néo-nazis à l'échelon international

...Sans Papiers, antifascisme...

Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 21 Oct 2012, 17:15

:arrow: Cela fait plusieurs semaines que les antifascistes italiens contrent toutes les réunions de Forza Nueva dans chaque ville italienne. Ce "FN" italien tente un offensive politique en multipliant les réunions ou happenings.
A Macerata (au centre du pays sur la côte adriatique) encore une fois, charges policières et détermination antifasciste.



MACERATA E' ANTIFASCISTA - PRESIDIO SABATO 13 OTTOBRE

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede ivo » 23 Oct 2012, 09:22

Tensions autour de l'identité nationale: les groupes identitaires finiront-ils par représenter un vrai danger ?
http://www.atlantico.fr/decryptage/tens ... 21626.html
Une soixantaine de manifestants du mouvement d'extrême droite Génération identitaire ont occupé pendant quelques heures samedi matin le chantier d'une mosquée en construction à Buxerolles, à côté de Poitiers. Quatre hommes ont été mis en examen et placés sous strict contrôle judiciaire tandis que Marine Le Pen a affirmé comprendre leurs préoccupations.

Atlantico : Une soixantaine de manifestants du mouvement d'extrême droite Génération identitaire ont occupé pendant quelques heures samedi matin le chantier d'une mosquée en construction à Buxerolles, à côté de Poitiers. Cette action traduit-elle une radicalisation des mouvements identitaires en France ?

Jean-Yves Camus : Derrière l'intitulé "Génération identitaire", il s'agit en fait d'une action du Bloc identitaire qui ne compte que quelques centaines d'adhérents dans toute la France. On est loin d'un mouvement de masse et les résultats électoraux du bloc sont assez modestes. Mais il faut noter que lors de la convention du 3 et 4 novembre 2012 qui fêtera les dix ans du Bloc identitaire et se déroulera à Orange dans le Vaucluse, le député maire Jacques Bompard sera présent ainsi que l'ancien député UMP du Nord Christian Vanneste. On ne peut donc pas parler de radicalisation ou de montée en puissance du bloc identitaire, mais plutôt d'une banalisation de ses idées.

L'ambition de ce mouvement n'est d'ailleurs pas de devenir un parti de masse, mais plutôt de faire travailler les idées sur le long terme. C'est ce qu'ils appellent dans leur jargon un travail méta-politique. Et ce travail se fait durant une période où les déclarations sur la place de l'islam en France sont particulièrement nombreuses dans la classe politique. La phrase clef de la convention identitaire d'Orange est la suivante : "Vous voulez savoir ce que dira Jean-François Copé dans dix ans ? Venez à Orange..." Il faut laisser au bloc identitaire, la responsabilité de leur accroche. Mais cela prouve bien que le mouvement veut essayer d'avoir une longueur d'avance sur les politiques pour toutes les questions qui concernent l'identité nationale, la place de l'islam en France ou le "racisme anti-blanc". Ils estiment que certaines de leurs idées peuvent faire leur chemin : par exemple l'idée que l'islam est incompatible avec la civilisation française. Il sont dans une optique ethno-différentialiste d'arrêt totale de l'immigration. Ils espèrent que leur vision progressera, pas seulement avec le FN avec lequel ils n'ont jamais réussi à trouver d'accord, mais aussi avec une parti de la droite.

Leur intervention de samedi n'arrive pas à n'importe quel moment, elle n'arrive pas non plus partout : la référence à Charles Martel et à la bataille de Poitiers en 732 n'est pas innocente.

Stéphane François : Non, du tout. Le refus de l’islam est une composante importante de la mouvance identitaire depuis son apparition, c’est-à-dire depuis la fin des années 1990/début des années 2000. Le lancement de cette thématique est à chercher dans un ouvrage, qui a eu un gros succès dans ces milieux, La colonisation de l’Europe. Discours vrai sur l’immigration et l’Islam écrit par Guillaume Faye en 2000. Les premières campagnes du Bloc Identitaire développaient déjà cette thématique. Il ne faut pas oublier que dès 2003 les Identitaires français mettaient en place les fameuses et médiatiques « soupes au cochon »…

Les militants de "Génération identitaire" sont très jeunes. Ces mouvements attirent-t-ils particulièrement les jeunes ?

