Roro a écrit:Samedi 24 janvier 2008, au moment ou Hardtimes devaient jouer dans bar l'excalibur, à Reims (51), une vingtaine de nazis on attaqués les gens ce trouvant dehors. Il a fallut quelques minutes aux personnes présentes pour réagir et contre attaquer. Cela a suffit pour les fachos, ceux qui n'ont pas eu le temps de rentrer dans le bar ce sont fait frappé violemment sans pouvoir réagir. Les laches ont ensuite prit la fuite.
7 blessés dont 3 graves
Deux hommes ont été mis en examen et l'un d'eux écroué, vendredi 6 novembre à Montauban, plus d'un mois après la violente agression raciste de deux amis au sortir d'un bar de la ville (Le Monde du 3 novembre). L'affaire a mis en lumière plusieurs dysfonctionnements des services de police, qui ont mis assez peu de zèle à conduire une enquête sur un quasi-lynchage commis en plein centre-ville.
Dieudonné Kaffack, un Français d'origine camerounaise de 38 ans, et Stéphane Denys, l'un de ses amis du même âge, avaient été violemment frappés, le 19 septembre dans la nuit, par deux inconnus qui avaient traité le premier de "sale Noir". Les deux hommes s'étonnaient qu'au moins l'un des agresseurs, formellement reconnu par plusieurs personnes, n'ait pas été interpellé. "On nous a dit que c'était une procédure longue, qu'il fallait le convoquer, et que, s'il ne venait pas, il faudrait demander au parquet", explique Stéphane Denys.
Une lettre au parquet de l'avocate des victimes, Me Isabelle Schoenacker-Rossi, qui dénonçait le caractère raciste de l'agression, semble s'être perdue. Ce n'est qu'à la lecture de l'article du Monde que le substitut de permanence a sommé la police, mercredi 4 novembre, d'interpeller le suspect que les enquêteurs ne pensaient convoquer que le 8.
Placé en garde à vue, Clément Hamelle, 23 ans, employé dans un club de rugby et déjà condamné pour deux agressions, s'est refusé à donner le nom de son complice. Il a fallu qu'il soit présenté au parquet pour enfin livrer le nom de l'autre agresseur, Thierry Kramer, 31 ans, un militaire du 17e régiment du génie parachutiste de Montauban, à son tour interpellé. Les deux hommes nient le caractère raciste de l'agression.
Une information judiciaire a été ouverte, vendredi 6 novembre. Les deux hommes ont été mis en examen pour "violences volontaires" suivies d'une incapacité totale de travail de plus de huit jours, avec les circonstances aggravantes qu'elles ont été "commises en réunion" et comportent un "caractère raciste". Déjà condamnés pour violences, tous deux étaient en récidive. Le parquet a réclamé deux mandats de dépôt : seul Clément Hamelle a été incarcéré, Thierry Kramer ayant été placé sous contrôle judiciaire.
Dieudonné Kaffack et Stéphane Denys se sont dits "très soulagés", mais l'affaire souligne l'inquiétante inertie des policiers, dans une enquête techniquement simple. Tout d'abord les policiers, arrivés vite sur les lieux avec les pompiers, se sont contentés, de retour au commissariat, de déposer une main courante, en dépit de l'état des victimes et de la présence de nombreux témoins.
L'épouse de Dieudonné, ensuite, a dû se rendre à deux reprises au commissariat, qui a refusé de prendre sa plainte. Il a fallu attendre le 29 septembre date de sortie des deux blessés de l'hôpital, pour qu'ils soient entendus. Les enquêteurs, qui ont "ordre de ne pas communiquer", se sont excusés auprès de Mme Kaffack de l'accueil réservé par le commissariat.
Le policier qui a entendu à nouveau les victimes, jeudi 5 novembre, s'est par ailleurs étonné qu'ils aient eu une interruption totale de travail de plus de huit jours, qui indique la gravité de l'agression. "On a pourtant été vus tout de suite par un médecin expert envoyé par le commissariat", s'étonne Dieudonné.
Enfin, jeudi, lors des nouvelles auditions, les enquêteurs n'ont pas hésité à présenter en face-à-face et sans autre précaution aux deux victimes un militaire en uniforme en leur demandant simplement "si c'était le deuxième homme". "Je me suis trouvé face à cet homme, j'ai eu un peu peur, explique Dieudonné Kaffack, j'ai dit : "Vous me prenez de court, je ne peux pas dire que c'est lui"."
