Féminisme libertaire dans le monde

Féminisme libertaire dans le monde

Messagede bipbip » 19 Juin 2014, 00:40

Rencontre débat sur les mouvements féministes et libertaires du Chili

Vendredi 20 juin à 19h, à la librairie La Gryffe, 5 rue Sébastien Gryphe, Lyon 7e

Dans un Chili installé au cœur du néo-libéralisme depuis la dictature militaire, les mouvements populaires et de travailleurs ont refait surface à partir du mouvement étudiant de 2011, ainsi que les revendications liées au genre, à la dissidence sexuelle et au droit à l’avortement. Une militante et fondatrice de l’organisation féministe libertaire chilienne La Alzada, Acción Feminista Libertaria vient présenter son expérience des mouvements sociaux au Chili à travers la perspective féministe-libertaire et sa dimension sociale impulsée par La Alzada.

La discussion sera suivie d’un peu de musique et de dégustation de spécialités chiliennes.


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La Alzada, Acción Feminista Libertaria :
. http://laalzada.wordpress.com/
. https://es-la.facebook.com/pages/La-Alz ... 8594639311
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Re: Féminisme libertaire dans le monde

Messagede Béatrice » 22 Juin 2014, 16:39

vendredi 4 juillet 2014 à Marseille

-19 h à Mille Bâbords, 61 rue Consolat, 13001

Rencontre-débat avec une militante de « La Alzada, Acción Feminista Libertaria »
Les mouvements Féministes et Libertaires au Chili
coorganisée par la CNT et Alternative Libertaire

Dans un Chili installé au cœur du néo-libéralisme depuis la dictature militaire, les mouvements populaires et de travailleurs ont refait surface à partir du mouvement étudiant de 2011, ainsi que les revendications liées au genre, à la dissidence sexuelle et au droit à l’avortement. Une militante et fondatrice de l’organisation féministe libertaire chilienne La Alzada, Acción Feminista Libertaria vient présenter son expérience des mouvements sociaux au Chili à travers la perspective féministe-libertaire et sa dimension sociale impulsée par La Alzada.
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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Messagede bipbip » 06 Juil 2014, 00:24

Sur Radio Canut

Lilith, martine et les autres au Chili
Lilith, Martine et les autres rencontrent Mélissa qui milite à Santiago au Chili dans l’organisation libertaire et féministe La Alzada. Elle nous parle du contexte du Chili, des politiques néolibérales qui ont suivies la dictature, des luttes des étudiant.e.s. Caroline et Maria nous parlent ensuite de la coordination des associations feministes, des luttes contre les violences faites aux femmes et des grosses mobilisations pour le droit à l’avortement..
Bonne écoute!!
Les musiques de l’émission sont: Violetta Parra, Anna Tijoux, et Segundo Patio

à écouter : http://blogs.radiocanut.org/lilithmarti ... -au-chili/
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Re: Féminisme libertaire dans le monde

Messagede Lila » 10 Jan 2015, 17:49

Les Femmes Anarchistes de Turquie :
« Vive la Liberté, Vive l’Anarchisme! »


Récemment, les Femmes Anarchistes se rendant à la Conférence des Jeunes Femmes, à Amara, petit village dans la région d’Urfa (Kurdistan), ont fait une déclaration sur la résistance à Kobane, l’influence des femmes sur cette résistance et la lutte pour la liberté des femmes.

Lors de cette conférence durant laquelle nombreuses organisations féministes venues de nombreux endroits du Kurdistan, Merve Demir a fait une déclaration au nom des Femmes Anarchistes. Elle y a dénoncé la violence de l’Etat et des hommes sur les femmes dans la vie quotidienne. Elle a aussi donné des exemples sur la lutte des femmes contre cette violence. Merve, dans son discours en kurde, a déclaré que les femmes YPJ qui résistent à Kobane, ne résistent pas simplement contre l’ISIS mais aussi contre la violence des hommes et du gouvernement qui oppressent les femmes et les traitent comme si elles étaient invisibles.

Elle a rappelé que les femmes ne pourront être libres que dans un nouveau monde où elles pourront organiser des relations sans pouvoir et a conclu son allocution par un “Longue vie à la Liberté ! Longue vie à l’Anarchisme !”

Après la conférence, les Femmes Anarchistes sont parties au petit village localisé près de frontière de Suruç et nommé Mahser où elles ont assisté à la commémoration organisée en souvenir du massacre de Roboski. Durant le rassemblement où les gens se sont souvenus des 34 personnes massacrées par le bombardement de l’Etat, les femmes ont maudites ce massacre et ont grandement mentionnées qu’elles continueraient la lutte.

