Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

...Sans Papiers, antifascisme...

Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Femto » 12 Mai 2011, 00:16

A Lyon manifestation anti-fa (voir agenda)
Le préfet a transformé la manif des fachos en rassemblement des cars de toutes de la France et d'ailleurs sont prévus ! Ce mercredi une agression sauvage a eu encore lieu : un jeune est en mort cérébrale aux urgences ! (son tort joué de la guitare sur un ban)

Soyons nombreux a dire pas de quartiers aux fachos pas de fachos dans nos quartiers

Femto Anarchiste
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Johnny Pivert » 12 Mai 2011, 14:18

Salut,


Peux-tu nous en dire plus sur cette agression, dont on ne trouve pas de trace sur rebellyon, ni sur les sites d'info de la région lyonnaise...
Si c'est vrai, ça devrait donner une autre dimension à la manif de samedi.

JP
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Femto » 12 Mai 2011, 19:56

09-05-2011
Pronostic vital réservé pour un jeune homme de 28 ans

Ce SDF d'origine tunisienne a été grièvement blessé samedi soir sur les berges du Rhône au niveau du pont de la Guillotière.

source Lyonmag.com à noter que leur presse l"étiquette" SDF et en "fait divers" !!!! toujours a l'hosto
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede SchwàrzLucks » 12 Mai 2011, 21:39

Ouais enfin ça ne nous dit pas si l'agression est d'origine raciste. T'as pas plus précis ?
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Pïérô » 13 Mai 2011, 23:39

Texte d'appel :

Le 14 mai : une « marche des cochons » ano­dine ?
Non : un test pour l’extrême-droite !


Jusqu’à pré­sent, les fas­cis­tes ne s’étaient pas sentis assez nom­breux et forts pour défi­ler dans nos rues et pro­pa­ger leurs idées nau­séa­bon­des. Aujourd’hui, ils orga­ni­sent leur« marche natio­nale des cochons » sur­fant sur l’isla­mo­pho­bie ambiante.

Il s’agit pour eux de « dénon­cer la vente de viande halal » qui incar­ne­rait « l’isla­mi­sa­tion de la France ». Utilisant « l’humour » en défi­lant avec des mas­ques de cochons, ils cachent le véri­ta­ble but de leur action : stig­ma­ti­ser une partie de la popu­la­tion et dif­fu­ser un dis­cours raciste, se comp­ter et pro­vo­quer, tel est leur objec­tif. Pour cela, une alliance entre les Jeunesses Identitaires et les néo-nazis de Gerland a été scel­lée.

Un contexte natio­nal qui décom­plexe les idéo­lo­gies les plus nau­séa­bon­des et les vio­len­ces phy­si­ques

La poli­ti­que actuelle du gou­ver­ne­ment dési­gne des boucs émissaires : chasse aux sans-papiers, orga­ni­sa­tion de débats racis­tes (cette fois sur l’islam), nou­velle réduc­tion des droits des étranger-e-s et délit de soli­da­rité (loi Besson). Ceci afin de casser les soli­da­ri­tés et faire taire la contes­ta­tion contre l’accrois­se­ment des iné­ga­li­tés socia­les. Les « déra­pa­ges » ver­baux de mem­bres du gou­ver­ne­ment se suc­cè­dent, la droite décom­plexée la plus réac­tion­naire revient aux affai­res. Ces dis­cours conta­mi­nent à pré­sent l’ensem­ble du gou­ver­ne­ment et de l’espace public. Le FN pro­fite de sa nou­velle porte-parole pour essayer de se faire passer pour social, alors que son pro­gramme ne vise qu’à divi­ser les clas­ses popu­lai­res afin de briser tout mou­ve­ment soli­daire et d’ampleur en leur sein.

Cette « nor­ma­li­sa­tion » du FN et de ses dis­cours entraî­nent, par rejet, le déve­lop­pe­ment de grou­pus­cu­les encore plus vio­lents. Nous en voyons les consé­quen­ces direc­tes à Lyon, où les agres­sions racis­tes et fas­cis­tes se mul­ti­plient. Nous devons com­bat­tre cette bana­li­sa­tion des dis­cours racis­tes, anti­sé­mi­tes, isla­mo­pho­bes, sexis­tes et homo­pho­bes qui encou­ra­gent la haine de l’autre et pous­sent à la vio­lence.