Une heure avec un substitut du parquet semble plus efficace que quarante-huit heures de garde à vue chez les policiers de Montauban.
Agressions fascistes autour de la Sorbonne à Paris
En une semaine, 2 centres de Paris 1 (Sorbonne et Panthéon), ont reçu à 3 reprises la visite d’un groupe d’une dizaine de personnes armées se réclamant du GUD et diffusant leur nauséabonde propagande. Vraisemblablement les mêmes qui ont tagué ces deux centres ( GUD et croix celtiques) dans la nuit de mercredi à jeudi.
Du gaz lacrymogène a été échangé mercredi dernier, hier des affrontements plus violents ont eu lieu occasionnant des blessés des deux côtés.
Trois étudiants de Paris 1 ont été blessés (nez cassés et autres plaies et contusions). Visiblement lorsque une délégation de trois personnes a rendez vous avec M. Colliard, le déploiement de force (20 vigiles en bas des escaliers et devant son bureau) est plus à même d’assurer la sécurité que lorsque des individus armés de matraques et barres de fer agressent des étudiants.
Très vite, une quarantaine de personnes s’est rassemblée devant l’université. Les forces de police en ont alors très vite encerclé une partie pour procéder à un contrôle d’identité tandis que les portes du panthéon se refermaient opportunément dans leur dos, pour" mieux assurer la sécurité des usagers".
L’activisme redoublée de ce groupuscule qui s’est reformé en début d’année est inquiétant, notamment la violence déployée par ces commandos. Une réunion de vigilance antifasciste a lieu à 18h ce soir à la Sorbonne
Agen : échauffourée entre une bande de skinheads et des militants de gauche
Une échauffourée a éclaté en marge de la manifestation organisée devant la préfecture du Lot-et-Garonne
Les manifestants sous les fenêtres de la préfecture, avant d'investir la cour du bâtiment.
photo Jean-Louis borderie
Hier soir, une échauffourée s'est produite entre une bande de skinheads et des militants de gauche place Armand-Fallières, face à la préfecture d'Agen.
Pour le troisième mercredi consécutif, une soixantaine de personnes venaient de manifester leur soutien à une famille arménienne sans papiers menacée d'expulsion. Elles étaient même parvenues à pénétrer dans la cour de la préfecture avant d'être reconduites sur le trottoir par une douzaine de policiers.
Entre-temps, bombers sur le dos et cheveux ras, un petit groupe de jeunes skinheads d'extrême-droite s'était greffée sur le rassemblement, adressant quelques majeurs aux militants. Un pique-nique était prévu sur la place en signe de solidarité aux sans-papiers. La bande, trois ou quatre garçons, deux filles, ne s'en est pas allée, s'installant sur un banc et toisant les manifestants.
Selon plusieurs témoins, une des jeunes filles a alors fondu sur un adolescent, lui adressant des coups de pied. "On l'a isolée, et puis les mecs sont arrivés", dit un des participants. Un attroupement s'est formé, quelques coups de poing ont été échangés.
Des militants ont prévenu aussitôt la police. Ils ont pris en photo la scène, contraignant la petite bande à se disperser. La main ensanglantée, l'adolescent envisageait hier soir de porter plainte au commissariat.
Agen le 26 mai.
Comme tous les mercredi, les militants de RESF avaient rendez-vous place de la préfecture a Agen pour se mobiliser contre l'expulsion d'une famille arménienne. Nous nous sommes greffés comme d'habitude a ce rassemblement. Durant l'occupation des jardins de la préfecture, de l'autre cotés des grilles, des sifflets et des insultes fusent. Un groupe d'une dizaine de néo-nazis c'était regroupés afin de faire entendre, eux aussi leur voix. Des slogans anti-racistes sont alors chantés et les skinheads s'éloignent, bras tendus. Lorsque les forces de l'ordre nous ont sortit manu-militari de l'enceinte de la préfecture, le comité d'accueil des cranes rasés était toujours aussi présent. Comme il était prévu, nous nous sommes rendus sur la place ou un pique-nique devait avoir lieu, suivit de prés par les néo-nazes. Excédé par les propos tenu par ces derniers, la tension est monté chez nos militants, mais la police a vite calmé le jeu. Bien décidé a ne rien lâcher, le groupe de fafs c'est divisé. Certains ont suivit le rassemblement pour s'assoir a 2 mètres de celui-ci. Une fois la BAC partit, ils n'ont pas hésité à passer a l'action au milieu des dizaines d'enfants et personnes âgés. Deux camarades ont alors été blessés dans la bagarre. Des militants syndicaux et politiques se sont vite interposés entre les deux groupes et la police a été rappelée. Le groupe de skinheads est alors partit, bien décidé à en découdre très bientôt. "On vous retrouve, on vous plante, on vous crève, on vous enterre".