Après la commémoration, les Femmes Anarchistes ont rencontrées leurs camarades membres de l’Action Révolutionnaire Anarchiste (DAF) avec qui elles sont restées au village Mahser depuis les premiers jours de la résistance de Kobane et ont apportées des colis envoyés de partout afin d’apporter leur solidarité aux frais locaux.


http://kedistan.fr/2014/12/31/les-femme ... narchisme/


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Re: Féminisme libertaire dans le monde

Messagede Lila » 31 Jan 2015, 18:21

Anarşist Kadınlar, les graines d’ananar turques des mujeres libres

S’il est bien un nom qui saisit d’émotion à sa simple évocation et revient inéluctablement à l’esprit lorsque l’on parle de féminisme, c’est bien celui des Mujeres Libres. Nul autre que ces femmes fantastiques qui se comptèrent jusqu’à 20,000 membres durant la guerre civile espagnole n’avait auparavant à ce point établi que l’on ne pouvait être féministe sans être libertaire, et inversement, se déclarer libertaires sans être féministes. Bien loin des comparaisons vaseuses que l’on fait d’elles aujourd’hui, ces femmes n’avaient rien du stéréotype de belles guerrières amazones. Elles qui tiraient une revue au nom éponyme jusqu’à 75,000 exemplaires avaient compris avant l’heure qu’il ne pouvait exister de révolution sociale sans l’éducation des mentalités. Et que cette éducation passait par la déconstruction totale du patriarcat, dans ses racines les plus serviles et autoritaires que sont la religion, le capitalisme ou le nationalisme. Ainsi que le rappelait d’ailleurs l’une de ses fondatrices, Lucia Sanchez Saornil, en écrivant le 8 novembre 1935 dans Solidaridad Obrera, le journal de la CNT espagnole, ces mots lumineux :

Je sais, la tâche est longue et difficile et je devine qu’un camarade – si toutefois les camarades [compañeros, masculin] me lisent –, de ceux qui voient la révolution au coin de la rue, sourira avec suffisance et me dira qu’il est trop tard pour emprunter cette voie. Moi aussi, je me dois de sourire et de lui rappeler que pour avoir tous les jours la révolution à portée de main, sans jamais l’atteindre, j’ai vu l’éducation de nos jeunes laissée de côté et beaucoup d’entre eux croire que pour s’appeler anarchiste il suffit de savoir charger un pistolet. Il est bien de croire à la révolution tous les jours, il est encore mieux d’aller à sa recherche en la forgeant minute après minute dans les intelligences et dans les cœurs.

Si les Mujeres Libres ont durant des décennies sombrées dans l’oubli des mémoires féministes que chez nous Meryl appelle « les féministes BFM TV », entendez les tenantes d’un féminisme de surface qui est au féminisme ce que le greenwashing est à l’écologie – à savoir un coup de pinceau rose vert ou rose pour cacher la misère ; il est en revanche un pays où leurs graines d’ananars ont bien prises, c’est la Turquie.

Dans une société turque qui a de commun avec l’Espagne pré-révolutionnaire, le retour de la religion, le nationalisme, une ruralité encore importante, et qui cumule en plus avec l’ultra libéralisme d’aujourd’hui, il est en effet un terreau propice aux idées insurrectionnelles et féministes et aux groupes qui les portent.

Et si par ailleurs le mouvement féministe en Turquie est à la fois actif et varié, tant par son tissu associatif que par ses collectifs informels, et qu’il serait bien hasardeux de le résumer en quelques lignes, il est en revanche un collectif composé exclusivement de femmes qui attirera particulièrement notre attention

Des femmes assez courageuses pour être présentes à la frontière de Kobanê afin d’effectuer une chaine humaine à l’autre bout de la Turquie pour faciliter le passage des réfugiés syriens et empêcher celui des djihadistes soutenus par l’Etat Turc, aux côtés de leurs compagnons du DAF (Action Anarchiste Révolutionnaire). Des femmes assez éveillées et actives pour à la fois être étudiantes, travailleuses en usine ou au foyer, promotionner l’avortement et les moyens de contraception, et dénoncer la violence qui leur est faite et les travers de la société patriarcale ; à la fois dans les conférences ou les manifestations qu’elles organisent, tout autant que dans les publications bilingues en turc et en kurde de leur revue éponyme qu’elles distribuent en grand nombre dans les universités ou dans la rue. Des femmes assez libertaires pour être aux côtés de tous les opprimés, contre toutes les injustices, comme pour rappeler ce 19 janvier que même près de 10 ans après sa mort, elles n’oubliaient pas Hrant Dink, le journaliste arménien assassiné par l’Etat profond. Des femmes increvables. Que dis-je ? Des féministes. Pire, des anarchistes ! Et qui se prennent ouvertement leurs références des Mujeres Libres de Lucia Sanchez, de Louise Michel, de Nathalie Lemel, d’Emma Goldman ou de Voltairine de Cleyre pour les plus connues, mais aussi d’Ulrike Marie Meinhof ou de Lucia Eldine Gonzales.

