe et diminution des heures d’accompagnement. Pour les écoles : équipes enseignantes moins stables, fermetures de classes, augmentation du nombre d’élèves par classe et remise en cause de l’accueil des 2 ans en maternelle.

Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 14 Déc 2014, 13:41

L’éducation prioritaire : des choix sans clarté ni moyens !

Personnels et parents contestent la carte de l’éducation prioritaire : amplifions la mobilisation

Une réforme sans moyens à la hauteur des besoins pour celles et ceux qui en ont le plus besoin. Une réforme d’austérité et de gestion de la pénurie.

Des moyens en-deçà des besoins

« La refondation de l’éducation prioritaire est avant tout pédagogique ». On connaît la chanson, ce ne serait pas une question quantitative mais qualitative.
Le nombre de réseaux d’éducation prioritaire ne change pas : une fois de plus, on ne part pas des besoins, mais d’une enveloppe bloquée. De nouveaux établissements et de nouvelles écoles entrent dans le dispositif, et il était temps de leur reconnaître ce besoin, mais quid de ceux qui sortent ? Pour beaucoup, c’est l’incompréhension. Dans un contexte d’accroissement des inégalités, ce sont encore les plus fragiles qui trinquent. Les quelques moyens qui permettaient de maintenir les équipes à peu près à flot vont disparaître et fragiliser le travail mis en place depuis des années auprès des élèves de ces zones en grande difficulté sociale, dans les quartiers et les zones rurales.
Dans les établissements qui sortent de l’éducation prioritaire, que vont devenir les effectifs par classe ou les DHG (dotation horaire globale annuelle) dans des structures souvent fragiles qui quitteront l’éducation prioritaire ? Quid de la dégradation des conditions de travail et d’étude dans ces écoles et établissements ?

Une logique de réseau qui ignore la réalité

Le classement des collèges dans l’éducation prioritaire en REP et REP+ impose le classement des écoles en dépit de leur réalité. C’est une logique de réseau qui est à l’œuvre : les écoles qui dépendent d’un collège qui sort de l’éducation prioritaire sortent automatiquement, même si leur situation correspondrait à d’autres écoles classées REP+ et qui le sont vraiment parce que le collège de secteur est dans la liste… Cela va à l’encontre de la logique de mixité sociale nécessaire !

Des listes établies dans la plus grande confusion

Le Ministère a choisi quatre critères pour établir la liste des établissements de l’éducation prioritaire. Ces informations, contestables, pas toujours très fiables ni actualisées, ont été plus ou moins prises en compte par les rectorats qui ont parfois utilisé d’autres critères sans les communiquer aux équipes et aux organisations syndicales. Ce manque de clarté dans le choix des établissements classés ou sortis de l’éducation prioritaire questionne. La fin de non-recevoir apportée par les directions académiques aux contestations est insupportable.
Aucune discussion n’a réellement lieu, et les listes académiques remontent au Ministère sans que des Comités Techniques n’aient été réunis. La liste définitive sera présentée au Comité Technique Ministériel du mercredi 17 décembre sans qu’aucun vote n’ait eu lieu !

Déjà des dysfonctionnements dans les réseaux REP+ préfigurateurs

Dans les établissements préfigurateurs de la réforme, le constat est clair : les promesses en matière de moyens supplémentaires pour ces établissements « prioritaires parmi les prioritaires » ne sont globalement pas tenues, ou a minima et sur la base du redéploiement. Dans le second degré, où sont les personnels santé-sociaux supplémentaires promis ? Où sont les postes permettant l’encadrement des 6e jusqu’à 16h30 ? Dans le premier degré, les ouvertures des classes de moins de 3 ans se font au compte-gouttes. Pour masquer des RASED incomplets, on agrandit, du moins sur le papier, les zones d’intervention des psychologues et maitres-ses spécialisé-e-s pour couvrir les REP+. Par ailleurs, toujours dans le premier degré, les départs en formation se font dans des conditions de désorganisation totale pour les élèves et pour les équipes enseignantes. Depuis la rentrée, de nombreux remplacements ne sont plus assurés dans certains départements. Enfin, une hiérarchie intrusive se renforce, venant distribuer la bonne parole : des IEN et IPR font déjà la tournée des écoles et établissements REP + pour expliquer aux collègues comment faire leur travail correctement !

La contestation gronde : de nombreux établissements et écoles sont déjà fortement mobilisés

Des collègues et des parents sont mobilisés pour que la réalité de terrain soit reconnue et que leurs établissements restent dans l’éducation prioritaire ou soient classés REP+, dans de nombreuses académies : Toulouse, Aix-Marseille, Créteil, Versailles, Paris, .... Certains établissements sont bloqués depuis plus de 2 semaines comme en Seine-saint-Denis.

- SUD éducation soutient toutes les mobilisations en cours, appelle à l’auto-organisation, à l’élargissement et à la coordination de ce mouvement de lutte.
- SUD éducation invite les collègues à discuter en assemblée générale de leur vision de l’éducation prioritaire et à formuler leurs revendications.

Pour une véritable politique de justice sociale dans l’éducation prioritaire : diminution du temps de travail, temps de concertation pour les équipes, baisse des effectifs par classe, refus du tri social.