Depuis quelques semaines maintenant, les tensions sont de plus en plus vives entre groupe d'extrême gauche et d'extrême droite. Nous nous battons depuis des années pour qu'ils cessent de régner en maitre sur notre ville. Nous appelons dés aujourd'hui toutes les centrales syndicales et politiques a se mobiliser face a l'extrême droite, pour apporter une riposte sociale antifasciste dés aujourd'hui.
Ce n'est malheureusement que le début d'une histoire donc personne ne connait la fin qui se joue actuellement a Agen, mais nos militants ne laisserons pas le terrain.
Agression fasciste à Villeurbanne samedi 15 janvier 2011
Samedi 15 janvier au soir, à Villeurbanne, avait lieu un concert de soutien à la création d’un Centre Culturel et Social Populaire. Cette
initiative populaire a été la cible d'agressions de la part de nervis d'extrême-droite.
Alors que le concert est une réussite, avec une participation importante pour soutenir ce projet, plusieurs fachos sont repérés dans les rues alentours par des personnes venant ou repartant du concert. Ce sont d'abord plusieurs personnes qui sont violemment prises à partie sur le trajet entre le métro et le lieu du concert (soit environ 800m). Agressions clairement motivées par l’engagement politique des agressé-e-s, comme en témoigne les insultes proférées par les fachos. Plusieurs participant-e-s au concert, mis au courant, organisent alors des trajets groupés pour assurer la sécurité et récupérer les individu-e-s isolé-e-s.
Peu avant minuit, alors que plusieurs personnes commençaient à quitter le lieu pour prendre le dernier métro, un couple sur le chemin du retour est pris dans un véritable guet-apens sur le parking du carrefour Villeurbanne, à proximité de la station essence. Agressé-e-s car identifié-e-s comme militant-e-s ou sympathisant-e-s du milieu libertaire et antifasciste, ils ont subi un véritable lynchage, l'acharnement de fascistes en nombre provoquant des blessures importantes, particulièrement à la tête. Ils ont été rapidement pris en charge par les pompiers.
L'arrivée d'un groupe plus important de personnes revenant du concert a permis de mettre en fuite les nervis d’extrême-droite. Les graves
blessures de nos camarades font qu’ils sont toujours hospitalisés à l’heure d’écriture de ce texte (dimanche 16/01/2011 à 18h). Nous nous
inquiétons pour leur état de santé et les assurons de tout notre soutien.
Nous étions plusieurs milliers à manifester le 10 avril dernier dans les rues de Lyon, pour pointer la recrudescence de la violence d’extrême-droite à Lyon et affirmer un antifascisme sans concession. Notre constat est toujours d’actualité aujourd’hui. Entre le laisser-faire des pouvoirs publics et la popularisation du discours et des politiques d’extrême-droite par l’actuel gouvernement, les fachos de toutes sortes ont le vent en poupe et se sentent la capacité de menacer physiquement les initiatives du mouvement social comme d’agresser des camarades dans la rue en toute impunité.
Nous ne tolèrerons pas plus longtemps les exactions de quelques nervis fascistes, et nous y opposerons tant sur le terrain politique que sur celui de la sécurité de nos camarades, de nos lieux, de nos initiatives.
Nous affirmons, après l’agression de nos camarades plus que jamais, que nous ne laisserons pas l’extrême-droite fascisante s’implanter à Lyon ou ailleurs, que ce soit sous la forme de nervis agressifs ou de politique xénophobe.
