Mouvement dans l'éducation, à suivre...

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Messagede bipbip » 22 Mai 2014, 06:45

AVS en grève le 27 mai dans toute la région parisienne

AESH : le sigle change, la précarité reste !

Les AVS (Assistant de Vie Scolaire), qui accompagnent les élèves en situation de handicap, deviennent des AESH (Accompagnant-e-s d’élèves en situation de handicap) : D’un contrat précaire à l’autre à temps partiel, la pauvreté est pérennisée dans l’Éducation Nationale... Précarité et flexibilité ont de beaux jours devant eux !...

Le projet de décret qui présenté au comité technique ministériel du 19 mai prévoit que les AVS seront remplacé-e-s par des Accompagnant-e-s d’élèves en situation de handicap (AESH). Censé être une nouvelle étape du processus de professionnalisation des AVS initié en 2013, ce décret prévoit que les AVS sous contrat d’AED (assistant-e-s d’éducation) ayant totalisé 6 années dans la fonction d’accompagnement des élèves en situation de handicap seront éligibles à un CDI. Ces CDI seront conclus par le Recteur de l’académie pour une durée de travail d’au minimum 24h hebdomadaires annualisées sur une période allant de 39 à 45 semaines.

Pour SUD Éducation plusieurs points du décret sont inacceptables :

- 6 ans de précarité seront, au minimum, nécessaires pour éventuellement accéder à un CDI sans que les années effectuées sous contrat aidé - CUI (contrat unique d’insertion) ne soient prises en compte.

- L’essentiel des contrats seront à temps partiel (l’excuse étant que les élèves du primaire n’ont pas 35h).

- Un grand nombre de recrutements de personnels sous contrats aidés (CUI) vont se poursuivre sans perspective de CDD de droit public en fin de contrat.

- L’emploi de personnels effectuant des missions qui relèvent du service public d’éducation sur des des bases salariales scandaleusement basses : entre 650 et 890 euros net !

Si SUD éducation reconnaît l’avancée que constitue l’extension du dispositif de « CDIsation » aux futur-e-s AESH ayant exercé 6 ans avant le 1er janvier 2013, nous condamnons la poursuite du recours systématique aux personnels précaires et la pérennisation de la pauvreté pour une frange grandissante de collègues. En application de la loi Le Pors, le statut de fonctionnaire doit rester la norme pour des missions pérennes !

Rien dans ce décret n’annonce la fin du turn-over des accompagant-e-s des élèves en situation de handicap et la fin des problèmes de discontinuité du service public y afférents. Rien, ni dans le statut ni dans les salaires, n’incitera les futur-e-s collègues à rester en poste.

Arrêtons de brader l’accompagnement des élèves en situation de handicap !

IL Y A URGENCE ! Tous et toutes en grève le mardi 27 mai !

SUD EDUCATION REVENDIQUE :
- la titularisation de tous les AVS en poste sans condition de concours, ni de nationalité
- une formation adaptée
- des temps pleins
- une revalorisation du salaire

SUD Education 92, SUD Education 75, SUD Education 78,SUD Education 91 SUD Education 95 et SUD Education Creteil appelent tou-te-s les AVS, et les enseignant-e-s et personnel-le-s solidaires, à se mettre en grève le 27 mai .

Deux rendez-vous à noter :

- à 10h à l’assemblée générale pour parler des revendications, des problèmes rencontrés par les collègues et décider de la suite de la mobilisation. C’est l’affaire de tou-te-s ! et c’est à la bourse du travail de Paris , 3 rue du chateau d’eau, salle Eugène pottier, métro République.

- à 13h en rassemblement devant le ministère, avec banderoles et pancartes. Pour faire entendre notre colère et nos revendications ! Il se trouve au 110 rue de Grenelle, métro Solférino ou rue du Bac.

http://www.sudeducation.org/AVS-en-cole ... 7-mai.html
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Messagede bipbip » 28 Mai 2014, 01:03

Bagnolet
Rythmes scolaires à Bagnolet : ni plan « A » ni plan « B » abrogation, des moyens pour l’école publique

Rythmes scolaires à Bagnolet : ni plan « A » ni plan « B » abrogation, des moyens pour l’école publique

Du grand projet dit de « refondation » de l’école ne reste plus aujourd’hui que la « réforme des rythmes scolaires ». A plus tard la refonte des programmes, plus tard aussi des moyens à la hauteur des besoins, plus tard une véritable amélioration de la formation. Le débat sur la question des rythmes agite et divise le monde de l’école, parents, enseignants, personnels. Les médias n’abordent la question de l’école que sous cet aspect. Chacun donne son avis. Mais est-ce la question prioritaire ? Ou n’est ce qu’un écran de fumée ?

En Seine-Saint-Denis sur l’ensemble de sa scolarité un élève perd environ un an par manque de remplacements des enseignants absents. À Bagnolet l’an prochain il y aura un remplaçant de moins. En France les moyens octroyés aux écoles vont de 1 à 10 selon que la commune soit riche ou pas, qu’elle le décide ou pas.

Le massacre de l’école publique organisé par les gouvernements précédents n’a pas été réparé. Au contraire à Bagnolet les effectifs augmentent alors que le nombre de classes baisse.

Il n’y a pratiquement plus de médecine scolaire. Les RASED n’ont pas été reconstitués.

On pourrait continuer encore cette liste en parlant des moyens de l’école privée par exemple (qui d’ailleurs n’est pas tenue d’appliquer la réforme des rythmes).

Alors, NON, la « réforme » des rythmes scolaires ne répond en rien aux vrais besoins de l’école, aux besoins des enfants, aux attentes des personnels.

Au contraire cette réforme est une attaque grave contre l’école publique, la fragilise et participe à son démantèlement.La municipalisation de l’école connaît même, au travers de cette réforme sa première « victoire » : chacun ne parle plus que de « son école » et empêche de fait toute réflexion ou prise de conscience à l’échelle nationale, pour tous, à Bagnolet et ailleurs.

Nous, [enseignants, parents, personnels municipaux, syndiqués, sympathisants, sans étiquette…], considérons :

. que cette réforme est, de fait, un pas vers la municipalisation de l’école et qu’elle renforce les inégalités territoriales, en dépossédant peu à peu l’Education nationale de ses missions éducatives premières à l’échelle nationale.

. Qu’aucune réponse n’est apportée à la question des moyens pour l’école : remplacement, médecine scolaire, RASED, formation, prise en charge des handicaps etc...

. Que le bilan que l’on peut tirer de la mise en place de cette réforme là où elle s’applique depuis la rentrée est très mauvais : fatigue excessive des enfants, aggravation des conditions de travail des enseignants (réquisition des salles de classe par exemple), et des personnels, désorganisation de l’école et du temps scolaire, problèmes de responsabilité et de sécurité, perte des repères pour les élèves, difficultés à mettre en place des activités périscolaires de qualité (voir la situation à Aubervilliers, ou à Paris où pourtant les moyens financiers existent).