De nom­breu­ses agres­sions per­pé­trées par les grou­pus­cu­les de l’extrême droite :

A Lyon, depuis un peu plus d’un an, de nom­breu­ses agres­sions vio­len­tes ont eu lieu. Bilan, pour les seules agres­sions connues et recen­sées : une jambe cassée, de mul­ti­ples frac­tu­res à la mâchoire, coups de batte de base­ball à la tête, coups de cutter…soit 230 jours d’Incapacité Totale de Travail et des séquel­les à vie, pour cer­tain-e-s des agressé-e-s.

Une marche qui va à l’encontre des valeurs que nous por­tons :

Nous, mili­tant-e-s, habi­tant-e-s, orga­ni­sa­tions de Lyon et de son agglo­mé­ra­tion qui nous sommes tou­jours battus pour la défense des droits humains et la soli­da­rité entre tou-te-s, ne sup­por­tons plus que nos valeurs soient ainsi bafouées, la laï­cité ins­tru­men­ta­li­sée au ser­vice de la stig­ma­ti­sa­tion de mil­lions de nos conci­toyen-ne-s, la xéno­pho­bie bana­li­sée dans les propos de minis­tres et de dépu­tés qui pré­ten­dent parler en notre nom.

Par notre mobi­li­sa­tion, nous enten­dons faire bar­rage à l’implan­ta­tion de l’extrême droite sous toutes ses formes sur Lyon et à la bana­li­sa­tion des idées racis­tes et réac­tion­nai­res. Au delà, nous enten­dons repla­cer le débat public sur le combat pour une réelle égalité entre tou-te-s, sur la soli­da­rité, la tolé­rance et l’entraide. Ces valeurs com­mu­nes aux mou­ve­ments pro­gres­sis­tes, loin d’être dépas­sées comme d’aucuns sem­blent le pré­ten­dre, sont la seule manière d’en finir avec la logi­que d’exclu­sion et de divi­sion qui fait le lit de l’extrême droite.

NE LAISSONS PAS LA MARCHE DES PORCS DÉFILER !
NE LAISSONS PAS LA RUE À L’EXTRÊME-DROITE !

Samedi 14 mai à 14h : MANIFESTATION départ Place des Terreaux


. Pour la fer­me­ture du local néo-nazi de Gerland et du local des iden­ti­tai­res de Saint-Jean !
. Pour dire stop à l’extrême-droite et à ses agres­sions phy­si­ques !
. Pour que Lyon ne devienne pas un labo­ra­toire de la haine de l’autre !
. Pour dire NON à la pro­pa­ga­tion de la haine et de la vio­lence raciste et xéno­phobe !

Pour dire OUI à l’égalité des droits humains et sociaux pour tous et toutes !


Signataires : les Alternatifs, CCRASS, CGA, CGT Éduc’action, CGT PEP, CGT Rhodia Recherches, CGT Vinatier, COVRA, CSP, Europe Écologie les Verts, FASE, FSE, Gauche Unitaire, JCML, Jeunes Écologistes, LDH (Caluire-Rillieux, Lyon centre, Lyon 8e, Oullins, Pierre-Bénite), LJSI, MJS, MRAP, NPA, PG, PS, PIR, Planning Familial, la Rafal, Ras L’Front, Résistance Citoyenne ouest lyon­nais, ROC ML, SUD Éducation, Union dépar­te­men­tale CNT, UJFP, UNEF, Union syn­di­cale Solidaires, VP Partisan, les Voraces....



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Re: Alerta antifacista

Messagede l'apache » 14 Mai 2011, 08:27

Que ce soit des fachos ou pas faut botter le cul aux enfoirés qui ont fait sa!Non mais sérieux tabasser un gars parce qu'il joue de la guitare,c'est pitoyable....Franchement c'est limite une honte d'être un humain des fois quand on voit ce genre de chose.

Alerta alerta antifacista :antifa: :gun:!!!!!
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Re: Alerta antifacista

Messagede Pïérô » 15 Mai 2011, 23:43

çà a été violent

par mail, de Meinhof
Ratonnades lors de la démonstration fasciste et nazie de ce week-end:

- kebabs dévastés
- agressions physiques graves
- tags nazis un peu partout à LYON
- menaces dans le métro & le bus

Silence total de la presse dite "nationale" plus
préoccuppée par les affres sexuels de DSK.....

RIPOSTE IMMEDIATE CONTRE LE FASCISME
AVANT QU'il NE SOIT TROP TARD!

NO Pasaran !!!


info, comptes rendus, photo, et fil d'infos en commentaires : http://rebellyon.info/A-Lyon-dans-la-ru ... us-la.html
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Damned » 16 Mai 2011, 00:54

http://www.lepost.fr/article/2011/05/15 ... cture.html

Les conclusions de cet articles sont assez intéressantes.
Elles permettent de constater d'une part, l'indifférence de la population et d'autre part la décrédibilisation qu'orchestre la presse à l'égard des antifascistes.

