Kuhing : "Ce n'est pas "ma copine" qui parle mais moi."
OK Kuhing, désolée j'avais mal lu le début de ton message. Alors tu peux relire le mien en remplaçant tous les "ta copine" et les "elle", "celle", etc... par des "tu" et des "toi".
En tout cas, ça ne change rien sur le fond et je constate que tu n'a toujours pas eu la capacité de répondre à mes arguments. Tu fais semblant de croire que nous défendons un "féminisme" essentialiste qui n'existe d'ailleurs que dans les fantasmes des anti-féministes et des frustrés qui semblent habités par une peur maladive de perdre leur virilité. On dirait que tu préfères encore te faire passer pour un abruti plutôt que d'admettre ton problème lorsque tu fais semblant de croire que Marine Le Pen est sincère quand elle prétend être féministe. Je suis sûre qu'en réalité tu n'es pas si naïf que ça et que tu essaies de te faire croire et de nous faire croire à la petite histoire qui t'arrange bien parce qu'elle te console, elle éloigne de ton esprit la terreur que tu éprouves. Le même genre de terreur que celle qui a servi de prétexte pour allumer les bûchés de l'inquisition...
Quand tu parles des auteurs d'agression sexiste et de leur, soit disant, pathologie, tu le fais avec une telle empathie, tu manifestes une telle solidarité à leur égard, tu te soucies tellement de leur bien être, tu as tellement peur qu'on leur pose des limites (car c'est avant tout cela le fait de sanctionner), que vois-tu, ça interroge sur tes motivations. Comme si tu voyais en eux un peu de toi-même. Peut-être une part de toi-même qui, j'espère, se retient de passer à l'action ?
En tout cas, pour connaître très bien cette problématique, bien plus que tu ne sembles capable de le concevoir puisque je ne suis qu'une femelle, en te lisant et en observant le spectacle de tes mises en scènes très spectaculaires, il y a un petit voyant qui clignote dans mon cerveau d'ancienne victime. Cette façon de manipuler les mots, de travestir la parole des autres, de tordre la réalité, d'inverser les rôles, c'est typique ! De ceux dont justement tu prétends qu'ils sont malades alors qu'ils ne le sont pas. S'il y a du pathos en eux, c'est leur capacité impressionnante à rendre les autres malades. Mais eux, non, ils ne souffrent pas. Car le néant est incapable de souffrir. Tout au plus, ils peuvent être frustrés de ne pas avoir obtenu ce qu'il voulaient lorsqu'une de leurs proies leur échappe, lorsqu'ils sont démasqués, lorsqu'ils sont sanctionnés par le fait qu'une de leurs victimes à brisé la lois du silence réduisant ainsi leurs capacités à exercer leur pouvoir sur les autres. Ils sont frustrés lorsque celles qu'ils ont d'abord vaincues finissent triomphantes, avec ou sans le concours des institutions étatiques. Ils sont frustrés de les savoir vivantes, existantes, heureuses, etc... Ils jouissent du malheur qu'ils procurent et ne tolèrent pas qu'on refuse de se soumettre à leur volonté de nous réduire à l'état de chose.
Tu prétend être du côté des opprimé-e-s, mais en réalité tu es au côté des oppresseurs, voilà tout... Et saches que tu n'es pas crédible si tu prétends, que les un-e-s et les autres pourraient s'entendre, se réconcilier comme si de rien était, ont des intérêts communs, etc...
Dans ces affaires là on ne peut être que d'un seul côté de la barricade.
Alors, que ça te fasse plaisir ou non, j'use de ma liberté d'expression pour te dire que tu es tout sauf subversif et que des individus comme toi combattent l'anarchisme quand ils prétendent en être.
Contrairement à mes camaradEs, tu ne m'a pas encore insultée, alors vois-tu, je me sens un peu négligée sur ce coup là