Pas de fachos dans nos quartiers, pas de quartiers pour les fachos !
Premiers signataires : CGA-Lyon, UD CNT 69, Les Voraces, le Centre Culturel et Social Populaire, FSE, OCL Lyon, UPC, collectif libertaire
anti-sexiste, Sud Education 69,
Dans la nuit du 15 au 16 janvier, à Villeurbanne, un groupe d'extrême droite a patrouillé durant plusieurs heures, insultant, provocant des personnes se rendant à une soirée de soutien à l'ouverture d'un centre social. Vers minuit, un couple se fera violemment agresser nécessitant l'intervention des pompiers et leur hospitalisation. Cette dernière agression fait suite à une longue série, ces derniers mois: attaques à caractères racistes et antisémites dans le quartier Saint-Jean et ailleurs , passage à tabac de militants d'extrême gauche, libertaires et associatifs, dégradations de lieux de culte musulman, de piquets de grève, attaques à la bombe incendiaire de lieux alternatifs... Nous sommes en droit de nous interroger sur l'impunité dont semblent bénéficier ces groupuscules violents et sur le silence des autorités locales.
Faudra-t-il attendre un mort pour qu'enfin les autorités réagissent? Faudra-t-il intervenir par nous mêmes pour que cessent ces exactions criminelles motivées par une idéologie fascisante?
Ces actes scélérats interviennent dans un contexte politique et social qui entretient ce climat délétère: rafles de sans-papiers, destruction des camps de roms, débat sur l'identité nationale orchestré par le gouvernement l'an passé, propos racistes d'un ministre toujours en exercice. Ajoutons à cela, un congrès du FN bénificiant d'une couverture médiatique encore jamais atteinte !
La CNT, organisation syndicale antifasciste et antiraciste, sera toujours présente pour dénoncer et organiser la riposte aux exactions et idées xénophobes ou réactionnaires.
Face à la racaille fasciste ne reste pas seul, syndique toi !"
Communiqué UD CNT 69
FAITS DIVERS
Coups de batte de base-ball : deux militants d'extrême droite mis en examen
Par Lucie Blanchard , Fabien Fournier
Posté le 24/01/2011 à 22:04 | lu 870 fois | 3 réactions|
Double agression le 15 janvier à Villeurbanne sur fond de règlements de comptes entre extrême droite et extrême gauche. Première victime, une femme de 35 ans, frappée au visage à coups de batte de base-ball. (Actualisé à 12h20 le 25 janvier).
Les tensions s'attisent-elles actuellement entre l'extrême droite et l'extrême gauche lyonnaises ? La police vient en tout cas de révéler une violente affaire qui a donné lieu à plus d'une vingtaine d'arrestations parmi les deux communautés ces dix derniers jours à Villeurbanne, Villette d'Anton, Pierre-Bénite et Lyon 4e notamment. Deux personnes ont finalement été mises en examen.
Samedi soir 15 janvier, une soirée était organisée dans un squat à Villeurbanne, au 47 rue de Bienvenues. Le lieu, occupé par des jeunes d'extrême gauche qui souhaitent en faire un centre culturel social et populaire attire également ce soir là une bande de militants d'extrême droite, soucieux d'en découdre. "Plusieurs personnes ont violemment été prises à partie sur le trajet de la soirée entre le métro et le lieu du concert", précise un article cosigné par plusieurs associations de gauche sur Internet. Et c'est à la sortie, peu avant minuit, que les choses dégénèrent. Un couple qui se dirige vers la station de métro Gratte-Ciel est attaqué à coups de batte de base-ball par une dizaine de personnes, au niveau de Carrefour Gratte-ciel. "Un guet-apens", soulignent les associatifs sur leur blog.
"Un véritable lynchage"
La police révèle aujourd'hui que les victimes, une femme de 35 ans et un homme de 21 ans, subissent alors des violences volontaires avec arme. La femme violemment frappée au visage s'en tire avec un important traumatisme crânien et 60 jours d'arrêt de travail. "Un véritable lynchage", selon les associations. Son compagnon prend 15 jours d'interruption temporaire de travail. Heureusement pour eux, d'autres membres du collectifs alertés par les cris parviennent à faire fuir les agresseurs, sans réussir à les maîtriser. Les pompiers finissent par prendre les victimes en charge et par les transporter à l'hôpital.