Néanmoins je crois que l'expérience Lyonnaise permet de se rendre compte qu'il faut commencer à songer à de nouvelles méthodes pour divulguer notre message. Car pour l'instant, on le voit, ce qu'ils appellent "l'ultra-gauche" est mise dans le même panier que le Bloc...à méditer.
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Nico37 » 16 Mai 2011, 17:53

Extrême droite/gauche : des débordements malgré des mobilisations très cadrées Par Laura Lepine , Laetitia Courti , Alison Pelotier Posté le 14/05/2011 à 23:18 | lu 3093 fois | 4 réactions|

Près de 500 sympathisants du Bloc identitaire d’un côté et environ 1000 représentants de gauche et d’extrême gauche de l’autre ont occupé les rues de Lyon ce samedi. Heureusement, les uns et les autres ne se sont pas rencontrés et aucun affrontement n'a eu lieu durant le rassemblement de St-Jean ou la manifestation de la Presqu'Ile. En revanche, une fois ces événements terminés, des incidents ont éclaté. La police a procédé à neuf interpellations. Récit d’un après-midi sous tension.

L'extrême droite se savait dans le viseur des autorités, alors qu'elle organisait un "rassemblement pour la liberté" ce samedi, place St-Jean. Le Préfet Jean-François Carenco avait rencontré les militants du Bloc Identitaire mercredi dernier, leur signifiant sa volonté de sanctionner tout militant qui porterait un masque de cochon ou scandant un slogan anti-islam. Le rassemblement fut bien cadré, à St-Jean. Mais une fois dispersés, certains éléments sont devenus semble-t-il incontrôlables. La police a procédé à neuf interpellations, ce qui parait peu au regard de l'important dispositif mis en place - trois cents agents de la paix.

Ce samedi vers 17h15, une quinzaine de personnes ont frappé un jeune homme seul dans une ruelle près de Foch (Lyon 6è). Notre journaliste présent sur place a vu la victime avec le visage en sang. Il a aussi pu constater que trois établissements du Vieux Lyon ont été attaqués. Mais la police n'a identifié qu'un restaurant de kebab à la vitrine brisée. Peu avant ces faits, près de 500 personnes avaient bravé la pluie, venues de différentes régions de France et même au-delà. Des membres de l’English Defence League, un des principaux mouvements de lutte contre l’islamisation en Europe, étaient présents. "Ils prennent la parole pour la première fois en France", se félicite Fabrice Robert, président du Bloc Identitaire.

"On n’empêchera jamais un identitaire de défendre sa terre"

Si les identitaires sont présents pour "dénoncer le développement du hallal" qui est, selon eux, "la conséquence de l’immigration de masse", c’est surtout la liberté d’expression qu'ils invoquent. "On nous interdit de parler sur certains sujets. Nous ne sommes pas anti-musulmans mais en Europe, l’Islam n’a pas sa place", s’exclame Romain, manifestant toulousain. A visages découverts, ils assument leur engagement. "On n’empêchera jamais un identitaire de défendre sa terre", martèle Jean-David Catin du Bloc Identitaire.

Sur le podium de la Place Saint-Jean, Arnaud Gouillon, qui se proclame candidat identitaire à la présidentielle 2012, prend le micro : "Le multiculturalisme appelle le "multiracisme" et réduit la liberté d’expression". Pour les Jeunes Identitaires, il n’existe "aucun modèle de réussite de société multiculturelle". Il faut noter que les masques porcins ont été laissés au vestiaire. Seuls des ballons roses évoquaient la couleur des cochons. Le Préfet avait interdit la "marche des cochons" initialement prévue.

"Lyon ne leur appartient pas"

Partis et syndicats de gauche avaient eux-aussi mobilisé, lançant au même moment place des Terreaux une contre-manifestation. Le cortège est parti en direction de la place Bellecour, avec un millier de membres. "Lyon est en train de devenir un laboratoire de l’extrême droite", s’inquiète le Collectif 69. "On est dans la rue pour ne pas la leur laisser", renchérit Camille Lopez, porte-parole des Jeunes Écologistes de Lyon. "Lyon ne leur appartient pas", complète la CGT. Plusieurs manifestants avaient le visage dissimulés par des lunettes et des foulards, sans que la police n'intervienne.