Jean-Yves Camus : Les militants dont la garde à vue a été prolongée avaient entre 23 et 26 ans. Ce n'est pas exactement le même mouvement qu'Unité radicale" , qui était l'ancêtre du Bloc. Lorsque ce mouvement a été dissout en 2002, les militants avaient entre 13 et 16 ans.

Le Bloc, c'est des dirigeants qui ont la quarantaine et des militants de base qui sont essentiellement des jeunes qui ont pour déterminant de leur action politique, la fracture ethnique, l'opposition à ce que j'appelle "les racailles". Des jeunes qui vivent mal la remise en question de leur statut social, dont le facteur principal ne serait pas tant la crise économique que l'existence des jeunes arabo-musulmans.

Stéphane François : Actuellement, il y a effectivement une volonté de la part de différents groupuscules de la droite radicale de recruter de jeunes militants. Ce n’est pas propre au Bloc Identitaire. Nous retrouvons cette stratégie chez Serge Ayoub et les nationalistes autonomes qui lui sont proches, nous la retrouvons chez les Jeunesses nationalistes d’Alexandre Gabriac et Yvan Benedetti, au Renouveau français, etc. D’un autre côté, les idées frontistes attirent les primo-votants : ils ont voté à 23% pour la candidate frontiste. Virtuellement, cela signifie que ces jeunes électeurs peuvent être intéressés par les idées identitaires. Alors pourquoi ne pas tenter une campagne de séduction vis-à-vis de ce segment de la population ? Les responsables du Bloc sont très pragmatiques. La vidéo de la Génération identitaire leur est destinée.

La France est-elle un cas spécifique ou cette progression des thèmes identitaire s’observe-t-elle partout en Europe ? Ces mouvements peuvent-ils déstabiliser les démocraties ?

Jean-Yves Camus : Il faut oublier l'idée de quelque chose qui se rapprocherait d'une internationale identitaire. A Orange, il y aura la présence du Vlaams Belang flammand, du FPE autrichien, de la Ligue du Nord et d'un petit parti catalan qui s’appelle Plateforme pour la Catalogne et qui est une droite populiste, anti-islam et autonomiste.

Mais rien de tout cela n'a énormément de structures et la thématique identitaire est vraiment assise sur une thématique française. On l'a dit, dans les codes de l'opération de samedi contre la mosquée de Buxerolles, il y a des références à Charles Martel et à 732 qui ne parlent qu'au public français.

Stéphane François : La France n’est pas un cas particulier : effectivement, on observe une recrudescence, voire un développement des thèses et discours identitaires un peu partout en Europe, de l’Espagne à la Russie, en passant par l’Italie. Comme ces structures regroupent peu de monde (environ 500/1000 personnes), à l’exception de la Ligue padane en Italie qui a un effectif beaucoup plus important, je ne pense pas qu’ils puissent déstabiliser les démocraties. En outre, la mouvance identitaire est trop éclatée en fractions ennemies pour pouvoir faire une action commune d’envergure, et cela malgré leur volonté récurrente de mettre en place des synergies. Par contre, ces groupes peuvent influencer les discours politiques, ainsi que les médias. N’oublions pas que les opérations « saucissons pinards » sont une invention du Bloc Identitaire, qui a été reprise non seulement par d’autres groupes d’extrême droite, mais aussi par la frange la plus réactionnaire de l’UMP.

Comment expliquez-vous ce phénomène ? Est-ce lié à la mondialisation ?

Jean-Yves Camus : Il y a effectivement une corrélation entre les deux. Dans une époque de mondialisation galopante qui prend un certain nombre de citoyens un peu de court, les fondamentaux de l'identité nationale sont remis en question. Un certain nombre de citoyens s'interrogent sur ce que signifie, "être français". On peut avoir une définition contractuelle de la nationalité française, c'est le propre de l'ensemble des composantes de la classe politique traditionnelle, y compris d'une certaine manière du Front national qui reste convaincu que l'assimilation reste possible.

