néo-nazis à l'échelon international

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 24 Mai 2012, 10:17

Un très beau film sur Sophie Scholl et son frère Hans, les deux jeunes étudiants allemands qui ont resisté contre le nazisme dans leur pays tout comme les "Edelweiss piraten" de Cologne l'ont fait et, l'ont aussi payé de leurs vies.

Mais je veux croire que ces vies, celles du vrai courage, n'ont pas été perdues pour rien.

Sophie et Hans Scholl, sont parmi les figures pour lesquelles j'ai le plus grand respect.

Image


( Ce film est fractionné en 16 parties sur youtube , ceux qui veulent le visionner doivent se rendre sur le site en question. Vraiment à voir.)

kuhing
 

Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede DjurDjura » 24 Mai 2012, 19:13

Klément a écrit:
kuhing a écrit:Pour prendre des positions anti-fascistes, il faudrait que tu enlèves le symbole propre à l'empire romain que tu arbores en avatar et qui est reprise par quasiment toutes les bandes nazis qui progressent actuellement.

Et ce n'est certainement pas "l'extrême-gauche" ou les staliniens KKE qui il y a quelques mois tabassaient à coup de barre de fer les anarchistes qui voulaient investir le parlement grec, qui feront barrage aux néo nazis.

Pour l'instant, derrière ta couronne de lauriers, fut-elle verte, je ne vois pas de différence entre un faf et toi.


Je n'ai pas l'intention de retirer mon avatar, et encore moins de leçon d'antifascisme à recevoir. Au delà de la croisade ridicule et puérile qui semble t'obséder autour de cette histoire de couronne de laurier et auquel je ne répondrai pas une énième fois (bien que tu me traites de faf !), quand je parle du camp d'en face je ne fais effectivement pas référence au KKE qui par ailleurs ne progresse pas mais stagne en Grèce. Après sur l'extrême gauche, pour ma part je suis favorable à un certain travail unitaire dans le mouvement social, j'imagine bien que toi aussi tu dois te retrouver dans des mobilisations avec l'extrême gauche en France et que ça ne te fais pas le même effet qui s'y tu t'y retrouvais côté à côte avec des nazis ou des identitaires.



Je suis d'accord avec Klement, il doit y avoir confusion là :shock: j'ai moi meme un taoutage ou il y a des lauriers ce qui ne fait pas de moi une fasciste loin de là mais bon je crois vu les discussions sur le sujet qu'il est inutile de m'expliquer tu as l'air tellement convaincu Kuhing,
C'est etrange ces amalgames !!!
c'est la 1ere fois que j'entends ça de la part de quelqu'un du mouvement libertaire. Je suis désolé de te froisser mais le mouvement redskins est un mouvement culturel antifasciste, je connais des anciens membres du Rash Paris, je peut t'assuser que ça n'a rien à voir avec les nazis bien au contraire, je suis allé une fois au festival Barricata du Rash à Paris (aucuns nazis !!!!)
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede ivo » 24 Mai 2012, 19:17

vu qu'on en arrive aux skins etc .... ça risque de durer et s"enflammer ...
si par hasard il était possible de poursuivre la discussion sur les symboles dans un autre sujet, dédié,
il me semble que cela serait un plus.

please.

avis perso.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede DjurDjura » 24 Mai 2012, 19:27

ivo a écrit:vu qu'on en arrive aux skins etc .... ça risque de durer et s"enflammer ...
si par hasard il était possible de poursuivre la discussion sur les symboles dans un autre sujet, dédié,
il me semble que cela serait un plus.

please.

avis perso.


ecoute je viens juste de lire tout ça alors expliques moi comment je peux répondre ?? c'est pas moi qui ai l'ouvert la discussion là dessus . Merci

je n'ai pas envie de pourrir la discussion j'ai dit ce que j'avais à dire sans plus.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede ivo » 24 Mai 2012, 19:34

juste une simple demande d'ouvrir un autre sujet.
pas plus à ton égard que ça ;)

end of flood ///
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 24 Mai 2012, 21:17

Oui, DjurDjura, je ne vais pas encore revenir là-dessus.
Je crois qu'on en a assez parlé.

Je te dirais tout de même, puisque tu n'as pas suivi ces échanges, que je n'ai pas besoin d'être majoritaire, à la mode ou "dans l'air du temps libertaire" pour dire ce que je pense.

J'ai d'ailleurs moi-même un tatouage d'environ 15 cms de diamètre sur le torse, le crâne rasé à blanc en grande partie parce que je perds mes cheveux et je pratique les sports de combat depuis de nombreuses années.

