de sebiseb » 30 Aoû 2008, 22:10
Ma position n'est pas ambigue, parce que comme je l'ai dit, mon expérience associative et personnelle m'a fait rencontrer beaucoup de personne ayant du avoir recours à un avortement thérapeutique.. C'est pour tous une expérience très difficile à vivre, qui parfois déchire les couples - Pour ceux que je connais, cela c'est produit avant la loi. Le foetus a donc été jeté avec les déchets chirurgicaux - Pour certains, je sais qu'ils auraient souhaité le récupérer, lui donner un nom, et lui donner une sépulture - Pour presque tous, cet enfant qui n'est pas né était attendu par la famille, le couple, les frères et soeurs - mais pour la société, il ne sera jamais compté comme une personne ayant fait parti de la famille -> pour eux cela aurait été important : C'est donc bien le sens de cette loi (même si je trouve débile que cela passe par une loi) -> que l'enfant non né soit reconnu par la société comme enfant de la famille - et franchement, sur ce point je ne vois pas ce qui vous dérange !
Les cathos ont sans doute exprimé là une occasion de remettre en cause l'avortement (et c'est ce qui a été médiatisé), mais je pense que ce n'est pas le sens de cette loi (qui a peut-être aussi été demandé par les associations de famille ayant fait des fausses couches, ou des avortements thérapeutiques - c'est probablement les deux cas où une demande est formulée) -> que dans l'esprit de beaucoup de parlementaires, il s'agissait avant tout de permettre aux parents désemparés par la négation de notre société à reconnaitre la souffrance subit par un enfant mort né (par fausse couche, avorterment thérapeutique ou non..) - Et les français ne sont pas les polonais en matière de religion.. - sarko n'a aucun intérêt politique de flatter une poignée d'intégriste cathos, qui n'ont déjà pas supporté son divorce et son mariage dans la foulée et se mettre à dos une grande majorité du reste des électeurs de droite !
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pour çà, pas de problème !
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