Galaxie extrême droite

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Messagede Nico37 » 19 Aoû 2011, 14:03

Extrême droite : la menace fantôme
Publié le jeudi 18 août 2011 à 07H01

Philippe Vardon président de Nissa Rebela (à gauche) mène le défilé en compagnie de Fabrice Robert (à droite) président du « Bloc identitaire », le 27 janvier 2008 à Nice, lors de la Nissart pride, marche pour la défense de la culture et des valeurs niçoise. Environ 150 personnes ont défilé derrière Philippe Vardon, tête de liste de la liste d'union et de rassemblement des identitaires, régionalistes et patriotes Nissa (Nice identité sécurité solidarité action) pour les élections municipales 2008 de Nice. (Photo doc Eric Estrade)

Faut-il craindre un attentat d'un militant nationaliste radical alors que le Var et Toulon étaient sécoués voilà 25 ans par plusieurs attaques ?
À trop se focaliser peut-être sur les milieux islamistes, aucun service de police en Europe n'a vu venir la double attaque terroriste du Norvégien Anders Behring Breivik, ce «chrétien», «conservateur», pour reprendre ses propres termes, auteur d'un attentat à la bombe, suivi d'une fusillade qui ont causé la mort de près de 80 personnes vendredi 22 juillet.
On suspectait le moindre barbu d'être un fou de dieu en puissance, et c'est finalement un « croisé » rasé de près qui a commis l'impensable, l'innommable !

Le Var exposé ?

Sans céder à la psychose, le drame norvégien soulève une question : doit-on craindre en France un attentat d'extrême droite ? On se souvient alors du défilé du 14 juillet 2002 - hier pour ainsi dire - et de la tentative d'assassinat du président Jacques Chirac par Maxime Brunerie, à l'époque un jeune paumé proche du groupuscule d'extrême droite Unité radicale.
Le Var, département où le Front national réalise parmi ses meilleurs scores, est-il davantage exposé ? Les efforts de Marine Le Pen pour dédiaboliser son parti pourraient ne pas plaire en effet aux plus radicaux de ses électeurs et pousser ces derniers dans les bras de mouvements violents. Il n'y a pas si longtemps, 25 ans tout juste, le Var avait ainsi été le théâtre d'une vague d'attentats (lire ci-dessous) à caractère raciste. À Toulon, Fréjus, Draguignan, plusieurs établissements fréquentés par des Maghrébins, ainsi que des permanences de SOS Racisme avaient été la cible d'attentats à l'explosif. Parmi les auteurs présumés, figurait Claude Noblia, dissident du Front national et fondateur du mouvement « SOS France ».

L'après Brunerie

Interrogé sur ce point, Frédéric Boccaletti, secrétaire départemental du Front national dans le Var, se veut rassurant.
Condamnant sans aucune réserve le drame d'Oslo, le numéro un du FN varois affirme : «Honnêtement, nous n'avons pas eu à exclure de militants radicaux. Les seuls que j'ai virés étaient des crétins, dangereux politiquement (...) Les groupes de skin head qui venaient se greffer aux manifestations du Front national ont disparu. Quant aux mouvements identitaires, ils se sont complètement asséchés.»
Aucun risque d'attentat donc ? «J'espère qu'en France on est à l'abri» répond Frédéric Baccaletti.
Et d'ajouter : «Je crois que le geste de Maxime Brunerie a calmé les groupes identitaires. Ça a mené certains de leurs responsables à réfléchir aux conséquences de leurs discours auprès des jeunes.»
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Messagede Nico37 » 21 Aoû 2011, 08:08

Des actes islamophobes relevés à Nice AFP Mis à jour le 02/08/2011 à 20:12

Une enquête a été ouverte pour "incitation à la discrimination et à la haine raciales" après que des identitaires niçois ont apposé des affichettes à caractère islamophobe sur des plaques de noms de rue près d'un lieu de culte musulman de Nice. Dans la nuit de dimanche à lundi, premier jour du ramadan, des militants de Nissa Rebela avaient rebaptisé trois rues adjacentes à ce lieu de prière du centre-ville "rue de la Lapidation", "rue des Frères musulmans" et "rue de la Burqa".

"Le quartier Notre-Dame est devenu une véritable zone de non-droit, à commencer par la rue de Suisse (dans laquelle se trouve le lieu de culte, NDLR) où les prières bloquant la rue ont repris", a argué Philippe Vardon, président de Nissa Rebela, sur le site internet de sa formation. La ville de Nice a indiqué qu'elle avait l'intention de porter plainte contre le groupe d'extrême-droite. "Ces actes scandaleux, en plus de causer des troubles à l'ordre public, constituent des propos de provocation à la haine raciale et à la discrimination", a-t-elle déclaré dans un communiqué transmis à la presse locale.

Nissa Rebela avait déjà tenté en mars d'organiser un "apéro porchetta-rosé" dans le quartier, mais la préfecture s'y était opposée, évoquant une demande de manifestation trop "tardive". Le groupuscule d'extrême droite avait défrayé la chronique en 2005 en organisant des distributions, pour les plus démunis, de soupe au cochon qui excluaient de fait les personnes de confession musulmane et juive. La petite mosquée de la rue de Suisse est par ailleurs au centre d'une bataille juridique depuis plusieurs semaines, après que la mairie a décidé de préempter la vente du local qui l'abrite, ce à quoi l'association Al-Baraka qui le gère s'oppose.
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Messagede Nico37 » 24 Aoû 2011, 12:19

A Saint-Jean plus qu'ailleurs, l'extrême-droite prospère : Ne laissons pas faire !!!

Le collectif 69 de vigilance contre l'extrême-droite tient à sensibiliser les habitant-e-s de Saint-Jean sur cette question.

En effet, les " identitaires " du groupe "Rebeyne !" (groupuscule d'extrême-droite) y sont particulièrement actifs et implantés, comme le montre le rassemblement qu'ils ont organisé place Saint-Jean le 14 mai dernier - ayant donné lieu à un déferlement de violence et de haine raciste (slogans islamophonbes, saccagfes de restaurants kébabs, saluts nazis...) - ou comme le prouve encore l'ouverture en octobre dernier du local " La Traboule " en plein Saint-Jean, entre le 3/5 et le 5 Montée du Change, d'où ils diffusent leur idéologie rétrograde et s'entraîne à la boxe notamment.

Qui sont les " identitaires lyonnais " utilisateurs de ce local ?

Le groupuscule " Rebeyne ! " est une déclinaison locale du " Bloc Identitaire " - parti politique fondé en 2003 et présidé par Fabrice Robert, ex-dirigeant d' " Unité Radicale " - (organisation d'extrême-droite antisémite dissoute en 2002 pour " propagation d'une idéologie raciste tendant à encourager la discrimination, la haine et la violence " ).

