Pour le droit à l'avortement

Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 05 Oct 2013, 12:11

Communiqué de la LDH qui soulève la contradiction gouvernementale entre volonté affichée et réalité en fermeture de centres IVG.
Une dangereuse contradiction

La LDH salue le lancement, par le ministère des Droits des femmes, d’un site officiel destiné à informer les femmes sur un droit qui leur est garanti par la loi : le droit à l’avortement (www.ivg.gouv.fr). Ce site est une réponse très opportune aux attaques répétées des anti-avortement, et à l’offensive virulente des idées familialistes et traditionalistes.

Or dans le même temps, le ministère de la Santé poursuit la politique de concentration et de restructuration hospitalière engagée par les gouvernements précédents, menée sous contrainte budgétaire plus que dans la perspective d’une politique nationale de santé. L’hôpital doit désormais obéir à des critères de productivité, et de rentabilité et ne remplit plus sa mission de service public.

La conséquence directe, pour les femmes, est la diminution de l’offre de soins médicaux en matière d’IVG. La situation est particulièrement difficile en Île-de-France, où se pratique le quart des IVG recensées sur l’ensemble du territoire. Ainsi, la décision d’interrompre le processus de reconstruction de la maternité des Lilas et de son centre d’orthogénie, qui pratique plus d’un millier d’avortements par an, nous inquiète vivement. Nous soutenons la résistance des femmes très nombreuses, du personnel médical, des associations et des élus.

La loi Veil définissait l’IVG comme un service public de proximité. La rentabilité ne peut prévaloir sur le bien-être des femmes et sur la qualité des soins. Nous demandons au gouvernement l’application effective de la loi et le respect des droits des femmes, tous les droits, rien que les droits.

Paris, le 4 octobre 2013
http://www.ldh-france.org/Une-dangereus ... ction.html
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 17 Oct 2013, 11:47

Melbourne, 12 octobre, une mobilisation contre la « marche pour les bébés", anti-avortement rassemblement annuel organisé par une coalition des fanatiques catholiques et protestantes et politiciens de droite (c'est en anglais):
http://www.anarkismo.net/article/26315
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 27 Oct 2013, 15:45

Accès à l'IVG : un site gouvernemental
Communiqué Planning Familial
www.IVG.gouv.fr : Un outil pour l’autonomie et les droits des femmes

Le Planning Familial se félicite de la mise en ligne d’un site consacré à l’IVG -www.IVG.gouv.fr - aux informations fiables et claires, qui rappelle que ce droit est garanti par la loi.

Face à la désinformation circulant sur internet à ce sujet, Le Planning Familial, alertait depuis de nombreuses années la puissance publique sans succès malheureusement.

En effet, les nombreux témoignages de femmes reçus tant sur les plateformes téléphoniques gérées par Le Planning Familial que directement lors de ses permanences, faisaient état d’informations erronées voir de harcèlements notamment téléphoniques alors que les femmes cherchaient à se renseigner sur l’IVG.

On ne le répètera jamais assez, l’accès à une information précise, claire et non suggestive est l’une des conditions essentielles d’un choix éclairé, en toute autonomie, dans le plein respect de l’exercice des droits propres pour chaque personne. Ce site y participe.

Pour autant, l’information via internet n’est pas l’alpha et l’oméga de cette information.

La maîtrise de sa fécondité, pouvoir vivre sa sexualité sans répression ni dépendance, que l’on soit homme ou femme, passent, d’une part par une réelle éducation à la sexualité dont la lutte contre les stéréotypes et représentations sont l’une des facettes.

D’autre part, il convient de garantir l’égal accès à cette information sur l’ensemble du territoire quel qu’il soit. Un travail important reste utilement à fournir pour offrir à toutes et à tous ces informations via une plateforme téléphonique régionalisée en capacité de renseigner et d’orienter au mieux grâce à son ancrage sur les territoires.

Enfin, ces actions conjointes participent de l’autonomie des femmes et des couples, de la légitimation de l’avortement, qui n’est pas un problème mais bel et bien la solution à un problème.

http://www.planning-familial.org/commun ... esse#12531

IVG.gouv.fr : http://www.sante.gouv.fr/ivg
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 04 Déc 2013, 03:28

Réforme de l’IVG en Espagne : Notre corps, notre choix

On croit trop souvent que le combat pour le droit à l’IVG appartient au passé. Pourtant, les gouvernements reviennent régulièrement sur des acquis sociaux que l’on pensait inattaquables. Ainsi, le gouvernement espagnol entend restreindre l’accès à l’IVG, alors que la dépénalisation totale de l’avortement n’y est effective que depuis 2010, après plusieurs décennies de luttes féministes.