Par suite, les militants "anarcho-libertaires" venus prêter main forte à leurs amis s'en prennent gratuitement à trois jeunes hommes aux crânes rasés qui se servent par hasard de l'essence au même moment à la station service du Carrefour, située à proximité. Persuadés qu'il s'agit de militants d'extrême droite, ils essaient d'ouvrir les portières du véhicule pour en faire sortir les passagers et caillassent violemment la voiture qui prend la fuite, se sentant en danger.
Une vingtaine de personnes entendues
Après une enquête minutieuse et "difficile" des services de police de la division-est de la sureté départementale, les enquêteurs du commissariat de Villeurbanne aidé par les Services départementaux d'information générale (SDIG, les anciens RG), ont arrêtés jeudi dernier les cinq auteurs présumés de la première agression. Âgés de 20 à 22 ans, domiciliés à Villeurbanne, Lyon 4e. Villette d'Anton et Pierre-Bénite, le cinquième étant SDF, les cinq jeunes gens qui appartiennent tous à la mouvance d'extrême droite ont reconnu les faits pour deux d'entre eux. La police, dans le cadre de cette enquête aurait entendu une vingtaine de personnes, selon le réseau anarcho-libertaire.
Les deux auteurs présumés des coups ont été mis en examen pour violences volontaires aggravées et écroués lundi en attente de leur procès qui se tient ce mardi après midi en comparution immédiate au tribunal correctionnel de Lyon. En garde à vue, ils ont reconnu avoir porté des coups de ceinture et des coups à la tête notamment aux victimes. L'un d'eux, en fuite après les faits, avait été mis en cause par trois des quatre autres, comme étant l'auteur des coups de battes de base-ball. Il est bien connu des services de police pour "son militantisme actif". Par ailleurs, dans l'affaire de la voiture caillassée à la station service de Carrefour par des militants d'extrême gauche, une plainte a été déposée au commissariat.
Agressions d’extrême-droite : Lyon Cap’ ment, invente et torture les faits
Publié le 25 janvier
Ce qui s’est passé samedi dernier n’est sans doute pas évident à comprendre pour quelqu’un de complètement étranger aux questions d’extrême-droite ou aux mouvements alternatifs anti-autoritaires, surtout sans enquêter et en bricolant une histoire à partir des infos qu’on chope chez les flics, mais Lyon Capitale vient aujourd’hui de commettre l’un des chefs-d’oeuvre d’approximation et d’invention de l’histoire de la presse lyonnaise. Ce ne serait pas grave si l’histoire n’était tragique.
Dans un article intitulé Coups de battes de base-ball : cinq militants d’extrême droite mis en examen, les deux auteurs, Lucie Blanchard et Fabien Fournier ont réussi à renvoyer dos à dos « extrême-gauche » et « extrême-droite » (ah ma bonne dame, c’est bien connu, les extrêmes…) alors que des personnes ont été violemment et gratuitement agressées en revenant d’un concert par des nervis nazillons armés lors d’un véritable guet-apens. Pour Lyon Cap’, se faire tabasser par l’extrême-droite quand on est « d’extrême-gauche » c’est un peu normal en somme. Il leur aurait entre autres suffi de lire Rebellyon pour en savoir un peu plus sur le contexte de cette soirée, et d’une montée inquiétante des violences d’extrême-droite contre les anti-racistes et antifascistes, qui avait motivé une manifestation de plusieurs milliers de personnes au printemps dernier.
Pour Blanchard et Fournier, arriver en courant sur un parking où des amis gisent en sang par terre, alertés par des cris et des bruits de coups, et se dire que les crânes rasés qui s’engouffrent rapidement dans leur caisse à quelques mètres de là y sont pour quelque chose, c’est aussi, de la même manière, une agression « gratuite ». 1 partout balle au centre. En fait il existe une simple plainte pour le pare-brise de cette voiture, qui ne devrait pas avoir de suites d’après la police au vu du contexte.
