Pour le droit à l'avortement

Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 06 Jan 2014, 01:49

Infos mobilisation sur Politis
IVG : la protestation contre le projet de loi espagnol s’organise

La limitation de l’accès à l’IVG en Espagne marque un recul européen. En réaction, plusieurs manifestations sont prévues en janvier pour le droit à l’avortement.

Le 27 décembre dernier, le gouvernement espagnol a validé un projet de loi prévoyant la restriction de l’accès à l’interruption volontaire de grossesse (IVG).

En Espagne, une loi de 2010 autorise l’avortement jusqu’à 14 semaines de grossesse, et 22 semaines en cas de malformation du fœtus. Ce nouveau projet de loi limiterait le recours à l’IVG à trois situations :

– En cas de risque pour la vie et la santé physique ou psychologique de la femme, ce risque devant être diagnostiqué par deux médecins extérieurs à l’établissement pratiquant l’IVG. – En cas de viol, à condition que la femme ait porté plainte – En cas de malformation fœtale, sous réserve de deux rapports médicaux.

Enfin, en cas d’adoption du projet de loi, les mineures auraient besoin d’une autorisation de leurs parents pour interrompre une grossesse non désirée.

« Un mouvement réactionnaire »

Pour le Planning familial, cette initiative illustre la volonté du gouvernement espagnol de « maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission » et s’inscrit dans un « mouvement européen réactionnaire et conservateur qui n’a toujours pas accepté le droit des femmes à disposer de leur corps ».

En Europe, seuls Malte et Andorre interdisent formellement l’avortement, mais d’autres pays en restreignent strictement l’accès. En Pologne, il n’est autorisé qu’en cas de viol, d’inceste et de danger pour la vie ou la santé de la mère. Interdit en Irlande jusqu’en juillet dernier, il est à présent autorisé si la vie de la femme est en danger, un risque qui doit être certifié par des médecins.
En Italie, si l’interruption d’une grossesse non désirée est légale, l’accès y serait de plus en plus limité. Selon les chiffres de l’Institut italien de la statistique (Istat), environ 80 % des gynécologues refuseraient de pratiquer l’IVG en ayant recours à la « clause de conscience » prévue par la loi.

En Russie, l’avortement – autorisé – est critiqué et remis peu à peu en question dans le cadre d’une lutte du gouvernement contre une démographie en déclin. Au mois de novembre dernier, le président Vladimir Poutine a signé une loi interdisant toute affiche et toute publicité concernant l’avortement. D’autres mesures seraient envisagées, comme la fin du remboursement de l’avortement en clinique publique ou l’obligation d’un accord parental pour la prescription de la pilule du lendemain aux mineures, ou de l’époux pour les femmes mariées.

Enfin, en Suisse, les citoyens devront se prononcer sur la fin du remboursement de l’IVG par les caisses d’assurance maladie, une proposition d’initiative populaire qui sera soumise au vote le 9 février.

Vers un recul européen ?

Au sein de l’Union européenne, un texte qui réclamait un accès généralisé à la contraception et à des services d’avortement sûrs a été rejeté en décembre par le Parlement européen. Ce rapport, porté par la socialiste portugaise Edite Estrela, bien que non contraignant pour les États membres, inscrivait symboliquement l’accès à l’IVG comme un droit européen. Il a été remplacé par un texte porté par des députés conservateurs affirmant la primauté des États sur cette question.

Un « recul », selon les féministes européennes, qui semble encourager le gouvernement espagnol. Le ministre de la Justice Alberto Ruiz-Gallardon a annoncé fin décembre qu’il se rendrait à Bruxelles en février pour expliquer ce projet de loi sur l’avortement.

« Je suis convaincu que cette initiative aura des prolongements dans les parlements d’autres pays européens », a-t-il déclaré au quotidien monarchiste ABC le 27 décembre.

En France et ailleurs, plusieurs manifestations sont organisées pour défendre l’accès à l’interruption volontaire de grossesse et contre le projet de loi espagnol.


http://www.politis.fr/IVG-la-protestati ... 25117.html

Les rassemblements prévus en janvier

8 janvier

- À Toulouse, à 12 h devant le consulat espagnol.

9 janvier

- À Montpellier, à 12 h 30 devant le consulat espagnol.

11 janvier

- À Montpellier, à 14 h 30 place de la Comédie.
- À Lyon, à 14 h 30 devant la mairie de Villeurbanne (Métro A, arrêt Gratte-Ciel), à l’initiative de la plateforme féministe 69. (Les partis politiques, les organisations politiques et syndicales sont invitées à participer sans visibilité.)
- À Lille, horaire et lieu à confirmer.

18 janvier

- À Lyon, devant l’ambassade d’Espagne (horaire à confirmer).
- À Genève, à 14 h, rue du Mont-Blanc, contre la fin du remboursement de l’IVG en Suisse.