Le Parti populaire (PP, parti de droite conservatrice, au pouvoir actuellement) n’a pas encore dévoilé le projet de loi, mais il semble qu’il s’agira d’un retour à la loi de 1985, sans la possibilité d’avorter en cas de graves anomalies du fœtus. C’est-à-dire que l’avortement d’un fœtus sans cerveau serait illégal et puni par loi.

Cette contre-réforme est une telle régression ultracatholique et misogyne, que 67 % des votants et votantes du PP et 65 % des catholiques se déclarent contre. Le gouvernement va-t-il affronter 80 % de la population et trois quarts de ses votantes et des votants seulement pour suivre l’agenda catholique  ? C’est vrai que l’Eglise catholique a toujours essayé de contrôler notre corps, notre sexualité et notre plaisir pour contrôler la société. Mais tout fondamentalisme est politique.

Femmes machines

Le pouvoir incarné par l’Église, l’État, la famille, l’école ou l’entreprise a toujours su que le corps des femmes était un enjeu clé. Contrôler les corps des femmes signifie contrôler la reproduction, le renouvellement des ouvriers et ouvrières exploité-e-s dans les usines. Le capitalisme veut des femmes qui soient en même temps des machines à accoucher, des ouvrières, et des éducatrices, institutrices, infirmières, psychologues... qui restent dans l’ombre, effectuant un travail qui n’aura ni visibilité ni reconnaissance. Cette mesure va de pair avec l’attaque capitaliste : réduction des droits du travail, de la dépense publique, réduction des droits politiques, etc.

Un peu d’histoire

L’histoire de la légalisation de l’avortement par l’État espagnol commence en 1936, quand le gouvernement catalan, sous l’influence du mouvement anarchiste, approuve une loi qui permet l’avortement à la demande de l’intéressée, même dans le cas des mineures. La loi, très progressiste, ne sera pas appliqué dans la pratique, au vu des circonstances politiques et historiques.

Sous le franquisme, la situation est dramatique, 3000 femmes meurent chaque année des avortements clandestins, qui sont punis jusqu’à douze ans de prison. Malgré la répression, la lutte imprègne les rues depuis 1975, quand les premiers manifestes apparaissent, qui demandent l’amnistie pour les «  délits spécifiques  » (avortement, adultère, prostitution). Peu à peu commencent les auto-incriminations (les femmes ayant avorté s’auto-dénonçaient) et l’exigence du «  droit à décider  ». Après d’énormes mobilisations une loi de dépénalisation partielle est approuvée en 1985. On pouvait alors avorter sous trois conditions seulement  : en cas de viol dans les premières douze semaines de grossesse, en cas de graves anomalies du fœtus les 22 premières semaines, et à tout moment en cas de risque pour la santé physique ou psychologique de la mère. La loi suppose un progrès par rapport à la loi franquiste, et l’interprétation de plus en plus tolérante de la notion de «  protection de la santé psychologique de la mère  » permet la généralisation de l’IVG. Néanmoins, la loi de 1985 est durement contestée par les féministes : finalement, elle ne questionne pas le droit de l’État de se mêler des décisions des femmes sur leurs corps. D’ailleurs il y aura des régions comme la Navarre, où l’on ne pratique pas d’avortements, et la gratuité n’est garantie qu’en Andalousie.

Avortement libre

La loi sera modifiée en 2010 pour établir l’avortement libre durant les 14 premières semaines, et permettre aux jeunes femmes de 14 à 16 ans de décider sans l’autorisation des parents. Cette réforme est un pas de plus vers l’avortement libre et gratuit, mais ne garantit toujours pas le droit pour les femmes de décider comme des sujets adultes et libres. En plus, le budget dédié à l’information et à la prévention sexuelle, un cheval de bataille du mouvement féministe, a été réduit.