Les identitaires ont une conception de la nationalité française culturaliste, ethno-différentialiste qui repose sur la conviction qu'un Français est quelqu'un qui partage par des racines très profondes l'ensemble de l'Histoire et de la culture de notre pays. Par rapport au christianisme par exemple, ils ne sont pas nécessairement très axés sur la pratique culturelle, mais considèrent que le catholicisme fait partie intégrante de l'identité nationale, voire en est le pivot. Ils estiment que la France est sociologiquement et culturellement chrétienne.

Stéphane François : Clairement : oui. Il s’agit d’une réaction aux ravages de la mondialisation, et aux dérèglements qu’elle implique. Il s’agit à la fois de s’accrocher aux origines (d’où l’appellation identitaire), et une volonté de développer un discours antimondialiste, afin de répondre aux peurs nées de la mondialisation : peur de perdre son emploi à cause des délocalisations ou pour des raisons financières, peur de se faire envahir à cause de mouvements importants de population, peur de perdre son identité et ses pratiques régionales, etc. Le discours identitaire surfe sur les inquiétudes des populations européennes… Et propose en retour un repli sur soi, mais contrairement aux partis néo-jacobins comme le Front national non pas au niveau national, mais au niveau local et régional. Cependant, sous certains aspects, la mouvance identitaire se place dans une continuité de la mondialisation : les identitaires sont des promoteurs d’un ethno-régionalisme et d’un refus de l’État-nation qui se sont exprimés avec les premières manifestations de la mondialisation

Marine Le Pen a affirmé comprendre les préoccupations des "identitaires". Cela signifie-t-il qu’il y a des passerelles entre les mouvements identitaires et le FN ?

Jean-Yves Camus : Les tentatives d'accord entre le FN et le Bloc identitaire n'ont jamais abouti. Jean-Marie Le Pen, lui-même, s'y oppose. Ceci étant, face aux demandes généralisées de dissolution du Bloc et au tollé qu'a suscité l'action de Poitiers, Marine Le Pen ne pouvait pas faire moins que de prendre la défense du Bloc, au moins sur le principe...

Stéphane François : Non, pas toujours. En fait, il y a des attitudes ambivalentes des deux côtés… D’un côté, Marine Le Pen a fait un pas vers le régionalisme lorsqu’elle a parlé pendant la campagne présidentielle de « peuple corse » ; de l’autre, il y a un débat au sein du Bloc Identitaire sur un possible rapprochement avec le FN. Cependant, je pense que dans le cas présent, il s’agit d’un soutien de circonstance, basé sur le refus de ce qu’ils appellent les uns et les autres « l’islamisation de la France ». Au-delà de ces considérations, il faut aussi prendre en compte qu’il y a toujours des passerelles, des contacts entre les différentes composantes de l’extrême droite, y compris entre tendances ennemies, l’accord se faisant sur des points ponctuels, en fonction des stratégies entre les uns et les autres.

Parallèlement, à cette montée des mouvements identitaires, on constate aussi une progression de l’Islam radical. Les mouvements d’extrême droite et l’islamisme radical sont-ils les deux faces d’une même pièce ?

Jean-Yves Camus : Je ne dirais pas que ce sont les deux faces d'un même pièce car la thèse des identitaires, c'est l'incompatibilité des valeurs européennes avec l'islam et non pas avec l'islamisme.

Mais, Il faut pas perdre de vu, lorsqu'on dresse le panorama des périls qui menacent la société française, qu'il n' y a rien de comparable entre l'action de Mohammed Merah et les militants du bloc identitaire. Il y a une hiérarchie dans les périls. Cette hiérarchie, aujourd'hui, est claire.