Cependant je me garde bien de mettre tout ça en avant parce ce je ne souhaite pas ressembler aux fascistes qui se déguisent de cette façon.
Mon tatouage c'est esthétique et personnel, la boxe ça me détend,
et, le crane rasé,... je n'ai pas le choix :)

Encore une fois, la situation est suffisamment confuse comme ça et cela ne va sans doute pas aller en s'arrangeant, pour ajouter à l'enfumage.
Et, si c'est pour la frime ça ne me semble pas être une bonne raison.

Concernant les Redskins , cela va d'ailleurs beaucoup plus loin parce qu'en plus de cet accoutrement que je trouve stupide, de cette identification aux fafs "à l'envers", ils utilisent de drapeaux nationalistes et de logos fascistes à peine modifiés.
La squadra fasciste italienne et l'empire romain n'ont rien à voir avec la société sans classes pour laquelle nous nous battons.

L'antifascisme ce n'est pas du grand guignol et un carnaval où personne, sous les déguisements douteux, ne sait à quel camp il appartient.

Culturel ou pas je ne veux pas m'associer à ça.

FIN DE DERNIERE PARENTHESE !
*******

Pour en revenir au sujet du topic lui même j'aimerai ajouter cette réflexion :

Selon la troisième loi de Newton ou principe des actions réciproques : "tout corps A exerçant une force sur un corps B subit une force d'intensité égale, de même direction mais de sens opposé, exercée par le corps B "
Ce principe est valable pour les lois de la physique mais peut être adapté aux systèmes politiques et sociaux.
La monté des extrémismes nationalistes qui amènent à la barbarie sont proportionnels à la pression exercée sur les populations par le pouvoir politique chargé de maintenir le système en place.
Ainsi la montée du nazisme n'a pas été engendrée "ex-nihilo" elle n'a été que la réaction à une situation en rapport avec la sauvegarde du capitalisme.
Sa violence , sa barbarie était à la mesure de la situation objective qu'il impliquée à cette période.

C'est aujourd'hui le et inquiétant triste renouveau auquel on assiste rappelle ces mauvais souvenirs.
Si les conditions ne sont pas identiques aujourd'hui que celles qui ont régit la crise de l'entre-deux guerre, elles sont plus généralisées , globalisées donc plus puissantes encore.
la réaction telle qu'elle a eu lieu dans les années 30-45, serait donc bien plus violente et sans doute fatale à l'espèce humaine.
Seule une élévation suffisante et générale du niveau de conscience pourra nous préserver d'une telle fin.

Neutraliser le principe "d'action - réaction" applicable aux systèmes sociaux pourra se réaliser en supprimant la cause même de "l'action" : le système marchand lui-même.
Modifié en dernier par kuhing le 24 Mai 2012, 21:37, modifié 1 fois.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede ivo » 24 Mai 2012, 21:36

la montée du nazisme n'a pas été engendrée "ex-nihilo" elle n'a été que la réaction à une situation en rapport avec la sauvegarde du capitalisme.

à ce sujet
Larry Portis - Qu'est-ce que le fascisme ?
l’auteur relève une constante : son lien nécessaire et systématique avec le capitalisme. Le fascisme n’est jamais accidentel ou spontané : il est la réponse du capitalisme à la crise, lorsque parlementarisme, puis autoritarisme « ordinaire » ne permettent plus au système de se maintenir. Il est la réponse d’une oligarchie pour rester au pouvoir « quand plus rien d’autre ne marche »

http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle3887

faut il préciser qu'hier comme aujourd'hui (et demain ?) il est assez facile de créer les situations adéquates ......
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 25 Mai 2012, 17:49

En Russie.

Si on en croit le principe " action -réaction" cité plus haut, le système "action" qui engendre ce phénomène de "réaction" est dans une phase de putréfaction bien avancé.

Le capitalisme a t-il produit ici des "surhommes" ?

Non, plutôt des animaux blessés voués tôt ou tard à l'abattoir qui plus que crainte, inspirent tristesse et pitié.

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 28 Mai 2012, 17:28

En pologne.
Il s'agit là de Hooligans mais apparentés au mouvement néo-nazi.
Un reportage de Ross Kemp qui a réalisé le précédent en Russie.
Un bon journaliste, je trouve.

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede Massinissa » 29 Mai 2012, 15:48

L’Aube dorée: au coeur du parti néonazi grec


27/05/2012 | 15h50
Yannis Behrakis / Reuters



Reportage à Athènes dans le fief du parti néonazi l’Aube dorée.