. Qu’aucune garantie n’existe quant à la gratuité des activités périscolaires, la formation et les conditions de travail des animateurs et des personnels territoriaux.

. Nous soutenons la position adoptée par le conseil municipal de Bagnolet : NON APPLICATION de la réforme à Bagnolet, et nous nous retrouvons dans les arguments avancés. D’ailleurs, nous proposons une demande d’audience collective auprès du Ministre de l’Education nationale pour faire entendre ces arguments.

Bien sûr, il faut organiser un vaste débat sur l’école, débat qui devra prendre en compte l’ensemble des questions de l’école : moyens, formation, salaires, locaux (entretien et construction), sectorisation etc. Ce débat doit commencer le plus vite possible et se prolonger durant la prochaine année scolaire.

Aujourd’hui, TOUS ENSEMBLE nous pouvons gagner, pour l’école publique, la même partout. Préparer un quelconque plan B, X ou Y pour Bagnolet ne fait que fragiliser notre position, nous diviser et faire croire que l’aménagement de cette mauvaise réforme serait satisfaisant. Le devoir « d’obéissance » à un décret qui répond si peu, et mal, aux besoins de l’école de saurait justifier, à l’échelle collective, d’une telle improvisation !

Nous ne voulons pas le « moins pire » pour l’école, mais le meilleur. Pas d’improvisation ! Pas avec l’éducation ! Moratoire ! Concertation ! Réécriture des décrets Hamon/Peillon ! Pas d’application à Bagnolet en 2014 ! NI de « projet » isolé (tenant compte de préférences organisationnelles et non des réels bénéfices pour les enfants) proposé, par certaines personnes, de manière illégitime, non concertée et sans mandat pour le faire.

Nous vous invitons à participer nombreux à la REUNION PUBLIQUE organisée par la municipalité LE MARDI 3 JUIN (19h au Château de l’Etang)

Et à vous prononcer dans les conseils d’écoles sur la motion proposée par l’intersyndicale.

Des enseignants syndiqués, non-syndiqués, des parents concernés, élus ou non, des personnels municipaux d’animation et d’entretien, réunis en COLLECTIF, SNUIPP-FSU, CGT educ’action 93, CGT-Territoriaux de Bagnolet, SUD Education, SNUDI-FO.

http://www.questionsdeclasses.org/?Ryth ... agnolet-ni
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Messagede bipbip » 30 Mai 2014, 01:04

Marseille

Collectif de résistance contre les nouvelles réformes scolaires

On a monté un collectif sur l’Estaque depuis 9 mois pour anticiper la catastrophe annoncée par le*f**lou entourant la réforme des rythmes scolaires* semé par la mairie de Marseille, suite à son bras de fer avec l’état.

Les enfants et les parents devront supporter probablement une fin de classe en primaire à 15h45 dès la rentrée sans prise en charge périscolaire adaptée.

Pour + d’infos, voir
http://notrereformedu16.wordpress.com/
part1.06080800.06030501 chez neuf.fr
Compte tenu de la situation de blocage entre l’Etat et la Ville sur la mise en œuvre de la réforme à la rentrée, et face au mépris de la Ville vis à vis de toutes les actions portées par des collectifs marseillais sur l’école en général, nous avons tenté de fédérer tous les mouvements que nous connaissions afin d’interpeller le ministre dans un lettre (cf PJ). plusieurs facebook sur lesquels vous pouvez vous exprimer si c’est votre habitude :
o https://www.facebook.com/manifestedesecoles
o https://www.facebook.com/Collectif.dz -
o https://www.facebook.com/coordinationparentsdu13
o et le notre bien entendu
https://www.facebook.com/NotreReformedu16- et twitter
https://twitter.com/EkolAnDanGMars

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Messagede bipbip » 02 Juin 2014, 01:43

Déclaration intersyndicale
FNEC FP-FO, SPS-FO, CGT-Educ’action, CGT services publics, SUD-éducation, SUD Collectivités Territoriales et FAEN

Rythmes scolaires, le dossier n’est pas clos

Pour les organisations syndicales FNEC FP-FO, SPS-FO, CGT-Educ’action, CGT services publics, SUD-éducation, SUD Collectivités Territoriales et FAEN réunies le 26 mai 2014, le décret « d’assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires loin de répondre à la demande des personnels aggrave les inégalités territoriales en laissant chaque commune organiser le temps scolaire sans cadrage national. Pour les temps périscolaires, à la charge des communes, l’assouplissement des taux d’accueil se fera au détriment de la sécurité des enfants et des conditions de travail des agents.

De plus, la mise en concurrence de l’école publique avec l’école privée, qui n’est pas tenue de mettre en oeuvre la réforme, sera accentuée.

Le décret du 8 mai 2014 ne règle aucun des problèmes soulevés tant par les enseignants que par les agents territoriaux depuis 18 mois. C’est pourquoi la FSU, FO, la CGT et SUD ont voté contre au Comité Technique Ministériel et au CSE du 5 mai (SE-UNSA et CFDT se sont abstenus).

Les raisons de la mobilisation massive des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales depuis le début de l’année 2013, contre la réforme des rythmes scolaires demeurent. Les initiatives pour demander la suspension, l’abrogation ou le retrait du décret du 24 janvier 2013 se poursuivent.

Personne n’est satisfait des aménagements proposés par le décret Hamon.

Le nouveau ministre de l’Éducation doit entendre l’ensemble des personnels concernés par cette réforme (Enseignants, Atsem, Animateurs, éducateurs sportifs et culturels…) et retirer le décret de 2013. Les organisations syndicales FNEC FP-FO, SPS-FO, CGT-Educ’action, CGT services publics, SUD éducation, SUD Collectivités Territoriales et FAEN demandent au ministre de prendre en compte le vote au CTM et au CSE et de rouvrir les discussions pour une autre réforme. Il s’agit de prendre en compte les revendications exprimées majoritairement par les personnels et leurs organisations syndicales.

Le retrait du décret de janvier 2013 est le seul assouplissement possible. Il n’est pas envisageable que cette réforme puisse s’appliquer à la prochaine rentrée. En s’obstinant à vouloir faire passer sa réforme à la rentrée prochaine, le ministre prend la responsabilité d’une rentrée chaotique.

Les organisations signataires soutiennent toutes les initiatives en cours ou à venir pour faire valoir les revendications des personnels.

Elles proposent à leurs instances départementales de réunir les personnels enseignants et des collectivités territoriales et d’envisager dans chaque département des rassemblements et des délégations devant les Inspections Académiques en juin pour porter la revendication d’abrogation, de suspension de réécriture du décret de janvier 2013.

Les problèmes non réglés maintenant se reposeront avec acuité en septembre.