Contre le conservatisme, des résistances féministes

Les résistances au projet de loi ont débouché sur une campagne pour l’avortement libre et gratuit. On a commencé a «  fêter  » la journée pour l’avortement libre et gratuit, le 28 septembre, journée qui a été instaurée en Amérique latine et qu’on reprend pour la deuxième fois cet année. Des rassemblements ont eu lieu devant la résidence du ministre de la Justice à Madrid, ainsi que dans tout l’État devant le siège du PP. Trois activistes de Femen ont manifesté à l’Assemblée torse nu. Les manifestations viennent des divers mouvements féministes et restent assez militantes. En une situation de dépossession des droits et libertés totales, le défi reste d’arriver à sensibiliser tous et toutes les concerné-e-s et pas seulement les convaincu-e-s.

Sara (Al Toulouse)

http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5585
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 22 Déc 2013, 01:39

Espagne, la réaction en force
L'Espagne va restreindre le droit à l'avortement malgré les protestations

Promesse de campagne en 2011 du chef conservateur espagnol Mariano Rajoy mais retardé depuis, le projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement en Espagne a été approuvé vendredi par le gouvernement. Féministes et gauche dénoncent un «retour de 30 ans en arrière», alors que l'Espagne se replace ainsi parmi les pays européens les plus restrictifs dans ce domaine.

Le projet de loi annule de fait la loi de 2010 qui autorise l'avortement jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus. Cette loi était, avec le mariage homosexuel, l'une des réformes phares de l'ex-gouvernement socialiste. Le projet revient à l'esprit des pratiques en vigueur entre 1985 et 2010, les durcit par certains aspects, même s'il supprime tout délit pénal pour la femme.

Il ne prévoit une autorisation d'avortement que dans deux cas très précis : que l'interruption de grossesse soit «nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, et la deuxième, que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme», a expliqué le ministre de la Justice, Alberto Ruiz-Gallardon, à l'issue du Conseil des ministres.

Plusieurs contraintes pour décourager les patientes

Pour éviter que le «grave danger psychologique» pour la mère ne soit utilisé comme c'était majoritairement le cas avant 2010, le texte impose que le diagnostic soit émis par deux médecins différents et étrangers à l'établissement pratiquant l'avortement. Un médecin était auparavant suffisant. En cas de viol, il faudra que la femme ait précédemment déposé plainte. Et il faudra deux rapports, l'un pour la mère et l'autre pour le foetus, pour que la malformation du foetus puisse être invoquée comme motif de l'interruption de grossesse, a indiqué le ministre. Les mineures devront avoir l'autorisation de leurs parents.

Levée de boucliers à gauche contre la loi

Les associations féministes et de gauche ont déjà appelé à la mobilisation en dépit des fêtes de Noël, sachant que le projet de loi a toutes les chances d'être adopté au Parlement, le Parti populaire (droite au pouvoir) y disposant de la majorité absolue.

Le numéro deux du Parti socialiste (PSOE), Elena Valenciano a dénoncé «un retour en arrière intolérable», appelant les députées de droite à s'y opposer. «Nous n'allons pas revenir 30 ans en arrière», a-t-elle déclaré, accusant Mariano Rajoy d'avoir cédé «à l'aile dure de son parti et à la Conférence épiscopale».

Environ 2000 personnes avaient manifesté jeudi soir devant le ministère de la Justice aux cris de «Gallardon démission» et «liberté pour mon corps». Résumant les craintes, le président de la Fédération du planning familial, Luis Enrique Sanchez, a regretté «un retour en arrière à la situation des années 1980, avec des femmes espagnoles qui allaient en France ou en Angleterre» pour y subir un avortement lorsqu'elles en avaient les moyens. Pour les autres, «elles iront dans des lieux clandestins» à hauts risques, déclare aussi le gynécologue Salim Chami, de la clinique madrilène Isadora spécialisée dans l'interruption de grossesse. Mêmes critiques de l'association Médecins du Monde qui souligne que «les lois restrictives ne font en aucun cas baisser le nombre d'avortements» mais poussent les plus pauvres à «mettre leur vie en danger».

La satisfaction des anti-IVG

Les anti-avortements, qui ont organisé un rassemblement devant le siège du gouvernement, se sont félicités que le gouvernement ait «enfin décidé» de tenir sa promesse pour «en finir avec le fléau de l'avortement», selon l'association «Droit à la Vie». Pour celle-ci, «c'est un pas en avant vers l'objectif de parvenir à l'avortement zéro». Un total de 118 359 avortements ont été enregistrés en Espagne en 2011, après 113 031 en 2010.