Cest une douce soirée de printemps dans le quartier Agios Panteleimonas d’Athènes. Un vendredi soir calme et sans histoires. Sur la petite place d’Attiki, un gamin tape des balles avec son père, des papys causent affalés sur un banc, deux femmes grignotent. T
rois garçons, 16 ans maximum, cheveux très courts et T-shirts noirs, font les beaux pour impressionner les filles. “M’approche pas ou je te casse les côtes comme à l’autre”, frime l’un deux. “C’est une croix celtique à ta ceinture ?”, demande un autre à une fille avant de s’interrompre brusquement. Ils dressent le nez. A cinq mètres, deux silhouettes immaculées déchirent la nuit. Deux hommes, en djellaba et bonnet de prière, reviennent de la mosquée improvisée deux rues plus haut. Les trois ados se précipitent, l’un deux lance un violent coup de pied mais les rate. Les fantômes en blanc ont déjà détalé. Les petits caïds retournent draguer.

Sur la place, à peine a-t-on levé un cil. Le ballon roule, les sandwichs s’engloutissent, les vieux finissent de tuer le temps, les étrangers sont agressés : la routine.
On est sur le territoire de l’Aube dorée, parti d’extrême droite à tendance néonazie qui vient d’obtenir 21 sièges aux élections législatives du 6 mai dernier, soit 7 % des voix. Dans le quartier d’Agios Panteleimonas, aux municipales de 2010, l’Aube dorée a attiré 20 % des suffrages. Des drapeaux grecs peints sur le sol balisent les entrées de la place Attiki. Des croix gammées raturées recouvrent les marbres de la fontaine.


Les murs portent des affiches “Je vote Aube dorée pour que la région ne se salisse pas”.

De jeunes hommes aux bras musclés et au crâne rasé font la loi avec l’assentiment d’une partie de la population. Dans ce quartier en déclin, l’Aube dorée applique déjà son programme : une Grèce nettoyée de ses immigrés où règne la préférence nationale. Par tous les moyens.

Ali ne l’oubliera pas. Ça a failli lui coûter la vie. Ce professeur d’anglais de 34 ans, au regard doux et intelligent, a croisé la mort le soir du 11 septembre 2010 dans le pays qu’il avait pourtant choisi pour sauver sa vie. Soit neuf ans jour pour jour après la chute des Twin Towers qui déclencha la guerre qui l’a poussé à l’exil. Vers 21 h 30, Ali rentre chez lui dans le quartier d’Agios Panteleimonas quand cinq jeunes le passent à tabac.
Une heure plus tard, il se réveille en sang dans le commissariat du quartier. “J’ai demandé à téléphoner à un ami, ils ont refusé. Au bout d’un moment, ils ont appelé une ambulance mais je n’ai revu la police que des mois plus tard.”

Celle-ci est régulièrement accusée de fermer les yeux sur les violences envers les immigrés et l’extrême gauche, voire d’y participer. “25 % des policiers et 15 % des personnels de l’armée ont voté pour l’Aube dorée”, précise le politologue Christophoros Vernardakis.
Près de 56 000 immigrants arrivent chaque année en Grèce, principale porte d’entrée terrestre des clandestins en Europe. On compte 1 million d’immigrés sur 11 millions d’habitants. Selon l’ONU, neuf migrants illégaux sur dix pénètrent dans l’Union européenne en traversant la frontière gréco-turque. La solution de l’Aube dorée ? Installer des mines antipersonnel.

Avec ses discours violemment anti-immigrés et anti-islam, l’Aube dorée (Chryssi Avyi en grec) a créé la surprise. Le Laos, parti d’extrême droite traditionnelle, a été poussé hors du parlement. Les Grecs ont sanctionné sa participation à la coalition gouvernementale de novembre 2011. Les deux principaux partis de gouvernement, le Pasok (gauche) et la Nouvelle Démocratie (droite), se sont effondrés. Les Grecs n’en peuvent plus des multiples mesures d’austérité imposées par l’Europe et le FMI pour régler la crise de la dette. Le chômage atteint 24 %, les suicides ont augmenté de 40 % en deux ans et 45 % de la population vit au niveau du seuil pauvreté. Seuls les nouveaux partis, comme la gauche radicale antiaustérité Syriza (16 %) ou l’Aube dorée, en sont sortis gagnants.

Pour autant, aucun parti n’a réussi à former une coalition. De nouvelles élections se tiendront le 17 juin.


“Ce n’est pas seulement un vote protestataire : 40 % de ceux qui ont voté pour l’Aube dorée ont exprimé leur adhésion aux idées du parti”, précise le spécialiste de l’extrême droite Vassiliki Georgiadou.