Stéphane François : Oui : il s’agit d’une réaction à la fois à la mondialisation et à l’américanisation des sociétés… Les deux, qui sont en fait une même chose pour eux, sont des instruments de destructions des identités locales et des ères civilisationnelles. Il s’agit pour les uns et les autres de les combattre. Seulement, il y a une différence de taille entre l’islamisme et la mouvance identitaire : le premier est un mouvement offensif, agressif, et le second est un mouvement, au contraire, de défense : nous ne verrons pas d’identitaires faire des attentats suicides. D’ailleurs, une bonne partie de leur rhétorique est basée sur la peur de la 5ème colonne intégriste sur le sol européen. Ceci dit, il faut être honnête : les extrémistes de tous poils ne voient dans le camp adverse que ceux qui leur ressemble…

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 25 Oct 2012, 17:39

La montée du parti d’extrême-droite Svoboda

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Le parti d’extrême droite “Svoboda” n’a cessé de gagner du terrain ces dernières années, et pourrait bien entrer au parlement. Se réclamant d’un
nationalisme ethnique ukrainien, anticommuniste et xénophobe, Svoboda a surfé sur la déception vis à vis des politiques traditionnels depuis la révolution orange. Il veut renforcer les lois anti- immigration et sur la citoyenneté.

«Nous voulons adopter une loi sur la citoyenneté comme en Israël, explique Oleh Tyahnybok, son leader. L’Ukraine est-elle dans la même situation géopolitique? “Absolument. Pire même, car les Ukrainiens ont vécu des répressions politiques massives, plus de 20 millions d’Ukrainiens ont été tués au cours du 20e siècle précisément pour des raisons ethniques”.

La reconnaissance de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), qui s’est battue à la fois contre les soviétiques et les Nazis est au coeur de sa rhétorique, quitte à heurter les russophones de l’est.

Andreas Umland est politologue. «Le nationalisme ukrainien est un phénomène ambigu dans le sens où il ne représente pas la totalité de la nation ukrainienne. Il est principalement concentré dans la partie occidentale de l’Ukraine, de la Galice.”

Mais à l’heure de la crise, qui a exacerbé l’antagonisme social, les électeurs sont sensibles
aux propositions anti immigrés et anti establissement du parti, dans les régions de l’est aussi. Contre l’homosexualité et l’avortement, “Svoboda”, veut également faire abolir la loi linguistique sur la place de la langue russe dans le pays.

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Le parti d’extrême droite “Svoboda” n’a cessé de gagner du terrain ces dernières années, et pourrait bien entrer au parlement. Se réclamant d’un
nationalisme ethnique ukrainien, anticommuniste et xénophobe, Svoboda a surfé sur la déception vis à vis des politiques traditionnels depuis la révolution orange. Il veut renforcer les lois anti immigration et sur la citoyenneté.


«Nous voulons adopter une loi sur la citoyenneté comme en Israël» –
question Euronews: “Vous pensez que l’Ukraine est dans la même situation géopolitique?” – Oleh Tyahnybok:
“Absolument. Pire même, car les Ukrainiens ont vécu des répressions politiques massives, plus de 20 millions d’Ukrainiens ont été tués au cours du 20e siècle précisément pour des raisons ethniques”

La reconnaissance de l’Armée insurrectionnelle ukrainienne (UPA), qui s’est battue à la fois contre les soviétiques et les Nazis est au coeur de sa rhétorique, quitte à heurter les russophones de l’est :

Andreas Umland, politologue:
«Le nationalisme ukrainien est un phénomène ambigu dans le sens où elle ne représente pas la totalité nation politique ukrainienne Elle est principalement concentrée dans la partie occidentale de l’Ukraine, de la Galice.”

Mais à l’heure de la crise, qui a exacerbé l’antagonisme social, les électeurs sont sensibles aux propositions anti immigrés et anti establissement du parti, dans les régions de l’est aussi. Contre l’homosexualité et l’avortement, “Svoboda”, veut également faire abolir la loi linguistique rédigée par le Parti des régions et sensée promouvoir la langue russe.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 26 Oct 2012, 16:41

Plongée au coeur de l'Aube Dorée en Grèce

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Crédité de 14 % des voix, le parti d'extrême-droite grec profite de la crise économique et politique du pays. Reportage sur ce que veut vraiment l'Aube Dorée.