Selon une étude de l'institut Metroscopia publiée en mai dans le journal El Pais (gauche), 46% des Espagnols sont favorables au maintien de la loi de 2010 contre 41% en faveur de la limitation de l'avortement.

http://www.leparisien.fr/international/ ... 428003.php
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 22 Déc 2013, 17:58

L'Espagne renoue en effet avec ses vieilles traditions conservatrices et religieuses ( balayant au passage les avancées novatrices des
Mujeres Libres de 1936-1939 ! ), que le gouvernement " socialiste " Zapatero avait remis à l'ordre du jour durant sa campagne électorale
et fait adopter la loi sur le droit à l'avortement pour toutes après son élection.
Les féministes font entendre leur voix :

« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 23 Déc 2013, 16:03

Communiqué d'Alternative Libertaire

Franco not dead : l’Espagne supprime le droit à l’avortement !

Vendredi 20 décembre, le gouvernement espagnol a adopté un projet de loi (préparé par une commission de 15 hommes) qui supprime le droit à l’avortement. Le titre de cette future loi dit tout de l’idéologie qui l’anime : "loi organique de protection de la vie de la personne conçue et des droits de la femme enceinte".

L’avortement ne sera légal qu’en cas de danger pour la vie ou la santé psychique de la femme (constaté par deux médecins étrangers au centre IVG, jusqu’à 22 semaines) et en cas de viol (si la femme a porté plainte immédiatement, jusqu’à 12 semaines). Depuis 2010, l’avortement était totalement libre jusqu’à 14 semaines. L’accord parental pour les mineures est rétabli.

L’avortement n’est plus un droit mais redevient un délit sauf dans ces conditions.

Les femmes d’Espagne ont déjà commencé à lutter http://www.cgt.org.es/noticias-cgt/comu ... maternidad contre cette loi misogyne et paternaliste ("la femme est toujours victime", a dit le ministre de la Justice). Le combat va devoir se renforcer pour éviter le vote au Parlement (où le réac Parti populaire au pouvoir a la majorité) et le retour 30 ans en arrière.

Alternative libertaire affirme sa solidarité avec le combat des femmes d’Espagne pour retrouver le droit à avorter sans contrôle des hommes (médecins, législateurs...) et participera aux manifestations devant l’Ambassade d’Espagne.

Alternative libertaire, le 22 décembre 2013

http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5618
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 24 Déc 2013, 12:36

Communiqué de presse de la Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et la Contraception

Avortement en Espagne : Une catastrophe pour les droits des femmes, une catastrophe sanitaire pour les femmes

Le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy a présenté le 20 12 2013 un projet de loi visant à restreindre le droit à l’avortement, effaçant la législation du gouvernement de M. Zapatero de 2010. Selon ce projet, l’avortement sera autorisé dans deux situations, risque pour la santé de la femme ou viol après dépôt de plainte.

Avec des promesses électorales réactionnaires dans un pays profondément lié à l’Eglise catholique, dans un pays actuellement en grandes difficultés économiques et financières, les régressions sociales s’abattent encore sur les femmes.
La Cadac dénonce ce projet de loi gravissime pour les droits et la santé des femmes espagnoles, et qui remet en question les avancées vers l’égalité femmes-hommes dans une Europe qui se veut démocratique.
La Cadac affirme sa solidarité avec toutes les associations féministes, politiques et syndicales espagnoles pour faire barrage à ce projet de loi indigne et dramatique.

http://www.collectifdroitsdesfemmes.org ... article399
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 25 Déc 2013, 13:26

Appel à rassemblement le vendredi 27 décembre devant l’ambassade d’Espagne, Place Pierre Brisson, Paris 8ème.

Avortement en Espagne : 1 pas en avant, 3 pas en arrière !

Le projet de loi du gouvernement Rajoy supprimant l'accès à l'avortement libre a été approuvé par le conseil des ministres le 20 décembre 2013.

Ce projet interdit l'accès à l'avortement aux femmes en Espagne sauf en cas de viol (ayant fait l'objet d'une plainte) et de "danger physique ou psychique" pour la femme, danger qui devra être évalué par deux médecins différents et étrangers à l’établissement pratiquant l’avortement.