Pour le politologue Andreas Pantazopoulos, pas de doute, “l’Aube dorée est une organisation pronazi, profondément islamophobe et antisémite, qui exalte la violence politique. Ce parti est régi par une idéologie irrédentiste (nationaliste – ndlr) et païenne, il ne mise pas sur la religion orthodoxe contrairement au Laos, il utilise des images celtiques.
Sa condamnation du multiculturalisme se fait sur un registre racial et ethnique.” Nikólaos Michaloliákos, son chef, élu en novembre 2010 au conseil municipal d’Athènes, y a été filmé en train de faire le salut nazi. Le drapeau de l’Aube dorée ressemble au svastika, symbole du parti national-socialiste. “Hitler jouait sur cette ambiguïté. Il disait aux Grecs qu’ils étaient aryens car ils utilisaient un symbole proche du sien”, précise l’historienne Joëlle Dalègre.

Mais Nikólaos Michaloliákos n’en démord pas : il n’est pas nazi mais “nationaliste” et “patriotique”. “Les nazis étaient allemands et les fascistes italiens”, répète-t-il.
Son organisation, fondée en 1980, s’inspire selon lui de l’esprit de Sparte, symbole de l’ordre et de la vertu militaire face à la démocratie athénienne. Mais le 13 mai dernier, Michaloliákos nous a fait une “jeanmarie” lors d’une interview sur la chaîne de télévision privée Mega.

“Il n’y avait pas de fours, c’est un mensonge. (…) Il n’y avait pas de chambres à gaz non plus”, a-t-il déclaré. Puis il a qualifié d’” exagération” la mort de six millions de Juifs, arguant que “beaucoup de gens de pays différents” avaient succombé dans les camps de concentration allemands comme de nombreux Japonais dans les camps américains. Un faux pas avant les élections du 17 juin ?

La veille à 18 h 30, c’était jour d’adhésion et il y avait foule devant le siège avenue Delyanni. A l’entrée, un gros bras à gonflette et T-shirt Lonsdale fait le videur. On a le droit de monter, on a rendez-vous avec Theodoros Koudounas, monsieur “com’ journalistes étrangers”, grand brun au regard dur dont le T-shirt moule les biscoteaux.


“On rejette le plan de sauvetage, on veut effacer la dette et renvoyer les étrangers. Ils attaquent les Grecs, volent, maltraitent et parfois violent les femmes donc on répond, c’est action-réaction, c’est la loi de la nature. Après, on n’est pas contre faire venir un géologue norvégien mais on n’a pas ce genre.”

Musclor reprend : “Le système capitaliste et les impérialistes paient les gangs anarchistes qui détruisent Athènes. Dans quelques années, il y aura une guerre civile. L’invasion et la colonisation sont la faute de l’Europe, il faudrait commencer les exécutions à Bruxelles.” OK.

Au deuxième étage, des jeunes au crâne rasé recueillent les inscriptions des nouveaux adhérents, beaucoup de jeunes. 13,6 % des 25-34 ans ont voté pour l’Aube dorée le 6 mai. Jusqu’à maintenant, le parti comptait environ 5 000 membres. Les petits nouveaux pourront acheter des objets souvenirs à l’image du parti : des T-shirts Hate Rock Café ou à l’effigie du général Grivas – collabo et milicien – avec une kalachnikov au dos, des livres sur l’histoire de la musique white trash et l’idéologie nationale-socialiste ainsi que des CD de metal. Dans la pièce se tient justement Georges Germinis, grand gars au visage rond peu aimable. C’est le numéro trois du parti. Ce boulanger de 34 ans joue dans Naer Mataron, un groupe de black metal sataniste gréco-norvégien, sous le pseudo de Kaiadas – selon la légende, le gouffre où les Spartiates jetaient les enfants handicapés. Dans un coin, des sacs de vêtements prêts à être distribués aux familles grecques démunies.

Au troisième, c’est la cafète. Une série de photos rappelle les moments importants de l’Aube dorée : une cérémonie à Thessalonique en l’honneur d’Alexandre le Grand et celle du 30 août autour de la statue de Léonidas, roi de Sparte célèbre pour son opposition aux envahisseurs de l’Est, les Perses. Sur une autre, trois cents hommes font le salut nazi dans une arène. Devant la porte close du bureau du chef, des gros bras à casquette rouge et tatouages montent la garde. Un homme d’une cinquantaine d’années s’avance vers eux et lâche un salut nazi. Nikólaos Michaloliákos est attendu pour faire un discours.