14% d'intentions de vote. Vendredi dernier, un nouveau sondage publié par Athens news a révélé la progression de l'Aube dorée (en grec Chrisi Avgi). Ce parti ultranationaliste se place désormais troisième derrière Nouvelle démocratie (droite conservatrice) et Syriza (coalition de gauche radicale).Marlène Katsinopoulou, attachée parlementaire de l'Aube dorée réagit. « Nous savons que les sondages se sont toujours trompés, aux dernières élections (17 juin, NDLR), nous avions récolté 7% des suffrages, alors que les sondages nous plaçaient à 4% ! », martèle cette jeune blonde de 27 ans. « Aujourd'hui nous sommes à 15 voire 17% d'intentions de vote!»

Nationalistes exacerbés
En mai dernier, une vidéo du leader du parti Nikos Mihaloliakos fait scandale. Interrogé sur une chaîne grecque, ce dernier nie l'existence des chambres à gaz. L'Aube dorée refuse toutefois l'étiquette néonazie et se défend de toute ressemblance entre son emblème et la croix gammée d'Hitler. Stathis Boucouras, député de Corinthe, écarte tout rapprochement : «Nous n'avons pas de rapport avec l'extrême droite, nous sommes nationalistes et cela veut dire aimer sa patrie et à être prêt à mourir pour elle.»

Humiliation européenne
Au bureau du parti à Athènes, les références au passé et à la gloire de la nation grecque sont d'ailleurs nombreuses. Drapeaux anciens, illustrations du patrimoine historique, livres sur l'antiquité grecque qui s'étalent sur les étagères... D'après Aristos Doxiadis, chercheur grec, « L'Aube Dorée défend l'idéologie que les Grecs sont des gens spéciaux, uniques, avec une langue unique, des racines dans l'antiquité et des références anciennes. C'est une caricature de l'histoire.» Le chercheur ajoute que « les médias ont présenté une image humiliante des Grecs depuis 2010, ce qui a touché la fierté nationale » et favorisé la montée du parti ultra-nationaliste. Cette humiliation au niveau européen « a conduit à la colère grecque et à un sentiment de conspiration ambiant. » Résultat, les migrants, nombreux en Grèce (près de 1 million), sont les principales cibles du parti, fréquemment soupçonnés et accusés de violences à leur encontre migrants. « Ce sont des personnes externes à l'Aube dorée », assure Marlène Katsinopoulou. Sur une vidéo récente, diffusée sur la toile, on peut voir plusieurs personnes de l'Aube dorée détruire violemment plusieurs stands de migrants. L'attachée parlementaire légitime l'acte : « Nous avions appelé la police à plusieurs reprises, mais elle n'est pas venue. Si la police dit non quel est notre rôle ? De protéger notre peuple....» A l'évocation de l'image d'un parti agressif ou effrayant, Marlène Katsipoulou répond : « Ceux qui pensent cela n'ont pas lu notre programme !»

Réaction à la paralysie gouvernementale
Selon le parti, ce sont «des gens éduqués, qui sont allés à l'université, titulaires de doctorats ou de masters et surtout des jeunes de 18 à 40 ans» qui adhèrent aux thèses de l'Aube dorée. 7% des Grecs aux dernières élections. Avant 2009, ce groupe est pourtant méconnu de l'opinion publique. Stigmatisée dans les années 1980, l'Aubedorée devient officiellement un parti politique en 1993, mais demeure une forcemarginale. C'est en 2010 que le parti crée la surprise, avec 5,3% des suffrages aux municipales d'Athènes. Pour Marlène Katsinopoulou, cette percée est due à « l'inquiétude » des Grecs face à « la crise économique et la montée de la criminalité » Elle détaille : « Les électeurs ont aussi compris aussi que le gouvernement corrompu les vole.» Rania Svigkou, membre du parti Syriza, analyse : « La montée de Chrisi Avgi résulte de la crise économique et sociale et les réponses données par les forces néolibérales (au pouvoir) à cette situation, les Grecs sont frappés par le chômage et la pauvreté. C'est le désespoir, la colère qui a permis aux néonazis d'entrer au parlement, afin de livrer un message « contre le système ». Mais c'est un parti très dangereux !»