PDF : http://www.sudeducation.org/docrestrein ... 5.2014.pdf
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Messagede bipbip » 13 Juin 2014, 12:11

Angers, rassemblement le 18 juin, grève le 19 juin

Non aux rythmes à la sauce Angevine

A l’appel des
SNUipp FSU 49
SNUDI FO 49
SUD éducation 4 9
SUD Collectivités Territoriales 49


RASSEMBLEMENT LE MERCREDI 18 JUIN À 14H30
devant la mairie d’Angers

GREVE LE JEUDI 19 JUIN
Contre le simulacre de concertation et le passage en force de la Mairie d’Angers,


Contre un emploi du temps imposé aux écoles maternelles qui constitue une dégradation importante des conditions d’apprentissage des élèves ainsi qu’une atteinte aux conditions de travail des maîtres,

Contre des emplois du temps différents en maternelle et élémentaire.

Contre une alternance jours longs / jours courts.


Le SNUipp FSU 49, le SNUDI FO 49, Sud éducation 49 et SUD Collectivités Territoriales 49 appellent les personnels à se rassembler devant la mairie d’Angers où ils demandent à être reçus en audience par le Maire le mercredi 18 juin à 14H30.

Cette fois, c’est trop ! Il faut arrêter les frais !

Ces dysfonctionnements angevins sont le résultat d’une réforme des rythmes contestable sur le fond et sur la forme dont nos organisations demandent par ailleurs la suspension.

Conformément à l’avis très majoritaire des 80 enseignants présents à la réunion du jeudi 12 juin (30 écoles représentées), les organisations syndicales appellent à la grève à partir du jeudi 19 juin.

Le 19, l’AG à 9H salle Pelloutier (à la Bourse du Travail d’Angers) décidera de la suite de l’action avec la reconduction éventuelle de la grève.

Manifestation à 10h30 place Imbach.


Tout le monde va faire les frais de la réforme : les enfants, l’école, les enseignants, les parents, les ATSEM, les animateurs, les familles...

C’est pourquoi nous appelons les parents d’élèves à manifester avec nous.

Des préavis de grève nationaux ont été déposés pour couvrir tous les personnels enseignants qui voudraient s’associer à ce mouvement de grève. les personnels municipaux angevins sont également couverts par un préavis déposé par SUD CT auprès du Maire d’Angers.

Angers, le 12 juin

http://www.sudeducation49.org/spip.php?article200


Gards (30), 18 juin

RYTHMES SCOLAIRES :

L'INTERSYNDICALE GARDOISE (CGT, FO et Sud) APPELLE À
UN RASSEMBLEMENT POUR L'ABROGATION DE LA RÉFORME
LE MERCREDI 18 JUIN À 17H30 DEVANT LA PRÉFECTURE.

Télécharger l'appel intersyndical : Appel intersyndical Rassemblement 18 06 2014.pdf


Nanterre, 19 juin

Appel à grève et rassemblement

Appel à la grève et au rassemblement le 19 juin, jour du CDEN à Nanterre (devant la préfecture)

Tous au rassemblement avec les parents, les élus, les territoriaux devant la Préfecture le jour du CDEN jeudi 19 Juin pour exiger aucune mise en place des décrets des rythmes scolaires à la rentrée dans les Hauts-de-Seine.

Pour les organisations syndicales SNUDI FO 92, CGT-Educ’action 92, Sud Education 92, CGT services publics, SUD Collectivités Territoriales et FO territoriaux , le décret « d’assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires ne règle aucun des problèmes soulevés tant par les enseignants que par les agents territoriaux depuis 18 mois. Sont toujours à l’ordre du jour l’exigence d’un retour à une stricte séparation du scolaire et du péri-scolaire et l’exigence du respect des locaux et des matériels scolaires, en particulier des salles de classe.

Les raisons de la mobilisation massive des personnels de l’Éducation nationale et des collectivités territoriales depuis le début de l’année 2013, contre la réforme des rythmes scolaires demeurent.

Les initiatives pour demander l’abrogation du décret du 24 janvier 2013 se poursuivent :

• 120 enseignants rassemblés le 6 mai devant la mairie de Gennevilliers pour demander au maire de ne pas appliquer la réforme, un second le 15 mai et un 3ème le 11 juin avec les animateurs et les agents des écoles maternelles,

• une nouvelle délégation d’enseignants, parents et agents communaux le 21 mai auprès du maire de Boulogne,

• le mouvement de grève des animateurs et ATSEM à Nanterre.

• A Levallois, rassemblement devant l’IEN le 6 juin avec les parents et des élus

Le ministre de l’Éducation doit entendre l’ensemble des personnels concernés par cette réforme (Enseignants, Atsem, Animateurs, éducateurs sportifs et culturels…) et retirer le décret de 2013, seul assouplissement possible.

En s’obstinant à vouloir faire passer sa réforme, le ministre prend la responsabilité d’une rentrée chaotique.

Les organisations signataires soutiennent toutes les initiatives en cours ou à venir pour faire valoir les revendications des personnels.

Elles invitent plus que jamais les Maires à rester aux côtés des enseignants, des agents territoriaux et des parents en ne s’engageant pas dans la mise en oeuvre des nouveaux rythmes et par conséquent à ne transmettre aucun projet d’organisation du temps scolaire au Directeur académique ou si un projet a déjà été transmis, à le retirer .

Les organisations syndicales SNUDI-FO 92 , SUD Education 92 et CGT Educ’action 92 et FO territoriaux appellent les enseignants des écoles du 92 à se rassembler avec les parents, les élus, les territoriaux devant la Préfecture le jour du CDEN jeudi 19 Juin 11 h – 13 h pour exiger aucune mise en place des décrets des rythmes scolaires à la rentrée dans les Hauts-de-Seine.

Dernière minute : Informés des différents appels d’écoles, syndicaux ou intersyndicaux pour aller au ministère le 18 juin, le SNUDI-FO 92 , SUD Education 92 et CGT Educ’action 92 et FO territoriaux décident de soutenir cette initiative et appellent les enseignants des Hauts-de-Seine à participer au rassemblement .

http://sudeducation92.ouvaton.org/spip.php?article1102
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 16 Juin 2014, 11:44

Nanterre : grève et rassemblement contre la réforme des rythmes scolaires

Plusieurs syndicats de l’éducation et territoriaux des Hauts-de-Seine appellent à une grève et à un rassemblement jeudi 19 juin devant la préfecture pour exiger que les décrets ne soient pas mis en place à la rentrée dans le département :

«Pour les organisations syndicales SNUDI FO 92, CGT-Educ’action 92, Sud Education 92, CGT services publics, SUD Collectivités Territoriales et FO territoriaux, le décret « d’assouplissement » de la réforme des rythmes scolaires ne règle aucun des problèmes soulevés tant par les enseignants que par les agents territoriaux depuis 18 mois. Sont toujours à l’ordre du jour l’exigence d’un retour à une stricte séparation du scolaire et du péri-scolaire et l’exigence du respect des locaux et des matériels scolaires, en particulier des salles de classe.