La salle est pleine à craquer d’hommes et de femmes de tout âge. Le chef “charismatique” s’installe derrière le pupitre, sa garde prétorienne à ses côtés. C’est un petit gros à lunettes et cheveux gris. Les musclés hurlent : “Levez-vous !” Le public obtempère martialement et reprend en choeur le slogan du parti, “Sang, honneur, Aube dorée”. Un militant filme avec son portable. Un garde le somme d’arrêter. Un homme refait un salut, puis un deuxième. On lui demande plus de discrétion.

Le leader “charismatique” commence par citer le dictateur Metaxas puis fustige “la fameuse génération de l’école polytechnique, cette génération de marxistes qui se prétendaient résistants avec leurs pantalons déchirés et leur barbichette puis ont commencé à porter des costumes Armani, à jouer en Bourse, à aller à Mykonos, à boire leur café à Kolonaki (les Champs-Elysées grecs – ndlr)”. Applaudissements nourris. Il reprend : “Le pouvoir de l’Aube dorée sommeille au coeur du peuple. La réalité de la Grèce est une jungle. C’est la faute aux nazis peut-être ? En 1945, les vainqueurs étaient l’URSS et les Etats-Unis. Ces sales journalistes ne montrent que ce qu’ils veulent car ce sont des bolcheviks sans regret.” Vient le moment des questions. Un gros Grec d’une cinquantaine d’années au visage de bouledogue veut savoir “si les coupables de notre crise iront en prison ou seront exécutés”. Oui, ils seront punis, répond le chef.

Après le discours, deux hommes discutent devant l’entrée.


“Il y a des signes franc-maçons et sionistes partout ! Regarde quand tu retournes une bouteille d’Heineken : les trois ‘e’ font 666.”

L’autre acquiesce. Pendant ce temps, les journalistes font la queue dans le hall dans l’espoir d’interviewer Michaloliákos. Un bodybuildé particulièrement agressif avec l’inscription Pit Bull Germany sur son T-shirt hurle : “On n’est pas des animaux, dégagez !” Le jeune Ilias Kasidiaris, un des membres les plus violents de la garde rapprochée de Michaloliákos, a été élu député. Son procès pour le lynchage d’un professeur d’Université devait se tenir le 23 mai.



http://www.lesinrocks.com/2012/05/27/actualite/europe-le-pril-brun-11262217/
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 30 Mai 2012, 11:52

Manifestation anti nazi hier en Grèce

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede Kzimir » 30 Mai 2012, 16:04

“25 % des policiers et 15 % des personnels de l’armée ont voté pour l’Aube dorée”, précise le politologue Christophoros Vernardakis.

Juste, il me semble qu'il y a là un point important sur lequel on ne revient pas assez. La formation de groupes fachos de rue qui vont faire quelques ratonnades et tenter d'aller au fight avec les gauchistes qu'ils croisent est quelque chose, la progression des fascistes parmi les forces de répression de l'Etat en est une autre, qui me semble encore plus inquiétante.
Autant l'extrême gauche et les anars peuvent faire le poids face aux groupuscules du genre Aube Dorée ou Bloc Identitaire, autant si les flics et l'armée en arrivaient à faire réellement potes avec les fafs, on serait dans une situation beaucoup plus difficile. Aujourd'hui on a la chance que ça ne soit pas le cas : même si les flics sont plutôt de leur côté que du notre, une majorité d'entre eux sont plutôt dans une optique républicaine. Cependant, les choses sont en train de changer, on l'a vu récemment avec les manifs de flics : la demande d'immunité policière correspond au fait que pas mal d'entre eux se voient comme en état de guerre civile, ce qui correspond une attitude typiquement fasciste ou pré-fasciste, et je trouve ça très inquiétant.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede ivo » 30 Mai 2012, 16:49

je crains qu'historiquement les forces de "l'ordre" (c'est marqué dessus^^) et l'armée ne soient guere souvent tentées par le coté obscur de la force. :mrgreen:
je te trouve tres optimiste sur ce coup.
je les crois, perso, bcp plus prets à passer à l'action, coté empire.
(oui ma palette de couleur n'est pas tres explicite là)
Modifié en dernier par ivo le 31 Mai 2012, 10:19, modifié 2 fois.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 31 Mai 2012, 09:56

Reçu par le biais d'un camarade de l'OCL qui a remarqué cet article paru dans les inrocks ( pas de lien de source ):

L’extrême droite en Europe, “le fantasme d’une armée de néonazis”
29/05/2012 | 08h58

Ses racines, ses visages, son évolution : état de l’extrême droite européenne par le chercheur Jean-Yves Camus.


Comment définir aujourd’hui l’extrême droite européenne ?