Lyon : l’extrême-droite radicale sème la panique dans Saint-Jean

Haute tension. A l’issue du rassemblement organisé par les identitaires, environ 80 membres de groupuscules d’extrême-droite ont été interpellés après avoir commis des dégradations et scandé des slogans nazis

« Rassemblement pour la liberté » : 500 participants

« Sieg Heil, Sig Heil, Sig Heil ! ». A quelques encablures de l’ancien Palais de justice, environ 80 membres de groupes d’extrême-droite lyonnais et parisiens, plantés sur le quai de Bondy, tendent le bras bien haut. C’est un salut hitlérien répété à plusieurs reprises. Une scène surréaliste pour les riverains et les touristes.

Au terme de quelques dizaines de secondes, le groupe s’ébroue vers le pont de la Feuillée, en direction des Terreaux. Les Terreaux, parce qu’ils espèrent encore y trouver des militants d’extrême-gauche qui ont manifesté contre le fascisme et dont certains membres viennent à leur rencontre. Un contact entre les deux tribus aurait été dramatique. Les gendarmes mobiles ne leur en donneront pas l’opportunité. Le pont est bloqué et les manifestants repoussés dans les ruelles du quartier Saint-Jean. C’est alors une horde qui s’élance dans les petites rues pavées. Des cris, des insultes, et également des dégradations. Les cibles sont choisies. Des commerçants étrangers qui tiennent des kebabs. L’un d’eux a vu sa vitrine voler en éclats. « On a eu peur, raconte-t-il, je ne comprenais parce ce qu’ils me voulaient, je ne savais pas que j’étais dans leur ligne de mire ». Puis il s’inquiète, « je vais être remboursé pour ma vitrine ? ». Plusieurs commerçants de la rue raconteront des scènes identiques.

Plus loin, la meute poursuit son œuvre pendant de longues minutes, coursée par la police. A Saint-Georges, le groupe s’engouffre dans la rue de la Quarantaine. Ils seront enfin bloqués par les forces de l’ordre devant le poste de police municipale.

Alors comment sommes nous arrivés là ? Comment, alors que le risque était identifié, que les auteurs de ces faits sont connus des services de police, ont-ils pu se retrouver dans cette situation de pouvoir envahir les rues ?

Car, au départ, les choses avaient été bien prises en main. Tant par les forces de police, 400 hommes ont été mobilisés, que les organisateurs du « rassemblement pour la liberté », des Identitaires un peu naïfs, qui n’imaginaient pas que seules les bonnes âmes pouvaient être intéressées par leur discours anti-islam. Très rapidement, les crânes rasés ont fait leur apparition. Certains sont même venus de Paris. Des Boulogne Boy’s, hooligans du Parc des Princes, prêts à en découdre avec les CRS qui leur barrent la route. Puis les locaux, ceux du BKL, Bunker Korps Lyon, connus sous le nom de Lyon Dissident et qui disposent d’un local à Gerland. Ce sont ces derniers, qui, pourtant, identifiés, ont été laissés, à l’issue du rassemblement, libres de leur mouvement et sans aucune surveillance policière. Quatre-vingts néo-nazis lâchés en centre-ville. Il ne leur a d’ailleurs fallu que quelques minutes pour se regrouper. Ce qui n’était pourtant pas complètement imprévisible. Ils auraient pu être reconduits dans leur local, en car, en métro, encadrés par la police. Non. Rien.

Interpellés à Saint-Georges, ils ont fait l’objet d’un contrôle d’identité et conduit au commissariat des 3è et 6è arrondissements. Cette fois, un car était prévu. Cinq d’entre eux ont fait l’objet d’une garde à vue pour dégradation ou port d’arme prohibé, les autres ont été relâchés dans la soirée.

Interrogée hier soir sur les circonstances des exactions commises, la préfecture n’a pas souhaité communiquer. Pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique, « on a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ». Les trois organisateurs du rassemblement ont été convoqués pour qu’ils s’expliquent sur la présence d’éléments neo-nazis dans leur rassemblement.

Geoffrey Mercier


Rixe après un rassemblement de groupuscules d'extrême droite à Lyon Le Point.fr - Publié le 15/05/2011 à 10:01 - Modifié le 15/05/2011 à 10:12

Six personnes ont été placées en garde à vue après une bagarre sur les pentes de la Croix-Rousse dans la nuit de samedi à dimanche.

Une quinzaine de skinheads ont provoqué une rixe dans la nuit de samedi à dimanche à Lyon, quelques heures après un rassemblement de groupuscules d'extrême droite qui a conduit au placement de six personnes en garde à vue, selon la police et les pompiers. Vers 01 h 30, "une quinzaine d'individus typés extrême droite, à tendance skinhead" s'en sont pris dans la rue aux clients d'un bar situé sur les pentes de la Croix-Rousse, dans le 1er arrondissement, "dégradant l'entrée du bar", a-t-on appris auprès de la police. "Deux personnes ont été victimes de légères violences mais il n'y a pas eu d'interpellation", les forces de l'ordre n'ayant pu rattraper les agresseurs, selon la même source.