Un rassemblement aura également lieu le 18 juin devant le ministère de l’Education.

http://paris-luttes.info/19-juin-greve- ... mblement-a
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 19 Juin 2014, 00:53

Occupation de la Direction du travail par des précaires de L’Education

Les précaires de l’Education Nationale à la Direction Générale du Travail

Une cinquantaine de précaires de l’Education Nationale, dont une majorité d’AVS en charge de l’accompagnement des enfants en situation de handicap ont occupé bruyamment et joyeusement la Direction Générale , quai André Citröen à Paris.

Soutenus par AC ! Ile de France et SUD Education, nous avons manifesté toute la matinée et une bonne partie de l’après-midi, et recueilli le soutien de nombreux salariés du site, à qui nous avons pu faire part de nos conditions hallucinantes d’embauche et de travail.

Bien évidemment, le Ministère du Travail a dans un premier temps tenté de nous renvoyer vers le Ministère de l’Education Nationale : mais quand nous interpellons Benôit Hamon, celui-ci nous répond par courrier qu’il ne peut rien faire pour la titularisation des salariés en CUI-CAE, ni même pour des renouvellements de contrat, puisque c’est le Ministère du Travail qui fixe les règles concernant ces CDD de droit privé.

Et c’est la même chose pour les salariés qui demandent une indemnisation légitime du préjudice subi suite aux non-versements de salaires survenus en début d’année : les rectorats ne veulent rien faire, car ce serait le Ministère du Travail qui n’aurait pas versé les subventions au salaire pendant des mois !

Nous ne sommes pas des balles de ping pong jetables , nous exerçons des emplois répondant à des besoins constants, la précarité qui nous est imposé est absurde et injuste, et nous ne l’acceptons plus. Comment tolérer par exemple, que le représentant de la Préfecture de Région nous envoie des courriers affirmant qu’"AVS n’est pas un vrai métier " : les salariés en poste pendant des années seraient donc de faux travailleurs, qui ne valent pas qu’on respecte leurs droits ?

En tout cas, aujourd’hui la lutte c’était pour de vrai : et après moultes tentatives pour nous décourager, on nous a accordé un rendez-vous pour la semaine prochaine.

Puisque seule la lutte paye, la lutte continue !


Voici le communiqué diffusé sur place

AVS en COLERE

En contrat de droit privé ( CUI-CAE ) ou en contrat de droit public ( AESH), on nous avait promis beaucoup de choses à l’embauche.

Un salaire ? Nous sommes en temps partiel et en dessous du seuil de pauvreté. A Paris, les Auxiliaires de Vie Scolaire font 24h payées 20 H. Certains d’entre nous sont endettés, menacés d’expulsion de leurs logements, privés de mutuelle à cause de retards de salaires de plusieurs mois en début d’année. D’autres ne perçoivent pas les indemnités légales de remboursement des transports.

Une formation ? Obtenir une formation choisie relève du parcours du combattant, et la règle selon laquelle le contrat doit être prolongé jusqu’à la fin de la formation n’est pas toujours respectée. Les formations ont souvent lieu le mercredi : or les rectorats savent très bien que beaucoup d’entre nous ont des enfants et pas de mode de garde en dehors du temps scolaire, ou sont obligés de prendre un second emploi pour survivre.

Une « Cdisation » ? L’avancée sociale promise l’année dernière, un vrai statut pour les personnels accompagnants des enfants handicapés se traduit, dans les faits, par une possibilité de conclusion d’un CDI...au bout de six ans de CDD de droit public, les deux ans éventuels de CUI-CAE ne donnant droit qu’à la case Pôle Emploi. En effet le Ministère nous a dit qu’il ne comptait recruter en AESH qu’environ 300 des 50 000 salariés en CUI-CAE actuellement en poste dans les établissements scolaires. Quant aux AESH en contrat de droit public, très peu verront leur contrat renouvelé cinq fois de suite. L’année dernière des milliers d’entre eux ont été licenciés sur l’Ile de France avant d’atteindre ce stade.

Une « insertion » ? L’immense majorité des précaires aux contrats non-renouvelés retournent vers le chômage. Les plus « chanceux » se retrouveront six mois ou un an plus tard avec un autre CUI-CAE, un autre emploi d’avenir dans l’Education Nationale ou dans une autre administration publique, ou même chez des employeurs privés. La spirale des contrats aidés n’a pas de fin : ainsi le Ministère nous annonce 30 000 nouveaux CUI-CAE pour la rentrée dans les Education Nationale....pendant qu’on licencie ceux arrivés en fin de contrat de deux ans.

Dans l’Education Nationale, comme ailleurs, nous n’acceptons plus nos statuts précaires, la misère et la galère au quotidien. Que nous ayons exercé un an ou six ans, que nous soyons en CUI-CAE ou AED, on nous a recruté parce qu’on avait besoin de nous, auprès des enfants ou des directions d’établissements. Ce besoin ne disparaît pas, il s’amplifie, les CDD n’ont donc pas raison d’être. Nos emplois sont essentiels au bon fonctionnement de l’Education Nationale, ce sont de vrais métiers, alors il faut les vrais salaires et le respect des droits qui va avec.

Toute notre solidarité à tous les chômeurs, précaires et intermittents en lutte, et notamment à la centaine d’AVS-EVS d’Avignon en lutte pour leur maintien en poste, aux AVS d’Agen mobilisés aujourd’hui et aux CUI-CAE de la Région Ile de France employés dans les établissements scolaires qui ont fait grève la semaine dernière.

-En CUI-CAE ou AESH, la titularisation ou le renouvellement de contrat selon les souhaits des salariés
- Un vrai métier, un vrai salaire.
- Respect du droit du travail, du droit à la formation,
- Fin du temps partiel imposé.


Rappel : Permanence tous les samedis de 12h à 14h au local de Sud Education, 30, bis rue des Boulets Paris.

http://www.ac.eu.org/spip.php?article2181
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 21 Juin 2014, 11:48

Grève à Angers

Grève rythmes scolaires à Angers

La grève reconduite !
Amplifier la mobilisation pour gagner !


Jeudi dernier, En réaction aux propositions aberrantes de la Mairie validées avec enthousiasme par le DASEN en assemblée générale, 80 PE représentant une trentaine d’écoles, votait la grève pour aujourd’hui.

Hier, de nombreux parents et enseignants occupaient le parvis de la mairie d’Angers. Ce matin, l’AG des grévistes réunissant plus de 100 personnes a décidé la reconduction de la grève pour demain. Des délégations ont été reçues par Mme Fel à la mairie et par le DASEN à l’IA. Dans les deux cas, fin de non recevoir : les rythmes c’est formidable et à Angers, c’est presque génial !

