Contre les violences faites aux femmes

Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 02 Aoû 2016, 19:36

Pourquoi l’expression «crime passionnel» est critiquée

«Crime passionnel» – Parce que les mots tuent, cet article très complet explique pourquoi l’expression «crime passionnel», qui n’existe pas dans le code pénal mais est récurrente en rubrique faits divers, contribue à banaliser et à excuser les violences faites aux femmes.

à lire : https://sanscompromisfeministeprogressi ... critiquee/
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 25 Sep 2016, 17:34

« Libre » est un court métrage inspiré de l’histoire vraie d’une jeune femme traversant 15 ans de violences conjugales physiques et morales au sein du couple.

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Messagede Lila » 02 Oct 2016, 16:49

La Maison des Femmes de Saint-Denis, une bulle de sécurité pour les femmes victimes de violences

Ouverte en juillet 2016, la Maison des femmes de Saint Denis fait déjà le plein. Destinée à accueillir les femmes victimes de violences sexuelles, physiques ou mentales, pour faire face à l'affluence, ses soutiens organisent une soirée de soutien le 26 septembre 2016. Rencontre avec la gynécologue Ghada Hatem, franco-libanaise à l'origine de cette structure indispensable, et avec son équipe.

à lire : http://information.tv5monde.com/terrien ... ictimes-de
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Messagede bipbip » 16 Oct 2016, 18:30

Les violences conjugales

Inspiré du livre Femmes sous emprise, de Marie-France Hirigoyen ; et malheureusement de nos expériences de femmes, de celles des autres femmes avec qui nous avons parlé.

Quand on dit "violences conjugales", souvent on s’imagine la femme couverte de marques, tabassée par son mari, voire tuée. Ce n’est que la partie visible de l’iceberg. Le paroxysme de violences insidieuses, quotidiennes, inscrites dans l’histoire du couple. Les violences physiques viennent toujours en plus des violences psychologiques, quand déjà la femme est prise au piège d’un rapport profondément inégal.

"J’ai longtemps cru que la violence conjugale ne me concernait pas, parce que mon mari ne me battait pas. Mais en fait, j’étais si soumise qu’il n’avait pas besoin de me frapper pour que je fasse ses quatre volontés. La violence physique n’est apparue que quand j’ai commencé à résister."

... https://nantes.indymedia.org/articles/35870
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 23 Oct 2016, 19:56

35h de Hanouna sur C8 : le CSA saisi par Laurence Rossignol et des féministes

Dans la télé Hanouna, tu peux embrasser les seins d’une femme même si elle a dit NON.

« Vous voulez lui faire un petit bisou ? », propose Cyril Hanouna à un de ses animateurs en parlant de Soraya, actrice venue interpréter Kim Kardashian dans ses 35 heures de direct non-stop. Malgré le refus de l’actrice, l’animateur profite qu’elle détourne ses lèvres pour lui embrasser un sein par surprise, sous les rires gras du public.

Avez-vous vu son regard lorsqu’elle dit NON ? Lorsque Hanouna persiste en demandant à l’agresseur de l’embrasser de nouveau pour s’excuser ?

Embrasser une femme sur les seins par surprise, est une agression sexuelle.

Dans une émission de divertissement, dans la rue ou dans son foyer, quand une femme dit NON c’est NON !

La suite : https://sanscompromisfeministeprogressi ... eministes/
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Pïérô » 27 Oct 2016, 21:30

Demain Le Grand Soir
Emission du 26 octobre 2016, avec "Osez Le Féminisme" sur la violence faite aux femmes :
http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article1637
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Messagede bipbip » 05 Nov 2016, 11:47

Violences machistes. Marche pour Aissatou Sow tuée par son ex-compagnon

Aissatou Sow, âgée de 21 ans, a été agressée par son ex-compagnon le 18 septembre dernier dans le Val-de-Marne. Ce dimanche 30 octobre, la jeune fille est décédée de ses blessures. Le sexisme tue. Sa famille organise une marche blanche le 12 novembre pour « mettre la lumière sur la violence de cet acte, les violences faites aux femmes et sur la violence dans nos quartiers ». La mort d’Aissatou nous rappelle, brutalement, que les violences machistes sont la première cause de mortalité des femmes de 16 à 44 ans. Aissatou, Lucia Pérez, Belen, Jacqueline Sauvage… Autant de femmes, de noms, d’histoires qui disent la réalité des violences quotidiennes faites aux femmes. Le mouvement Ni Una Menos - pas une de plus – contre les violences machistes qui a pris une très grande ampleur en Amérique Latine – du Pérou à l’Argentine - ces derniers mois est bel et bien international. Non, il ne s’agit pas de « crimes passionnels », d’actes commis par « jalousie ». Elles sont mortes parce qu’elles sont assignées femmes : à cause de leur sexe.