" L'idéologie identitaire "

Leur rhétorique consiste à utiliser le concept subtil d'identité pour s'affranchir de tout préjugé raciste. Ainsi, selon leur conception raciale raciste de l'identité - c'est à dire une Europe blanche (et chrétienne) - l'extra europpéen n'a pas sa place en Europe car les différences culturelles seraient de nature à provoquer un délitement des identités, autrement dit l'absorption d'une identité au profit d'une autre.

En conséquent, " chaque peuple doit pouvoir s'épanouir sur sa terre " comme on peut le lire sur leur site. Il s'agit là d'une conception " éthno-différencialiste " conduisant à refuser tout multiculturalisme ou mixité.

Factuellement, cela donne donc "les nôtres (les blancs) avant les autres (les non-blancs), selon les mots du président du " Bloc Identitaire " . Leur fameux slogan " 0% raciste, 100% identitaire " censé les " dédiaboliser " est donc à mille lieux de la réalité.

Selon leur conception, les musulmans représentent donc les " envahisseurs " à combattre et face auquel il convient de " résister " et de se " défendre " !

Ne les laissons pas propager leurs idées nauséabondes !

Appel à témoignages

Etant donné les graves agressions qui ont lieu depuis plus d'un an dans le quartier Saint-Jean, le Collectif 69 de Vigilance appelle les habitant-e-s, les commerçant-e-s, employé-e-s, associations du quartier et toutes autres personnes ayant connaissance d'informations concernant les "identitaires", leurs agissmeent s dans le quartier de Saint-Jean, à nous adresser leurs témoignages sur le mail du collectif (apa69(at)riseup.net) ou en appelant la mairie du 5ème arrondissement au 04-78-42-13-81, et ce afin de faire dissoudre l'organisation des "identitaires", de faire fermer leur local et d'obtenir la fin des agressions physiques commises par ces individus.
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Messagede Cramazouk » 25 Aoû 2011, 02:56

Ce site a peut-être déjà été mentionné mais j'en ai entendu parler aujourd'hui sur le forum du hellfest. "Enquête & Débat" (rien que le nom x & y...) aurait proposé au fondateur du Hellfest de débattre avec un intégriste religieux anti hellfest. Une belle occasion de mettre en lumière ce site qui a justement mis en scène Dieudonné & Soral.

Leur page principale est plein de mentions de thèmes classiques de cette "nouvelle" extrême droite faussement soft. Argh ces gens me dégoutent. :gun:
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Messagede Nico37 » 25 Aoû 2011, 07:12

Zak Blayde a écrit:Ce site a peut-être déjà été mentionné mais j'en ai entendu parler aujourd'hui sur le forum du hellfest. "Enquête & Débat" (rien que le nom x & y...) aurait proposé au fondateur du Hellfest de débattre avec un intégriste religieux anti hellfest. Une belle occasion de mettre en lumière ce site qui a justement mis en scène Dieudonné & Soral.

Leur page principale est plein de mentions de thèmes classiques de cette "nouvelle" extrême droite faussement soft. Argh ces gens me dégoutent. :gun:

viewtopic.php?f=76&t=3604&start=45#p61898
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Messagede Nico37 » 25 Aoû 2011, 10:15

Le concert du ramadan à la mairie de Paris fait des vagues l'AFP

La mairie de Paris a décidé de maintenir dans ses murs mercredi 24 août au soir l'organisation d'un concert du ramadan, en dépit des critiques faites au nom de la laïcité par ses détracteurs, de droite et d'extrême droite, qui dénoncent une manifestation cultuelle.
Les premiers à demander l’annulation de cette soirée musicale ont été les députés UMP Jacques Myard et le conseiller de Paris Nouveau Centre Jérôme Dubus, la semaine dernière.

Le préfet entre dans le jeu

Peu après, le préfet de la région Ile-de-France, Daniel Canepa, a écrit au maire de Paris Bertrand Delanoë (PS), lui disant que sa « décision d’organiser une soirée à caractère cultuel » semblait « contraire au principe de neutralité des services publics » à l’égard des religions. Il lui demandait dans le même courrier de préciser les « modalités de financement » de cette soirée.

Le maire a répondu que cette soirée, « organisée traditionnellement par la ville tous les ans depuis 2001″, ne constituait « pas une manifestation cultuelle ». Il ajoute que la date du 24 août « ne correspond à aucune fête religieuse musulmane », que l’événement n’a pas de « caractère rituel », qu’il « s’agit donc d’une manifestation à caractère artistique et festif ». « Il n’y aura aucune prière ou prêche religieux », insiste-t-il. Le ramadan, qui correspond au neuvième mois du calendrier lunaire, a commencé cette année le 1er août.

Soutiens aux fêtes traditionnelles

La ville souligne qu’elle « participe à des manifestations traditionnelles concernant les différentes confessions ou communautés représentées à Paris », citant Hanouka, le nouvel an chinois, Vesak (fête bouddhiste), le nouvel an berbère et l’arbre de Noël. La mairie ajoute qu’elle prend en charge sur son budget les frais de la soirée – soit 29.748,89 euros pour le buffet et 69.651,50 euros pour le concert – et conclut que son organisation n’a « nullement porté atteinte au principe de laïcité ou à l’interdiction de subventionner les cultes ». L’échange de courriers avec la préfecture s’est arrêté là.
La Grande Mosquée de Paris a également estimé que ce concert n’avait pas de caractère religieux.

Dans la soirée de mercredi, des militants des groupes d’extrême droite Projet Apache et Bloc Identitaire ont collé des affiches dans le quartier de l’Hôtel de Ville montrant un portrait de Delanoë assorti d’une citation qui lui est faussement attribuée : « Aujourd’hui les Parisiens sont sans logement, les Français n’ont plus d’argent, les Européens voient leur avenir foutre le camp… Moi, je préfère dépenser pour le ramadan ».

Quant au Parti de Gauche (PG), il a publié mercredi 24 août un communiqué estimant que « cette façon d’agiter le mot laïcité exclusivement contre l’islam » tout en restant « systématiquement silencieux quand il s’agit d’autres cultes ne paraît pas conforme aux principes de la République laïque ».
« Durant les deux mois d’été 2011, bien des principes laïques ont à nouveau été piétinés dans notre pays », juge encore le PG, citant notamment la présence du président de la République, le 19 juillet, à la messe officielle d’hommage aux soldats tombés en Afghanistan, ou la participation du maire de Marseille Jean-Claude Gaudin « es qualité » au pèlerinage de l’Assomption à Carnoux-en-Provence (Bouches-du-Rhône). Et l’organisation par la mairie de Paris de cette fête du ramadan.