En plus de cette rixe, la police a recensé "un dépôt de plainte d'un propriétaire de kebab pour une porte abîmée" et "trois vitrines étoilées" samedi après-midi dans le vieux Lyon, après la manifestation de plusieurs centaines de militants d'extrême droite. Six personnes se trouvaient dimanche en garde à vue après ces incidents, "trois pour dégradations volontaires en réunion et trois pour port d'arme prohibé", précise-t-on à la police. Samedi après-midi, un "rassemblement pour la liberté d'expression" sur le parvis de la cathédrale Saint-Jean a réuni environ 500 personnes, selon la préfecture, à l'appel du Bloc identitaire et d'un groupuscule local d'extrême droite, Rebeyne.

Depuis plusieurs mois, les jeunes identitaires avaient promis une "marche des cochons" le 14 mai pour protester contre "l'expansion du marché de la viande halal" et "l'islamisation de la France". Interdite par le préfet, cette marche avait été rebaptisée. À l'appel du collectif lyonnais Vigilance 69 (gauche), une contre-manifestation a rassemblé samedi après-midi entre 800 personnes, selon la préfecture, et 2 500 selon ses organisateurs, réunies derrière la banderole "Riposte au fascisme".
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Nico37 » 19 Mai 2011, 19:11

Ultra-droite : enquête sur une inquiétante nébuleuse

L’affaire Gabriac, du nom de ce candidat grenoblois du Front national exclu de ce parti après la publication d’une photo le montrant en train de faire le salut nazi, suscite de nombreuses interrogations sur les milieux de l’ultra-droite en Rhône-Alpes et Paca. Parmi eux apparaissent des groupuscules néonazis, de plus en plus visibles et décomplexés.

Des nostalgiques du IIIè Reich

Au sens strict du terme, les néonazis se réclament du national-socialisme et du III e Reich. Selon une source policière spécialisée dans le renseignement, la mouvance représente quelques dizaines de personnes dans la région (et plusieurs centaines de militants pour l’ensemble de l’ultra-droite). Jean-Yves Camus, chercheur à l’ Iris (Institut de relations internationales et stratégiques) et spécialiste de l’extrême droite, confirme cette évaluation.

Lyon, base régionale des néonazis

Ironie de l’Histoire, Lyon, capitale de la Résistance, est devenue la base des groupuscules néonazis du sud-est. Essentiellement constitués de skinheads, ces groupes ont intégré les rangs de certaines sections de hooligans de l’Olympique lyonnais. Ils se retrouvent également dans l’association musicale “Rock‘n’Gones”, émanation “culturelle” officielle du groupe Lyon dissident qui organise des concerts de groupes de la scène Rac (Rock again communism). Certains de ces événements sont donnés dans le local de “Rock’n’Gones” – au nom évocateur de “Bunker Korps Lyon” et situé dans le quartier de Gerland. Les images de ces concerts diffusés sur le web par les sites néonazis sont à se faire dresser les cheveux sur la tête : saluts nazis, déferlement de haine raciste et antisémite, appel aux ratonnades, etc. Certains concerts et rassemblements sont “délocalisés” dans les environs de Lyon, plus particulièrement dans le Nord-Isère (lire par ailleurs l’affaire de Chozeau) pour tenter d’échapper à la surveillance de la police.

Nomad 88, comme “Heil Hitler”

Les néonazis rhônalpins s’inspirent du mouvement international “Blood & Honor”, traduction de la devise des jeunesses hitlériennes “Blut und Ehre” (sang et honneur) et du groupe aujourd’hui dissous Nomad 88 : le “8” fait référence à la huitième lettre de l’alphabet, le “H”. 88 comme “Heil Hitler”… Nomad 88, qui a entretenu des liens avec un autre groupe néonazi intitulé “Droite socialiste”, avait, selon Jean-Yves Camus, ouvert une antenne en Rhône-Alpes en 2008, et organisé une réunion dont le point de rendez-vous était la Tour-du-Pin. C’est probablement cette même mouvance qui a organisé le congrès clandestin de Chozeau en octobre 2008.