Jean-Yves Camus - Ce n’est pas facile. On peut considérer qu’il en existe deux définitions. La première couvre l’extrême droite qui s’oppose au système politique européen sans en attaquer directement les fondations. Elle promeut l’homogénéité culturelle et ethnique ainsi que l’ethnocentrisme, défend l’homme ordinaire et son bon sens contre les élites corrompues. La seconde retient les critères du nationalisme, de la xénophobie et du “chauvinisme de l’Etat-providence”, autrement dit la préférence nationale. Toutes deux ont un socle commun : le refus de la société multiculturelle, le rejet de toute forme de supranationalité et la préférence pour la démocratie directe sur la démocratie représentative.

L’extrême droite progresse-t-elle ?

Pas de façon linéaire. Le score réalisé en Grèce par l’Aube dorée reste très inquiétant mais il ne faut pas tomber dans le fantasme d’une armée de néonazis en marche. Les différents partis nationalistes européens n’agissent pas de concert, chacun dépend de sa propre histoire. L’offre politique nationale, le mode de scrutin en vigueur, l’existence ou l’absence de leader charismatique sont déterminants. L’extrême droite peut progresser et participer au gouvernement comme en Pologne en 2007 puis disparaître en retombant à 1 % des voix. De manière générale, on observe en revanche une poussée du sentiment identitaire. Une partie de la population européenne a l’impression que l’ascenseur social ne fonctionne plus et que ses repères culturels se diluent avec la globalisation.

Existe-t-il une corrélation entre la crise et la progression de l’extrême droite dans certains pays ?

Non, il y a des pays touchés par la crise où l’extrême droite est absente, comme l’Espagne, l’Irlande ou le Portugal, et des pays prospères où elle est forte, comme la Norvège ou la Suisse. Je distingue les droites radicales de prospérité et les droites radicales de crise. Dans les deux cas, leur progression s’articule autour de trois notions. D’abord le chauvinisme économique et social : dans un pays prospère, comment éviter que l’étranger vienne accaparer une partie de la richesse au détriment des nationaux ; dans un pays en récession, comment réserver aux seuls nationaux le peu qui reste à distribuer. Ensuite, l’inquiétude identitaire, qui voit l’immigration extraeuropéenne comme une concurrence et un facteur de dissolution de la cohésion nationale. Enfin, une défiance très forte envers l’Europe telle qu’elle se construit : prospères, la Suisse et la Norvège s’en sont détournées ; en quasi-faillite, la Grèce récuse un plan d’austérité que lui imposent des instances non démocratiquement élues et non nationales de surcroît.

Quelle est la sociologie de l’électorat qui se tourne vers l’extrême droite ?

Les électorats se révèlent très différents d’un pays à l’autre, mais partout ces partis captent une part importante du vote populaire, des électeurs parfois appelés “perdants de la mondialisation”, qui se trouvent désormais aussi au sein des classes moyennes et chez les jeunes de 18-25 ans dépourvus d’éducation universitaire. La variable du diplôme joue pour beaucoup. Ce qui ne signifie pas que ces électeurs sont plus primaires que les autres mais simplement qu’ils sont davantage touchés par les délocalisations, le chômage, les déficits de formation professionnelle.

Quels sont les visages de l’extrême droite européenne ?

Il existe deux principales familles. La plus ancienne, l’extrême droite traditionnelle, demeure minoritaire. Certains petits mouvements se rattachent encore au fascisme, comme Forza nuova en Italie ou les phalangistes espagnols. Ce sont des formations de témoignage qui s’opposent clairement à la démocratie, comme le NPD allemand, Jobbik en Hongrie ou l’Aube dorée en Grèce. Ce courant est moins attractif car le poids historique et moral de ce qu’il véhicule reste inacceptable pour beaucoup de gens. La nouvelle extrême droite, née en Scandinavie au milieu des années 70, n’a pas de filiation idéologique avec le fascisme. Il s’agit à l’origine de mouvements antiétatiques qui ont acquis une dimension xénophobe et dénoncent une distance entre les élites et le peuple.
Leur éclosion électorale remonte au début des années 80. Parfois issue de scissions avec la droite conservatrice, cette nouvelle extrême droite a vocation à gouverner. C’est le cas des partis populistes norvégien et danois, des Vrais Finlandais, du PVV de Geert Wilders aux Pays-Bas, de l’UDC suisse ou de la Ligue du Nord italienne. Ils ont érigé les musulmans en ennemis de notre civilisation. Les attentats du 11 Septembre n’ont fait qu’accroître leur islamophobie.
Ceux commis par Anders Breivik en Norvège le 22 juillet dernier ont fait ressurgir le spectre d’une extrême droite terroriste et radicale…
La menace terroriste est désormais diffuse, il n’y a plus de chef d’orchestre ni d’organisation pyramidale. Breivik représente le prototype du militant qui a adhéré à un parti de droite populiste et pense avoir trouvé la limite de l’action politique légale.