Le dossier juridique consacré à la laïcité et aux services publics détaille ce que peuvent faire, ou ne pas faire, les collectivités en matière de soutiens aux différentes confessions.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 28 Aoû 2011, 13:40

Un candidat de la droite extrême face à Marine Le Pen Par Gérard Bon | Reuters – il y a 1 heure 3 minutes

PARIS - Une coalition de petits partis d'extrême droite présentera un candidat à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont ils dénoncent les orientations républicaines et, selon eux, démagogues.
Le nom de leur champion, qui a de fortes chances d'être le président du Parti de la France Carl Lang, sera annoncé le 13 septembre lors d'une conférence de presse à Paris.
"La candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale", a expliqué Carl Lang à Reuters.
Pour l'ancien cadre du Front national, Marine Le Pen a pu faire illusion au début mais ses positions "sont déconnectées des réalités du XXIe siècle".
"Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", dit-il.
"Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", ajoute-t-il.
S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter à la présidentielle, le "candidat d'union" pourrait priver la présidente du Front national de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin.
La dirigeante du FN, qui semblait en mesure de se qualifier pour le second tour au printemps, a en effet perdu du terrain dans les sondages pendant l'été et arrive à présent en troisième position avec 15% à 20% des intentions de vote.
Carl Lang considère que la fille de Jean-Marie Le Pen, qui a succédé à son père en janvier dernier et à laquelle il s'était vainement opposé, a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2% à 3% des voix.
"Toute normalisation libère ipso facto de l'espace sur sa droite", confirme le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite.

" UNE FORCE DE NUISANCE "

"A 2% ou 3% des voix, ça peut empêcher Marine Le Pen d'être dans le duo du second tour, même si l'hypothèse la donnant au second tour ne semble plus d'actualité pour le moment", dit-il.
Jean-Yves Camus doute cependant qu'un tel candidat puisse réunir les parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Elysée et qu'il y ait de la place en France à ce niveau pour deux formations d'extrême droite.
"Dans aucun pays d'Europe cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance" pour le FN, ajoute-t-il.
Le politologue souligne que le futur candidat de la "droite nationale" va gêner Marine Le Pen dans la récolte des parrainages d'élus, qui est loin d'être acquise.
Carl Lang, lui, juge l'objectif "tout à fait réalisable pour ses amis, d'autant que le candidat ne portera pas le nom de Le Pen." "Les réticences s'exprimeront moins", assure-t-il.
Le futur candidat bénéficiera du soutien du Parti de la France, de la Nouvelle droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler, et du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret.
Ces trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8% en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents.
Cette confédération pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, maire d'Orange et ancien élu FN, ainsi que diverses personnalités. "La porte est ouverte à tous les courants", confirme Carl Lang.
Bruno Gollnisch, le rival malheureux de Marine Le Pen pour la présidence du FN, a choisi pour le moment de rester au sein du parti lepéniste avec nombre de ses partisans, qui voudraient y structurer une minorité interne forte.
Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN.
"Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens", souligne Jean-Yves Camus.

Edité par Yves Clarisse


Un deuxième candidat d'extrême droite en 2012
Carl Lang souhaiterait se présenter à la présidentielle

Alors que le rêve de Marine Le Pen d'atteindre le deuxième tour de l'élection présidentielle semble s'éloigner dans les sondages, un deuxième candidat issu de l'extrême droite aimerait entrer dans la course à l'Elysée et contrecarrer les plans de la présidente du FN.

Carl Lang, ancien membre du Front National, souhaiterait en effet conduire une coalition de petits partis d'extrême droite (MNR, Parti de la France, Nouvelle droite populaire...) à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont il dénonce les orientations républicaines et démagogiques. L'annonce officielle de sa candidature devrait avoir lieu le 13 septembre à Paris.

Pour Carl Lang, "la candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale". Selon lui, les positions de la leader frontiste "sont dconnectées des réalités du XXIe siècle". "Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", explique-t-il. "Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", poursuit-il.

Pour Carl Lang, Marine Le Pen a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2 à 3 % des voix.

Objectif : les 500 parrainages

Reste à savoir si le candidat de la coalition obtiendra les 500 parrainages nécessaires pour se présenter. Selon le politologue Jean-Yves Camus, il est peu probable qu'un tel candidat puisse réunir ces parrainages. Il juge cependant que, s'il les obtenait, il serait une force de nuisance pour le FN. "Dans aucun pays d'Europe cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance", indique-t-il. Il pourrait également gêner la candidate frontiste pour obtenir ses parrainages.

Que va faire Bruno Gollnisch ?

Cette coalition pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, le maire d'Orange et ancien élu FN, et d'autres personnalités comme Bruno Gollnisch. "La porte est ouverte à tous les courants", confirme Carl Lang. L'adversaire malheureux de Marine Le Pen à l'investiture frontiste a, pour le moment, choisi de rester au sein du parti lepéniste avec ses partisans, qui voudraient structurer une minorité forte. Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN, qui ne recueillerait déjà plus que 15 % (contre (20 % au printemps) des suffrages au premier tour de la présidentielle et serait éliminée dès le premier tour, selon les derniers sondages.

"Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens", souligne Jean-Yves Camus.


Le candidat qui pourrait planter Marine Le Pen - Par Michel Garroté

Ce monsieur est-il devenu une menace pour Marine Le Pen ?

Aux présidentielles de 2012, un certain Carl Lang (à ne pas confondre avec le ‘Jack’ du même nom...) pourrait bénéficier de l’investiture et donc du soutien de son propre mouvement, le Parti de la France ; ainsi que du soutien de la Nouvelle Droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler ; et enfin du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret.

Et ainsi, Carl Lang pourrait récupérer, à son profit, jusqu’à 3% des voix, initialement attribuées à (ou prévues pour) Marine Le Pen et donc initialement attribuées au (ou prévues pour) Front National.

L’on peut toujours alléguer que 3% au premier tour, ce n’est rien ; et que de toute façon, le véritable enjeu sera le second tour. Il n’empêche que 3% restent 3% ; et que cela n’est pas rien, étant donné que le premier tour se jouera dans un mouchoir de poche, avec 10 ou 12 candidats, voire plus, au total.

A ce propos, je lis dans une dépêche Reuters reprise par Le Point (cf. lien vers la source en bas de page) qu’une « coalition de petits partis d'extrême droite présentera un candidat à la présidentielle de 2012 pour contrer Marine Le Pen, dont ils dénoncent les orientations républicaines et, selon eux, démagogues. Le nom de leur champion, qui a de fortes chances d'être le président du Parti de la France Carl Lang, sera annoncé le 13 septembre lors d'une conférence de presse à Paris. "La candidature de Marine Le Pen est une imposture et l'objectif de cette union est de refonder la droite nationale", a expliqué Carl Lang. Pour l'ancien cadre du Front national, Marine Le Pen a pu faire illusion au début, mais ses positions "sont déconnectées des réalités du XXIe siècle". "Par des effets d'annonce, elle est en train de discréditer la droite nationale par ses positions économiques et sociales, par son discours sur la sortie unilatérale de la France de l'euro et par son discours étatiste et laïciste", dit-il ».