... http://www.revolutionpermanente.fr/Viol ... -compagnon
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede bipbip » 13 Nov 2016, 14:58

Antipatriarcat : Contre les violences commises par les hommes

Bientôt le 25 novembre, annuelle journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. Manifestations, annonces de mesures superficielles, statistiques déprimantes et... c’est tout. Et si on parlait des violences commises par les hommes pour chercher de vraies solutions ?

Le 25 novembre, il y aura des manifestations contre les violences faites aux femmes un peu partout en France, renseignez-vous. Des slogans y affirmeront que les violences faites aux femmes sont insupportables, qu’il faut d’autres lois. Le gouvernement rajoutera peut-être une mesure de sensibilisation, voire une cellule de suivi, aux dispositifs existants. Certaines afficheront leur solidarité « Femme, quand tu entends une femme crier, ne la laisse pas seule, solidarité », d’autres leur ras-le-bol « Violées, battues, harcelées, les femmes en ont assez », certaines feront le lien avec le capitalisme « De l’argent contre les violences, pas pour le monde de la finance ». Des années de manifestations, de lobbying et de pétitions réclamant une loi cadre contre les violences ont abouti en 2010 à une loi renforçant la protection des victimes, très en dessous des revendications.

Les violences faites aux femmes – physiques et psychologiques – sont innombrables et touchent tous les domaines de leur vie, tous les lieux où elles circulent, toutes sont concernées quel que soit leur âge et leur condition sociale. Elles partagent une caractéristique : leur nombre ne baisse pas, dans les statistiques, il augmente même grâce à un meilleur enregistrement des faits par la police et les associations.

Des agressions multidimensionnelles

Une première dimension est le lieu où elles se produisent : travail, couple, famille, groupe d’ami-e-s, lieux d’étude, rue et transports en commun, lieux de soin, institutions telles que la police, la justice... Une deuxième dimension est leur type : coups, violences sexuelles, viols, viols achetés, harcèlement sexuel ou moral, maltraitance médicale, déni de justice, autres violences psychologiques... Une troisième dimension rend compte des violences exercées spécifiquement (et en plus) en fonction des caractéristiques des femmes concernées : femmes racisées, femmes handicapées, femmes grosses, femmes âgées, lesbiennes...

Lutter contre les violences faites aux femmes se présente donc comme une multitude de combats menés par une multitude d’intervenantes et intervenants. Il y a des associations de femmes ou féministes spécialisées dont, par exemple (et de façon largement non exhaustive) l’AVFT (Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail), la Fédération nationale solidarité femmes qui regroupe les associations de lutte contre les violences conjugales, le Collectif féministe contre le viol, l’association Femmes pour le dire, femmes pour agir qui défend les droits des femmes handicapées, Maman toutes égales pour la défense des musulmanes discriminées, les collectifs généralistes qui luttent aussi contre les violences faites aux femmes : Marche mondiale des femmes, Collectif national pour les droits des femmes… et tant d’autres, petits ou grands collectifs, plus ou moins radicaux, plus ou moins réformistes, qui font de leur mieux mais ne réussiront jamais à vider la mer avec leurs petites cuillères.

Et puis il y a les mesures gouvernementales. Dans son tout récent « Avis pour une juste condamnation sociétale et judiciaire du viol et autres agressions sexuelles » du 5 octobre, le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes préconise en premier lieu une campagne de sensibilisation, comme celle faite contre le harcèlement dans les transports. Il préconise aussi la formation des professionnel-le-s (comme d’habitude), l’accompagnement des victimes (comme d’habitude), une modification du traitement judiciaire consistant à… préciser les définitions des conditions du viol, et aussi à rallonger le délai de prescription et veiller à ce que le viol soit jugé comme crime. Attendons le plan.

Il y a un « plan de lutte contre les violences faites aux femmes » avec hébergements, numéro d’urgence, téléphone grand danger, formation d’intervenantes et intervenants chez les flics... ce qui ne ressemble pas du tout à un plan de lutte contre, mais à un plan de tentative de réduction des conséquences.