De Brunerie aux skinheads

En 2002, la tentative d’assassinat de Jacques Chirac par Maxime Brunerie _ un hooligan parisien sympathisant des thèses néonazies et membre du MNR de Bruno Mégret _ a poussé les services secrets français à surveiller et infiltrer l’ultra-droite. Neuf ans plus tard, deux sources concordantes liées aux services spécialisés évoquent une menace opérationnelle très limitée actuellement. « Nous avons affaire à quelques illuminés dont la plupart sont très jeunes, et heureusement sans aucune structure armée. Derrière la petite dizaine d’idéologues, animateurs de blogs, il y a une troupe de gros bras, des skinheads vivant dans le mythe du nazisme qu’ils connaissent très mal en réalité », confie un policier.

Des connexions avec la nébuleuse de l’ultra-droite

Inoffensifs, les néonazis ? Pas vraiment. Grands amateurs de débordements aux abords des stades et de “fights” entre hooligans, les skinheads s’agrègent volontiers aux manifestations ou aux rassemblements organisés par les autres mouvements de l’ultra-droite, participant, à l’occasion, au lynchage d’un passant à la peau basanée ou de militants antifascistes (lire ci-dessous). C’est avec l’Œuvre française _ un mouvement antisémite dont les références sont le fascisme, le pétainisme et les phalanges espagnoles de Franco _ que les connexions semblent les plus apparentes. À l’approche de l’élection présidentielle à laquelle il prévoit de participer, Le Bloc identitaire, implanté dans le Vaucluse notamment, a quant à lui pris ses distances avec l’ultra-droite antisémite.

Savoie et Haute-Savoie : des identitaires radicaux

Dans la nébuleuse de l’ultra-droite, une autre organisation aux frontières de la nostalgie néonazie retient l’attention des spécialistes : l’Union nationaliste et identitaire française (Unif), a fondé récemment une section Savoie/Haute-Savoie. Pour Jean-Yves Camus, il s’agit « d’identitaires radicaux hors Bloc, qui n’ont aucun souci de modération ».
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Re: Alerta antifacista, Lyon 14 Mai

Messagede Nico37 » 21 Mai 2011, 00:21

14 Mai 2011 à Lyon : les cochons à masque découvert
Publié le 19 mai 2011 par REFLExes

Rebeyne ! ou l’art de créer le buzz... (Merci Fabrice, bravo Pierre.)

En annonçant près de deux mois à l’avance (début mars) leur "marche des cochons" les identitaires lyonnais entendaient organiser une manfestation d’envergure, au retentissement national, dans la continuité de la manifestation Une Autre Jeunesse du 23 octobre 2010 à Paris. L’appel se voulait large en espérant attirer un public hors des milieux nationalistes. La communication Internet reprenait le modèle des "apéros saucissons pinards", gentillette et bon enfant, afin de ne pas rebuter les sympathisants potentiels et ménager les autorités locales dans un contexte lyonnais tendu depuis près de 2 ans. Pour autant la Préfecture du Rhône ne s’y est, dans un premier temps, pas laisser prendre en interdisant la manifestation par crainte avant tout d’affrontements en plein centre-ville entre cortège nationaliste et cortège antiraciste.. Mais une question peut être posée : les identitaires avaient-ils vraiment pour objectif de défiler ? En effet, si l’on considère que leur dépôt de la manifestation n’a été fait que le lundi 2 mai au matin (et l’annonce du point de départ sur le site de l’évènement et le groupe facebook associé, place Saint-Jean, la veille), les identitaires ont pris sciemment le risque que leurs opposants télescopent leur démarche en déposant à la même date une contre-manifestation, ce qui a été fait dès le 29 avril par le Collectif de Vigilance 69. Les identitaires auraient-ils volontairement fait en sorte que la manifestation soit interdite pour pouvoir créer "l’évènement" et se mettre dans la posture de victime du système et de résistant face au politiquement correct ? En tout cas ils auraient voulu le faire qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement.

Les médias lyonnais comme agence de com’