19 janvier

- À Clermont-Ferrand, à 14 h, place de Jaude.
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 06 Jan 2014, 17:54

-8 janvier

à Marseille : 12h rassemblement devant le Consulat d’Espagne
38 rue Edouard Delanglade

http://www.millebabords.org/spip.php?article25150
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 08 Jan 2014, 01:16

à Lille, c'est plutôt le 18 janvier,
à 14h30 devant l'Opéra.
http://lille.demosphere.eu/rv/1462


Appel Toulouse le 8 janvier
Pour un AVORTEMENT libre et gratuit partout pour toutes et Sans conditions.

Mercredi 8 janvier à 12h devant le consulat d'Espagne (rue Sainte Anne)

Le gouvernement espagnol s'apprête à faire voter une loi interdisant l'avortement excepté en cas de viol après dépôt de plainte, ou en cas de danger pour les femmes. Ce danger doit être expertisé par deux médecins indépendants du lieu ou aura lieu l'avortement. La loi actuelle requiert l'avis d'un seul médecin qui peut être celui qui pratiquera l'avortement jusqu'à 14 semaines, et l'avis d'un psychiatre jusqu'à 22 semaines.

Ceci est inacceptable, une fois de plus on légifère sur le ventre des femmes. Nous sommes solidaires de nos camarades espagnoles car nous pensons que les femmes doivent pouvoir disposer seules de leurs corps. Nous exigeons le retrait de ce projet de loi aux conséquences désastreuses ; seules les femmes qui en auront les moyens pourront se payer un avortement, les autres seront condamnées à avorter par leurs propres moyens ou à garder le produit d'une grossesse non désirée avec les conséquences sanitaires, psychologiques, économiques que l'on sait.

Ce projet de loi aura aussi un retentissement sur les femmes en France car la loi ne permet d'avorter que dans un délai de 12 semaines. Les femmes ayant dépassé ce délai ne pourront plus aller avorter en Espagne comme c'est le cas actuellement.

Même si en France l'avortement est toujours autorisé, son accès est de plus en plus difficile du fait des choix politiques en matière de santé, de la complexité de la procédure et de l'existence d'un délai. Nous pensons qu'au delà de la nécessaire solidarité avec nos camarades espagnoles, nous devons nous battre ici aussi . Nous ne voulons plus que nos vies soient régies par des experts, des lois ou qui que ce soit. Nous entendons disposer de nos corps comme nous le voulons.

Suite à une manifestation , trois camarades espagnoles ont été arrêtées et sont accusées de résistance, désobéissance à la loi et d'atteinte à personne dépositaire de l'autorité. Nous exigeons leur libération immédiate et l'arrêt des poursuites.

Appel à rassemblement le mercredi 8 janvier à 12h devant le consulat d'Espagne (rue Sainte Anne)

pour un avortement libre et gratuit partout pour toutes et sans conditions

Des féministes solidaires

http://toulouse.demosphere.eu/rv/7354
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 09 Jan 2014, 14:31

Lyon, samedi 11 jan­vier à 14h30 devant la mairie de Villeurbanne
Appel
Pour le droit à disposer de nos corps, rassemblement en solidarité avec l’Espagne

Vendredi 20 décembre 2013, le gouvernement espagnol a présenté une loi visant à interdire le droit à l’avortement, sauf dans de rares cas. Nous nous rassemblerons donc en solidarité avec les féministes de l’état espagnol et pour le droit à disposer de nos corps le samedi 11 janvier.

- grave danger encouru par la femme pour sa vie ou sa santé phy­si­que ou psy­cho­lo­gi­que : le texte impose que le diag­nos­tic soit émis par deux méde­cins dif­fé­rents et étrangers à l’établissement pra­ti­quant l’avor­te­ment,
- viol, à la condi­tion qu’elle ait déposé plainte,
- mal­for­ma­tion fœtale, sous réserve de deux rap­ports médi­caux - l’un sur la femme et l’autre sur le fœtus, qui confir­me­ront le motif d’inter­rup­tion de gros­sesse,

Cette loi réta­bli­rait aussi l’obli­ga­tion d’auto­ri­sa­tion paren­tale pour l’avor­te­ment d’une mineure [1].

Le 10 décem­bre, le Rapport Estrela [2] sur la santé et les droits sexuels et repro­duc­tifs a été rejeté par les député-e-s euro­péens suite, notam­ment, à du lob­bying inten­sif de mou­ve­ments anti-fémi­nis­tes et contre l’avor­te­ment [3].

Dans ce contexte de remise en ques­tion du droit à dis­po­ser de nos corps et d’une dif­fu­sion mas­sive de dis­cours réac­tion­nai­res et anti-fémi­nis­tes, incluant des posi­tions anti-avor­te­ment, anti-mariage homo, mas­cu­li­nis­tes, trans­pho­bes, etc. ;
nous, des fémi­nis­tes, appe­lons à un ras­sem­ble­ment dans l’espace public le samedi 11 jan­vier à 14h30 devant la mairie de Villeurbanne (Métro A, arrêt Gratte-Ciel).