Sinon on les remercie de redonner l’adresse du squat où était organisé le concert après lequel les personnes ont été agressées (on imagine la scène « Vas-y, note l’adresse, Fabien ! ça fait grave investigation si on donne l’adresse du squat !- Ah ouais, t’as trop raison Lucie »). Au fait, c’est rue des Bienvenus. Le lieu du concert était annoncé publiquement, sur Rebellyon notamment. Mais non, contrairement à ce qui est écrit dans leur article, ce squat n’a jamais eu l’intention de devenir un centre social autogéré. Et au bout de 6 ans d’existence, il n’est toujours pas « d’extrême-gauche » mais le logement de travailleurs/ses très précaires, d’étudiantEs, de glandeurs à mi-temps et de plusieurs chats, loin d’être tous actifs politiquement…
Par ailleurs, nous sommes heureux de voir que Blanchard et Fournier reprennent les mêmes catégories « journalistiques » (le réseau « anarcho-libertaire ») que le glorieux Daubé (Dauphiné Libéré), notre maître à tous et toutes en terme d’information de qualité, qu’ils lisent apparemment plus que le quotidien local. Leur « scoop » a en effet un sacré goût frelaté : cette affaire (puisqu’il faut l’appeler comme ça), a déjà fait l’objet de trois articles en une semaine dans Le Progrès ! En cherchant bien, on en trouve un de scoop dans leur papier : « une vingtaine d’arrestations dans les deux communautés ». En fait il n’y a eu aucune arrestation du côté antifasciste. Aucune inculpation. Aucune audition à part celles des témoins de l’agression. Sérieux, ça fait peur un tel degré d’incompétence. Là on le remarque parce qu’on est au courant de l’histoire, mais en fait c’est tous les jours comme ça ce journal ?
Rappelons plus sérieusement que cette agression fait suite à une longue série de violences physiques d’extrême-droite sur Lyon ces derniers mois, à des appels à violence contre des syndicalistes sur des sites « identitaires », à des photos de militants diffusés avec leurs noms et prénoms… Des personnes travaillent actuellement à l’établissement des faits tels qu’ils se sont déroulés lors de cette soirée atroce où l’une de nos camarades a failli y rester. Nous laissons les grattes-papiers sensationnalistes, sans mémoire et sans honte de Lyon Capitale à leur infâme gagne-misère. Nous nous en souviendrons.
Mais ce serait-y pas l’actuel manque de personnel à Lyon Cap’ qui ferait recopier de travers les ragots de la préfecture ?
P.-S.
PS : ce soir, le passage sur le lieu du concert a été modifié dans l’article de Lyon Cap’.
http://rebellyon.info/Agressions-d-extr ... -Lyon.html
Nouvelle agression fasciste dans le quartier Saint-Jean
Ça n’en finit plus. Samedi 9 avril, une manifestation unitaire antifasciste avait lieu pour dénoncer les violences d’extrême-droite à Lyon et l’implantation d’une salle de concerts néo-nazis. Alors qu’ils quittaient la manifestation et rejoignaient un groupe d’amis dans le quartier Saint-Jean, deux manifestants ont été sauvagement attaqués par des militants d’extrême-droite.
Ils auraient été suivis lors de la dispersion de la manifestation des Terreaux jusqu’au lieu de l’agression par quatre militants fascistes.
Arrivés dans le quartier Saint-Jean, les deux militants antifascistes ont été interpellés et provoqués par ces derniers. C’était en fait un véritable guet-apens : une quinzaine d’agresseurs ont simultanément surgi d’un coin de rue, armés de barres de fer, de battes de baseball et de manches de pioche. Se ruant sur eux, ils les ont littéralement lynchés place du Change.
Le plus durement touché a 21 jours d’ITT en raison de plusieurs fractures et d’une mâchoire brisée due à la multiplication des coups portés à la tête. Il devra prochainement subir une lourde opération chirurgicale. L’autre personne s’en tire avec quelques contusions.
Ce n’est malheureusement pas (et de loin) la première agression orchestrée par des nervis appartenant à la mouvance identitaire et fasciste lyonnaise dans ce quartier. Trois syndicalistes en avait déjà fait les frais en mars 2010 (http://rebellyon.info/Agression-fasciste-de-trois.html). Un exemple parmi d’autres.
Voici plus d’un an que nous, collectif 69 de vigilance contre l’extrême droite, pointons la recrudescence des violences fascistes dans l’agglomération lyonnaise. Trois jours avant cette agression, une autre s’était déroulée devant le lycée Jean-Paul Sartre à Bron où deux personnes diffusant des tracts pour la manifestation antifasciste avaient été attaqués (http://rebellyon.info/Agression-fasciste-a-lyon.html).