Après avoir attiré l’attention des médias suite à l’annulation par la préfecture, les jeunes identitaires de Rebeyne ont voulu tirer un profit maximal de l’événement. Ils organisèrent alors une conférence de presse dans leur tout nouveau local en invitant avec insistance les journalistes lyonnais.Il ne faut pas l’oublier, le Bloc Identitaire est en campagne. L’organisation de cette manifestation ne devait servir au final qu’à donner de la visibilité médiatique à la candidature d’Arnaud Gouillon qui a pour l’instant bien du mal a attiré les journalistes et à se rendre audible face à l’omnipotence de Marine Le Pen. Quand on est pas "bancable", on crée son propre plan médiatique. Autant dire que cela a marché, de manière limitée certes, puisqu’avant le "Jour J" le rassemblement identitaire ne faisait pas la une des journaux mais générait un relatif buzz par les nombreux articles ou reprises de dépêches AFP parus sur les sites des médias locaux et nationaux. Ils ont su donner clé en main un sujet aux journalistes, ceux-ci ne sachant fonctionner qu’avec de l’évènementiel. Voilà près de deux ans que la situation face aux droites nationalistes inquiète et mobilise sur Lyon et que les médias locaux s’en désintéressent parce que certainement pas assez rentabilisable. Cela ne fait que quelques mois qu’ils se penchent vraiment sur la question, le goût du sang et de la violence finissant toujours par susciter l’intérêt, et puis une "Une" racoleuse rapporte toujours un peu. Bien plus que de remercier ironiquement les organisations de gauche ou d’extrême-gauche, les identitaires devraient remercier certains journalistes avec qui ils savent entretenir les relations qu’il faut.

La préfecture du Rhône et les services de renseignements dans les choux farcis

Complètement dans les choux ou sombrement incompétents ? La préfecture du Rhône semble ne pas bien connaître la situation réelle des bandes de jeunes apprentis fascistes qui font leurs certains quartiers de la ville. Quand dans les années 1990 les bandes de skins nationalistes polluaient le quartier de Perrache ou d’Ainay, les nouvelles générations occupent les pavés de Saint-Jean ou le quartier du Stade de Gerland les jours de match. Des territoires entiers passés sous un "contrôle" informel, imperceptible mais bien réel si l’on est un peu trop basané ou "potentiellement" de gauche. Un laissez-faire curieux quand l’on connait le développement sécuritaire que vit le quartier populaire et cosmopolite de la Guillotière. Un deux poids deux mesures qui ne surprend guère. Certainement mal informée par les services de renseignements, eux-mêmes visiblement pas trop au fait et plus occupés avec le grand banditisme ou les réseaux islamistes, la préfecture résume la situation à un affrontement entre bandes : fachos contre gauchistes et vice versa. La meilleure manière d’éluder la question et de dissimuler son incompétence. Le laisser-faire donne place à un contexte de tensions et de violences que les autorités locales ne savent plus gérer, et craignant une escalade avec les militants de gauche qui s’en préoccupent, préfèrent miser sur la stigmatisation des deux camps ainsi formalisés par la rhétorique. En cela elles sont bien évidemment aidées par la presse locale et une partie des journalistes qui savent mettre dans leurs articles les informations directement données par des responsables de la SDIG, sans les recouper, comme Elise Blanchard ou Fabien Fournier de Lyon Capitale semblent s’en être fait une spécialité.

L’incompétence des autorités préfectorales s’est affichée de manière concrète le 14 mai. Après l’annonce d’une ville sous total contrôle policier avant et après le rassemblement identitaire, les 400 agents des forces de l’ordre apprêtées pour le week-end n’ont pas empêché une centaine d’activistes nationalistes (une majorité de bonesheads et surtout de hooligans, en pointe pour le contact) [1] de tenter la traversée du pont La Feuillée pour rejoindre les pentes de la Croix-Rousse considérées comme le repère des "antifascistes radicaux". La brève rencontre avec un groupe hétéroclite de 70 "antifascistes" arrêtera leur progression, la marée-chaussée finissant de les reconduire dans le quartier Saint-Paul après avoir pris soin de prendre en étau et d’interpeller quatre des "antifascistes" présents. En retournant dans le vieux Lyon, la meute de boneheads s’en prendra aux commerces tenus par des personnes d’origine étrangère. La préfecture et les services de police étaient au courant des risques et avaient même agité ce chiffon rouge pour prévenir qu’aucune faveur ne serait faite aux "deux côtés", mais au final ils n’ont rien évité et ce qui devait arriver arriva. On appelle ça un beau fiasco, sauf pour Albert Doutre, le directeur départemental de la sécurité publique, qui arrive quand même à déclarer : « On a assuré la paix publique avec des gens déterminés dans les deux camps à mener des actions violentes ». Pas sûr que les commerçants attaqués ou les personnes hospitalisées dans la nuit de samedi à dimanche partagent ce point de vue et il serait légitime qu’ils demandent des comptes à qui de droit.