L'intention du gouvernement conservateur, sous l'influence des associations anti-choix et de l'Eglise catholique est hypocrite : il s'agit de fait, de rendre quasi-impossible l'accès à l'avortement et revenir à la situation d'avant la loi de 2010. Cette loi avait permis aux femmes d'interrompre leur grossesse jusqu'à 14 semaines et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du fœtus, elle sera désormais annulée.

Avec la décision de son conseil des ministres, exclusivement composé d'hommes, l'Espagne s'apprête à voter la loi la plus autoritaire et répressive à l'égard des droits des femmes depuis la fin de la dictature en Espagne. Un recul dramatique pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des espagnoles, qui seront obligées de recourir à des avortements illégaux ou de partir à l'étranger.

Il ne reste que quelques jours avant que le Parlement n’entérine cette loi, avec le soutien du Parti populaire, majoritaire à l'assemblée, c'est pourquoi nous devons nous mobiliser pour faire reculer ce projet.

Parce que l’avortement sûr et légal doit être un acquis pour toutes les femmes, en Europe et dans le monde, le MFPF IDF, le Planning Familial de Paris, la CADAC (Coordination des associations pour le droit à l’avortement), l’ANCIC (Association Nationale des Centres d’Interruption de grossesse et de Contraception) et le collectif Tenon appellent à un rassemblement de soutien aux Espagnoles le vendredi 27 décembre à 13 h devant l’ambassade d’Espagne, RDV Place Pierre Brisson (à l’angle de la rue Bizet et la rue Goethe), 75008 Paris, métro Alma Marceau.

info par mail
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede bipbip » 26 Déc 2013, 12:33

Belgique, communiqué de Malfrap, Militantes Actives et Libres pour un Féminisme Révolutionnaire Anti-Patriacat

Retour aux avortements clandestins en Espagne ?

Le gouvernement espagnol s’est aujourd’hui attaqué de plein fouet aux droits des femmes en décidant de limiter l’accessibilité aux Interruptions Volontaires de Grossesse.

Ce projet visant l’annulation de la loi mise en place en 2010 par le gouvernement socialiste et autorisant l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse (et, en cas de malformation du fœtus, jusqu’à 22 semaines) avait déjà été mis sur la table en 2011 lors de la campagne menée par le chef conservateur M. Rajoy.

Le gouvernement libéral souhaite donc en revenir au système de 1985 lorsque l’IVG était autorisée uniquement dans deux situations bien précises, à savoir en cas de danger pour la vie de la mère ou en cas de viol si la victime a toutefois déposé une plainte auprès de la police avant la demande d’avortement

La limitation du droit à l’avortement ne réduira pas le nombre d’avortements.

La restriction des lois concernant l’avortement aura sans nul doute pour conséquence de pousser les femmes espagnoles à avorter de manière clandestine ou, pour celles qui en auront les moyens, à se rendre dans des pays voisins comme la France ou l’Angleterre pour pratiquer leur avortement.

N’oublions pas ce qui est arrivé à Savita Halappanavar en Irlande. Cette femme a perdu la vie, l’année dernière, lors d’une complication pendant le curetage. Alors qu’elle faisait une fausse couche, les médecins avaient refusé de pratiquer une IVG immédiatement, sous prétexte que le cœur du fœtus battait encore. Ils ont ainsi attendu que le cœur du fœtus cesse de battre pour procéder au curetage.

En Belgique, alors que nous sommes en ce moment même en train de préparer la manifestation pro-choix, qui se tiendra le 30 mars prochain, pour le droit à l’avortement et à la contraception libres et gratuits, nous ne pouvons pas laisser l’État espagnol porter une telle atteinte au corps et à la vie des femmes sans réagir! Cette réforme nous rappelle qu’aucune lutte n’est jamais définitivement acquise et que, toujours, il faudra continuer à nous battre pour que ces droits, que nous considérons essentiels, ne soient pas entravés.

http://malfrap.wordpress.com/2013/12/23 ... n-espagne/
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 29 Déc 2013, 12:36

IVG : manifestation à Paris contre le projet de loi espagnol

Aux cris de «Droit à l'avortement pour les femmes espagnoles», une centaine de manifestants se sont réunis devant l'ambassade d'Espagne à Paris vendredi à la mi-journée pour soutenir leurs voisines. Ils ont appelés à la mobilisation de l'Europe contre le projet de loi, qui supprime quasiment le droit à l'avortement en Espagne.