L’objec­tif est d’occu­per l’espace ensem­ble, au même endroit, à la même heure pour défen­dre le droit à dis­po­ser de nos corps, visi­bi­li­ser nos ana­ly­ses et posi­tions poli­ti­ques, et affi­cher notre soli­da­rité avec les fémi­nis­tes de l’état espa­gnol.

En tant qu’indi­vidu-e, col­lec­tif, orga­ni­sa­tion, asso­cia­tion, venez avec vos tracts et ban­de­ro­les !
ainsi qu’avec vos gâteaux, thés, et autres bois­sons chau­des à par­ta­ger.

Les partis poli­ti­ques, les orga­ni­sa­tions poli­ti­ques et syn­di­ca­les sont invi­tées à par­ti­ci­per sans visi­bi­lité (pas de dra­peaux).

Merci de dif­fu­ser cet appel dans vos réseaux.

à samedi 11 jan­vier !

Plateforme fémi­niste 69


Notes

[1] Voir le Communiqué de Presse du Planning Familial : http://www.planning-familial.org/communiques-presse
[2] Voir le rapport Estrela qui concerne entre autres le droit à la contraception et à l’avortement, l’éducation sexuelle et reproductive, les violences liées au droit sexuel et reproductif : http://www.europarl.europa.eu/sides/get ... XML+V0//FR
[3] Voir cet article sur les discours et stratégies conservatrices et catholiques, qui s’opposent à ce que ces courants renomment abusivement la ’ « théorie » du genre ’ http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... _3224.html

http://rebellyon.info/?Pour-le-droit-a-disposer-de-nos


Poitiers,
samedi 11 janvier à 11h, Place du Marché de Notre dame

Image


Communiqué de la CGT-e Espagne
(non traduit)
En defensa del derecho a decidir de la mujer sobre su cuerpo y su maternidad

La reforma de la ley del aborto del ministro de justicia Gallardón elimina el derecho logrado por las mujeres a abortar en la sanidad pública en las primeras 14 semanas y hará, a niveles prácticos, imposible abortar en España.En la situación de crisis económica actual, especialmente entre las mujeres, la nueva ley provocará abortos clandestinos, por tanto, se incrementará el riesgo de muertes de mujeres
Secretaria de la Mujer

POR LA DESPENALIZACIÓN DEL ABORTO

El viernes 20 de diciembre de 2013, el Consejo de Ministros ha aprobado el anteproyecto de la reforma de la ley del aborto propuesta por el ministro de Justicia, Alberto Ruiz-Gallardón, obedeciendo los dictámenes de la Conferencia Episcopal de la Iglesia católica y aboliendo el derecho de las mujeres a decidir sobre la interrupción de su embarazo.

​Tras el proceso de informes y debate Parlamentario, la Ley entrará en vigor en el plazo de un año. Desde la CGT, continuaremos luchando codo con codo con plataformas feministas, movimientos, colectivos, asambleas de mujeres... para que este atentado reaccionario que supone esta reforma no llegue a perpetrarse, seguiremos luchando contra este abuso de poder, contra esta dictadura parlamentaria, contra esta sumisión de la sociedad civil a una trasnochada iglesia y un gobierno retrógrado.

El nombre de esta nueva ley no es gratuito. La Ley Orgánica de Protección de la Vida del Concebido y de los Derechos de la Mujer Embarazada, como su nombre indica antepone los derechos del feto a los de la mujer y representa el mayor atentado contra la dignidad de las mujeres, contra su lucha por la igualdad, de los últimos treinta años, al negarles su capacidad de decidir.

​¿Qué novedades presenta esta reforma de la ley del aborto?

La primera es ideológica. La interrupción del embarazo deja de ser un derecho de la mujer en las primeras 14 semanas, como sucedía con la ley anterior de 2010 y vuelve a ser un delito, un delito que se despenaliza en sólo dos supuestos y con mayores restricciones para acogerse a ellos.
Los dos únicos supuestos son: violación (alegable en las primeras 12 semanas) y “grave peligro para la vida o la salud física o psíquica” de la mujer (alegable en las primeras 22 semanas). Este peligro será dictaminado por especialistas en medicina pero con restricciones mayores que las contempladas en la Ley de Supuestos de 1985 y con un burocratizado proceso.

Por el contrario, la presencia de malformaciones fetales gravísimas o enfermedades del feto no serán motivo legal de aborto, aunque sí lo será el efecto psicológico que eso tenga en la embarazada. ¿Quién dictaminará este efecto psicológico? Este supuesto de efecto psicológico se podrá alegar pero con un procedimiento más exigente, más complicado y más largo que el actual.

Para acreditar el grave efecto psicológico sobre la mujer, se precisará un informe de dos médicos (antes era uno) y ajenos a la clínica en la que tendría lugar el aborto, no pudiendo ser quienes vayan a practicarlo (como en la ley actual) ni trabajen en el mismo centro hospitalario (esta es la novedad).
​Se amplía el plazo de reflexión de tres a siete días para que la mujer sea informada sobre el aborto y sus consecuencias y decida abortar.