Il y a aussi un « plan de lutte contre le harcèlement sexiste et les violences sexuelles dans les transports en commun », avec, outre la sensibilisation, des outils d’alerte téléphonique et numérique (sûrement une nouvelle application pour smartphones), un travail de suivi, des personnels mieux formés (mais pas plus nombreux), plus de femmes parmi le personnel. Formation, sensibilisation, écoute des victimes. Comme d’habitude.

Des mesures sans aucune efficacité préventive

Existe également « la mission interministérielle pour la protection des femmes contre les violences et la lutte contre la traite des êtres humains » qui « rassemble, analyse et diffuse les informations », elle « évalue les dispositifs » et aussi définit « un plan de sensibilisation et de formation des professionnels sur les violences faites aux femmes ». Sensibilisation et formation, comme d’habitude.

Les mesures de sensibilisation et formation permettent la détection des violences et l’accueil des victimes mais n’ont aucune efficacité préventive.

Bien sûr les sanctions existent dans la loi pour certaines violences, mais… mais sur les plus de 80 000 viols annuels (estimation) seuls 10 % font l’objet d’une plainte, et 10 % des plaintes aboutissent à une condamnation. Les récits des démêlées des femmes avec la police et la justice donnent les explications : c’est toujours la responsabilité de la victime qui est étudiée. Et le viol continue à être décriminalisé pour n’être traité que comme un délit.

Les meurtres de femmes qui ont déjà porté plainte pour violences conjugales et n’ont pas été protégées existent.

Quant au harcèlement sexuel, il est tout à fait toléré par le pouvoir. Les députés viennent de voter contre la sanction d’inéligibilité. Le harcèlement n’est en général pas pris au sérieux et donne lieu à des plaisanteries grivoises.

Les attaques contre les femmes racisées sont encouragées par le racisme d’État, le mépris envers les handicapées ou les grosses ne fait l’objet ni d’indignation ni de campagne de sensibilisation, et l’homophobie semble ne concerner que les hommes.

La conscience des violences faites aux femmes est faible, la répression est faible, la tolérance sociétale est grande. Aucune raison que les faits diminuent.

Abattre le patriarcat

Il faut peut-être cesser de parles de violences faites aux femmes et parler de violences commises par les hommes sur les femmes. Plusieurs causes s’entremêlent : les hommes sont les humains qui commettent la majorité des violences (y compris contre d’autres hommes), les hommes violentent les femmes, les femmes n’ont pas d’organisation collective de défense.

Le plan réellement efficace contre les violences est simple.

D’abord, il faut faire en sorte que les hommes ne soient pas plus agressifs et violents que les femmes. Les recettes sont connues : éducation qui encourage à la douceur et à la patience, vêtements qui entravent pour limiter le développement physique, promotion du patinage artistique plus que du foot, encouragement aux activités manuelles d’intérieur et non compétitives… Mais les appliquer brutalement serait absurde. L’éducation doit limiter l’agressivité et la violence autorisées aux hommes, et augmenter celles autorisées aux femmes. Le but doit être de permettre une cohabitation harmonieuse d’humains et humaines dont les différences de comportement ne résultent que des goûts et aptitudes individuelles et pas des apprentissages imposés par le sexe déclaré.

Ensuite, il faut que les hommes qui échapperaient à l’éducation à la douceur ne se sentent plus autorisés à brutaliser les femmes. Ce qui suppose une réelle éducation à l’égalité qui n’est pas du tout faite dans le système scolaire et l’arrêt de l’incitation à faire des fillettes et jeunes filles des objets sexuels plutôt que des êtres pensants et agissants. D’autres mesures de bon sens s’imposent, par exemple : interdiction de la mise en scène de femmes dans la publicité, classement X des films qui ne satisfont pas au test de Bechdel [1], interdiction de tous les produits commerciaux destinés à transformer les fillettes en objets sexuels tels que les soutiens-gorges rembourrés pour fillettes de 8 ans.

En résumé, il faut abattre le patriarcat.

Mais ça ne se fera pas tout de suite. En attendant, la répression des violences doit être réelle. La répression n’est pas forcément un rêve libertaire, mais nous ne vivons pas dans un système libertaire. Les hommes qui cognent leurs partenaires doivent être réellement punis et les lobbys masculinistes doivent être contrés dans leurs tentatives d’imposer la conservation des liens aux mères victimes de violences. Les hommes qui harcèlent doivent être punis aussi, et les ricaneurs et autres soutiens poursuivis pour incitation. Aucune violence ne doit être classée.