« "Tout ça, c'est de la démagogie sociale et dans le domaine économique, c'est archaïque. Malgré l'image que ça donne, elle est en train de ringardiser le discours national", ajoute-t-il. S'il parvient à réunir les 500 parrainages requis pour se présenter à la présidentielle, le "candidat d'union" pourrait priver la présidente du Front national de précieuses voix dans l'âpre bataille pour l'accession au second tour de scrutin. La dirigeante du FN, qui semblait en mesure de se qualifier pour le second tour au printemps, a en effet perdu du terrain dans les sondages pendant l'été et arrive à présent en troisième position avec 15 % à 20 % d'intentions de vote. Carl Lang considère que la fille de Jean-Marie Le Pen, qui a succédé à son père en janvier dernier et à laquelle il s'était vainement opposé, a ouvert un espace pour une coalition qui vise 2 % à 3 % des voix ».

« "Toute normalisation libère ipso facto de l'espace sur sa droite", confirme le politologue Jean-Yves Camus, spécialiste de l'extrême droite. "À 2 % ou 3 % des voix, cela peut empêcher Marine Le Pen d'être dans le duo du second tour, même si l'hypothèse la donnant au second tour ne semble plus d'actualité pour le moment", dit-il. Jean-Yves Camus doute cependant qu'un tel candidat puisse réunir les parrainages nécessaires pour se lancer dans la course à l'Élysée et qu'il y ait de la place en France à ce niveau pour deux formations d'extrême droite. "Dans aucun pays d'Europe, cette famille ne réussirait à présenter deux candidats. Mais une telle candidature peut constituer une force de nuisance" pour le FN, ajoute-t-il. Le politologue souligne que le futur candidat de la "droite nationale" va gêner Marine Le Pen dans la récolte des parrainages d'élus, qui est loin d'être acquise. Carl Lang, lui, juge l'objectif "tout à fait réalisable pour ses amis, d'autant que le candidat ne portera pas le nom de Le Pen." "Les réticences s'exprimeront moins", assure-t-il ».

« Le futur candidat bénéficiera du soutien du Parti de la France, de la Nouvelle Droite populaire (NDP) de Roland Hélie et de Robert Spieler et du MNR, autrefois dirigé par Bruno Mégret. Ces trois partis, qui prolongeront leur union lors des législatives de 2012, avaient déjà lancé des listes communes aux régionales de 2010, obtenant 3,8 % en moyenne dans les sept régions où ils étaient présents. Cette confédération pourrait essayer d'attirer Jacques Bompard, maire d'Orange et ancien élu FN, ainsi que diverses personnalités. " La porte est ouverte à tous les courants " , confirme Carl Lang. Bruno Gollnisch, le rival malheureux de Marine Le Pen pour la présidence du FN, a choisi pour le moment de rester au sein du parti lepéniste avec nombre de ses partisans, qui voudraient y structurer une minorité interne forte. Cependant, d'éventuels ralliements à la coalition anti-Le Pen pourraient embarrasser un peu plus la présidente du FN. " Les partisans de Bruno Gollnisch ne font pas scission pour le moment, mais si une partie partait, ça leur amènerait des moyens ", souligne Jean-Yves Camus » ,conclut la dépêche Reuters reprise par Le Point.

J’ignore jusqu’à quel point, Jean-Yves Camus - cité dans la dépêche Reuters reprise par Le Point - est un « spécialiste de l'extrême droite » . Ce que sais, en revanche, c’est qu’avec 10 ou 12 candidats, voire plus, au premier tour des présidentielles, les candidats UMP, PS et FN vont jouer une partie d’échec, assez féroce, contre les nombreux « petits candidats ».

A vrai dire, le fond de ma pensée, c’est qu’au premier tour, chaque voix comptera ; et non pas uniquement chaque pour cent. Et bien malin celui qui peut pronostiquer, en août 2011, quels seront les deux candidats au second tour, en mai 2012. A mon avis, la « droite de la droite » et la « gauche de la gauche » donnent certainement, en ce moment déjà, de sacrés maux de têtes aux « grands candidats ».
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 30 Aoû 2011, 12:27

Lyon : comment l'extrême-droite tisse sa toile Sélectionné et édité par Maxime Bellec

EXTRÊME DROITE. La ville de Lyon, de tradition plutôt centriste, connait son lot d'illuminés. Un militant antifasciste, impliqué dans la lutte contre l'extrême droite locale, nous raconte comment les franges les plus radicales de la droite nationaliste tissent leur toile, entre violence et flair médiatique.

Vous avez entendu parler du film La Vague ? Aujourd'hui à Lyon, une bande de jeunes excités renouvelle l'expérience.

Lyon, théâtre de multiples agressions

Lyon a un temps été l'épicentre d'une extrême droite intellectuelle ancrée dans le traditionalisme, avec de nombreux négationnistes. Mais, alors qu'on croyait les traditions remises en cause par un nouveau FN new look, avec Marine Le Pen comme égérie, les vieux démons resurgissent.

Petit aperçu d'un certain "dynamisme militant" à Lyon :

- 22 janvier 2010 : une manifestation d'organisations de gauche opposées à la venue d'Eric Besson à la Préfecture à l'occasion du débat sur l'identité nationale est attaquée par une dizaine de militants d'extrême droite cagoulés criant "la France aux Français" avec un drapeau national, et au moins une chaine de vélo. Résultat : des coups échangés et une jambe brisée.

- 6 mars 2010 : agression de trois militants syndicalistes par une douzaine d'individus dans le Vieux Lyon à la sortie d'un restaurant. Bilan : une dizaine de jours d'ITT pour le plus atteint.

- 18 juin 2010 : à la suite du match Algérie-Angleterre lors de la Coupe du Monde, une soixantaine d'individus défilent dans le Vieux Lyon aux cris de "One, two, three, retourne en Algérie" derrière un drapeau à croix celtique. La police intervient, alors qu'ils s'attaquent à des commerces.

- 8 décembre 2010 : après dispersion du défilé des "Petits Lyonnais", association-écran des identitaires, un jeune homme portant un pin's Che Guevara est attaqué dans le vieux Lyon, 45 jours d'ITT.

- 15 janvier 2011 : à la sortie d'un concert, un couple est attaqué par un groupe de hooligans lyonnais pour des raisons politiques. Les deux victimes cumulent plus d'une centaine de jours d'ITT. C'est l'agression la plus violente répertoriée.

- 9 avril 2011 : à la suite d'une manifestation contre le fascisme, des amis se retrouvent pour boire un coup à Saint-Jean et sont attaqués place du Change, à deux pas du local identitaire par une quinzaine de personnes armées de barres de fer. L'une des victimes écope de 21 jours d'ITT.