Malheureusement, nous devons une fois de plus condamner une énième agression de la part des nervis fascistes et/ou identitaires à l’encontre de ceux qui ne leur plaisent pas : jeunes issus de l’immigration, actrices-eurs des mouvements sociaux, militantes-militants de gauche ou libertaires…
Une fois encore nous interrogeons les pouvoirs publics sur cette situation, sur leur capacité à y remédier, et sur leur volonté d’agir enfin contre ce que nous sommes contraints d’appeler une véritable résurgence de l’extrême-droite radicale à Lyon. La violence des agressions étant chaque fois plus intense nous nous interrogeons : faudra-t-il un mort pour qu’une prise de conscience politique et médiatique- ait lieu ?
Banalisation du discours raciste, débats nauséabonds, opprobre jetée sur une partie de la population française, chasse aux sans-papiers : les politiques portent leur lot de responsabilités dans la situation que nous subissons aujourd’hui.
Nous tenons à interpeller toutes-s les lyonnaises-s sur la dangerosité croissante que font peser les diverses composantes de cette droite extrême en recomposition - des identitaires aux néo-nazis en passant par le Front National et divers groupuscules, les frontières entre ces groupes étant largement perméables selon nous.
Nous alertons les habitantes-s de St Jean et les personnes qui y travaillent sur cette triste réalité, à savoir que leur quartier risque aujourd’hui de devenir un véritable bastion de l’extrême droite violente.
Nous ne nous laisserons pas intimider par ce déchaînement de violence et nous continuerons plus que jamais le combat sur le terrain politique et populaire !
Collectif 69 de vigilance contre l’extrême-droite
apa69@riseup.net.
Lire aussi : Retour sur 2 ans de lutte à Lyon contre l’extrême-droite et ses agressions, http://rebellyon.info/Retour-sur-2-ans- ... -Lyon.html
Face à la violence des fascistes et à la répression :
rassemblement de soutien pour deux camarades antifascistes !
Deux camarades antifascistes sont convoqués devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon en tant que prévenus le jeudi 9 juin prochain, après qu’ils aient été agressés par des nervis fascistes. Le Collectif 69 de Vigilance contre l’extrême-droite appelle à un rassemblement
devant le TGI, 67 rue Servient
Jeudi 9 juin à 14h
Le jeudi 14 avril dernier, deux de nos camarades antifascistes cherchaient à garer leur voiture pour se rendre chez une amie, qui résidait à proximité du local néo-nazi Bunker Korps/Lyon Dissident, local que le collectif de vigilance dénonce, preuves à l’appui, comme tel depuis plus de 6 mois. Alors que la voiture de nos camarades se rangeait, deux nervis virulents de l’extrême-droite lyonnaise ont ameuté du monde de leur local tout en les bloquant. Après une brève altercation, nos deux camarades ont réussi tant bien que mal à s’échapper. Le lendemain, ce sont nos camarades qui ont été placés en garde-à-vue. Les raisons invoquées ont été que les deux fascistes avaient déposé plainte la veille au soir, parlant d’une agression de la part d’antifascistes, qui auraient été une quinzaine selon leurs dires !
La police n’a en aucun cas cherché à écouter la version des militants, préférant donner du crédit aux déclarations totalement fallacieuses des nervis d’extrême-droite, montrant une fois de plus la collusion entre fascistes et certains policiers. A noter que l’une de nos camarades s’était vue refuser le droit de déposer une plainte contre les nervis du Bunker Korps dans ce même commissariat un mois plus tôt, ce qui est totalement illégal.
Le parquet a même souhaité dans cette affaire faire placer nos deux camarades en détention provisoire. Pourtant, l’enquête a démontré qu’ils n’étaient en possession d’aucune arme, hormis une bombe de gaz lacrymogène qui leur avait permis de prendre la fuite. Au nom de quoi les fascistes auraient une parole qui vaudrait plus que celle de nos camarades, alors que les deux nervis sont connus en outre pour leurs actions violentes ? De plus, il est à noter que l’un des deux plaignants auraient eu 3 jours d’ITT. Cependant, lorsque le commissariat l’a convoqué pour une confrontation, il ne pouvait s’y rendre car il passait les épreuves physiques du concours d’entrée de l’administration pénitentiaire. Le même qui lors de la-dite confrontation, qui a finalement eu lieu, a demandé ce que faisaient deux militants antifascistes dans un quartier où « ils sont en danger de mort » !