Anarşist Kadınlar. Littéralement, les femmes anarchistes dont la page Facebook compte à ce jour 4,675 membres et dont les membres sont présents sur tout le territoire turc. Elles ont aussi un compte Twitter pour faire passer leur actualité au plus grand nombre. Elles utilisent d’ailleurs un deuxième nom, Kadinlar Sokakta. Littéralement, les femmes anarchistes. Du nom de leur première campagne qui a eu un tel retentissement qu’elles ont préféré aussi le garder. Littéralement, les femmes sont dans la rue. Dont la page Facebook compte plus de 3,000 membres. Kadınlar sokakta. Leur slogan ? « Ni en cuisine, ni à l’usine, toutes les femmes sont dans la rue ! » Et si vous vous posiez, compagnons, la question de savoir pourquoi toutes ces femmes sont dans la rue, elles vous répondraient le plus clairement et simplement du monde :

Pourquoi les femmes sont-elles dans la rue ?

Nous sommes des femmes ; nous sommes travailleuses en usines, fermières dans les champs, cuisinières en cuisines, mères pour nos enfants, épouses pour les hommes.

Nous sommes femmes et nous sommes toujours un pas derrière les hommes que nous soyons éduquées ou non. Parce qu’aujourd’hui l’homme est toujours le pouvoir en toutes circonstances. Le pouvoir signifie la force, une force qui se change elle-même en outil de pression et s’impose aux plus faibles. Nous devons partout reconnaître ce fardeau. Passage à tabac, insultes, humiliations, et situations d’ignorance sont devenus des comportements communs envers les femmes. L’Etat ignore les femmes qui sont exposées à ces situations par ses lois et sa compréhension « masculino-centrée ». Parce que l’Etat signifie le pouvoir et que la loi est l’application de l’Etat. C’est pourquoi en ces circonstances les femmes sont toujours opprimées. Cela n’est pas juste, cela n’est pas équitable, cela n’est pas indépendant.

Sommes-nous conscientes du fait que notre indépendance est en cours de dépossession ?

Peut-être que la plupart d’entre nous pensent que nous sommes heureuses, libres et égales dans nos cellules. Mais les faits ne sont pas ainsi. Nous ne sommes pas libres. La femme qui est obligée de servir son mari et ses enfants à la maison, qui n’est pas égale avec l’homme au bureau, qui est obligée d’être passive à l’école n’est pas libre. On suppose que les femmes doivent être le pouvoir pour échapper aux circonstances qui causent les inégalités. Mais nous ne voulons pas plus être le pouvoir qu’être égales aux hommes. Nous courrons dans les rues pour faire voler nos prisons en morceaux. La liberté est dans la rue, les femmes dans l’insurrection !



http://kedistan.fr/2015/01/30/anarsist- ... um=twitter
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Re: Féminisme libertaire dans le monde

Messagede Lila » 11 Mar 2015, 18:41

8 mars Turquie
Anarşist Kadınlar

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Re: Féminisme libertaire dans le monde

Messagede Lila » 15 Avr 2018, 19:13

Féministe et libertaire, tant qu’il le faudra !

Féminisme Libertaire ou pourquoi des femmes ont choisi un féminisme de classe pour défendre un anarchisme social? Découvrez une autre définition du féminisme, leur besoin de s’ancrer dans la réalité et de s’impliquer dans un projet de société. Sont-elles radicales? Juste égalitaristes, dans le bon sens du terme.

Comment votre collectif est né ?

Féminisme Libertaire est un groupe non mixte, issu du collectif Alternative Libertaire, qui se revendique de l’anarchisme social et porté sur la lutte des classes. On se bat, d’une part, pour l’amélioration des conditions de vie de manière immédiate et, d’autre part, pour une révolution sociale et libertaire. On s’inscrit donc dans une démarche en lien avec les luttes sociales et les actions collectives. C’est une composante importante de Féminisme Libertaire que de vouloir participer des mouvements sociaux et non la recherche d’une émancipation individuelle. Notre féminisme est le reflet de cette vision collective. C’est un féminisme matérialiste qui part donc des conditions de vie des femmes, des conditions matérielles concrètes d’existence. Pour lutter contre les rapports de dominations, nous ne pensons pas qu’il suffise de « se déconstruire » pour mettre un terme au sexisme car il s’agit d’un processus individuel. Nous pensons qu’il faut penser des stratégies collectives pour établir un rapport de force, comme le mouvement ouvrier l’a fait avec le patronat.

Nous avons créé le collectif Féministe libertaire pour deux raisons, d’une part, le besoin de lutter contre le sexisme dans le milieu militant en s’organisant entre femmes (d’abords en se rencontrant et en discutant entre nous, puis en créant des outils notamment par rapport au mandat paritaire ou à la modération pendant les réunions), et d’autre part, pour s’impliquer dans un projet de société contre le sexisme, l’exploitation et l’oppression systémique des femmes. On veut croire qu’un changement social est possible.