Se vuelve a que las menores de edad con 16-17 años precisen el permiso de su familia para poder abortar. En caso de discrepancia, será un juzgado, en un plazo de 15 días, quien determine a quién da la razón.
​Si antes el derecho a la objeción de conciencia era sólo para el o la médico que iba a practicar el aborto, con esta reforma, la objeción de conciencia se generaliza y amplia a todas y todos los posibles profesionales sanitarios que participen, colaboren o cuyo trabajo sea preciso para realizar un aborto, como el personal administrativo, celador, auxiliar, personal de quirófano.

El aborto fuera de los supuestos legales, es un delito pero a quien se castiga será al profesional médico y no a la mujer (hasta tres años de cárcel y hasta seis de inhabilitación, como ahora) ya que nuestro heroico caballero, paternalista y machista ministro Gallardón, como garante protector de la débil mujer; considera a la mujer como menor de edad, considera a la mujer como una víctima del aborto.
​Finalmente, esta concepción de la ley del aborto, hace innecesarios, acaba, con todas las medidas y políticas sociales como la educación sexual y afectiva, el fomento del acceso a los métodos anticonceptivos, los programas de planificación familiar, de formación para la juventud.

​Desde CGT consideramos que sin respeto a los derechos de la mujer, se genera una violencia institucional que se generaliza entre toda la sociedad y desplaza a la mujer a una situación de inferioridad, sumisión y desigualdad que perpetuarán el patriarcado y la violencia machista.

ABORTAR ES UN DERECHO, NO UNA OBLIGACIÓNNOSOTRAS PARIMOS, NOSOTRAS DECIDIMOSPOR EL ABORTO LIBRE Y GRATUITO

Secretaria de la Mujer.Secretariado Permanente. Comité Confederal de CGT

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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 11 Jan 2014, 12:50

manif de Toulouse




Une vidéo par teledebout, une construction avec des images INA très bien faite du point de vue militante : http://teledebout.org/index.php?page=ivgEspagne


Ce samedi 11 janvier
Bordeaux, c'était à 11h devant le consulat d’Espagne.
Montpellier, à 14h30 place de la Comédie.
Lyon, à 14h30 devant la mairie de Villeurbanne
Nantes, 14h30, place Royale
Marseille, 15 heures sur le Vieux Port
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 13 Jan 2014, 07:10

En Suisse aussi le droit à l'IVG est menacé.
Avec ceci de particulier que la votation du 9 février qui va peut-être inscrire dans la loi le dé-remboursement de l'IVG a été initié par des "citoyen-nes" suisses et pas par le gouvernement.

Tract du collectif suisse, le CLAC, Collectif pour la liberté de l'avortement et de la contraception, fondé à Lausanne à la fin novembre 2013

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http://www.le-clac.ch/
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 13 Jan 2014, 23:31

Un revers pour le le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy : les espagnols sont très majoritairement opposés à la restriction
de l'avortement :


Les Espagnols très majoritairement opposés à la restriction de l'avortement


Une réforme contestée, des sondages catastrophiques et des ministres conspués... La quasi-suppression du droit à l'avortement que mène le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy sème le trouble en Espagne.

Le projet de loi supprimant quasiment le droit à l'avortement dans le pays a été approuvé le 20 décembre dernier en Conseil des ministres et devrait être présenté au Parlement au printemps. Le texte ne prévoit une autorisation d'avortement que dans deux cas très précis: que l'interruption de grossesse soit nécessaire en raison d'un grave danger pour la vie ou la santé physique ou psychologique de la femme, ou que la grossesse soit une conséquence d'un délit contre la liberté ou l'intégrité sexuelle de la femme.

Un sondage publié samedi 11 janvier au soir par El Pais indique que 78% des électeurs espagnols interrogés estiment que cette réforme n'était pas nécessaire. Et ils sont 86% à juger qu'une femme enceinte doit pouvoir choisir de poursuivre ou non sa grossesse (68% chez les électeurs du Parti populaire au pouvoir). 84% estiment par ailleurs que la future loi doit maintenir l'avortement légal en cas de malformation fœtale. Un sondage qui a tout l'air d'un désaveu pour le gouvernement espagnol.

D'un point de vue plus politique, la mise en pratique de cette promesse de campagne destinée à séduire les conservateurs catholiques ne porte pas encore ses fruits dans les sondages. Au contraire, le Parti populaire enregistre une dégringolade dans un autre sondage publié par El Pais.

Mariano Rajoy espère que l'année 2014 sera celle de la reprise économique en Espagne. Mais le débat sur l'avortement devrait tout emporter sur son passage comme celui sur le mariage gay l'a fait en France. Si les nouvelles sont bonnes sur le front économique, la loi sur l'avortement leur fera de l'ombre. Si les nouvelles sont mauvaises, le Premier ministre sera accusé de vouloir détourner l'attention. Dans les deux cas, Mariano Rajoy est perdant.