- 14 mai 2011 : à la suite d'une manifestation des identitaires dans le vieux Lyon, trois kebabs sont attaqués, de nombreux slogans racistes et néo-nazis sont entonnés. La police intervient sur 80 manifestants. Dans la soirée, de nombreux lieux alternatifs et des personnes sont attaqués au hasard. Au moins trois personnes finissent à l'hôpital. A ce jour, aucune inculpation n'est en cours.

Certaines mauvaises langues insinueront qu'il s'agit là de quelques affrontements isolés. Il faut cependant sortir des sentiers battus de l'information.

Dans l'analyse du cas lyonnais, il est important de distinguer deux noyaux militants.

1. Les Identitaires, formation radicale mais médiagénique

Les Identitaires à St-Jean sont indéniablement LE phénomène médiatique. Connus à Lyon sous plusieurs noms : les Jeunesses identitaires, ou Rebeyne pour les intimes, Bloc identitaire pour les plus âgés. Cette mouvance a plusieurs facettes :

- Côté cour : ils se présentent comme des jeunes attachés à l'identité de leur ville, sportifs et engagés pour la défendre contre la marchandisation (vous savez, les fast-food) et à l'avancée de l'islam (déjà là, il commence à y avoir anguille sous roche). Ils ont une facilité étonnante à communiquer dans les médias, l'été 2010, le Progrès leur accordait même une Une (retirée de leur site depuis) qui en faisait de gentils boyscouts.

- Côté jardin : ces jeunes motivés s'avèrent en réalité être des xénophobes et islamophobes virulents, de véritables ethno-différencialistes (vous savez, l'équivalent moderne du racisme), qui veulent relocaliser les populations, chaque peuple ayant sa terre, chacun chez soi et Dieu pour tous. Et face aux agressions dont ils seraient l'objet de la part de la "racaille", ils s'entraînent à la boxe et au self-défense. L'adversaire désigné : l’étranger ou l’antifasciste. On remarquera que l'implantation de leur local, montée du change, est dans le quartier Saint-Jean, où se sont déroulées la plupart des agressions.

- Enfin, ils théorisent la métapolitique : concrètement, la multiplication des associations-écran pour organiser des évènements culturels, avoir de nombreux sites internet etc. Cela leur permet de couvrir le cœur de leur organisation, et de bénéficier de plusieurs façades.

2. Lyon dissident, la fraction la plus extrême

Lyon Dissident est la structure la plus opaque selon nous, mais aussi la plus dangereuse.

Ce groupe est aussi connu des supporters lyonnais, et son noyau dur est connu sous le nom de Bunker Korps Lyon. Déclaré en préfecture sous le nom Rock’n’Gone, il louait un local à Gerland, impasse de l'asphalte.

Le porte-parole de Lyon Dissident devant l'ancien local - capture d'écran Youtube

Leur local, fermé depuis, abritait un groupe de supporters politisés qui se sont diversifiés petit à petit : des banderoles et de la retransmission des matchs pour les interdits de stade, ils sont passés aux concerts de RAC ou RIF, rock identitaire ou anticommuniste, virulents, souvent racistes. Le noyau dur de supporters s'est enrichi d'un groupe de musiciens appelé "Match retour", très proches de Blood and Honour.

Même s'ils nient énergiquement leur caractère néo-nazi, ils s'affirment patriotes et entretiennent des liens avec d'autres locaux très marqués : le Local à Paris, tenu par Serge Ayoub, alias Batskin, national-révolutionnaire à la réputation sulfureuse ayant même l'honneur d'une page Wikipédia ; le Vlaams Huis, maison identitaire lilloise très "réputée" dans la métropole ; ou encore avec le Front Comtois. Toutes ces organisations sont présentes au Comité du 9 mai, lors d'une marche annuelle en l'honneur de Sébastien Dezieu, où se rend la crème des skinheads français.

La particularité de ce groupe est d'être aussi très proche de "marginaux" du FN ou du FNJ : le plus célèbre est Alexandre Gabriac, élu régional FN (exclu depuis pour une bête photo de soirée), adhérent à l'Oeuvre Française (groupuscule d'extrême droite antisémite, fascisant, proche du pétainisme et des phalanges espagnoles).

Mais ce n'est pas tout : on a ainsi pu voir sortir il y a quelques mois sur certains blogs une photo de Marine Le Pen avec deux crânes rasés habitués du local, l'un serait batteur du groupe Match Retour, l'autre portant un sweat avec une totenkopf...

Ce groupe épaule régulièrement les jeunesses identitaires dans leurs actions de rue. Leur devise : "Lyon le Melhor", à la fois devise et blason de Lyon Dissident, et adresse internet des jeunes identitaires.

Le Bunker Korps Lyon a été suspecté dans de nombreuses agressions, dont la plus importante à Villeurbanne (80 jours d'ITT pour chacune des victimes) a donné lieu à divers rebondissements.

La force de ces deux groupes est d'avoir réussi à brouiller les pistes : alors que sur le terrain ils coopèrent, ils ont parfois des différends. En vérité, les Identitaires sont plutôt ceux qui ont le vent en poupe, qui recrutent grâce à leur stratégie de "polissage", tandis que les autres entretiennent la flamme radicale et violente.

Derrière ce constat de terrain, il y a aussi un héritage : celui de François Duprat (mort en 1978, co-fondateur du FN), pour qui derrière un mouvement d'extrême droite - même dé-fascisé -, l'ensemble de la grande famille de l'extrême droite, chaque groupuscule peut progresser.

C'est cela qui justifie toutes les coopérations entre les différents groupes sur le terrain. Cette coopération se ressent aussi sur internet.

La difficulté est de prouver les liens entre la violence politique et raciste constatée à Lyon depuis deux ans, et ces deux groupes. A mon sens, l'un ne va pas sans l'autre.

Un contexte plutôt propice aux débordements

Ces actions s'inscrivent dans un climat assez particulier, où la droite tente d'occuper le terrain de l'extrême droite pour régénérer sa force électorale.

Il y a d'abord eu ce débat sur l'identité nationale, qui a peu à peu débordé, jusqu'à ce que les responsables du débat reconnaissent leur échec et arrêtent le carnage. Étrangement, la première action violente spectaculaire de l'extrême droite à Lyon a lieu à ce moment-là...

Ensuite, on découvre que le conseiller politique de Sarkozy le plus écouté en cette période pré-électorale, est un ancien rédacteur de Minute, journal d'extrême droite (à ne jamais confondre avec 20 minutes...). Enfin, nos ministres se lâchent un peu sur les "Auvergnats", ou ont des problèmes de statistiques.

Quel est le lien, me direz-vous ?