Création d'un pôle emploi et d'un réseau de soins pour les Grecs
« L'Etat n'existe pas, la police ne fait pas grand-chose, alors qu'on a une criminalité très élevée», plaide Marlène Katsinopoulou. Afind'attirer les électeurs, l'Aube dorée vante une omniprésence sur le terrain, via la distribution de nourriture, des dons du sang réservés aux Grecs... Actuellement le parti ultranationaliste crée un pôle emploi ainsi que des services de soins médicaux, toujours à destination des Grecs. « A la différence de médecins sans frontières, nous, nous voulons créer médecins avec frontières », explique Christou Eugenia, membre du parti. D'après Aristos Doxiadis : «Le parti n'a pas de réelles solutions mais veut montrer aux gens qu'il est là pour remplacer l'Etat. »

Economie interne et Europe « pure »
Une sortie immédiate de l'euro...mais pas tout de suite et une renégociation du mémorandum. Pour l'Aube dorée, une sortie de l'euro n'est donc pas exclue. Stathis Boucouras détaille le programme : « Une fois que la Grèce aura retrouvé une production agricole et exploité le gaz de la mer Egée. Il faudra être mesurés et patients avant un retour à la monnaie nationale.»Il ajoute : « Ce retour n'implique pas que nous n'ayons pas de relations commerciales avec les autres pays, mais nous voulons des importations qu'en cas de besoin extrême de la population grecque.»
Le parti ultranationaliste souhaite un retour à « une Europe pure ». Le député Stathis Boucouras précise : « Nous devons avoir une Europe des nations avec l'Allemagne aux Allemands, la France aux Français etc... Il n'y a pas de place pour d'autres peuples en Europe. »Marlène Katsinopoulou assure que l'Aube dorée a des relations amicales avec « des partis d'Italie, d'Espagne et bien sûr de Russie. »
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 03 Nov 2012, 11:30

Retour à la théorie nazie de l'espace vitale déguisée en écologie ...

le monde a écrit:Suisse : des écolos veulent freiner l'immigration pour protéger la nature

Leurs arguments sont scientifiques et sèment la zizanie dans l'échiquier politique de la Suisse. Parvenant à séduire une partie de la droite populaire, le groupe d'écologistes Ecopop a déposé vendredi 2 novembre devant les autorités une initiative en vue d'une "votation" pour limiter l'immigration. Le but : protéger la nature et limiter le besoin de constructions nouvelles. Le texte "Halte à la surpopulation" propose donc de "limiter l'immigration nette en Suisse", à un taux de 0,2 % par an en moyenne (calculé sur trois ans).

"La Suisse a actuellement l'une des plus grande densités de population de la Terre – 480 habitants par kilomètre carré pour le Mittelland", au centre de la Suisse, explique le secrétaire général de l'organisation, Andreas Thommen. Les chiffres officiels le confirment : "Avec une densité moyenne de 193 habitants par kilomètre carré de la surface productive, la Suisse est un pays très densément peuplé", selon un site du ministère des affaires étrangères.

Pour M. Thommen, "si l'on estime que les migrants vont atteindre le niveau [de vie, NDLR] moyen des Suisses dans le futur, ce développement n'est pas du tout durable à la longue". Cette initiative cible les migrants, car leur nombre a rapidement augmenté en Suisse ces dernières années, à la suite de l'ouverture des frontières aux Européens en 2007.

LA FORMULE MATHÉMATIQUES D'UN BIOLOGISTE AMÉRICAIN

Pour autant, l'association Ecologie et Population (Ecopop), installée en Suisse alémanique où le mouvement écologique est plus fortement implanté, se dit "contre la xénophobie et le racisme". Pour défendre ses idées, elle reprend la formule mathématique du biologiste américain Paul Ehrlich. Ladite formule permet de calculer l'impact de la pression démographique sur la nature et l'environnement, en prenant en compte le nombre d'habitants, la consommation par habitant et les techniques utilisées par la société.

Si l'initiative franchit les divers obstacles administratifs et légaux, un scrutin national sera organisé en 2015, selon Ecopop. Pour le politologue genevois, Pascal Sciarini, les Suisses sont sensibilisés aux questions d'immigration. Mais, explique-t-il, s'il est évident que les partis du centre droit vont s'opposer à l'initiative – n'étant pas des "fervents partisans" de la limitation de l'immigration ni de l'écologie, il est plus difficile de savoir ce que vont décider les autres partis.

