Re: Soutien aux sans papiers et exilé-es
Posté: 12 Nov 2018, 21:19
Marseille : pour un accueil politisé
« Que le "Welcome" ne l’emporte pas sur le "No border" »
Rencontre avec deux militants du collectif marseillais Al Manba, qui accompagne depuis trois ans les luttes des migrants dans la région.
À Marseille, ville de transit par excellence et carrefour de cultures, les migrants sont paradoxalement longtemps restés quasi invisibles. Mais la donne a changé ces dernières années, en raison de la répression croissante à la frontière italienne, des expulsions de la (dite) jungle de Calais et des déplacements forcés vers des « centres d’hébergement » [1] (dont plusieurs ont éclos dans les environs). Conséquence : les migrants se sont fait plus nombreux, plus visibles, traités ici comme ailleurs en indésirables, traqués autant qu’abandonnés à leur sort.
C’est en réaction à cette situation qu’a été créé à l’été 2015 un collectif qui a vite fait feu de tout bois : Al Manba. Cette organisation sans chefferie ni statut d’association fonctionne sur des principes d’autogestion, avec pour but de faciliter l’accueil et l’autonomisation des migrants. Pas question d’être les supplétifs d’un État défaillant, insistent deux des membres fondateurs, Tina et Mika. Lesquels posent l’aspect politique comme essentiel, et résument les objectifs principaux en ces termes : « L’hébergement de lutte, l’entrave aux expulsions, la lutte contre les frontières. » Ils reviennent ici sur l’itinéraire du collectif.
... http://cqfd-journal.org/Que-le-Welcome-ne-l-emporte-pas
« Que le "Welcome" ne l’emporte pas sur le "No border" »
Rencontre avec deux militants du collectif marseillais Al Manba, qui accompagne depuis trois ans les luttes des migrants dans la région.
À Marseille, ville de transit par excellence et carrefour de cultures, les migrants sont paradoxalement longtemps restés quasi invisibles. Mais la donne a changé ces dernières années, en raison de la répression croissante à la frontière italienne, des expulsions de la (dite) jungle de Calais et des déplacements forcés vers des « centres d’hébergement » [1] (dont plusieurs ont éclos dans les environs). Conséquence : les migrants se sont fait plus nombreux, plus visibles, traités ici comme ailleurs en indésirables, traqués autant qu’abandonnés à leur sort.
C’est en réaction à cette situation qu’a été créé à l’été 2015 un collectif qui a vite fait feu de tout bois : Al Manba. Cette organisation sans chefferie ni statut d’association fonctionne sur des principes d’autogestion, avec pour but de faciliter l’accueil et l’autonomisation des migrants. Pas question d’être les supplétifs d’un État défaillant, insistent deux des membres fondateurs, Tina et Mika. Lesquels posent l’aspect politique comme essentiel, et résument les objectifs principaux en ces termes : « L’hébergement de lutte, l’entrave aux expulsions, la lutte contre les frontières. » Ils reviennent ici sur l’itinéraire du collectif.
... http://cqfd-journal.org/Que-le-Welcome-ne-l-emporte-pas