La capacité des femmes à se défendre individuellement et collectivement peut être renforcée. Les fillettes doivent être encouragées à apprendre un sport de défense. La solidarité des femmes fera reculer les agresseurs. La peur va changer de camp !

Christine (AL Orne)


[1] Un film réussit le test de Bechdel si il y a au moins deux personnages féminins qui ont un nom, si elles parlent ensemble et d’autre chose que d’un personnage masculin.


http://www.alternativelibertaire.org/?A ... Contre-les
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede bipbip » 17 Nov 2016, 13:39

Nantes, ce jeudi 17 novembre 2016

Rassemblement suite à deux féminicides
à 18h30, 6 rue Crucy à Nantes

RAFU appelle à se rassembler pour protester contre les violences sexistes

Le mardi 8 novembre 2016, à Nantes, rue de Crucy, une femme de 48 ans est retrouvée morte, le corps tuméfié et le visage couvert de lésions. Un homme l’a battue à mort et laissée sans vie, il a fallu plusieurs jours avant que son corps ne soit découvert.
Il est son ancien compagnon, condamné en 2015 pour des violences conjugales.

La nuit du 20 au 21 octobre 2016, une femme de 33 ans a été frappée à coup de pioche, étranglée par un homme de 50 ans, à son domicile à St-Molf (44). Son corps est retrouvé brûlé dans un champ juste à côté.

Les deux hommes ont été arrêtés.

Ces actes nous rappellent que chaque jour, dans le monde, des milliers de femmes sont tuées parce qu’elles sont femmes. La première cause mondiale de mortalité des femmes entre 15 et 44 ans, c’est la violence sexiste.
Ils ne sont ni des « drames passionnels », ni des drames relevant de la seule sphère privée. Ils sont l’expression d’une idéologie de haine, menant souvent au meurtre. La société, dans son ensemble, au même titre que le racisme, l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie et toutes les formes d’ostracisme, doit reconnaître et condamner unanimement les féminicides.

Pour cette femme morte sous les coups de cet homme,
Pour cette femme meurtrie puis brûlée par un homme,
Pour toutes les autres,
Pour dire stop aux féminicides,
Stop à la sidération, stop au déni et stop à la banalisation,
Pour alerter, informer, interpeller sur les violences faites aux femmes, sur les féminicides, sur leur prise en charge, leur traitement judiciaire…,

Notre réaction doit être immédiate. Aussi, nous appelons toutes celles et tous ceux qui comme nous sont indigné.e.s devant cette violence meurtrière et la banalisation de la violence sexiste à un rassemblement devant les lieux du crime :

RAFU, Réseau d’Actions Féministes Unies,
appelle à un rassemblement
Jeudi 17 novembre 2016 à 18h30
6 rue Crucy à Nantes

Signataires de RAFU, collectif constitué d’associations et individuEs contre la banalisation des violences sexistes : ALFA, CIDFF, Ensemble! 44, Féministes Plurielles, Gasprom, Les filles, Ligue des droits de l’homme, Osez le féminisme 44 !, Le Planning familial, Solidarité Femmes Loire-Atlantique, SOS homophobie.


http://alternativelibertairenantes.fr/i ... minicides/
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 20 Nov 2016, 21:37

Un tchat pour venir en aide aux jeunes femmes victimes de violences

Le premier tchat pour venir en aide aux jeunes femmes victimes de violences est enfin en ligne !

Pour quoi faire ?

Pour aider plus de jeunes à sortir des violences, n’hésitez pas à diffuser le site autour de vous !

Les jeunes femmes sont très fortement représentées parmi les victimes de violences au sein du couple et de la famille, mais elles sont celles qui se saisissent le moins des dispositifs d’aide existants. Elles se confient pourtant sur les violences qu’elles subissent, notamment sur les forums, où elles sont conseillées par leurs pairs, avec des degrés divers de bienveillance et de pertinence.

Pour mieux toucher les jeunes, nous avons décidé d’ouvrir un espace de dialogue sécurisé. Sur le tchat d’En avant toute(s), elles pourront discuter en toute confidentialité des violences qu’elles subissent dans leur couple ou leur famille avec des professionnelles, être écoutées, conseillées et redirigées vers les structures les plus adaptées à leur situation et à leurs besoins.

Avant de parler des violences, En avant toute(s) parle du couple

Afin de coller au plus près au pratiques des jeunes sur Internet, En avant toute(s) a décidé de parler du couple avant de parler des violences.