Les protestataires étaient munis de drapeaux du Collectif droits des femmes, de l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception (Ancic), du Parti de Gauche ou du Nouveau parti anticapitaliste (NPA).

«Nous appelons les gouvernants et le Parlement européen à se mobiliser pour faire pression afin que cette loi ne passe pas en Espagne», a déclaré Martine Hatchuel, coprésidente de l'Ancic, qui souhaite «faire reculer le gouvernement» espagnol grâce à la «pression internationale».
Selon elle, la future loi pourrait contraindre les Espagnoles les plus riches à avorter en France alors que les plus pauvres seraient «condamnées à toutes les séquelles des avortements clandestins». Une situation «absurde dans un pays civilisé» juge-t-elle.

Soutien du Parti socialiste

Jeudi, le PS et Europe Écologie-Les Verts avaient également appelé à participer à cette manifestation. Ce rassemblement était une «première étape» pour les organisateurs. «Le Parti socialiste apporte son soutien au rassemblement des féministes françaises contre la loi anti-IVG du gouvernement conservateur espagnol», a déclaré Laurence Rossignol, porte-parole, et Adeline Hazan, secrétaire nationale aux Droits des femmes dans un communiqué. «Le droit à l'avortement est un droit fondamental des femmes et la condition de leur autonomie. La remise en cause de ce droit universel par le gouvernement espagnol est intolérable», rappelaient les socialistes.

«Étant donné la gravité de la situation je me félicite du ralliement du PS», a déclaré Maya Surduts, la secrétaire générale de la Coordination des associations pour le droit à l'avortement et à la contraception (Cadac), l'une des cinq organisations qui appellent à la mobilisation. Une réunion unitaire sera prévue le 9 janvier à la Bourse du travail à Paris pour mettre en place d'autres actions.

Avortement limité à deux cas précis

Le projet de loi espagnol prévoit d'autoriser l'avortement uniquement dans deux cas très précis: lorsque l'interruption de grossesse est nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme et dans le cas où la grossesse est une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme.

C'est «un recul dramatique pour les droits et la santé sexuelle et reproductive des Espagnoles» dénoncent dans un communiqué la Cadac, le Mouvement français pour le planning familial, le Planning familial de Paris, l'Association nationale des centres d'interruption de grossesse et de contraception et le Collectif Tenon. «Il est clair que si la droite espagnole s'obstine, les droits des femmes deviendront un sujet majeur des futures élections européennes», conclut le communiqué.

http://www.leparisien.fr/societe/ivg-ma ... 443953.php

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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 29 Déc 2013, 20:22

Et bien s'il est à " saluer " la centaine de manifestant(e)s féministes qui se sont rassemblé(e)s à Paris ( nombre dérisoire et cela pose
question ! ), à Madrid aujourd'hui se sont réuni(e)s des milliers de catholiques pour une messe en plein air. Une messe de "défense des familles", en plein débat sur l'avortement dans le pays.
( ce projet de loi risque hélas d'être voté : l'Opus Dei y veille ! )

Espagne: grande messe pour la "famille" en plein débat sur l'avortement

Des milliers de catholiques étaient rassemblés dimanche dans le centre de Madrid pour une grande messe en défense de la "famille". Un événement qui intervient quelques jours après la présentation d'un projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement en Espagne.

Les fidèles sont arrivés dès le début de la matinée pour la messe organisée par l'archevêché de Madrid sous la devise: "la famille est un lieu privilégié pour l'annonce de l'évangile à toute les nations". Certains chantaient des cantiques de Noël, d'autres agitaient des drapeaux de leur région, voire de leur pays.

Sous le précédent gouvernement, dirigé par le socialiste José Luis Zapatero, cette messe annuelle rassemblait jusqu'à plusieurs centaines de milliers de personnes.

Un projet de loi limitant l'avortement


A l'époque, de nombreux fidèles dénonçaient les réformes phares du gouvernement socialiste, comme la législation du mariage homosexuel en 2005 et l'adoption en 2010 de la loi sur l'avortement qui l'autorise jusqu'à 14 semaines de grossesse et jusqu'à 22 semaines en cas de malformation du foetus.