Où classer le Front national ?

Le FN est un parti hybride au même titre que le FPÖ en Autriche ou le Vlaams Belang en Belgique. A partir de son ascension électorale au début des années 80, il a longtemps représenté un modèle pour les autres partis d’extrême droite. Il apportait la preuve que cette famille politique que tout le monde pensait enterrée en 1945 pouvait ressurgir. Aujourd’hui, Marine Le Pen cherche à liquider cet héritage mais le poids historique reste lourd à porter. Les partis populistes scandinaves, qui estiment sortir d’une autre matrice idéologique, refusent d’avoir des contacts avec le FN.

Que se passe-t-il lorsque l’extrême droite arrive au pouvoir ?

L’expérience se termine souvent mal car ils perdent ainsi leur posture antisystème. Les promesses de campagne se retrouvent souvent invalidées, en particulier en matière économique et sociale. Ils sèment donc une partie de leurs électeurs. Ensuite, en forçant leurs alliés conservateurs à déplacer le curseur toujours plus à droite, ils créent des situations de non-retour (aux Pays-Bas, les partis de la coalition ont rompu leur accord de gouvernement avec Wilders) ou, comme au Danemark, entraînent le retour des sociaux-démocrates au pouvoir.
S’il n’y a pas de victoire électorale, peut-on dire de l’extrême droite européenne qu’elle a réussi à remporter une victoire culturelle ?
Une partie de la droite conservatrice et l’extrême droite xénophobe peuvent se rejoindre dans le rejet de la société multiculturelle. La droite tente de récupérer les électeurs de la nouvelle extrême droite en mettant en avant le thème de l’immigration et une vision fermée de l’appartenance nationale. Mais il reste une ligne de démarcation entre la droite et l’extrême droite, ligne sur laquelle Nicolas Sarkozy a buté durant sa campagne. On ne peut pas mettre la barre à droite toute puis s’arrêter au milieu du gué. La chasse sur les terres frontistes ne satisfait les électeurs frontistes que si on adopte leur vision du monde, pas si on l’imite.

Jean-Yves Camus, spécialiste de l’extrême droite, est chercheur associé à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS)
kuhing
 

Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede kuhing » 05 Juin 2012, 13:13

Jeune, intelligente et militante d’extrême droite

Préoccupés par le démantèlement des réseaux néonazis, les Allemands découvrent un milieu de plus en plus féminisé et policé dans son discours.
Reportage dans l’ouest du pays.


Est-Ouest
“On présente souvent l’extrême droite comme un phénomène typiquement est-allemand, relate Die Tageszeitung. Or c’est un phénomène qui concerne l’Allemagne tout entière.” Si le NPD enregistre de nombreux succès électoraux au niveau local et régional dans l’ex-RDA, détaille le quotidien de Berlin, les crimes et délits des néonazis – 15 905 recensés officiellement en 2010 – sont également répartis sur tout le territoire. Ils visent des individus (étrangers, SDF, militants de gauche, voire policiers) ou des lieux, tels les foyers de demandeurs d’asile.

Gare de Hanovre. Elle arrive vêtue d’un manteau ample et coiffée d’un chapeau mou. Elle gravit les marches du café d’un pas mal assuré, comme si elle sentait tous les regards braqués sur elle. Pourtant, personne ne la regarde. Les mains tremblantes, elle s’installe et parle trois heures durant, parfaitement sûre d’elle.

Ricarda Riefling est l’un des membres les plus haut placés du NPD [Parti ­national-démocrate d’Allemagne, extrême droite, voir ci-dessous]. Membre du comité ­national, mariée à un militant néonazi condamné par la justice, elle ne laissera échapper qu’un seul mouvement d’humeur au cours de notre entretien lorsque nous aborderons le cas de Beate Zschäpe, la jeune femme membre du commando ­terroriste d’extrême droite récemment découvert [voir CI n° 1098, du 17 novembre 2011], que Ricarda considère non comme un modèle mais comme une traîtresse. “Je n’ai que de la pitié pour les gens qui n’ont pas de personnalité”, explique-t-elle.