C'est vrai qu'entre des bastonneurs et l'UMP, le lien n'est pas évident, seulement voilà : il y a une convergence au moins symbolique entre la droite et l'extrême droite. L'apéro saucisson-pinard des Identitaires a fait son entrée à l'Assemblée grâce à la "blague" et l'humour de quarante de nos députés.

L'initiative de la Droite populaire à l'Assemblée est une démonstration de plus, selon moi, de la manière dont l'UMP et ses satellites recyclent l'extrême droite racialiste... Des thèses ethno-différentialistes qui abreuvent le discours des Identitaires, qui continuent à réfuter toute forme de multiculturalisme.

Bien sûr, la plupart de nos concitoyens ne connaissent que le Front national et sa dynastie Le Pen : ils ont même une tendance à faire de plus en plus confiance au FN depuis son processus de lissage idéologique.

Et comme l'UMP s'attèle à "blanchir" ses idées, les digues cèdent une à une. L'UMP joue avec les allumettes, et se rapproche de la flamme comme un insecte aveuglé par la lumière. Le phénomène n'est pas spécifiquement français, mais européen.

Il y a aussi une infiltration des milieux politiques "classiques" qui est inquiétante : cela est particulièrement visible dans le documentaire Europe, ascenseur pour les fachos. On y voit une volonté d'entrisme dans la droite traditionnelle, le caractère martial des Identitaires, associés aux néo-fascistes italiens.

De plus, Bruno Larebière, l'un des conseillers en communication de Frédéric Nihous (CPNT, associé à l'UMP) est un (ancien?) dirigeant du Bloc identitaire. Plus grave, un des invités de l'UMP du colloque sur l'immigration, Jean-Paul Gourévitch, était aussi présent à la tribune des "Assises de l'islamisation" (organisées par les Identitaires). Réunion qui a failli être interdite par son caractère incitatif à la haine raciale.

La frontière entre les deux droites s'effrite

Mon inquiétude réside dans le fait que la droite, plutôt que d'opposer un barrage à l'idéologie d'extrême droite, préfère lui courir après pour mieux lutter contre... Là où le bruit et l'odeur était une anecdote truculente entre le fromage et le dessert, un large pan de la droite parlementaire fait montre d’une obsession sur les binationaux, l'islam et l'immigration, ou encore les jeux de mots et autres manipulations statistiques ministérielles. Là où la droite prenait autrefois une longue cuillère pour dîner avec le diable, Sarkozy et l'UMP lui courent après.

Je pense donc que nous devons tous - de droite ou de gauche - rester vigilants face à cette vague de repli identitaire.

Leurs méthodes ont beaux être différentes, les idées restent identiques et néfastes. Il faut maintenir les digues qui nous protègent de ce genre de vague, sous peine d'accidents sociétaux graves.

Il est temps de sortir du silence, sinon ils se chargeront un jour de nous faire taire. L'actualité norvégienne est venue nous le rappeler. Ce n'est pas que l'acte d'un déséquilibré : son idéologie se cache derrière les bons mots d'une droite plus populiste que populaire.

No pasaran ! Ni aujourd'hui, ni demain
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 31 Aoû 2011, 10:03

Bruno Mégret rêve de revenir Par Tugdual Denis

L’ex-lieutenant de Jean-Marie Le Pen
a retrouvé Paris après deux ans d’exil en Australie. Plusieurs de ceux qui furent ses proches épaulent aujourd'hui Marine Le Pen.

« J’ai pris une décision importante : je me mets en réserve de la politique et je pars à l’étranger… » Le 23 mai 2008, Bruno Mégret choisit de quitter la France et de disparaître de la vie publique. Sans avoir pu se débarrasser de l’étiquette que lui avait collée Jean-Marie Le Pen : celle du « félon ». Une insulte lancée par le fondateur du FN hors de lui devant ce qu’il tenait pour le « putsch » en 1998 de son premier lieutenant. Une sécession que Le Pen ne lui pardonnera jamais et qu’il s’appliquera à transformer en humiliation. Au fil des ans, Mégret n’a jamais pu donner vraiment vie au parti qu’il avait ensuite créé : le Mouvement national républicain (MNR).

Où s’envole-t-il alors ? En Australie, au service d’un grand groupe français de travaux publics. Pour deux ans d’exil. En 2010, le voilà de retour. Le polytechnicien Mégret, ingénieur des Ponts et Chaussées, travaille désormais comme haut fonctionnaire dans un organisme dépendant du ministère des Transports. Un « placard doré », persifle l’un de ses anciens amis.

" Je suis à nouveau
disponible "


« J’apprécie l’éthique de la haute fonction publique, confie Mégret. Les gens autour de moi font la différence entre leurs opinions politiques et le service de l’Etat. » S’il passe presque inaperçu dans la haute administration, Bruno Mégret, en revanche, ne passe pas inaperçu dans la rue : « Ça m’a pesé. Il a fallu que je conserve un garde du corps pendant longtemps, même si ceux qui m’abordent le font en général pour me dire des choses gentilles. Mais je reste un peu limité dans mes déplacements. » Chez lui, en proche banlieue parisienne, Mégret lit la presse mais, assure-t-il, pas nécessairement les pages politiques consacrées au FN. L’écriture le tente. Il songerait à rédiger des Mémoires, mais avec une partie qui relèverait de la fiction : en imaginant que la scission du FN ait fonctionné… à son bénéfice. « L’écriture, ce serait, pour moi, une manière de rester dans l’action. Avant d’entrer en politique active, j’avais du temps disponible. Là, j’en ai à nouveau… »

" Je bous… "

Aujourd’hui, Bruno Mégret pense, dit-il, « beaucoup plus librement » puisqu’il est désormais « dégagé des contraintes de la vie politique quotidienne ». Son attirance pour le débat public demeure très vive : « Personne, sur la scène politique, ne propose les bonnes solutions. Je bous de ne pouvoir le faire. Cela dit, j’ai passé l’âge de croire que tout pourrait dépendre de moi. »

C’est d’abord l’Europe qui intéresse cet ancien pourfendeur du traité de Maastricht. Prenant Marine Le Pen à contrepied, Mégret est formel : « Je suis de ceux qui pensent qu’il y a un avenir pour l’euro. Le problème, c’est que l’Union européenne aurait dû faire de cette monnaie un instrument de puissance politique et économique. Mais les technocrates européens culpabilisent, renoncent à défendre les intérêts de l’Europe et refusent toute notion de puissance. »

Un bataillon
de mégrétistes


Pour ce catholique (pratiquant par intermittence), l’islam est une menace, un élément de clivage social. « La laïcité, cela consiste à assurer la neutralité des institutions publiques, et non à donner la même importance à toutes les religions. » L’ancien bras droit de Jean-Marie Le Pen approuve la statégie du FN qui, pour combattre l’islam, mise sur le consensus de la laïcité. Il prônait cela, suggère-t-il, depuis longtemps. Mégret et le nouveau FN : un sujet évident mais tabou, qu’il finit par aborder. Mégret et le nom d’un parti qu’il a tenté (en vain) de récupérer auprès de la justice après le divorce explosif de décembre 1998. Mégret, une stratégie de « dédiabolisation » et d’ouverture, que Jean-Marie Le Pen a récusée. Une stratégie que Marine tente de mettre en œuvre.