Par ailleurs, le gouvernement et le Parti populaire doivent affronter une fronde grandissante dans les rangs conservateurs. Plusieurs voix s’élèvent au sein du parti pour critiquer la réforme, demander des ajustements sur cette loi contre l'avortement, ou exiger une liberté de vote au Parlement. 91% des Espagnols interrogés estiment à ce sujet que les partis ne doivent pas imposer de vote de groupe à leurs députés.


http://www.huffingtonpost.fr/2014/01/12 ... 84535.html
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 15 Jan 2014, 07:54

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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 17 Jan 2014, 01:46

Samedi 18 janvier

Rassemblements contre la réforme anti avortement en Espagne et ailleurs...

Lille, à 14h30 devant l'Opéra de Place du théâtre
Amiens,15 heures place de l’Hôtel de Ville
Grenoble, 18h à la tronche devant l'ancienne maternité.
Strasbourg, à 14h, Place Kleber
Genève, à 14h, rue du Mont-Blanc, contre la fin du remboursement de l’IVG en Suisse.s
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 19 Jan 2014, 12:02

Un amendement au projet de loi pour l'égalité hommes-femmes propose de supprimer la notion de "situation de détresse" pour recourir à l'avortement. Les anti-IVG, mécontents, manifestent aujourd'hui à Paris.

Avortement : l'amendement qui pousse les anti-IVG dans la rue

Un amendement met le feu aux poudres dans les rangs des opposants à l'IVG. Jusqu'ici, au terme de la loi Veil de 1975, une femme pouvait recourir à l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dès lors que "son état la [plaçait] dans une situation de détresse". Mais mi-décembre, des députés PS ont choisi de supprimer en commission cette notion de "situation de détresse", considérant qu'une femme enceinte qui, tout simplement, "ne veut pas poursuivre une grossesse", peut "demander à un médecin l'interruption de grossesse".

L'amendement socialiste doit encore être débattu en séance lundi, dans le cadre du projet de loi pour l'égalité entre les femmes et les hommes. La différence sémantique qu'il introduit ne devrait rien changer dans la pratique. Pourtant, il suscite de très vives réactions. Aussi bien du côté des défenseurs d'une lecture stricte de la loi Veil, principalement des parlementaires de droite, que des opposants historiques au texte, près de 40 ans après son adoption.

"L'idée d'une détresse ne correspond pas à la situation des femmes", a argumenté en commission la député PS Axelle Lemaire, co-auteure de l'amendement. Et de rappeler au passage qu"aujourd'hui, quelque 35% des femmes en France recourent à l'IVG au moins une fois dans leur vie. Il n'empêche. Cette modification a réveillé les adversaires historiques de l'avortement. Dans un contexte explosif ravivé par les débats qui agitent actuellement l'Espagne, les anti-IVG se sont ainsi donné rendez-vous dimanche 19 janvier place Denfert-Rochereau à Paris, vers 14 heures, pour manifester contre ce changement du texte. Qui risque, selon eux, de générer "une banalisation de l'avortement".

Les débats dans l'hémicycle s'annoncent vifs. Plusieurs députés de l'opposition ont prévu de batailler ferme contre l'amendement, qui devrait être soutenu par le gouvernement. Le député UDI, Jean-Christophe Fromantin, confie par exemple au "Nouvel Observateur" qu'il déposera un amendement de suppression pour revenir aux "réserves initiales" de la Loi Veil et en "garder l'esprit" d'origine.

"L'état actuel de la loi est satisfaisant, abonde son collègue UMP Hervé Mariton, qui juge "inutile" l'amendement PS. "L'avortement doit rester possible en France. Il n'y a pas de demande changement dans la société française", ajoute-t-il.

Antis et pros IVG dans la rue


Si l'adoption du texte remanié dans l'hémicycle ne fait guère de doute, le débat devrait à nouveau s'inviter dans la rue. Revigorés par les manifestations anti-mariage homo de l'an dernier et par l'initiative espagnole limitant l'avortement, des associations proches des milieux catholiques tentent de remobiliser leurs troupes autour de ce sujet qui cristallise les tensions. Le collectif d'associations "La Marche pour la vie", qui manifeste dimanche, juge que cet amendement à été initié par "un lobbying des féministes" qui vise à "promouvoir l'avortement comme un droit".

Alors qu'en Espagne, le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy s'apprête à restreindre les possibilités d'avorter aux cas de viol et de menaces "durable et permanente" sur la santé de la femme enceinte, une délégation de sénateurs espagnols a prévu de se joindre ce dimanche à la manifestation contre l'avortement.

Le même jour, les pros-IVG ont également promis de donner de la voix puisqu'ils organisent une contre-manifestation dans le 13e arrondissement parisien. Assiste-t-on au retour d'une opposition frontale entre les deux camps comme dans les années 80-90 ?