Promesse de campagne en 2011 de Mariano Rajoy, l'actuel gouvernement conservateur a adopté le 20 décembre en Conseil des ministres un projet de loi qui n'autorise l'avortement que lorsqu'il y a un danger prouvé pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la mère, ou en cas de viol ayant fait l'objet d'une plainte.

"Il faut aller plus loin"


Le texte a de fortes chances d'être adopté au Parlement où le Parti populaire au pouvoir a la majorité. Mais pour certains participants à la messe des "familles", ce n'est pas suffisant. "Cette nouvelle loi permet encore de pratiquer des avortements", affirmait un agent commercial venu de Murcie. "Il faut aller plus loin car il ne faut pas d'avortement du tout: c'est un crime", renchérissait une octogénaire venue en bus depuis Cordou.


http://www.bfmtv.com/international/espa ... 75726.html
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 31 Déc 2013, 12:47

Il y a en plus un enjeu qui dépasse le cadre espagnol, et il y a une vague réactionnaire un peu partout. Ce qui se passe en Espagne doit amener une remobilisation sur cette question, comme sur la question féministe en général.

Le gouvernement Rajoy veut lancer une croisade contre l'avortement en Europe

Le gouvernement conservateur espagnol de Mariano Rajoy veut relancer en Europe le débat sur le droit à l'avortement. Après avoir rédigé un projet de loi qui interdit les interruptions volontaires de grossesse (IVG) sauf dans quelques cas très limités (viol ou danger pour la santé de la mère), le ministre espagnol de la justice, Alberto Ruiz-Gallardon, a annoncé qu'il se rendrait à Bruxelles en février pour expliquer le texte.

« Nous avons fait la première loi qui reflète l'opinion majoritaire des citoyens européens , a expliqué M. Gallardon dans un entretien au quotidien monarchiste ABC du 27 décembre, (…) et je suis convaincu que cette initiative aura des prolongements dans les Parlements d'autres pays européens. »

Cet ancien maire de Madrid longtemps considéré comme l'incarnation de l'aile la plus modérée du Parti populaire (PP, conservateur, au pouvoir) donne une analyse très idéologique du projet qu'il a présenté en conseil des ministres le 20 décembre et qu'il défendra « rapidement » au Parlement espagnol. « Nous avons fait une chose sans précédent dans les dernières décennies en Europe, qui consiste à en finir avec le mythe de la supposée supériorité mor...

http://www.lemonde.fr/europe/article/20 ... _3214.html
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 01 Jan 2014, 17:51

Un site pour faciliter l’IVG en Ile de France :
http://blog.jevaisbienmerci.net/2013/12 ... de-france/

Un site d’infos sur l’IVG pour la région PACA :
http://blog.jevaisbienmerci.net/2014/01 ... gion-paca/


Et si vouloir avorter suffisait ?

Un « Rap­port rela­tif à l’accès à l’IVG » http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr ... _v10-2.pdf (Volet 2 : accès à l’IVG dans les ter­ri­toires) a été rendu par le Haut conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes à la ministre des Droits des femmes en novembre 2013.

Ce rap­port recom­mande 40 mesures, dont 3 dans la par­tie « Droit : faire de l’IVG un droit à part entière ». Et on ne peut qu’être d’accord avec les trois recom­man­da­tions qui enté­rinent le fait que les femmes sont aptes à prendre seules les déci­sions les concer­nant, sans contrôle des psy ou des médecins…

RECOMMANDATION N°1
Rem­pla­cer dans l’Article L2212-1 du Code de la santé publique auto­ri­sant l’avortement l’expression « La femme enceinte que son état place dans une situa­tion de détresse peut deman­der à un méde­cin l’interruption de sa gros­sesse » par l’expression « La femme qui ne sou­haite pas pour­suivre une gros­sesse peut deman­der à un-e méde­cin de l’interrompre »

RECOMMANDATION N°2
Sup­pri­mer l’obligation du délai de réflexion de 7 jours prévu aujourd’hui entre les deux pre­mières consul­ta­tions néces­saires avec un-e méde­cin avant une IVG

RECOMMANDATION N°3
Sup­pri­mer de l’article L.2212–8 du Code de la santé publique la men­tion expli­cite de la clause de conscience for­mu­lée ainsi : « Un méde­cin n’est jamais tenu de pra­ti­quer une inter­rup­tion volon­taire de gros­sesse », ainsi que pour les autres professionnel-le-s de santé mentionné-e-s dans le même article. La pos­si­bi­lité de recours à la « clause de conscience » est déjà accor­dée de manière géné­rale à tout le per­son­nel soi­gnant pour l’ensemble des actes médicaux.