Identitaires ? Non, plutôt Bones & Hools Party

C’est sur la musique du groupe antiraciste anglais The Clash - la récupération culturelle est devenue une marque de fabrique de ce courant politique ! - que les militants et sympathisants nationalistes ont commencé à se rassembler place Saint-Jean à partir de 13h30. Arrivant par groupes de 10 à 50, par le métro ou par les rues de Saint-Jean, ils furent bien 400 au plus fort du rassemblement. Venus de plusieurs villes, et parfois de très loin (Bretagne, Lorraine, Var, Sud-Ouest...), les participants représentaient les tendances les plus radicales de la droite nationaliste. Comme attendue, la mouvance néo-nazie menée par Lyon Dissident était présente en force, partie à 13h00 du local de l’Impasse de l’Alphate par groupes de 50 ou moins, prenant le tramway ou le métro place Jean-Macé. Visiblement le mot d’ordre de laisser les déguisements ne fut pas entendu par grand monde, le rassemblement ayant des airs de défilé de collection Fred Perry et Lonsdale.

On pouvait noter ensuite une bonne proportion de supporters indépendants et autres hooligans lyonnais, ainsi que des proches des Bad Gones ou de Lyon 1950. A ce titre d’ailleurs, il semble que même chez certains hools ou ultras lyonnais la collusion forte actuellement entre politique et "football" commence à agacer. Ainsi un mot d’ordre là aussi avait été donné par des leaders du groupe Lyon 1950 : pas de marque d’appartenance au groupe de supporters lors du rassemblement identitaire. On a pu remarquer également la présence de supporters parisiens du Kop Of Boulogne, de militants du GUD Paris mais surtout une petite délégation de l’English Defense League qui a du ravir tous les fans locaux du milieux hooligan anglais.

Les Identitaires, bateau ivre de l’extrême droite française

Quel est le bilan politique pour les Identitaires ? Ne leur en déplaise, leur rassemblement est un magnifique échec. D’une part le nombre de personnes présentes n’était pas à la hauteur de ce qu’ils pouvaient attendre. Qu’ils se se gaussent d’avoir rassemblé un peu plus de 600 personnes est une chose, la réalité en est une autre et n’importe quel observateur présent sur place - sauf peut-être la police ? - aura pu constater que ce nombre affiché de 600 est ridicule. Mais l’essentiel est ailleurs. Très embêtant pour eux, ils n’ont pas mobilisé en dehors de leur famille politique et au contraire, ce sont les éléments les plus ingérables qui ont fourni l’essentiel des troupes. Or, nous aurons l’occasion d’y revenir dans un autre article, il faut rappeler que toute la stratégie identitaire s’est construite depuis 10 ans sur le paradigme de la "rupture" : rupture avec l’extrême droite nationaliste et a fortiori néo-nazie, rupture avec les vieilles lunes thématiques de ce courant, rupture avec les formes connues de mobilisation. Ce 14 mai est venu démontrer que non seulement les identitaires n’avaient pas les capacités pour imposer cette rupture dans leurs propres apparitions d’envergure nationale mais surtout qu’ils étaient les premiers responsables de cette situation par le manque d’intelligence politique de leurs dirigeants. Face au phénomène Le Pen, les identitaires se sont en effet lancés dans une surenchère contre "l’islamisation" de la France dont l’invitation lancée à l’EDL [2] est un signe manifeste. Il y a fort à parier que plus d’un militant identitaire sera resté perplexe devant le décalage entre l’image renvoyée par le calamiteux rassemblement de samedi et les prétentions affichées par la direction du mouvement. La fin de l’après midi dans le quartier Saint-Jean en est l’illustration. D’un côté le cousin un peu bas du front sans un poil sur le caillou et pas grandchose en dessous, de l’autre le cousin éloigné qui rêve d’être champion de MMA. Pas de familles, pas de délégations d’artisans charcutiers, pas de groupe de défenseurs des animaux, non, surtout des skins et des hools, un soupçon de cathos tradis méchus et quelques étudiants de Lyon 2 et Lyon 3. Bref beaucoup d’efforts médiatiques et d’image pour que la réalité de leur auditoire s’exprime dans l’attaque de vitrines de kebabs. Diantre, on est toujours trahi par les siens !

[1] Parmi eux on retrouvait quelques têtes connues comme Bodega, indep de Boulogne ou l’inénnarable Jean-Baptiste Coquelle du GUD, qui après avoir échappé une première fois de façon mystérieuse à une GAV après sa virée nocturne du 9 mai 2011 est de nouveau passé entre les mailles du filet à Lyon samedi dernier lors des affrontements avec les antifas et les flics.

[2] Rappelons qu’il y a encore un an le Bloc Identitaire avait décliné l’invitation de l’EDL à participer au rassemblement d’Amsterdam, considérant que l’association avec ce mouvement serait politiquement négatif. Tout change...
Nico37
 
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