Le site comprend des rubriques sur le couple, des quiz, des conseils pratiques, afin d’aider l’utilisatrice à prendre conscience des violences qu’elle subit. Elle peut ensuite bénéficier d’une écoute et d’une aide immédiate sur le tchat.

Très cordialement,

L’équipe d’En avant toute(s)

En avant toute(s) est une organisation qui lutte pour l’égalité femmes-hommes en s’adressant aux jeunes de 12 à 25 ans qui se questionnent sur les rapports entre les femmes et les hommes dans la société. Elle accompagne également les jeunes femmes victimes de violences au sein du couple ou de la famille. Elle s’adresse à tous les publics sans distinction de genre, de classe sociale, de culture, de croyance ou d’orientation sexuelle.

enavanttoutes@gmail.com

www.enavanttoutes.fr

https://www.facebook.com/enavanttoutes78/


https://entreleslignesentrelesmots.word ... more-26193
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede bipbip » 22 Nov 2016, 02:21

Paris mercredi 23 novembre 2016

Projection-débat « Violences du silence »

Le 23 novembre à 18h30, Solidaires étudiant.e.s EHESS organise la projection de Violences du silence, un film de Catherine Cabrol, produit par l'association "Femmes pour le dire - Femmes pour agir". Ce court-métrage présente les témoignages de femmes handicapées victimes de violences machistes.

La projection sera suivie d'une discussion avec Maudy Piot, présidente de l'association "Femmes pour le dire - Femmes pour agir".

Le film est en langue des signes française, avec voix off. Malheureusement, nous ne sommes pas en mesure d'assurer une traduction LSF pour le débat.

Salle des Lombard, 96 boulevard Raspail.

Entrée libre.

https://solidairesehess.wordpress.com/2 ... mbre-2016/

Image
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede bipbip » 25 Nov 2016, 11:21

Laure Ignace (AVFT) : « Ne pas mettre en doute la parole des victimes »

L’Association européenne contre les violences faites aux femmes au travail (AVFT) est une association qui a pour but de lutter contre les violences, en particulier sexistes et sexuelles, au travail. Laure Ignace, juriste chargée de mission à l’AVFT, répond à nos questions sur l’accueil et l’écoute des victimes.

... http://www.alternativelibertaire.org/?E ... ace-Ne-pas
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 04 Déc 2016, 18:59

Violences conjugales, paroles d'experts (1): protéger la mère, pour protéger l'enfant

Il est urgent de protéger les enfants et leurs mères victimes de violences conjugales. Pour cela, il est urgent de ne plus tolérer, de ne plus nier, de changer le fonctionnement de la justice. Edouard Durand, magistrat, s'est exprimé devant des professionnels lors du colloque de l'association Du Côté des femmes Pau.

Dans les violences conjugales, « tant qu'on n'a pas protégé la mère, on n'a pas protégé l'enfant. » Edouard Durand est magistrat, coordinateur de formation à l'Ecole nationale de la magistrature (ENM) après avoir exercé en tant que Juge aux affaires familiales (JAF), juge des enfants et juge au pénal. Invité à une journée de colloque 3 de l'association Du Côté des femmes Pau 3 (64) ce 28 novembre, il a rappelé à tous ce qu'il démontre dans son livre Violences conjugales et parentalité(1).

C'est devant une assemblée composée de professionnels directement en contact avec les femmes victimes de violences qu'Edouard Durand a tenu conférence durant près de deux heures. Travailleurs sociaux, psychologues, représentants d'établissements de santé, salariés d'associations de défense des droits des femmes, professionnels de la justice, policiers, gendarmes... le réseau palois ne pourra plus dire qu'il ne savait pas. « Les enfants sont victimes des violences conjugales, a martelé Edouard Durand. Dire que l'enfant est victime, c'est dire qu'il est victime comme sa mère. Nous avons obligation de les protéger. »

la suite : https://blogs.mediapart.fr/cecilie-cord ... er-lenfant
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede bipbip » 24 Déc 2016, 13:36

Violences conjugales : La honte doit changer de camp !

En France, une femme décède tous les trois jours sous les coups de son conjoint. Si c’est si fréquent, c’est que ce n’est pas un accident, c’est que ce n’est pas une question de personnes, et surtout, c’est que ça n’arrive pas qu’aux autres. La violence conjugale, c’est un ensemble de violences psychologiques et physiques, d’agressions verbales, physiques et sexuelles, qui visent la mise à mort d’une femme en tant que personne autonome, risquant d’aboutir à sa mise à mort réelle.

