Ouverture d'un local facho à Toulouse
Les identitaires ont ouvert un local pseudo-occitaniste à Toulouse, au 36 Allées de Barcelone (une adresse comme ça, ça ne s'invente pas). Leur local est assez grand, et bien qu'il ait ouvert récemment ils ont déjà fait quelques soirées et commencés à sévir dans le quartier (notamment en allant agresser un type qui avait le malheur de manger un kebab devant leur local).
L'Union Antifasciste Toulousaine (un collectif d'antifas locaux) essaie de faire pas mal de communication sur le sujet, et il a eu quelques articles dans la Dépêche sur le sujet. Une manifestation unitaire est organisée le 17 mars 2012, à 14h, à Arnaud Bernard. Perso je trouve un peu dommage que l'appel soit resté très gauchiste et que les syndicats professionnels et les grosses orgas aient boudées ce truc (surtout que jusque là on peut pas dire que l'antifascisme remue le milieu militant toulousain, mais bon, c'est les élections, faut aller gratter des signatures, coller pleins d'affiches, tout ça tout ça, bref, illes ont autre chose à foutre).
Je mets l'affiche et le texte d'appel ci-dessous, si vous pouvez diffuser l'info (sur internet ou ailleurs) ou mieux, passer à la manif, n'hésitez pas.

Toutes les infos sont sur le site de l'UAT : http://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/
L'Union Antifasciste Toulousaine (un collectif d'antifas locaux) essaie de faire pas mal de communication sur le sujet, et il a eu quelques articles dans la Dépêche sur le sujet. Une manifestation unitaire est organisée le 17 mars 2012, à 14h, à Arnaud Bernard. Perso je trouve un peu dommage que l'appel soit resté très gauchiste et que les syndicats professionnels et les grosses orgas aient boudées ce truc (surtout que jusque là on peut pas dire que l'antifascisme remue le milieu militant toulousain, mais bon, c'est les élections, faut aller gratter des signatures, coller pleins d'affiches, tout ça tout ça, bref, illes ont autre chose à foutre).
Je mets l'affiche et le texte d'appel ci-dessous, si vous pouvez diffuser l'info (sur internet ou ailleurs) ou mieux, passer à la manif, n'hésitez pas.

A Toulouse, une gangrène s’est installée au 36 allée de Barcelone. Prétextant l’ouverture d’une maison de « l’identité toulousaine » dénommée l’Oustal, le Bloc identitaire profite de l’occasion pour ouvrir sa succursale et s’implanter dans notre ville. Organisation d’extrême droite puante, ouvertement raciste, xénophobe, homophobe et sexiste, le Bloc identitaire s’est illustré par l’organisation de la « marche des cochons » pour dénoncer la présence de produits halal dans les commerces mais aussi par les apéros saucissons-pinards pour défendre leur vision de la France laïque. Toute leur agitation n’a qu’un seul but : stigmatiser quotidiennement les étranger-e-s et les immigré-e-s et distiller son racisme et sa xénophobie sous la forme de l’anti-islam et de l’ultra-nationalisme.
Au-delà de leurs idées nauséabondes, le Bloc est aussi un groupuscule violent. Dans les différentes villes où ces locaux se sont implantés, on a vu un renouveau de l’extrême droite. Le fait d’avoir un lieu de rassemblement attire tous les hooligans, les néo-nazis et autres nationalistes de la région ce qui se traduit par une augmentation de la violence et des agressions. Depuis deux ans, ils multiplient les attaques. Attaque du groupe ZEP à la fête de la musique, attaque de bars, menaces sur des militant-e-s associatif, syndicaux et politiques… ces petites terreurs cherchent à gagner le terrain de la rue alors que Toulouse est et restera une ville antifasciste.
Toulouse est une terre de lutte, et nous travailleur-euse-s, chômeueuse-s, exploité-e-s depuis tant de générations, nous ne sommes pas dupes ! Nous avons appris que depuis toujours les groupuscules fascistes sont liés aux classes dominantes et nous continuerons à nous battre pour chasser les fascistes hors de nos vies. C’est pourquoi nous appelons toutes et tous à s’unir et à démontrer que Toulouse ne leur appartiendra jamais.
Toutes les infos sont sur le site de l'UAT : http://unionantifascistetoulousaine.wordpress.com/