Après l’occupation de l’école Annie Fratellini, des parents de plusieurs écoles envisagent de suivre cet exemple.

Aujourd’hui, un PE angevin sur deux était en grève, la grande majorité des écoles comptaient un nombre conséquent de grévistes, une vingtaine étaient fermées. Cette mobilisation commence à faire vaciller les certitudes des élus angevins et du DASEN . Si elle s’amplifie, nous pouvons gagner.



... http://www.sudeducation49.org/spip.php?article202
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 23 Juin 2014, 14:12

Mardi 24 juin, Paris

Rassemblement des AVS en colère

Assez de précarité ... pour un vrai statut


Le décret présenté au comité technique ministériel du 19 mai prévoit que les AVS seront remplacé-e-s par des Accompagnant-e-s d'élèves en situation de handicap (AESH). Présenté comme une nouvelle étape du processus de professionnalisation des AVS initié en 2013, ce décret prévoit que les AVS sous contrat d'AED (assistant-e-s d'éducation) ayant totalisé 6 années dans la mission d'accompagnement des élèves en situation de handicap seront éligibles à un CDI.

Plusieurs points du décret sont inacceptables :
• L'exigence de 6 années de précarité pour éventuellement accéder à un CDI sans que les années effectuées sous contrat aidé - CUI (contrat unique d'insertion) - ne soient prises en compte.
• Des contrats à temps à temps partiels généralisés
• L'exclusion des personnels sous contrats aidés (CUI) de toute possibilité d'obtenir un CDI.
• Une grille salariale fixée de manière académique alors que la grille salariale actuelle est scandaleusement basse : entre 650 et 890 euros net !
• Des contrats conclus jusqu'au 31 août. Si nous reconnaissons l'avancée que constitue l'extension du dispositif de « CDIsation » aux futur-e-s AESH ayant exercé 6 ans avant le 1er janvier 2013,

nous condamnons la poursuite du recours systématique aux personnels précaires et la pérennisation de la pauvreté pour une frange grandissante de collègues. En application de la loi Le Pors, le statut de fonctionnaire doit rester la norme pour des missions pérennes ! Rien dans ce décret n'annonce la fin du turn-over des accompagnant-e-s des élèves en situation de handicap et la fin des problèmes de discontinuité du service public y afférents. Rien, ni dans le statut ni dans les salaires, n'incitera les futur-e-s collègues à rester en poste. Nous alertons sur la situation de l'accueil des élèves en situation de handicap dans les écoles et les établissements du second degré, et dénonçons les conditions générales de travail et la grande précarité dans laquelle se trouvent les AVS, qui s'inscrivent dans un mouvement de dégradation générale du service public de l'éducation.

Nous dénonçons :
• La précarité générale du statut d'AVS : salaires en-dessous du seuil de pauvreté (rarement plus de 650 euros net actuellement), problèmes de paie récurrents, aucune d'indemnité de fin de contrat pour les CUI-CAE,
• Des missions non définies assez clairement,
• Les temps de formation obligatoires non rémunérés et non récupérés, non préalables à la prise de poste, ni reconnus ni valorisés,
• L'absence de statut, et les difficultés rencontrées par certain-e-s d'entre nous avec les équipes enseignantes qui découlent de cette non-reconnaissance
• La non-prise en compte des relations construites avec les enfants, les mutations arbitraires en cours d'année,
• La discontinuité du service public entre les renouvellements de contrats et le non-remplacement des AVS absent-e-s (parfois plus d'un mois sans AVS en CLIS),
• La fatigue due au cumul d'emplois, cantines, ARE ou garde d'enfants par exemple,
• Les temps partiels imposés,
• Le fait de faire 24h payées 20h pour les CUI-CAE du premier degré
• L'inquiétude en fin de contrat avec la peur récurrente de ne pas être renouvellé-e,
• La pénurie de personnels AVS,

Nous revendiquons :
• La création d'un statut réel et reconnu des AVS, correspondant aux conditions d'exercices dans la fonction publique, et leur inclusion pleine et entière au sein des équipes pédagogiques. - Une recrutement au niveau BAC dès lors que le service comporte des activités pédagogiques et pour ceux qui sont actuellement en contrat une formation adaptée et rémunérée, qui aboutirait à l'obtention d'un diplôme d'état de niveau 4
• La prise en compte de l'ancienneté pour tous, AVS et CUI
• Des contrats de trois ans pour les besoins pérennes inscrits dans le décret de « cdéisation » - La revalorisation immédiate de nos salaires dans le cadre d'une grille définie nationalement : un salaire décent qui n'oblige pas à cumuler d'autres emplois.

Les organisations CNT, CGT éduc'action, SE-UNSA, SNES-FSU, Snuipp-FSU, SNUDI-FO, SNFOLC et SUD éducation appellent les enseignant-e-s et les AVS à se mobiliser.

Rassemblement mardi 24 juin 16 h devant le rectorat, 94 avenue Gambetta, Paris 20e


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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 25 Juin 2014, 01:07

En rythme, mon enfant serait-il devenu otage ? Et moi avec ?

- Avez-vous des enfants ?
- Oui
- Vont-ils à l’école ?
- Oui
- Bienvenue à Parentland…

Un billet d’humeur sur notre système éducatif… Qu’espérons-nous de ce système aliénant ? Plus je le connais et plus j’ai envie de fuir. Mon enfant subit une prise d’otage, Voilà mon sentiment !

La nouvelle mandature présidentielle nous donnait tout espoir ! Hélas, mille fois hélas…

La loi de Refondation : une réforme de l’école ??

Au Commencement : la réforme des rythmes éducatifs,
- Il faut alléger le rythme des enfants. Résultat : ils n’ont jamais été si fatigués et nous aussi. Un constat que personne n’entend bien trop dérangeant.

Les experts n’ont pas statué, les usagers (comme on nous appelle les enfants et les parents) n’ont pas valeur de référence. A croire que nous ne sommes là que pour subir et livrer nos enfants en pâture selon décision du pouvoir, de l’institution et des fédérations. Notre usage, notre quotidien n’a pas fondement, les usagers n’en sont que les pions, ceux que l’on appelle en urgence à la rescousse qu’une fois sur le mur.

L’école publique quant à elle est livrée à la municipalisation.

Une réforme qui inaugure une casse plus profonde, les enfants sont perdus dans leur emploi du temps et parfois les parents aussi, les personnels sont de plus en plus précarisés malgré les belles promesses de titularisation, la mise en place d’un réel pole d’animation n’a jamais vu le jour même de leur salaire ils ont été privé les 3 premiers mois. Ces pauvres animateurs qui ont cristallisé tant de maux à leur encontre, souvent du à une administration devenue laxiste voire méprisante, livrés au centre des débats.

