Que se passe-t-il au 180 rue Horace Bertin ?
Collectif soutien migrants 13
Ces derniers mois en Europe, et tout près d’ici à Vintimille, entre la France et l’Italie, les frontières se ferment aux migrant.e.s, tandis que le nombre d’exilé.e.s ne cesse d’augmenter. Ainsi, notre région ne connaîtrait pas d’afflux de réfugié.e.s ? Malgré les nombreuses arrestations, les reconduites aux frontières, les contrôles au faciès, des migrant.e.s passent à travers les mailles du filet au péril de leur vie, et transitent par Marseille. L’idée que la construction du mur le plus haut préserverait autorités et populations de la question cruciale de l’accueil relève du déni de réalité, et vient surtout justifier l’absence totale en Paca de déploiements de moyens à la hauteur de la situation.
Le Collectif Soutien Migrants Treize s’est progressivement mis en place pour s’orga-niser au quotidien en collaboration avec les migrant.e.s. Un vaste réseau de solida-rité directe s’est développé pour faire face aux problèmes d’hébergement, d’alimenta-tion, d’information locale, d’accompagne-ment juridique dans les demandes d’asile, d’apprentissage du français, de collecte de vêtements, etc. Des centaines de marseil-lais.es, des commerçant.e.s, des paysan.ne.s, des travailleurs sociaux, se sont engagé.e.s, quitte à tomber sous le coup du délit de solidarité. Tous bénévoles, comme le récla-mait la mairie-capitale en 2013 !
Dans cette dynamique populaire, la néces-sité de disposer d’un espace commun pour organiser l’ensemble des activités de sou-tien s’est vite fait sentir. Nous avons collec-tivement investi le 180 rue Horace Bertin, garage désaffecté depuis presque dix ans, afin de bâtir un lieu-étape sur le chemin des shebabs. Devenu le Manba (« source » en sou-danais), ce lieu vient contester les entraves à la liberté de circulation et d’installation, préférant participer à la construction d’un vivre-ensemble de toute façon inéluctable, de manière riche et solidaire.Les autorités et des collectivités claironnent la nécessité d’être charitables à l’égard des réfugié.e.s, fuyant des conditions de vie ef-froyables dont les états sont eux-mêmes en grande partie responsables. Paroles, paroles, comme disait Dalida…Aujourd’hui, la seule réponse des autorités à ce projet est une demande d’expulsion en urgence, procédure particulièrement rare. Le verdict sera rendu le 22 octobre.
Nous sommes décidés à continuer le Manba , quelque-soit la décision des juges.Si vous voulez participer, c’est ici, c’est maintenant !
PORTES OUVERTES SAMEDI 17 OCTOBRE à partir de 10h REPAS DE QUARTIER NON AUX EXPULSIONS ! GARDAREM LÒ MaNBA !
Contact : collectifsoutienmigrantes13 chez riseup.net
C’est avec une profonde tristesse et une colère immense que nous vous informons que suite aux actes terroristes qui ont eu lieu en région Parisienne et en accord avec la décision de Monsieur le Préfet des Bouches du Rhône,
la manifestation de soutien aux migrants prévue aujourd’hui à Marseille est reportée à une date ultérieure
Face à cette barbarie, le collectif appelle à marquer plus encore notre solidarité aux enfants, aux femmes et aux hommes qui demandent protection et asile pour échapper à la terreur
CCFD-Terre solidaire - La CIMADE - L’école au présent - Emmaüs Pointe rouge - Emmaüs Saint Marcel - Fondation Abbé Pierre - Habitat alternatif social - Ligue des droits de l’Homme - Médecins du monde - Pastorale des migrants - Rencontres tsiganes - Réseau éducation sans frontières – Secours catholique
http://rennes.demosphere.eu/rv/10156La Coordination régionale Bretagne - Pays-de-la-Loire solidaire des personnes immigrées - qui réunit une bonne dizaine de villes de l'Ouest - a décidé d'appeler à une manifestation régionale le samedi 12 décembre dans les rues de Rennes. La manifestation partira à 15 h place de la mairie et se terminera devant la préfecture de région vers 16 h 30. Si la Coordination parvient à obtenir - comme elle va le demander - un rendez-vous avec le Préfet, les manifestant-e-s seront invité-e-s à soutenir la délégation.