Dénonçant "les lobbies très conservateurs" qui opèrent en Europe, la ministre des Droits des femmes Najat Vallaud-Belkacem a déjà prévenu que "les libertés fondamentales", comme le droit à l'avortement, feront partie intégrante du débat des prochaines élections européennes. De quoi raviver les passions.


http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/ ... a-rue.html
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 20 Jan 2014, 18:27

« La lutte enchantée » appelle à un rassemblement à 12h devant le consulat d’Espagne à MARSEILLE.
38 rue Delanglade, 13006 (métro Préfecture)

« La lutte enchantée » appelle à un rassemblement devant le consulat d’Espagne
pique-nique chanté pour les femmes d’Espagne

Mercredi, pour les femmes d’Espagne, on récidive

Les deux mercredi passés (8/1 et 15/1), la chorale de manif « La lutte enchantée » est venue devant le consulat d’Espagne à Marseille (38 rue Delanglade) pour chanter en soutien aux femmes espagnoles en lutte pour le droit à l’avortement, pour obtenir le retrait de la loi que tente de faire voter le gouvernement de M. Rajoy pour complaire à l’église catholique et aux conservateurs les plus réacs.

« La lutte enchantée » appelle à un rassemblement ce mercredi 22/1 à 12h pour un pique-nique chanté devant le consulat d’Espagne.


Au plaisir de vous y voir et de vous y entendre !
La lutte enchantée.

http://www.millebabords.org/spip.php?article25273
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 21 Jan 2014, 23:46

MANIFESTATIONS le 1er février à Paris et dans de nombreuses autres villes
( Bientôt, l'Appel unitaire, les villes appelant le 1er février, les rendez-vous. Ces manifestations sont appelées en solidarité avec les femmes espagnoles qui manifesteront le 1er février à Madrid ).

Communiqué de la Marche Mondiale des Femmes :

ABORTO – YO DECICO !

On assiste en Europe à une montée inquiétante des extrêmes-droites. La réforme de la loi sur l’avortement en Espagne est une des manifestations du recul des droits, des acquis et des libertés que les partis rétrogrades et liberticides veulent nous imposer. Dans les nombreuses tentatives pour ramener les femmes à leur place assignée, la remise en cause de leur droit à décider d’enfanter est essentielle.
Avec la réforme de la loi sur l’avortement, la politique du Parti Populaire de Mariano Rajoy ramène l’Espagne vers des choix idéologiques que la dictature de Franco avait imposés, et particulièrement aux femmes. Ce sont les forces les plus rétrogrades qui sont à l’œuvre à l’intérieur du Gouvernement Espagnol, liées à une hiérarchie catholique conservatrice.
Cette réforme va à l’encontre de toutes les avancées acquises à Pékin, définies par l’OMS, reconnues par l’Union Européenne. Elle nous entraîne vers des horizons obscurs contre lesquels plusieurs générations de femmes se sont battues.
Comme en France, l’extrême-droite compare l’avortement à des actes terroristes. On voit bien que ces idéologies liberticides veulent criminaliser les droits des femmes. On voit bien aussi qu’ils veulent nous faire revenir par tous les moyens dans les rôles traditionnels du système patriarcal.
Madrid


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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede L . Chopo » 23 Jan 2014, 16:24

Contre la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs, la CNT-Solidarité Ouvrière appelle à la manifestation du 1er février à Paris, à 14 heures place Joffre jusqu’à l’Ambassade d’Espagne.

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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Béatrice » 25 Jan 2014, 00:34

Une déclaration percutante de Beatriz PRECIADO philosophe, directrice du Programme d'études indépendantes du musée d'Art contemporain de Barcelone (Macba).

Déclarer la grève des utérus

La nouvelle loi sur l’avortement sera, avec l’irlandaise, la plus restrictive d’Europe. Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique.

Enfermés dans la fiction individualiste néolibérale, nous vivons avec la croyance naïve que notre corps nous appartient, qu’il est notre propriété la plus intime, alors que la gestion de la plupart de nos organes est assurée par diverses instances gouvernementales ou économiques. Parmi tous les organes du corps, l’utérus est sans doute celui qui, historiquement, a fait l’objet de l’expropriation politique et économique la plus acharnée. Cavité potentiellement gestatrice, l’utérus n’est pas un organe privé, mais un espace public que se disputent pouvoirs religieux et politiques, industries médicales, pharmaceutiques et agroalimentaires. Chaque femme porte en elle un laboratoire de l’Etat-nation, et c’est de sa gestion que dépend la pureté de l’ethnie nationale.
Sur le même sujet

Tribune
«J’invite tous les corps à faire la grève de l’utérus»
Par Beatriz Preciado
Mini-miss, IVG, ce que le projet de loi sur l'égalité homme-femme peut changer
récit
IVG, le grand retour en arrière espagnol
Par François Musseau

Depuis quarante ans en Occident, le féminisme a mis en marche un processus de décolonisation de l’utérus. L’actualité espagnole montre que ce processus est non seulement incomplet, mais encore fragile et révocable. Le 20 décembre, le gouvernement de Mariano Rajoy a voté l’avant-projet de la nouvelle loi sur l’avortement qui sera, avec l’irlandaise, la plus restrictive d’Europe. La loi de «protection de la vie du conçu et du droit de la femme enceinte» n’envisage que deux cas d’avortement légal : le risque pour la santé physique ou psychique de la mère (jusqu’à 22 semaines) ou le viol (jusqu’à 12 semaines). Mais encore, un médecin et un psychiatre indépendant devront certifier qu’il y a bien risque pour la mère. Le texte a suscité l’indignation de la gauche et des féministes, mais aussi l’objection du collectif des psychiatres qui refusent de participer à ce processus de pathologisation et de surveillance des femmes enceintes annihilant leur droit à décider pour elles-mêmes.