SUD éducation revendique :
1 - Une baisse des effectifs par classe :
- 20 élèves maximum par classe, 16 en éducation prioritaire, 12 en SEGPA.
2 - Une baisse du temps de travail :
- Un temps de service global pour l’ensemble des enseignant-e-s du 2nd degré de 14 h cours/élèves + 3 h de concertation/travail en équipes & 18 heures devant élèves + 6 heures de travail en équipe dans le premier degré
- 1/9e de minoration de services pour tous les personnels de l’éducation prioritaire
3 – Une vie scolaire renforcée pour les élèves
- 1 CPE pour 120 élèves dans les collèges ordinaires et 1 pour 100 en éducation prioritaire.
- 1 personnel de vie scolaire pour 50 élèves en collège ordinaire et 2 pour 50 en éducation prioritaire.
4 - Des dispositifs d’aide et de prévention complets
- 1 RASED complet par groupe scolaire et 1 enseignant-e supplémentaire
pour cinq classes (pour le 1er degré).
- Un recrutement massif de personnels médico-sociaux (assistance sociale, infirmerie, psychologue)
5 - Des mesures permettant la stabilisation des équipes
- La formation et la titularisation de tou-te-s les contractuel-le-s ainsi que le financement des études pour permettre aux jeunes de l’académie d’accéder aux métiers de l’enseignement.

http://www.sudeducation.org/L-education ... -5711.html


Lundi 15 décembre, Neuilly-sur-Marne (93)

Neuilly sur Marne manifeste pour l'éducation prioritaire

Manifestation à Neuilly sur Marne lundi 15 décembre de 18h30 à 20h30 de l'école Cachin (160 rue Paul et Camille Thomoux) à la mairie de Neuilly sur Marne.

Cette manifestation rassemblera les parents et les enseignants de la ville pour protester contre la nouvelle carte de l'éducation prioritaire.

http://www.sudeduccreteil.org/Neuilly-s ... our-l.html



Mercredi 17 décembre, Marseille

Éducation prioritaire : le début de la faim ! On lache rien !

Appel de l'assemblée générale des établissements
à 11h, devant l'Inspection Académique, 28 boulevard Charles Nedelec, Marseille 3e

Image

http://marseille.demosphere.eu/rv/3180
Avatar de l’utilisateur-trice
bipbip
 
Messages: 35413
Enregistré le: 10 Fév 2011, 10:05

Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 15 Déc 2014, 02:17

Toulouse

Education : toutes et tous en grève le mardi 16 décembre

Grève mardi 16 décembre pour la défense de l’éducation prioritaire et plus globalement contre l’austérité dans l’éducation et ailleurs.
Assemblée générale inter-établissements à 10h à l’Université du Mirail.

Ci-dessous l’appel émanant de la décision de l’AG du 9 d’appeler à la grève ce mardi 16 :

Tous et toutes en lutte contre l’austérité dans l’éducation...et ailleurs !

Nous, personnels grévistes des réseaux d’éducation prioritaire, réunis en assemblée
générale rassemblant sept établissements le 9 décembre 2014, appelons à la poursuite du mouvement sur le constat suivant :

La réforme de l’éducation prioritaire est une réforme d’austérité qui ne met en place aucun moyens nécessaires à l’accomplissement de nos missions.
Plus largement c’est aujourd’hui toute l’éducation nationale qui subit des coupes budgétaires et précarise ses personnels.

Aussi nous exigeons :

• Qu’aucun établissement ne sorte de la carte de l’éducation prioritaire

• L’élargissement de la réforme à toutes les écoles et établissements qui en ont besoin, sur la base de critères sociaux transparents, et sans limitation du nombre de réseaux par académie fixé arbitrairement par le ministère

• Une baisse significative des effectifs par classe

• Des moyens santé-sociaux et vie scolaire largement renforcés

• De vraies mesures pour la stabilisation des équipes, à commencer par la titularisation sans conditions et la formation de tous les contractuels et précaires

• Une baisse réelle du temps de travail pour la pénibilité dans toute l’éducation
prioritaire

Nous revendiquons plus globalement pour tous les établissements du primaire au
supérieur :

• Un renforcement des effectifs des personnels (d’enseignement, de documentation,
d’éducation et administratif), personnels qui devront être formés et sous statut de
fonctionnaire.

• La fin de la précarité des personnels

• L’abandon, par le rectorat et les hiérarchies, du « management » qui divise et met en
concurrence les établissements

Afin de construire le rapport de force nécessaire pour s’opposer à la casse du service public d’éducation :

A Toulouse et ailleurs
Mobilisons nous !
Grève le mardi 16 décembre
10h AG inter-établissements – Fac du Mirail

Tract de l’appel à la grève : https://iaata.info/chroot/mediaslibres/ ... cembre.pdf

Tract d’appel à la grève de SUD Education 31 : https://iaata.info/chroot/mediaslibres/ ... s_1_-1.pdf

Tract de l’appel intersyndical (SUD, CGT, FSU) : https://iaata.info/chroot/mediaslibres/ ... cembre.pdf

https://iaata.info/Education-toutes-et- ... e-480.html


Paris

La coordination des établissements mobilisés pour l'éducation prioritaire, réunie le 9 décembre appelle à poursuivre le mouvement engagé depuis plusieurs semaines.

Pour le maintien de tous les établissements (écoles, collèges et lycées) dans les réseaux d'éducation prioritaire ;
Pour l'élargissement de la carte de l'éducation prioritaire (REP/REP+) ;
Pour des moyens pérennes, à hauteur des besoins, permettant une refonte de l'éducation prioritaire, assurant une limitation des seuils d'élèves par classe, la pérennité des équipes enseignantes, un recrutement massif de personnels…

La coordination des établissements mobilisés appelle à :
• une grève et une manifestation le mardi 16 décembre
à 13h30, « Odéon », Place Henri Mondor, Paris 6e
• une assemblée générale le mardi 16 décembre à la bourse du travail de Paris.
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
Avatar de l’utilisateur-trice
Pïérô
 
Messages: 22436
Enregistré le: 12 Juil 2008, 22:43
Localisation: 37, Saint-Pierre-des-Corps

PrécédenteSuivante

Retourner vers Education, culture et recherche, santé et social

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 21 invités