28 ans, mariée, quatre enfants

Elle-même ne doute pas un instant de sa personnalité. Pas plus que de sa “mission”, qu’elle est certaine de mieux remplir que la terroriste de Thuringe dont elle ignorait jusqu’à l’existence. Pour Ricarda, il s’agit de sauver l’Allemagne des périls que représentent les étrangers, la dénatalité et la décadence. Une grande cause que Beate Zschäpe n’a fait que discréditer. Le meurtre et la violence ne sont pas des moyens d’action acceptables, explique Ricarda, qui affirme vouloir “partager [ses] peurs personnelles” avec ses compatriotes et se battre “avec des mots”. Et un vernis de respectabilité, serait-on tenté de dire. L’extrême droite allemande n’est pas seulement dangereuse par sa capacité à produire des individus comme Beate Zschäpe. L’extrême droite est dangereuse parce qu’on prend souvent ses militants pour des demeurés. Ricarda Riefling est une jeune femme vive et intelligente. Originaire de Basse-Saxe, elle a brillamment décroché son bac. Devenue mère à 17 ans, elle a aujourd’hui 28 ans et quatre enfants.

Ses traits ne dénotent aucune dureté et elle passe totalement inaperçue dans le café. Impossible de deviner qu’elle est une militante active, responsable régionale du parti, porte-parole du NPD en Basse-Saxe et future tête de liste aux élections législatives du Land [le 20 janvier 2013]. Elle bavarde avec l’innocence de la jeunesse. A l’en croire, l’Etat raciste prôné par le NPD serait un paradis fortement structuré mais inoffensif. Insérée dans la société, femme zélée à l’air engageant, Ricarda a des objectifs : “renvoyer” les étrangers, appliquer la peine de mort aux pédophiles, réprimer l’homosexualité et recréer un peuple homogène, conformément au credo du NPD. Dans sa bouche, cela donne : “Nous voulons déranger et ruer dans les brancards mais en tant que représentants et porte-voix du peuple allemand. Nous voulons faire partie intégrante de la société, c’est impératif.”

Si cela ne tenait qu’à elle, le NPD s’occuperait surtout de la “politique de la famille” et du risque d’extinction du “peuple allemand”. En vérité, le NPD a fait du culte de la maternité l’un des principaux instruments de son combat politique. “Mais le nationalisme est l’affaire de tous, hommes et femmes”, lance Ricarda. Une phrase qui sonne comme un avertissement aux hommes de sa formation politique. Alors que, jusqu’à la fin des années 1990, bon nombre de militantes se contentaient de jouer les seconds rôles, la nouvelle génération tient à gravir les échelons du parti. Le NPD compte 30 % de militantes, 25 % en Basse-Saxe, et elles sont de plus en plus nombreuses.

Ricarda Riefling n’a aucun mal à imaginer voir un jour “une femme présidente du NPD”. Le Réseau des femmes nationales, dont elle est également membre, prône un mélange “d’antiféminisme, de respect des traditions et de nationalisme”. Ces femmes sont souvent représentantes des parents d’élèves dans les écoles, les crèches ou les associations sportives. Ricarda était elle-même bénévole dans un club de natation pour enfants avant d’être identifiée comme militante NPD.

Mère de famille, Ricarda se consacre “corps et âme” à sa carrière politique, mais seulement après avoir accompli son devoir de femme au foyer. Autrement dit, le soir. Elle écrit des tracts, rédige des articles politiques sur la famille, lit des livres d’histoire, poursuit des études par correspondance. Elle cuisine, tricote, veille à nourrir sainement ses enfants, milite pour l’environnement et participe aux manifestations antinucléaires. De quoi être cataloguée à gauche dans tous les sondages.

Eviter l’interdiction du parti

Elle sait aussi jouer sur la corde sensible et raconte volontiers pourquoi elle aime Wagner : ce n’était pas seulement un musicien exceptionnel, il était aussi le neuvième enfant de sa famille, comme Mozart était le septième. Si ces familles nombreuses n’avaient pas existé, ces grands génies n’auraient jamais vu le jour. Voilà à quel niveau se situe sa réflexion. Le monde intérieur de Ricarda est probablement très simple. Tout est toujours bienveillant. Elle n’a jamais subi ni observé de violences de la part de militants néonazis, même si la violence contre les femmes est précisément un des traits caractéristiques de ce milieu. En fait, il est impossible de parler de la violence avec Ricarda. Elle a été bien formée et connaît sur le bout du doigt les consignes du parti. Il suffirait que le NPD puisse seulement être soupçonné d’approuver, de préparer ou d’appeler à des actes de violence et que des crimes soient commis en son nom pour que l’Etat puisse de nouveau demander son interdiction, cette fois avec succès.


source
kuhing
 

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