Qu’appelle-t-on violences conjugales ?


Contrairement à une idée répandue, les violences conjugales ne désignent pas que des coups. Entrent dans la catégorie de violences conjugales :
- les agressions verbales : insultes et injures,
- les pressions psychologique  : remarques et interdits constants consistant à contrôler, humilier, intimider, isoler (surveiller voire empêcher les contacts avec d’autres personnes), dénigrer et dévaloriser...
- les agressions physiques,
- les agressions sexuelles et le viol conjugal.
Cette définition des violences conjugales n’a pas été inventée par des féministes radicales – qui néanmoins la partagent – mais c’est celle utilisée par la première grande enquête réalisée en France sur la question, et commandée par le gouvernement  : l’Enquête nationale sur les violences envers les femmes en France (Enveff), qui date de 2000.
Violences psychologiques comme physiques visent à asseoir la domination totale de l’homme sur la femme, dans une perspective tyrannique, où tout concourt à installer un climat de terreur . Ce climat de terreur permet la soumission et l’isolement affectif et social de la femme, pour mieux la contrôler. L’objet de la colère de l’homme peut être important ou futile, peu importe, il est arbitraire, puisqu’il s’agit avant tout de faire vivre dans la crainte.

Comment ça fonctionne ?

Les violences conjugales sont encore largement invisibilisées dans notre société, seules 16 % des femmes battues déposent une plainte. Les autres renoncent à le faire, souvent pour protéger leurs enfants, leur réputation ou par peur. La violence conjugale repose sur un processus complexe où l’emprise psychologique du conjoint violent réduit à néant l’estime de soi et la capacité d’agir chez les victimes. On parle souvent du « cycle de la violence conjugale », qui se répète continuellement : d’abord la violence monte jusqu’à atteindre un point de crise, auquel succèdent les regrets, promesses et excuses, lors d’une phase idyllique appelée «  lune de miel  ». C’est ce qui permet de comprendre que beaucoup de femmes gardent espoir au lieu de sortir de cette situation. Pourtant, la violence revient toujours de façon cyclique.
De même que le viol est favorisé par une « culture du viol » qui le légitime, de même, les représentations dominantes de l’amour justifient et banalisent les violences conjugales. Parmi ces représentations, on trouve, d’une part, celles qui présentent l’amour comme un sacrifice, un don total de soi et un abandon à l’autre  ; d’autre part, celles qui présentent l’amour comme une passion dévastatrice pouvant mener jusqu’à la destruction de l’autre. Pourtant, aimer n’est pas détruire  !
Contrairement à un préjugé courant, l’enquête Enveff citée plus haut a montré que les violences conjugales traversent tous les milieux sociaux et toutes les catégories socioprofessionnelles à parts égales. En d’autres termes, croire que la violence conjugale ne concerne que les pauvres relève du mépris de classe pur et simple : elle ne dépend ni du niveau de revenu ni du niveau de diplôme des agresseurs et agressées. 40 % des cas de violences conjugales interviennent dans le couple lors d’une première grossesse lorsque les femmes sont le plus isolées (interruption de travail avec un congé maladie ou maternité) ou le plus vulnérables physiquement.

Le couple hétéro, un révélateur d’inégalités ?

Lorsque des violences sont aussi répandues que les violences conjugales on ne peut continuer à croire qu’il s’agit de faits isolés. Les violences conjugales apparaissent en grande majorité au sein des couples hétérosexuels toutes classes sociales confondues. Le couple hétérosexuel ou la famille hétérosexuelle est une institution sociale qui reproduit les dominations présentes dans le reste de la société. Les femmes sont élevées depuis l’enfance dans l’idée qu’elles ne peuvent vivre sans hommes. Leur éducation est toute entière tournée vers le couple et la famille, elles sont destinées à prendre soin d’un homme et d’une famille. C’est une des raisons pour lesquelles aujourd’hui plus de 80 % du travail à temps partiel concerne les femmes. Au contraire, les hommes sont poussés dès l’enfance à grandir sans se préoccuper de l’économie domestique. Lorsqu’une femme et un homme s’installent ensemble ils ne sont déjà pas dans une situation d’égalité puisqu’ils ont incorporé toute une série de stéréotypes sexistes.
Les études sur le partage des tâches domestiques montrent les inégalités qui perdurent encore largement dans les couples hétérosexuels : les femmes travaillent plus que les hommes à la maison et effectuent les tâches ménagères les plus invisibles et les moins valorisées. Le travail domestique est un travail gratuit effectué par les femmes que s’approprient les hommes.
Les violences conjugales qu’elles soient psychologiques ou physiques font partie de ce système d’exploitation des femmes. Pour tirer profit d’un individu, l’exploitant doit détruire chez cet individu l’estime de soi et le convaincre que l’exploitation est naturelle. Dans certains cas l’exploitation conduit à la violence. Tant que les femmes seront considérées comme dépendantes et inférieures aux hommes, les hommes continueront à user de leur pouvoir de domination contre elles.