De fait, la nouvelle présidente du Front national s’appuie aujourd’hui sur un bataillon d’anciens mégrétistes : Steeve Briois, le secrétaire général ; Bruno Bilde, le chef de cabinet de Marine ; Philippe Olivier, son conseiller ; Nicolas Bay, le responsable de la propagande. De quoi rendre Mégret amer ? « Sans doute les anciens mégrétistes qui entourent Marine Le Pen pensent-ils qu’elle développe la stratégie que je voulais mettre en place. » Et Mégret d’ajouter : « Le R de MNR, pour républicain, c’était déjà, à l’époque, une petite révolution. » Dans ces conditions, pourquoi ne pas envisager une réintégration de l’ancien ténor de l’extrême droite au sein du nouveau FN ?

Les poches vides

« Impensable ! », diront les uns. La fille du fondateur du FN était trop en pointe au moment du clash de 1998. Alors directrice juridique du parti, l’avocate Marine Le Pen a tout fait pour que les félons partent les poches vides. D’ailleurs, en 2006, lorsque Jean-Marie Le Pen reçoit Mégret pour mettre en scène une éphémère réconciliation sous le concept d’« union des patriotes », sa fille fait pression pour que celle-ci capote, effrayée à l’idée de voir revenir un concurrent potentiel. Les deux protagonistes se vouent, depuis, une rancune tenace. Voire une forme de haine.

« Et pourquoi pas un retour en grâce ? » diront les autres. « Je serais Bruno Mégret, glisse un des actuels hiérarques du FN, j’écrirais à Marine en lui disant que je soutiendrai sa candidature à l’élection présidentielle dans le cadre d’un rassemblement national. Je ne suis pas sûr qu’elle dirait non…. Ça mettrait un certain nombre d’anciens mégrétistes en porte-à-faux. Et le paternel ne lui en ferait pas forcément le reproche. » L’intéressé, lui, se tait mais on devine qu’en tout état de cause il ne fera pas le premier pas. Si quelque chose doit avoir lieu, devine-t-on, il faudra qu’on lui tende la main.

Repères

1949 : Le 4 avril, naissance à Paris de Bruno Mégret. Il finit sa scolarité au prestigieux lycée parisien Louis-Le-Grand, avant d’être reçu à Polytechnique, où il intègre à la sortie le corps des Ponts et Chaussées.
1986 : Bruno Mégret devient député de l’Isère dans le cadre du « Rassem-blement national ». Ex-RPR, il adhère au FN en 1987 puis devient délégué général en 1988.
1998 : Le 5 décembre, à la Maison de la chimie à Paris, a lieu un conseil national du FN qui tourne au pugilat. Le divorce entre Mégret et Le Pen devient effectif.
1999 : Lors d’un congrès à Marignane, Mégret fonde son propre parti politique, qui prendra le nom de Mouvement national républicain (MNR) en septembre.
2002 : Bruno Mégret obtient 2,34 % des suffrages exprimés à l’élection présidentielle. Il ne se présentera pas en 2007.
2008 : Le 23 mai, il se met « en réserve » de la vie politique.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 01 Sep 2011, 21:31

Un groupuscule de l'extrême droite radicale appelle a manifester le 11/09 à Forbach contre "l'islamisation de l'Europe".

A l'initiative de la CNT Moselle, un collectif unitaire regroupant le NPA, SOS Racisme, Europe Ecologie-Les Verts, Couleurs Gaies s'est constitué et demande l'interdiction pure et simple de cette manifestation.

C'est à ce titre que les organisations ci dessus :

- sont signataires d'un communiqué de presse
- appelle à un premier rassemblement unitaire le LUNDI 5 SEPTEMBRE à 18H à la préfecture de Metz où une délégation sera reçue.
- appelle à contre manifester le DIMANCHE 11 SEPTEMBRE à Forbach, le lieu et l'heure de manifestation seront précisés lundi 5 au soir.

Merci à toutes et tous de diffuser largement l'information et de vous mobiliser massivement afin de faire échec à l'extrême droite.

TOUS A FORBACH LE 11/09 !


Le développement de l'extrême droite ainsi que des idées fascistes est une triste réalité que subit aujourd'hui l'ensemble de l'Europe. L'actualité récente et la tuerie qui s'est déroulée en Norvège le 22 Juillet dernier nous montrent bien le danger que peut représenter l'extrême droite radicale.

La France est d'ailleurs elle aussi touchée par le développement de l'activisme d'extrême droite. En effet, celui-ci-ci s'y structure et des organisations explicitement fascistes n'hésitent plus, et parviennent, à ouvrir des locaux. C'est le cas dans la région de Lille ou à Lyon. De plus rappelons que les agressions physiques et/ou à caractères racistes de la part des militants de l'extrême droite se multiplient dernièrement, notamment à Lille, à Toulouse, à Nancy et à Lyon où début juillet une jeune fille a été tabassée dans sa cage d'escaliers...

La Moselle voit également se développer les activités de ces groupements radicaux. Récemment, un concert néo-nazi a regroupé plusieurs milliers de personnes venues de France, d'Allemagne et de Belgique à Rohrbach-les-Bitche.

Le 11 Septembre prochain, c'est un groupuscule de l'extrême droite radicale française qui a annoncé une grande manifestation « contre l'islamisation de l'Europe », à Forbach.

Dans ce contexte dangereux de montée des idées nationalistes, racistes, xénophobes ou homophobes, nous tenons à dénoncer avec fermeté l'organisation d'une telle manifestation ainsi que la diffusion de telles idées.

Alors que le mot d'ordre à connotation raciste de cet événement est évident, nous ne pouvons tolérer que l'extrême droite radicale dispose d'une tribune publique en investissant les rues de Forbach et demandons expressément à la préfecture de ne pas autoriser cet événement.

Ainsi, les organisation signataires du présent communiqué lancent un appel unitaire à une contre manifestation le 11 septembre prochain à Forbach afin de faire massivement barrage à l'extrême droite et au fascisme.