Nos camarades sont convoqués devant le tribunal correctionnel de Lyon le jeudi 9 juin prochain à 14h. Afin de les soutenir, mais aussi afin de dénoncer la violence des fascistes et de l’extrême-droite en général, nous vous appelons à venir vous rassembler devant le Tribunal de Grande Instance de Lyon, situé 67, rue Servient dans le 3e arrondissement (arrêts Métro B Place Guichard, tramway T1 Palais de Justice-Mairie du 3e).
Le Collectif 69 de vigilance contre l’extrême-droite.
AL Toulouse a écrit:Attaques fascistes à Toulouse
Durant le week-end du 27 au 29 mai, des fascistes se sont manifestés à plusieurs reprises à Toulouse. Venus de plusieurs villes de la région pour une manifestation et pour un concert, ils ont profité de leur présence pour attaquer le campement des indigné-e-s place du Capitole. Puis ils ont tentés de perturber le gala des Enragé-e-s, festival anticapitaliste / antifasciste / antisexiste organisé en soutien aux sept étudiant-e-s du Mirail inculpé-e-s suite à un mouvement social.
Ces évènements sont symptomatiques d'une volonté de l'extrême droite de conquérir la rue toulousaine. Pour cela elle applique la stratégie mise en œuvre à Bordeaux, à Lyon, etc. en s'attaquant physiquement aux mouvements sociaux et aux militant-e-s lutte de classe. A Rennes, le 21 mai, un militant antifasciste était victime d'une tentative de meurtre de la part de nervis fascistes. Une semaine auparavant, l'extrême droite se réunissait à Lyon pour une manifestation contre la pseudo-islamisation de la France et profitait de l'occasion pour briser les devantures de boutiques supposément tenues par des personnes d'origine immigrée.
Une partie de la bourgeoisie tente d'offrir une nouvelle jeunesse à un système de plus en plus contesté. Les fascistes sont là pour ça. Leur stratégie est simple : ils se parent d'un discours social pour tenter de récupérer le soutien des masses populaires ; ils attaquent dans la rue les mouvements progressistes afin de prouver à la bourgeoisie qu'une fois puissants ils n'hésiteront pas à briser par la force les mouvements sociaux ; ils construisent une propagande visant à développer une identité nationale pour affaiblir l'identité de classes des travailleurs et des travailleuses. A mesure que les tensions sociales se renforceront, les fascistes tenteront donc de plus en plus souvent d'attaquer les militant-e-s lutte de classe.
Ces attaques ne nous empêcheront pas de mener notre combat pour une autre société sans État ni patron, sans patrie ni frontières.
Communiqué de presse suite à l'agression du samedi 2 juillet
Le samedi 2 juillet, à l'aube, une jeune femme, identifiée par ses agresseurs comme proche de militant-e-s du collectif de vigilance 69, a été sauvagement agressée en rentrant à son domicile.
Un véritable piège, une action préparée, attendait la jeune femme à l'entrée de son immeuble. En effet, 3 hommes quettaient la victime dans la cage d'escalier de son domicile, à 6 h du matin. Après l'avoir poussée dans les escaliers puis rouée de coups, les agresseurs ont procédé à un violent interrogatoire, cherchant à soutirer des informations sur les milieux antifascistes.
De par leur tenue vestimentaire et leurs discours, il ne fait aucun doute que ces individus appartiennent aux mouvances d'extrême-droite.
Cette agression s'ajoute à une liste déjà trop longue de violences graves perpétuées à Lyon. Les victimes font les frais d'une stratégie calculée d'installation d'une ambiance de peur sur le territoire lyonnais.
Plus que jamais déterminé, le Collectif de vigilance 69 poursuivra ses actions contre toutes les mouvances de l'extrême droite, contre la banalisation de ses idées et contre la violence de ces différentes composantes.
Collectif 69 de vigilance contre l’extrême droite
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