Les politiques de l’utérus sont, comme la censure et la restriction de la liberté de manifester, de bons détecteurs des dérives nationalistes et totalitaires. Dans un contexte de crise économique et politique de l’Etat espagnol, confronté à la réorganisation du territoire et de son «anatomie» nationale (pensons au processus de sécession de la Catalogne, mais aussi au discrédit croissant de la monarchie et à la corruption des élites dirigeantes), le gouvernement cherche à récupérer l’utérus comme lieu biopolitique dans lequel fabriquer à nouveau la souveraineté nationale. Il imagine qu’en le possédant il parviendra à figer les vieilles frontières de l’Etat-nation en décomposition.

Cette loi est aussi une réponse à la légalisation du mariage homosexuel acquise durant le mandat du précédent gouvernement socialiste et que, malgré les tentatives récurrentes du Parti populaire (PP), le Tribunal constitutionnel a refusé d’abroger. Face à la remise en question du modèle de la famille hétérosexuelle, le gouvernement Rajoy, proche des intégristes catholiques de l’Opus Dei et du cardinal Rouco Varela, entend aujourd’hui occuper le corps féminin comme lieu ultime où se joue, non seulement la reproduction nationale, mais aussi la définition de l’hégémonie masculine.

Si l’histoire biopolitique pouvait être racontée cinématographiquement, nous dirions que le PP prépare un frénétique porno gore dans lequel Rajoy et son ministre de la Justice, Ruiz Gallardón, plantent le drapeau espagnol dans tous les utérus de l’Etat-nation. Voici le message envoyé par le gouvernement aux femmes du pays : ton utérus est un territoire de l’Etat, domaine fertile pour la souveraineté nationale catholique. Tu n’existes qu’en tant que mère. Ecarte les jambes, deviens terre d’insémination, reproduis l’Espagne. Si la loi que le PP propose prend effet, les Espagnoles se réveilleront avec le Conseil des ministres et la Conférence épiscopale au fond de l’endomètre.

Corps né avec utérus, je ferme les jambes devant le national catholicisme. Je dis à Rajoy et Varela qu’ils ne mettront pas un pied dans mon utérus : je n’ai jamais enfanté, ni n’enfanterai jamais au service de la politique espagnoliste. Depuis cette modeste tribune, j’invite tous les corps à faire la grève de l’utérus. Affirmons-nous en tant que citoyens entiers et non plus comme utérus reproductifs. Par l’abstinence et par l’homosexualité, mais aussi par la masturbation, la sodomie, le fétichisme, la coprophagie, la zoophilie… et l’avortement. Ne laissons pas pénétrer dans nos vagins une seule goutte de sperme national catholique. N’enfantons pas pour le compte du PP, ni pour les paroisses de la Conférence épiscopale. Faisons cette grève comme nous ferions le plus «matriotique» des gestes : une façon de déconstruire la nation et d’agir pour la réinvention d’une communauté de vie post-Etat nationale où l’expropriation des utérus ne sera plus envisageable.

http://www.liberation.fr/societe/2014/0 ... rus_973661
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Re: Pour le droit à l'avortement

Messagede Pïérô » 26 Jan 2014, 13:25

Appel hexagonal à manifester partout le 1er février

Non à la régression des droits des femmes en Espagne et ailleurs !
La liberté face à l’obscurantisme !
2014 : pour nos droits, pour nos choix !


Les féministes espagnoles organisent une manifestation à Madrid le 1er février
Mobilisons nous pour les soutenir
Manifestons partout ensemble SAMEDI 1° FEVRIER


20 décembre 2013, le gouvernement espagnol Rajoy veut annuler la loi autorisant l’avortement, rappelant les sombres heures du franquisme.

Il revient sur la loi obtenue en 2010 qui légalisait l’avortement jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée (22 pour raison médicale) au mépris des recommandations des textes internationaux de l’Organisation Mondiale de la Santé et de l’Organisation des Nations Unies.

Renouant avec des pratiques qui dénient la liberté de choix aux femmes au mépris des droits humains fondamentaux, il annonce clairement son projet de société : maintenir les femmes dans un statut social étroit et de soumission.

Cette attaque du gouvernement espagnol s’inscrit dans l’offensive européenne des opposants aux droits des femmes comme l’a illustré en décembre 2013 le rejet du rapport Estrela par le Parlement européen (rapport sur la santé et les droits reproductifs traitant de l’accès aux contraceptifs et à l’avortement, de la procréation médicalement assistée, de l’éducation sexuelle et de la liberté de conscience). Ce rapport proposait que l’avortement soit de la compétence de l’Union européenne, encourageant ainsi tous les états membres à l’autoriser.