Les villes de Lannion, Laval, Nantes, Quimper ont déjà annoncé leur participation à cette manifestation. Nous attendons les retours des autres.
L'objectif de la manifestation est de soutenir les mobilisations rennaises contre le racisme institutionnel et le harcèlement préfectoral que subissent les personnes étrangères dans leurs démarches auprès de la préfecture d'Ille-et-Vilaine. Si plusieurs pratiques préfectorales sont aussi repérables dans d'autres départements, nombre de pratiques sont spécifiques à l'Ille-et-Vilaine qui joue le rôle de département pilote.
Nous dénoncerons 5 formes de harcèlement préfectoral (voir tract ci-joint et argumentaire ci-joint), notamment l'obligation d'utiliser Internet pour les démarches hors asile, le contrôle préfectoral de la manière dont les demandeurs d'asile ont fui leur pays pour leur diminuer leurs droits, la privation de plus en plus fréquente de l'accès au séjour pour des mères d'enfant français...
Nous invitons chaque ville à diffuser ce tract et cet argumentaire pendant les deux semaines qui viennent et qui nous séparent du jour J.
Nous invitons aussi chaque ville à préparer une prise de parole durant la manifestation afin de raconter les dysfonctionnements, les harcèlements, que subissent les personnes étrangères dans les autres préfectures.
Par ailleurs, le matin, une formation juridique sur la nouvelle loi sur l'asile et sur la nouvelle loi sur l'immigration sera proposée de 10 h à 13 h. Le lieu sera communiqué ultérieurement. Une personne spécialiste du droit des étrangers de la FASTI animera cette formation.
Pour les gens venant de l'extérieur, un repas sera proposé de 13 h à 14 h 30 avant de partir rejoindre la manifestation. Et, après la manifestation, un apéritif joyeux nous permettra de fêter la victoire. Car, oui, nous allons gagner étant donné qu'on est tellement au fond du trou que la remontée est assurée !
Jeunesse sans papier, Jeunesse volée
Ces jeunes ont réalisé des cartes de vœux.
Ils se rassembleront
pour adresser ces vœux au préfet et au gouvernement français,
avec de nombreuses personnes pour les soutenir
Mercredi 27 janvier 2016
à 14 h 30
devant la Préfecture
Marseille 13006
À diffuser très largement autour de vous et particulièrement aux jeunes concernés.
Vœux au préfet et au gouvernement français
http://www.millebabords.org/local/cache ... -3966b.png
Cela fait des mois que le CSM13 multiplie les actions vers les services administratifs de protection de l’enfance, pointant l’urgence de mettre à l’abri plusieurs dizaines d’enfants migrants laissés à l’abandon dans les rues de Marseille... sans obtenir de réponses satisfaisantes. L’ADDAP 13, l’association missionnée par le département pour cette mission, se contente d’un accueil de jour à minima, limité à quelques uns d’e’ntre eux, qui ne répond même pas à leurs besoins vitaux (alimentation, santé, logement). L’absence de moyens votés par les élus du Conseil départemental place ces enfants dans des situations dramatiques et violentes.
Nous exigeons de :
Martine VASSAL, présidente du Conseil départemental 13
Danièle BRUNET, élue déléguée à la Jeunesse et la Prévention
Brigitte DEVESA, élue déléguée à la PMI, Enfance, Santé et Famille
Valérie FOULON, Directrice à l’enfance et la Famille
Danièle PERROT, présidente de l’ADDAP13 et ancienne directrice à l’enfance et la Famille au Département,
qu’ils assument enfin leur obligation légale de protéger, héberger et scolariser tout mineur isolé quelle que soit sa nationalité.
Nous exigeons :
- la prise en charge immédiate et inconditionnelle des mineurs isolés signalés, qui comprend un suivi social complet (accès au droit, aux soins, à l’école, etc.)
- la mise à disposition d’’hébergements à la hauteur des besoins.
- la remise en question des dispositifs actuels d’évaluation des mineurs signalés, dont la fin des tests osseux, qui ne sont absolument pas fiables (décriés par l’ordre des médecins lui-même) et conditionnent pourtant la mise à l’abri.
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