La pluralité et la qualité des activités proposées ne sont pas au rendez-vous dans bien des écoles parisiennes, les locaux ne s’y prêtent pas, même la salle des maîtres est réquisitionnée dans bien des établissements, les enseignants contraint de fuir au loin pour assurer le travail essentiel de préparation et correction. La commune a investi les lieux et nul que l’ARE n’en justifie l’usage.

Pourtant existaient d’ores et déjà des exemples probants et concrets (un exemple en fin d’article) sur lesquels s’appuyer connus des élus en charge, pourquoi tant de dénis ?

Que se jouait-il sous couvert du bien des z’enfants ? Encore et toujours des manoeuvres politiques, l’Education, un des enjeux de la mandature, annoncée comme une priorité.

La loi de Refondation !

Certes une révolution mais pas celle attendue. Après les rythmes, la LRU, la DHG… Les personnels, les usagers tous sont désabusés, fatigués de cette destruction. Une des conséquences premières, l’évitement, de nombreuses familles inquiètes fuient et cherchent toutes solutions pour échapper au système, de la dérogation à l’inscription en privé. Réussite scolaire, réduction des inégalités, mixité disparaissent chaque jour un peu plus.

La division règne, entre chaque corps, entre communauté éducative et usagers, entre parents. Il faut dire que la position de la fédération majoritaire représentative des parents FCPE laisse perplexe. En dichotomie avec sa base, la tête collabore sans restriction à la mise en place de l’ARE et ce dès le début des concertations publiques de 2013. A se demander si la subvention de 150 000 euros attribuée en ce début d’année et l’élévation au rang de chevalier de la légion d’honneur de son ex-président Jean-Jacques Hazan (pourtant en procédure judiciaire) n’en est pas récompense.

Les invités d’honneur des congrès FCPE en paraissent d’ailleurs le gage, à Paris Anne Hidalgo et la nouvelle adjointe à la réussite scolaire Alexandra Cordebard. Pour le prochain congrès national de Dijon, début juin, cela sera, devinez qui ? Le ministre lui-même Benoit Hamon

Avec tout ça, avez-vous remarqué ? Nous n’avons pas encore eu le temps d’aborder la pédagogie. A quand une autre école !

(l’exemple cité ci-dessus) : Le Groupe scolaire Bolivar Paris 19e « cadre école innovante » allie le scolaire au périscolaire (avec une large gamme de choix d’ateliers sportifs culturels et ludiques) et ce depuis des années mais du périscolaire piloté par le scolaire, un choix pédagogique performant et reconnu par l’institution. Exemple que je connais le mieux (mais pas le seul)

Communiqué de presse FCPE du 7 juin 2014 http://www.questionsdeclasses.org/?Un-r ... sible-FCPE

http://www.questionsdeclasses.org/?En-r ... -serait-il
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 25 Aoû 2014, 01:26

Rentrée 2014 : halte à l’austérité !

Rentrée 2014 : une nouvelle fois, des moyens insuffisants
Ça suffit comme ça : halte à l’austérité !


Les moyens seront insuffisants.

Le Ministère le reconnaît lui-même, les créations de postes vont essentiellement être absorbées par la formation initiale des enseignant-es et par la hausse démographique. En clair, serons-nous encore longtemps contraints à travailler avec un nombre trop élevé d’élèves par classe, à renoncer aux dédoublements, à mendier des projets à des partenaires (territoriaux et privés), à être de plus en plus en concurrence entre équipes, entre écoles, collèges et lycées pour obtenir des miettes ? Dans de nombreux départements, les créations de postes ne couvrent même pas la hausse démographique et cela se traduira par une hausse d’élèves par classe. Dans tous les cas, nos conditions de travail et les conditions d’apprentissage de nos élèves, qui s’étaient tant dégradées, ne vont pas s’améliorer. L’austérité, c’est nous et nos élèves qui la payons.

Les réformes iniques vont entrer en vigueur, du moins certaines d’entre elles.

L’application des rythmes dès septembre a montré l’ampleur des dégâts dans les villes concernées : des conditions de travail dégradées, pour des élèves toujours plus désorientés et fatigués. Ce n’est pas le décret Hamon qui va arranger les choses : possibilité laissée aux maires de regrouper les activités périscolaires sur une après-midi (ce qui revient à annuler l’objectif officiel de la réforme !) et, plus grave, annualisation rampante en permettant la réduction (d’une heure !) de la semaine de travail en échange de la réduction des vacances d’été. Et le fond du problème reste le même : la réforme des rythmes, c’est le transfert d’une partie du temps passé à l’école à la charge des collectivités, ce qui provoque une inégalité des territoires en termes de moyens. La réforme de l’éducation prioritaire procède du tour de vis : faute de moyens alloués (350 millions d’euros, et encore par redéploiement !), le Ministère propose ses recettes habituelles (école du socle, management, contractualisation des moyens). Quant à l’étendard de la réforme, la décharge de 1h30 dans les futures REP+, elle se transforme progressivement... en heures supplémentaires !

Réformes iniques d’austérité, refondation bidon !

Pour obtenir les moyens nécessaires à une année scolaire décente, SUD éducation appelle l’ensemble des collègues à :
- Se réunir en AG d’établissements et de villes dès le jour de la pré-rentrée
- Mettre en débat dans les AG la question des moyens et les perspectives de grève
- Lutter collectivement contre les classes trop chargées

Qui paie l’austérité ? C’est nous et nos élèves !

Les capitalistes coûtent cher à l’éducation !

L’austérité, on la paie au quotidien.


La réalité de l’austérité dans l’éducation, c’est la hausse du nombre d’élèves par classe, la remise en cause des projets, des dédoublements dans le second degré. La réalité de l’austérité, c’est la promesse de réformes, comme celle de l’éducation prioritaire, qui finissent par se faire à moyens constants, c’est à dire en prenant de l’argent au sein de l’éducation nationale pour « faire mieux » sans donner plus de moyens. La réalité de l’austérité, c’est le transfert d’une partie du temps scolaire aux collectivités territoriales, prélude à un désengagement de l’Etat en la matière : la réforme des rythmes, répétons-le, c’est avant tout la territorialisation de l’Education nationale comme moyen de démantèlement du service public d’éducation. L’austérité, on nous la présente comme incontournable, comme correspondant à des objectifs techniques inéluctables et finalement incompréhensibles : réduction des déficits à moins de 3%, maîtrise de la dette et de l’inflation. Les recettes néolibérales, on essaie de nous les faire avaler en nous expliquant qu’elles vont permettre de renouer avec la croissance et d’inverser la courbe du chômage. Mais force est de constater que même si depuis plus de trois décennies ces choix sont présentés comme les seuls possibles, les inégalités n’ont fait qu’augmenter. Et pour cause, elles sont faites pour cela : imposer une répartition des richesses favorables aux patrons et aux actionnaires, les uns augmentant leurs marges et les autres leurs dividendes. L’austérité est une politique de classe visant à accroître les profits du capital au détriment du travail. Et ces dogmes au service des plus riches, c’est nous qui les payons dans nos conditions de travail, et nos élèves dans leurs conditions d’apprentissage.