Signataires : Action Antifasciste 54, ATTAC 57, CNT Moselle, Couleurs Gaies, Europe Ecologie-Les Verts 57, NPA 57, SOS Racisme 57...
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 03 Sep 2011, 18:56

" Islam, Antéchrist et jambon beurre ": les premières images du documentaire choc de Paul Moreira

Diffusion lundi 5 septembre à 22h30 sur Canal+

Dix ans après le 11 -Septembre, peut-on dire que Ben Laden a en partie gagné la bataille de l’opinion en radicalisant certains chrétiens américains devenus antimusulmans ? – D’une certaine manière, oui, car la prétendue mise en danger des Etats-Unis par l’islam radical va être l’un des thèmes de la prochaine élection présidentielle, que l’on retrouve chez des républicains comme Newt Gingrich, Rick Perry ou Michele Bachmann, en route pour l’investiture. Mais cette vague islamophobe n’est pas tant liée au 11-Septembre qu’à l’élection de Barack Obama, élevé en Indonésie, Etat musulman. Des conservateurs, notamment le Tea Party, ont appuyé sur le bouton de la xénophobie alors qu’il n’y a que 1 % de musulmans aux Etats-Unis et que la menace islamiste radicale y est aujourd’hui nulle.
Des acteurs de ce mouvement voient en l’Islam l’Antéchrist, crient à “la Patrie en danger” et parlent d’un “Armageddon” imminent: on a l’impression d’assister à un phénomène d’hystérie collective ! – Nous avons tourné dans le Tennessee, dans la Bible Belt régions chrétiennes fondamentalistes, NDLR_]. Les gens y sont très religieux, proches du fanatisme. A la messe, des imprécateurs les exhortent à se préparer au combat final ! La théorie du complot a une écoute aux Etats-Unis car des complots, il y en a eu. Pour un Européen, ces discours sont tellement déconnectés de la réalité qu’ils ont un aspect comique dans le reportage, une manifestante pense que la France est désormais soumise à la charia ! NDLR. L’activiste Pamela Geller ou l’écrivain Robert Spencer sont des publicitaires de génie qui fabriquent un fantasme. Dire qu’on va construire une méga-mosquée au World Trade Center, ça frappe les esprits. En fait, c’est un projet d’institut du monde arabe, dans une rue anonyme à trois pâtés de maisons de Ground Zero. C’est comique mais sinistre, car cela va générer de la violence
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 04 Sep 2011, 10:48

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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 04 Sep 2011, 19:45

http://www.lepopulaire.fr/editions_loca ... HARQ-.html
SAINT-LEONARD-DE-NOBLAT

DIMANCHE 4 SEPTEMBRE 2011 - 06:00
Soirée privée pour crânes rasés

Hier soir, à Saint-Léonard, les bords de Vienne grouillaient de skinheads d'extrême-droite parfois venus de loin pour... un « vin d'honneur ».

Le comité local du mouvement contre le racisme et pour les amitiés entre les peuples (MRAP) s'est alarmé en apprenant qu'une soirée privée regroupant plusieurs groupes de musique se revendiquant de l'extrême-droite radicale était organisée sur le site de Beaufort sur la commune de Saint-Léonard-de-Noblat hier soir.

« La salle a été réservée par un particulier au début du mois de juillet pour un vin d'honneur, explique madame le maire de Saint-Léonard, Christine Riffaud. Je n'ai été avertie il n'y a que quelques jours qu'il ne s'agissait vraisemblablement pas d'un vin d'honneur... Mais nous ne pouvons pas y faire grand-chose. »

La préfecture, comme la gendarmerie, mises au courant de l'événement, parle d'une seule et même voix : « Il s'agit d'une soirée musicale privée qui effectivement peut regrouper beaucoup de personnes du même bord politique. Mais tant que la soirée privée garde son caractère privé, il n'y pas de problème. » Pour s'assurer de cela, une « surveillance particulière », d'après les termes de la préfecture a été mise en place aux abords du site de Beaufort.

D'après nos renseignements, des groupes phares de la scène RAC (rock against communism, NDLR) ont été invités, comme le groupe lyonnais "Frakass", les Bretons de la "Bretonische Waffenverband", la "9e Panzer Symphonie" de l'Essonne et les Limougeauds de "Lémovice", probablement à l'origine de l'invitation.
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede Nico37 » 06 Sep 2011, 19:30

Une erreur le FC est issu du BI et non membre...

Etat réactionnaire / Fascistes du Front Comtois, même combat !

Ce 8 septembre 2011 se tient le procès du Front Comtois, groupuscule d’extrême-droite membre du Bloc Identitaire. Cette organisation fasciste comparaît pour des textes négationnistes et des affiches à caractère raciste. Des associations de la gauche institutionnelle dont SOS Racisme ont déposé plainte contre elle.

Nous ne sommes pas venu apporter notre soutien à cette plainte. Celle-ci entraînera, au maximum, la dissolution du Front Comtois qui se reformera sous un autre nom. Nous sommes venu.e.s dire que, malgré quelques procédures judiciaires, l’État est complice de la montée du fascisme et du racisme en France. Suppressions d’aides sociales aux parents immigré.e.s, rafles et expulsions de sans-papiers et de Roms sont autant d’exemples et d’encouragement donnés aux groupuscules d’extrême-droite.

L’extrême-droite profite de cette période réactionnaire en gangrénant nos rues par de multiples agressions sur personnes de couleurs et militant.es politiques, notamment à Lyon où celle-ci agit sous l’impunité policière et dernièrement dans le Nord où elle s’en est pris à des militant.e.s d’extrême-gauche.

Peu importe cette décision de justice, il s’agit dès maintenant de s’organiser de manière durable et concrète contre le fascisme. Celui-ci est impulsé par le capitalisme car le patronat et l’État cherchent la division parmi les travailleur.euse.s et la population. Les luttes sociales doivent être débarrassées de cette vermine fasciste qui tente de s’y infiltrer afin de casser toute organisation et tout mouvement social.

Le fascisme, c’est la gangrène,
on l’élimine ou on en crève !!!
No pasaran !!!
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Re: Galaxie extrême droite

Messagede barcelone 36 » 08 Sep 2011, 07:28

http://www.republicain-lorrain.fr/actua ... -autorisee
publié le 07/09/2011 à 05:00
POLITIQUE | FORBACH

La manifestation anti-islam autorisée

La préfecture de Moselle a décidé, hier, de ne pas interdire la manifestation anti-islam organisée ce dimanche 11 septembre à Forbach à l’appel de la Nouvelle droite populaire, groupuscule d’extrême- droite, à ne pas confondre avec la Droite populaire, composante droitière de l’UMP.
Sous couvert de la commémoration d’une bataille du XVII e siècle aux portes de Vienne entre les troupes du roi de Pologne et les Ottomans, la NDP organise un rassemblement de stigmatisation des musulmans.
Le maire de Forbach, les unions départementales de la CFDT, de la CGT, de la FSU, de l’Unsa et de Solidaires ainsi que des organisations de gauche ont réclamé en vain l’interdiction de ce rassemblement. Une contre-manifestation est prévue le même jour à 19h, à Forbach.
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