Un amen­de­ment a été ajouté mer­credi, en com­mis­sion, au pro­jet de loi « pour l’égalité entre les femmes et les hommes » qui sera dis­cuté à l’Assemblée natio­nale à par­tir du 20 jan­vier. Cet amen­de­ment reprend la recom­man­da­tion 1.

L’alibi de la détresse obli­ga­toire, sans doute néces­saire pour faire pas­ser la loi de dépé­na­li­sa­tion, n’a plus lieu d’être et la loi va (peut-être) le recon­naître. Si une femme ne veut pas d’une gros­sesse, elle a le droit incon­di­tion­nel d’avorter.

http://blog.jevaisbienmerci.net/2013/12 ... suffisait/

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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 02 Jan 2014, 17:38

Communiqués de presse du Planning familial
Régression catastrophique pour les droits des femmes en Espagne : Une fin d’année 2013 marquée par l’obscurantisme en Europe !

Le gouvernement espagnol Rajoy vient d’annuler ce vendredi 20 décembre la loi autorisant l’avortement, sous couvert d’une loi organique de « protection de la vie et des droits de la femme enceinte ». Pour rassurer sa base électorale et consolider sa position de fervent défenseur des valeurs traditionalistes et fondamentalistes religieuses, il fait ainsi passer au second plan les problèmes économiques qui touchent de plein fouet les espagnolEs

Au mépris des recommandations des textes internationaux de l’OMS et ONU, le conseil des ministres espagnol est revenu sur une avancée majeure pour les femmes : la loi de 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse - 22 pour raison médicale -.

Il subordonne le choix des femmes au contrôle médical et social puisque cette proposition de loi prévoit l’autorisation d’avorter dans 3 cas très précisément encadrés :
1.Grave danger encouru par la femme pour sa vie ou sa santé physique ou psychologique : le texte impose que le diagnostic soit émis par deux médecins différents et étrangers à l'établissement pratiquant l'avortement.
2.Viol, à la condition est qu’elle ait déposé plainte.
3.Malformation fœtale, sous réserve de deux rapports médicaux - l'un sur la mère et l'autre sur le fœtus, qui confirmeront le motif d'interruption de grossesse.

Autre recul : les personnes mineures devront avoir obligatoirement l'autorisation de leurs parents pour interrompre une grossesse non voulue.

En renouant avec des pratiques déniant la liberté de choix, c’est le mépris des droits humains fondamentaux des femmes et des couples à maitriser leur fécondité et à décider de leur vie que le gouvernement espagnol vient de signer. Il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission !
Après l’offensive des opposants aux droits des femmes contre le rapport Estrela, rejeté le 10 décembre dernier au Parlement européen, cette démarche du gouvernement espagnol vient s’inscrire dans le mouvement européen réac- tionnaire et conservateur qui n’a toujours pas accepté le droit des femmes à de disposer de leur corps, et les considère comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes.

Le combat des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs, car il est le combat est celui de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.

http://www.planning-familial.org/commun ... esse#14025


Appels à Rassemblements

. à Nice dimanche 5 janvier 2014 à 15 h devant le Consulat espagnol
4 boulevard Jean Jaurès.
Venez avec un cintre ou des aiguilles à tricoter avec écrit dessus "Nunca Mas!" ou "Plus jamais!".

. à Toulouse le 8 janvier à 12h devant le consulat d'Espagne.
http://www.planning-familial.org/actual ... se-0014175

. à Montpellier, deux rassemblements prévu
manifestation devant le consulat d'Espagne, 24 Rue Marceau (à côté du Cours Gambetta) le jeudi 9 janvier à 12H30.
et
manifestation le 11 janvier 14h30 sur la place de la Comédie avec diffusion de tracts et sensibilisation de la population.

http://www.planning-familial.org/actualites-nationales
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