Les capitalistes nous coûtent cher, la preuve en quelques chiffres :

- Bénéfices des entreprises françaises du CAC 40 entre 2007 et 2012 :
411 milliards d’euros. Ça en fait, des augmentations de salaires et de pensions, des emplois à créer, des services publics à développer.

- Exonérations de cotisations sociales offertes au patronat ces dix dernières années :
250 milliards d’euros, que nous payons nous en cotisations supplémentaires ou en dégradation des prestations (retraites, maladies, chômage, etc.)

- 40 milliards d’euros de dividendes pour les actionnaires des entreprises françaises du CAC 40 en 2013 : cela représente 709 euros volés chaque mois à chacun-e des 4,7 millions de salarié-e-s de ces entreprises.

http://www.sudeducation.org/Rentree-201 ... erite.html
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 27 Aoû 2014, 11:24

Communiqué de la fédération SUD éducation du 26 août 2014

Celle qui a stoppé les ABCD de l’égalité nommée Ministre de l’Éducation, une rentrée aux rythmes de l’austérité

Nous ne regretterons ni Peillon, ni Hamon. Et la nomination de Najat Vallaud-Belkacem comme Ministre de l’Éducation Nationale ne donne pas un bon signe : c’est elle, en tant que Ministre du droit des femmes (!), qui avait défendu l’arrêt des ABCD de l’égalité pour répondre à l’agitation réactionnaire suscitée par ce dispositif promouvant l’égalité des sexes.

Plus généralement, le changement de gouvernement ne changera rien sur le fond, la condition pour faire partie du nouveau gouvernement étant d’être totalement en phase avec la ligne libérale du duo Valls/Hollande. D’ailleurs, Pierre Gattaz, le Président du MEDEF, s’est dit très satisfait du remaniement et affirme que « C’est une bonne décision »…

La Valls Hollandaise se danse sur un rythme particulier : 3 pas en arrière pour le plus grand nombre, 2 pas en avant pour les plus riches. L’austérité est bien illustrée par le « pacte de responsabilité » : moins 50 milliards de dépenses publiques (services publics, collectivités, sécurité sociale) et un cadeau supplémentaire de 30 milliards au patronat. Antisociaux et économiquement contreproductifs, les effets bluesy de cette politique se sont encore manifestés cet été. Alors que la courbe du chômage refuse opiniâtrement d’opérer un demi-flip et que la sacrosainte croissance fait un moon-walk, les dividendes versés aux actionnaires des entreprises françaises ont fait un saut de chat de 30% au second trimestre. Affirmer que cette politique ne « marche » pas c’est se tromper de musique ; elle a l’effet recherché : un transfert de toujours plus de richesses vers les plus riches.

Dans l’Éducation, Médiapart a rendu publique une petite bombe début juillet : le « dossier ministre » remis par l’administration – en particulier la Degesco (direction générale des affaires scolaires) – à B. Hamon au moment de sa prise de fonction, pour le tenir informé en résumé de l’état du ministère et des politiques en cours. Sur le budget et les postes, c’est éclairant. Enfin, ce sera éclairant pour qui accorde peu de crédit au discours syndical que nous tenons depuis le début du processus dit de « refondation » ; pour les autres il ne s’agira que de confirmations.

La Degesco explique ainsi que les postes créés ne permettent pas de faire face à la croissance démographique et à la restauration d’une année de formation professionnelle. Elle confirme qu’en 2013, les « créations de postes » n’ont eu aucun effet sur le ratio entre nombre d’enseignant-e-s et nombre d’élèves. Elle prévoit qu’en 2014 cela va être encore pire. Dans le secondaire l’équivalent de 1000 emplois en heures supplémentaires sont prévus pour faire face aux besoins non satisfaits par des postes. Et la baisse continue des crédits de fonctionnement au primaire se poursuit, avec en première ligne les frais de déplacements.

Sur le quinquennat, la Dgesco explique que la programmation de + 60000 postes prévue par la loi de « refondation » ne sera pas réalisée. Il manquera 3200 postes de professeur-e-s des écoles. Dans le second degré c’est le recours aux contrats précaires qui essaiera de colmater les manques mais cela ne suffira même pas : d’ici 2017, pour simplement maintenir le taux d’encadrement, il faudrait dans le secondaire 11608 emplois supplémentaires alors que seulement 6280 sont financés. Soit un déficit de 5328. Rien n’est prévu pour faire face à l’accroissement du nombre d’élèves en termes de postes de surveillant-e-s, CPE, infirmier-e-s, etc. Au passage, on apprend que le ministère a bien l’intention de créer un statut à part pour les directeurs et directrices d’école, avec dès 2015 des créations d’emplois de direction au primaire.

C’est dans ce contexte qu’il faut replacer la réforme des rythmes scolaires dans les écoles, dont la mise en œuvre va se généraliser en cette rentrée, avec des effets qui sont déjà connus : conditions de travail dégradées, élèves toujours plus désorientés et fatigués, inégalités accrues. L’exemple de Nice est peut-être caricatural, il n’en est pas moins parlant : le maire UMP/droite extrême Estrosi a tarifé le périscolaire à 15 euros par mois et par enfant, sans progressivité ni quotient familial. Rien dans la réforme Peillon+Hamon ne l’interdit !

La priorité de cette rentrée est donc de construire la mobilisation contre les politiques d’austérité, pour un autre budget (pour l’école publique et pour toute la société), pour un autre usage des richesses, qui sont produites par les salarié-e-s. L’austérité, c’est nous et nos élèves qui la payons (conditions de travail dégradées, nombre trop élevé d’élèves par classe, dédoublements supprimés, concurrence entre équipes, entre écoles, collèges et lycées pour obtenir des miettes…).

Pour obtenir les moyens nécessaires à une année scolaire décente, SUD éducation appelle l’ensemble des collègues à :
- Se réunir en AG d’établissements et de villes dès le jour de la pré-rentrée
- Mettre en débat dans les AG la question des moyens et les perspectives de grève
- Lutter collectivement contre les classes trop chargées


http://www.sudeducation.org/Celle-qui-a ... -de-l.html
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 01 Sep 2014, 01:55

Tract de rentrée de la Fédération des travailleurs de l’enseignement, de la recherche scientifique, des fonctions publiques et des associations - CNT Solidarité-Ouvrière

Rentrée scolaire 2014-15 : se syndiquer et se mobiliser !

On connaît tous la caricature du prof privilégié aux conditions de travail idylliques et perpétuellement en congé. Dans le contexte actuel de crise, le ministère de l’Éducation Nationale serait particulièrement préservé et favorisé... Alors tout baigne, et il n’y aurait plus de place pour l’action syndicale ?