Concernant l’anarchisme social, il s’agit d’être ancré-e-s dans les luttes sociales, là où les gens vivent et travaillent. On revendique moins le terme « anarchisme » que la volonté de partager des luttes sociales concrètes par l’intermédiaire de l’autogestion, afin de garantir l’autodétermination, l’autonomie et faire en sorte que les gens s’organisent par et pour eux-mêmes. On n’a pas besoin d’une autorité qui nous dicte comment choisir nos moyens d’action. Nous pensons qu’un travail syndical est nécessaire mais nous ne voulons pas d’un syndicalisme hiérarchisé, au fonctionnement bureaucratique et rigide. Un mouvement social est issu de la base.

Quels sont les activités que vous proposez ?

On travaille autour de plusieurs thématiques dont l’autodéfense féministe. On s’est investi dans l’organisation de cours de boxe en non-mixité, dans des ateliers d’auto-défense verbale. Nous avons également participé à des actions pro-choix, notamment celle contre le rassemblement annuel des « pro-vie ». Nous avions organisé avec d’autres collectifs un 8 mars de luttes qui a mené à une manifestation en non-mixité d’environ 200 personnes à Bruxelles.

Le collectif a également organisé des cafés antifascistes dont un thématique, le jour de la Saint Valentin, pour visibiliser la présence des femmes dans cette lutte. Plus largement, nous sommes actives eu sein des luttes antifascistes. On écrit également des articles, quand on peut, pour mener une sorte de lutte culturelle et ne pas laisser internet à une hégémonie néolibérale ou de droite. On propose aussi des projections, dernièrement sur les unités combattantes de femmes au Kurdistan.

Pour la suite, nous sommes attentives aux mesures et aux projets de loi de Maggie De Block, notamment par rapport à la réduction de la durée de séjour en maternité à 48h mais aussi la possibilité de continuer à travailler enceinte plus longtemps et de supprimer le principe d’écartement des femmes, quand leur travail n’est pas en adéquation avec leur grossesse, en leur imposant de travailler dans un autre secteur. Ce sont des enjeux syndicaux, féministes et de classe. Que ce soit la santé ou le travail, on observe que ce sont des mesures qui sont prisent sur le corps des femmes, au détriment de leur bien-être et de leur santé.

Comment définiriez-vous votre féminisme ?

On parle de féminisme de classe et de non-mixité inclusive nous concernant. On choisit de parler de féminisme de classe, car, il y a une instrumentalisation du patriarcat par le système capitaliste pour assurer l’exploitation de toutes les femmes.

Par exemple, concernant la santé, on souhaite que l’accès aux soins soit gratuit, accessible et de qualité. On sait que toutes les mesures prises par le gouvernement retombent sur les femmes les plus précaires. On milite notamment pour le droit à la contraception, à l’avortement et à une maternité saine et sereine qui favorise l’information et l’autonomie par l’accès aux savoirs et le respect des choix.

On constate que le fait d’être exposé à certains métiers hyper précaires, l’imposition de la flexibilisation des travailleuses,… ont des impacts non négligeables sur la santé. On pense par exemple aux personnes qui sont en charge du nettoyage. Ce sont des métiers qui reposent clairement et majoritairement sur les femmes. Pleins d’enjeux sont à l’intersection entre le patriarcat et le capitalisme.

On n’est pas un collectif à proprement dit antiraciste, on ne se sent pas légitime, mais on pense la solidarité intersectionnelle. On sait que notre expérience est située et on réfléchit à ce que signifie notre rôle d’alliée. On essaie de se décentrer et d’accepter que notre point de vue n’est pas le seul valable. Le féminisme est un mouvement hétérogène par lequel on peut s’unir autour des différentes expériences de domination, en prenant conscience des oppressions qu’on fait nous-même subir.

Le féminisme est un mouvement qui a été intellectualisé et c’est dommage. Ça masque les luttes concrètes qui existent ou ont existé et qui ont été menées par des personnes qui ne sont pas nécessairement universitaires. En tant que femme, nous sommes totalement légitime ne fut-ce que par nos expériences. Même si nous ressentons le besoin de lire pour établir des liens et mieux appréhender nos vécus, nous n’avons pas besoin de lire on ne sait quel-lle-s auteur-e-s universitaires pour être féministe. Par ailleurs, aujourd’hui, il existe une quantité d’articles, de blogs, de vlogs,…sur internet qui vulgarisent et rendent l’information accessible.

Propos recueillis par Laïla Hadi (pour le webzine Hallienes des Halles de Schaerbeek)


https://feminismelibertairebxl.wordpres ... le-faudra/
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