La Confédération helvétique comptait fin août quelque 1,8 million d'étrangers, pour 8 millions d'habitants au total dans le pays, soit 3 % de plus qu'en août 2011, selon les chiffres de l'Office fédéral des migrations.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 05 Nov 2012, 14:55

La Marche russe à Moscou : racisme et xénophobie

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Ils étaient 20 000, selon les organisateurs. 6 000 d’après la police. Des milliers d’ultra-nationalistes ont défilé ce dimanche à Moscou à l’occasion du Jour de l’Unité nationale. Il s’agit de la Marche Russe.
“La Russie aux Russes, l’Europe pour les Blancs!” ont scandé des manifestants, d’après le site de RIA Novosti.
Ils ont pris notamment pour cible le président Vladimir Poutine. Ils lui reprochent de ne pas “protéger” les Russes contre l’arrivée d’immigrants venus en particulier des anciennes républiques soviétiques d’Asie centrale.
Le chef du Kremlin est même accusé d’avoir réduit la population russe de 10 millions de personnes.

“Les meilleurs des Russes se voient obligés de quitter la Russie pour l’Occident”, a estimé Alexandre Belov, l’un des organisateurs de la Marche. Il a clairement désigné Poutine comme un ennemi.

Moscou a autorisé la marche malgré l’opposition de la Fédération des migrants de Russie, qui souhaitait son annulation ou son report à une autre date qu’un jour censé promouvoir l’unité du peuple.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 06 Nov 2012, 17:09

Italie : pas de fascistes dans les quartiers, pas de quartier pour les fascistes.
Les antifascistes accueillent Forza Nuova au centre-ville de Teramo :



Les fascistes entendaient protestaient contre la loi Mancino interdisant les symboles nazis/fascistes.

Les carabiniers ont protégé les nazis toute la soirée.
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KKK vs Antifascistes

Messagede altersocial » 11 Nov 2012, 09:34

Pas de Ku Klux Klan à Charlotte (Caroline du Nord -USA) !

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militants antifascistes

Un rassemblement du KKK contre l'immigration a été perturbé par 250 antifascistes devant la mairie de Carlotte (USA) hier après-midi. L'attroupement nazi planifié par le National Socialist Movement (apppuyé par la section locale du KKK, le Loyal White Knights) a été accueilli comme il se doit par les antifascistes et, au delà, par une mobilisation populaire plus large. La pression exercée par les antifascistes a permis de rendre inaudible la propagande nazie et de ridiculiser une fois de plus cette pègre raciste, certains militants antiracistes de la Latin American Coalition venant habillés en clowns pour singer les nazis.

Plus radicaux des contre-manifestants d'Occupy Charlotte et des antifascistes libertaires ont lancé des projectiles contre le chef des nazis qui tentait de répondre aux questions d'un journaliste et qui déclarait alors sans rire : "Si la police n'était pas là, je ne pense pas que les anarchistes seraient si courageux".



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encerclement antifasciste

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antifascistes

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nazis et kkk

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antifascistes

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antifascistes vs nazis
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 12 Nov 2012, 12:05

Emeute nazie hier à Varsovie pendant la fête nationale, hooligans et autres sociopathe fachos ont affronté la police :



L'année dernière la fête de l'indépendance s'était soldée par des affrontement entre nazis et antifascistes libertaires :

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 17 Nov 2012, 14:09

Revue de presse sur les néonazis internationaux qui se prennent les pieds dans le tapis de leurs contradictions ou bien pactisant avec les Eglises chrétiennes :

:arrow: Suisse : le député d'extrême droite un peu trop libertin

:arrow: Scandale vidéo: quand des députés suédois se comportent en nazillons

:arrow: Néonazis et Eglise orthodoxe unis contre une pièce de théâtre en Grèce
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Agression naziskin à Milan

Messagede altersocial » 09 Déc 2012, 09:33

En réponse à une agression d'un militant d'un centre social à la gare centrale de Milan par un groupe de naziskins, un cortège antifasciste de 300 personnes s'est formé et est allé rendre visite au siège d'une association d'extrême droite du quartier ...