En bref, les violences conjugales ne proviennent pas d’histoires individuelles. Ce n’est pas parce que c’est lui, ce n’est pas parce que c’est elle. C’est parce que c’est un homme, c’est parce que c’est une femme. Posons-nous la question  : à qui profite le crime  ? À un système d’exploitation des femmes par les hommes. Ce système, c’est le patriarcat.

VIOLENCES AU SEIN DU COUPLE

• En 2014, 118 femmes et 25 hommes ont été tué-e-s par leur conjoint ou ex-conjoint. • En moyenne, chaque année, on estime que 223 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de violences conjugales dans ses formes les plus graves (violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex -conjoint). • 143 000 enfants vivent dans un foyer où une femme a déclaré être victime de violences physiques et/ou sexuelles de la part de son conjoint ou ex -conjoint. • Sur un an, de novembre 2014 à octobre 2015, 82 635 faits de violences commis par conjoint ou ex-conjoint ont été recensés par les forces de sécurité en France métropolitaine. Dans 88% des cas, la victime est une femme (72 873 faits).

VIOLENCES SEXUELLES

• En moyenne, chaque année, on estime que 84 000 femmes âgées de 18 à 75 ans sont victimes de viols ou de tentatives de viol. Dans 90% des cas, la victime connaît son agresseur. 10% des victimes déclarent avoir déposé plainte. • En 2014, 765 hommes et 6 femmes ont été condamné-s-s pour viol sur des personnes de plus de 15 ans.

La Lettre de l’Observatoire Nationale des Violences Faîtes aux Femmes – Novembre 2015

Êtes-vous victime de violences conjugales  ?

Cet autotest a été réalisé par l’association Filactions . Évidemment, chaque paramètre pris isolement ne révèle pas forcément une situation de violence. Cependant, si vous répondez oui 3 fois ou plus, vous êtes victime d’une ou de plusieurs formes de violence conjugale  : physique, morale, psychologique et/ou économique. Alors, vous pouvez demander de l’aide aux associations. Il s’inspire du questionnaire réalisé pour l’enquête Enveff (voir l’article).

Au cours des 12 derniers mois, est-ce que votre conjoint ou ami :
1. vous a empêchée de rencontrer ou de parler avec des amis ou des membres de votre famille  ?
2. vous a empêchée de parler à d’autres hommes ?
3. a critiqué, dévalorisé ce que vous faisiez ?
4. a fait des remarques désagréables sur votre apparence physique ?
5. vous a imposé des façons de vous habiller, de vous coiffer ou de vous comporter en public ?
6. n’a pas tenu compte ou a méprisé vos opinions, a prétendu vous expliquer ce que vous deviez penser ?
a.dans l’intimité  ;
b.devant d’autres personnes.
7. a exigé de savoir avec qui et où vous étiez ?
8. a cessé de vous parler, refusé totalement de discuter  ?

http://www.alternativelibertaire.org/?V ... honte-doit


À qui profite le crime ?

Toutes les violences faites aux femmes, du harcèlement de rue jusqu’aux violences conjugales, ne servent qu’à une seule chose  : conforter la domination des hommes sur les femmes.

Derrière les violences, le patriarcat  !


Toutes ces violences sont la partie la plus visible et la plus terrible de cette domination. Elles sont là pour rappeler aux femmes qu’elles sont dominées.
Toutes ces violences font partie d’un système, c’est-à-dire qu’elles ne sont pas isolées, elles ne sont pas indépendantes les unes des autres.
Toutes ces violences sont reliées entre elles et fonctionnent ensemble. Le système dans lequel elles rentrent, c’est le système patriarcal.
Le patriarcat est un système de domination des femmes par les hommes. C’est un ensemble de lois, de règles, de traditions, d’habitudes imposées ou inculquées, qui servent à préserver la position dominante des hommes dans la société. Les luttes des femmes ont permis de nommer et de remettre en cause le patriarcat mais, malgré les avancées, ce système reste encore solidement ancré et les hommes continuent d’en profiter.