Pas vraiment ! L’état général de l’École et de nos conditions de travail s’est largement dégradé dans la dernière décennie.

Des milliers de postes ont été supprimés avec des conséquences directes sur le taux d’encadrement, le système de remplacement, une pression aux heures supplémentaires dans le secondaire... Les créations de postes depuis deux ans n’ont pas permis de gommer les effets de cette saignée dans un contexte de hausse démographique des effectifs.

Le Ministère de l’Éducation Nationale est aussi touché par la précarisation , particulièrement forte dans les emplois de « vie scolaire ». Nous n’avons pas non plus été épargnés par la dérive managériale de gestion des personnels : renforcement de la hiérarchie, évaluationite, individualisation des salaires (heures sup’, primes au mérite...). La mise en concurrence et l’individualisme exacerbés par cette nouvelle politique dégradent les collectifs de travail.

Les ambitions affichées de rupture avec la politique précédente et de « rénovation de l’école » auront fait pschitt. Il en va ainsi d’une réforme des rythmes scolaires calamiteuse, imposée aux parents et personnels, accentuant les inégalités territoriales et générant plus de désorganisation que de bienfaits pour l’enfant. Le secteur de « l’éducation prioritaire » qui pourtant en avait le plus besoin, aura attendu deux ans pour des mesures réalisées à moyens constants et ne touchant qu’une centaine de réseaux cette année ! Le retour de la formation initiale, toujours handicapée par le maintien de la masterisation, s’avère également décevante. La formation pour les stagiaires varie selon les situations (titulaires d’un master ou pas, lauréat des sessions exceptionnelles ou des sessions rénovées des concours).

Au final, elle-même plus inégalitaire et moins efficace, l’école est en première ligne face à la violence d’une société en crise sociale.

Le constat est sévère et appelle à une rupture profonde. Il y a du pain sur le planche pour améliorer nos conditions de travail et proposer un service public d’éducation de qualité... Et pour ça, pas de secret, il faut se syndiquer et se mobiliser !


... La suite du tract en PDF : http://www.cnt-so.org/IMG/pdf/cnt-so_ed ... 4-2015.pdf
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede bipbip » 04 Sep 2014, 11:39

Communiqué CNT-FTE

Rentrée 2014 : le changement... C’est pour quand ?

Alors que François Hollande avait promis du changement dans l’éducation, en cette veille de rentrée on ne peut que constater l’inefficacité de son action et de celle des deux ministres s’étant succédés depuis le début de son mandat.

En effet, les promesses de créations de postes ne se traduisent pas sur le terrain, ainsi une majorité des enseignant-es fera sa rentrée devant des classes de plus de 25 élèves, faisant à chaque fois peser des conditions pénibles, tant pour les élèves que pour les éducateur-ices. Que dire de la situation du remplacement ! La pénurie de remplaçant-es organisée sous Sarkozy n’a pas connu de changement depuis 2012 et cette année encore, on peut évaluer que plus de 100 000 journées de classes ne seront pas assurées. Après de nombreuses années de luttes, les AVS (encadrant les enfants en situation de handicap) ont enfin obtenu une possibilité de CDIsation mais celle-ci se fait au prix d’une rémunération en-dessous du seuil de pauvreté. Et sans dynamique de lutte, il y a fort à parier que cette situation inacceptable n’évoluera pas encore cette année.

Le métier n’a toujours pas connu de revalorisation et en refusant de revenir sur le recrutement à bac+5, les candidat-es au métier sont tellement rares que dans de nombreuses académies une partie des postes n’a pas pu être pourvue. Du jamais vu depuis des décennies ! C’est dire si la profession d’enseignant-e, par sa difficulté et son manque de reconnaissance, constitue désormais un véritable sacerdoce aux yeux de la population.

Dans le primaire l’abrogation des programmes rétrogrades de 2008 se fait toujours attendre et la réforme des rythmes scolaires menée sans concertation connaîtra encore de nombreux ratés du fait de l’absence de moyens mis à disposition des mairies.

Alors, on ne doute pas que la nouvelle ministre de l’éducation, fera au soir de sa première rentrée un bilan positif, pourtant les faits sont têtus et mettent en lumière l’absence de politique éducative cohérente et ambitieuse de ce gouvernement. Il est illusoire de croire que sans rapport de force le gouvernement Hollande modifiera sa politique éducative. C’est à nous, travailleur-euses de l’éducation, de construire une mobilisation obligeant le gouvernement à changer de cap.

Pour cela la CNT-FTE poursuivra cette année son militantisme de terrain, que ce soit en tissant les liens indéfectibles entre pédagogie et syndicalisme à travers ses projections et revues, ou en mobilisant les collègues dans les établissements, à travers des assemblées générales décisionnelles, seul moyen de construire une grève qui, en marge des centrales syndicales, pourra faire vivre un mouvement de changement profond de l’école.

http://www.cnt-f.org/fte/?Rentree-2014- ... C-est,6604
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Re: mouvement dans l'éducation, à suivre...

Messagede Pïérô » 11 Sep 2014, 13:13

Rythmes scolaires : assemblée générale des animateurs de Tours

La coordination des animateurs de Tours organise une assemblée le vendredi 12 septembre à partir de 8h45 jusqu’à 11h à la salle du Champ Girault. L’objet principal de cette assemblée sera les les TAP (Temps d’Activités Périscolaires).

Venez nombreux, nous discuterons tous ensemble de nos difficultés rencontrées et des moyens d’action que nous pourrions mettre en place.

Vaste projet impliquant professeurs, animateurs, parents et accessoirement les enfants, la réforme des rythmes scolaires vise à permettre « une meilleure articulation des temps scolaires, péri et extrascolaires : les élèves pourront accéder à des activités culturelles, artistiques et sportives. Les activités péri et extrascolaires doivent être pensées en articulation avec le projet éducatif territorial qui lui-même relève d’une démarche partenariale (Services d’Etat concernés et acteurs éducatifs locaux) afin de soutenir des actions correspondant à des besoins identifiés sur chaque territoire. »

Dans les faits, outre des enfants fatigués dont les journées ne se sont pas réduites, on observe des plaintes.

- Du coté des animateurs où (entre autres) :
• les effectifs par animateurs trop important (40 enfants pour 2 animateurs) ;
• il n’y a pas assez d’effectifs humains pour gérer les transferts vers les lieux d’accueil.

- Du coté des parents où (entre autres) :
• aucune procédure n’est donnée pour la remise des enfants aux parents à 14h55 (liste, identité des parents ou membre de la famille qui doivent récupérer les petits) ;
• le goûter est décalé jusqu’à 17h30 ;
• les lieux sont inadaptés et loin de l’école, ne permettant pas un vrai épanouissement et une vraie efficacité des ateliers.

http://larotative.info/rythmes-scolaires-assemblee.html
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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