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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 22 Déc 2012, 10:19

Panorama des différentes stratégies de l'eurofascisme, au carrefour de la criminalité et de la pathologie :



Pour compléter un -nouveau- dossier sur le lien néonazisme-soralisme en Suisse romande :

:arrow:Le développement des néo-nazis en Suisse-Romande et leurs liens avec la fachosphère soralienne.

Un univers pitoyable où se croisent intellectuels ratés et mercenaires névrosés :roll:
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 07 Jan 2013, 12:11

Ulster : les nervis de l'extrême droite unioniste mettent le feu à Belfast, certains de ces hooligans ont tiré sur la police :



Les tensions ont pour origine la décision du conseil municipal le 3 décembre dernier de ne plus faire flotter en permanence le drapeau britannique sur la mairie. Elle a entraîné des violences répétées de la part de protestants loyalistes, partisans de l’union de l’Irlande du Nord avec le Royaume-Uni.

Samedi soir, des coups de feu ont même été tirés en direction de la police.

Des discussions entre représentants politiques et religieux ont pourtant commencé ce dimanche mais rien à faire, cette fois-ci des briques, des bouteilles et des fumigènes ont été lancés en direction des forces de l’ordre.

Le bilan de cette vague de violences, l’une des pires depuis l’accord de paix de 1998 s‘élève à 52 blessés coté policier. 70 personnes ont été arrêtées.


Pour l'instant on a relevé aucune tentative de "ratonner" les quartier irlandais mais l'histoire pourrait se répéter.
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Re: néo-nazis à l'échelon international

Messagede altersocial » 20 Jan 2013, 11:33

:arrow: Rassemblement antifasciste à Moscou hier en hommage aux victimes des agressions néonazies :



:arrow: Offensive anti-rroms des nazis roumains :

Roumanie : un groupe d’extrême droite offre 70 euros aux femmes rroms qui se font stériliser

Un groupe d’extrême droite de Timișoara, se définissant comme « nationaliste autonome », a proposé sur son blog d’offrir 300 lei (70 euros) aux femmes rroms qui peuvent attester qu’elles se sont faites stériliser. Trois organisations de défense des droits de la personne ont fermement condamné cette « offre ». Le parquet de Timișoara a ouvert une enquête.

L’annonce est apparue la semaine dernière sur le blog du NAT88, un groupe d’une trentaine de personnes. Depuis, elle a fait la une des journaux roumains : « Nous offrons une récompense de 300 Lei, aux Tziganes de la région qui peuvent prouver qu’elles se sont volontairement faites stérilisées ».

Cet appel a été aussitôt condamné par Romani CRISS, une ONG qui milite pour le droit des Rroms, l’Institut Elie Wiesel pour la recherche sur l’Holocauste en Roumanie et le Centre pour le combat contre l’antisémitisme (MCA). « Nous condamnons la recrudescence du phénomène extrémiste, qui est incompatible avec les valeurs fondamentales qui construisent une société démocratique ».

Marian Mandache, le directeur exécutif de Rromani Criss, s’est inquiété sur RFI, « de ce type de manifestations extrémistes qui ont eu lieu à plusieurs reprises ces dernières années à Timișoara. J’espère que les autorités vont prendre des mesures légales afin d’empêcher l’émergence d’un groupe extrémiste à Timișoara ».

La police de Timișoara a ouvert une enquête lundi matin. Après les perquisitions, un jeune homme de 36 ans a été entendu par le Parquet. Le Conseil national pour le combat contre les discriminations essaie d’identifier les membres du groupuscule et l’auteur du texte, qui risque jusqu’à 2.000 euros d’amende.


:arrow: Perturbation par des antifascistes libertaires d'un attroupement néonazi à Héraklion en Crête :



La police n'ayant pas été présente à temps pour les protéger des antifascistes, les ratonneurs ont été neutralisés pour la soirée 8-)
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