Quelques chiffres :

- tous temps de travail confondus, les hommes gagnent 23,5 % de plus que les femmes ;
- en moyenne, les femmes consacrent 3h26 par jour aux tâches domestiques, contre 2h pour les hommes ;
- il n’y a que 27% de femmes à l’Assemblée nationale et 25% au Sénat ;
- 78% des salariés à temps partiel sont des femmes.
Comment un système aussi inégalitaire peut-il continuer à exister  ? Parce que les lois, les décisions de justice, les discours médiatiques, les coutumes, etc. continuent de garantir la domination des hommes.
Et quand tout cela ne suffit pas, les violences faites aux femmes sont le dernier recours et outil qu’ont les hommes pour affirmer leur domination. Il existe une véritable tolérance vis-à-vis de cette violence, malgré une encore trop faible évolution dans la gravité des condamnations et dans l’augmentation des plaintes.

Le système judiciaire par exemple garantit l’impunité aux agresseurs, l’enquête «  Contexte de la sexualité en France  » menée par l’INSERM et l’INED révèle que 20,4 % des femmes âgées de 18 à 69 ans ont subi des violences sexuelles au cours de leur vie. De même, l’État estime chaque année que 84.000 femmes de 18 à 75 ans sont victimes de viol en France. Néanmoins en 2014, seules 5.558 plaintes ont été déposées et parmi elles, seules 1318 ont abouti à une condamnation. De tels chiffres montrent que le viol est un crime impuni.
Mais même pour celles qui ne subissent pas directement cette violence physique, aucune femme n’échappe au sexisme quotidien. La menace d’une potentielle violence physique pèse sur toutes les femmes dans la rue ou au foyer. Aucune femme n’est à l’abri d’un conjoint violent, d’un rapport sexuel non désiré, de harcèlement sexuel au travail, d’insultes ou d’attouchements dans les espaces publics et ces menaces perpétuelles sont autant de freins à l’émancipation, à la capacité à prendre des risques et à avoir confiance en soi. Les femmes doivent collectivement réussir à s’émanciper de cette peur et à mettre en œuvre les moyens nécessaires pour garantir leur sécurité.

Quels sont les intérêts des hommes dans le patriarcat  ?

• Au travail : les femmes servent de variable d’ajustement aux patrons (qui sont majoritairement des hommes) et elles sont donc plus souvent à temps partiel ou sur des contrats précaires. Les salariés hommes profitent aussi la situation puisque les salariées femmes vont progresser moins vite et vont moins leur faire de l’ombre.
• À la maison : les hommes profitent du travail domestique gratuit des femmes (soin des enfants, ménage, cuisine). Ils peuvent aussi profiter de services sexuels gratuits au nom d’un prétendu devoir conjugal.
• Dans la société : les hommes se sentent tout puissants dans l’espace public (dans la rue, à la terrasse des cafés, etc.) et ils dominent complètement la vie sociale politique, que ce soit dans les institutions (sur les bancs du Sénat ou de l’Assemblée nationale) ou dans les médias.
Puisque les violences faites aux femmes font partie d’un système, la seule manière de vraiment les stopper c’est de dynamiter ce système, c’est-à-dire de faire sauter tout ce qui maintient en place le patriarcat  : les normes sexuelles, les normes morales, les normes familiales, la précarité imposée par le capitalisme...
En attendant, on peut bien sûr faire reculer ces violences. Et il faut le faire. Mais nous devons garder en tête que le combat ne s’arrêtera pas tant que les fondations du patriarcat n’auront pas été détruites.

C’est une lutte quotidienne dans laquelle les armes sont la solidarité et la sororité.

http://www.alternativelibertaire.org/?A ... e-le-crime
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Re: Contre les violences faites aux femmes

Messagede Lila » 01 Jan 2017, 19:07

Les combattantes : sortir des violences faites aux femmes

Une série documentaire de Johanna Bedeau, réalisée par Marie-Laure Ciboulet

. 1/4 https://www.franceculture.fr/emissions/ ... es-14-tout
. 2/4 https://www.franceculture.fr/emissions/ ... s-24-apres
. 3/4 https://www.franceculture.fr/emissions/ ... mes-34-les
. 4/4 https://www.franceculture.fr/emissions/ ... -femmes-44
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