Ce refus d’accepter le droit des femmes à disposer de leur corps, cette persistance à les considérer comme des sous citoyennes incapables de décider par elles-mêmes désigne l’enjeu : quelle société voulons-nous ?

Le combat des femmes, des forces démocratiques et associatives espagnoles pour ce droit fondamental est le nôtre, et nous le soutiendrons ici et ailleurs car il est le combat de celles et ceux qui veulent l’égalité entre les femmes et les hommes.

Il rejoint les luttes que nous avons menées et que nous continuons à mener dans notre pays. Car, si le droit à l’avortement est bien inscrit dans la loi française, la concrétisation du droit à travers des centres d’avortement nombreux, permettant un accueil et des soins de qualité, n’est toujours pas assurée de manière satisfaisante dans toutes les régions.

C’est aussi un soutien à toutes les femmes obligées de se rendre dans une autre région ou dans un autre pays parce que là où elles vivent l’accès à l’avortement est difficile, voire interdit.

Nous appelons à :
- Lutter pour une Europe où toutes les femmes pourraient disposer librement de leur corps sans contrainte étatique et religieuse, et qui intègre ces droits à la Charte européenne des droits fondamentaux ;
- Soutenir le combat des femmes espagnoles pour conserver l’acquis qu’elles ont gagné de haute lutte.

Non à l’ordre moral qui veut gérer nos vies,

Oui à nos droits, tous nos droits et à la liberté de choix d’avoir un enfant ou non



Premiers signataires : ANCIC, CADAC, Collectif Tenon XXe, Mouvement Planning Familial confédéral, 40 ans de mouvement, APEL-Egalité, Association Droits des Femmes XXème, Association pour la Mixité l’Egalité La LaÏcité, Association Nationale des Études Féministes, Association Nationale Sages-Femmes Orthogénistes, Collectif 8 mars pour toutes, Collectif Oui oui oui, Collectif National pour les Droits des Femmes , Collectif de Pratique et de Réflexion Féministe Rupture, Comité Laïcité République, Coordination Française pour le Lobby Européen des Femmes, Coordination lesbienne en France, Comité Femmes Manche 50, Demain les femmes(sud77), Du Côté des femmes, Encore Féministes, Elu/es Contre les Violences faites aux Femmes, Femm’Ecolos, Femmes pour le Dire Femmes pour Agir, Fédération Régionale d’IDF du Planning Familial, Féminisme enjeux Théâtre de l’opprimé, Féminisme et géopolitique, Féministes pour une Autre Europe, Femmes en Résistance, Femmes Solidaires, FièrEs, La Grande Loge Féminine de France, L’Assemblée des Femmes, Les efFRONTé-e-s, Lesbiennes of Color, Ligue du droit international des Femmes, Maison des Femmes de Montreuil, Maison des Femmes de Paris, Marche Mondiale des Femmes France, Osez le Féminisme, Regards de femmes, Réseau Féministe Rupture, Réseau de Jeunes Féministes d’Europe MMF, Solidarité féministe, Attac , CNAFAL, Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité, FASTI, Fondation Copernic, Groupe Cadre de vie, l’Inter-LGBT, Citoyenneté Action Participation pour 21e siècle), Hétéros au boulot, Le Long Yang Club Paris, LGBT Formation Avignon, Les Enfants d’Arcen- Ciel - Ligue des Droits de l’Homme, Marea Granate Paris, Médecins du Monde, Union des Famille Laïques, Confédération Générale du Travail, Fédération Syndicale Unitaire, Syndicat général des lycéens, UNEF, Union Syndicale Solidaires, UL-CGT 20, Alternative Libertaire, Ensemble, Europe Ecologie Les Verts, Gauche Unitaire, Izquierda Anticapitalista (Espagne), Les Jeunes Écologistes, Lutte Ouvrière, Mouvement des Jeunes Communistes Français, Nouveau Parti Anticapitaliste, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Socialiste, Union des Étudiants Communistes…



Paris : 14h Place Joffre Paris 7ème (Métro Ecole Militaire) jusqu'à l'ambassade d'Espagne 22 avenue Marceau Paris 8ème.
Nantes : 15h Place Royale
Marseille : 15h à la sortie métro Vieux Port
Nice : 14h Boulevard Jean Jaures, Rassemblement devant le consulat d'Espagne
Angers : 16h place du Ralliement
Lille : 14h Place Richebé (près de République Beaux-Arts).
Limoges : 15 h Place de la Motte
Metz-Nancy : 11h devant le Consulat d'Espagne (Place du Pont à Seille à Metz).
Brest : 14h, place de la Citoyen Liberté
Tarbes : 16h, place de la Mairie
Le Havre : 14h ZAC Coty
Grenoble : 14h place Félix Poullat (en face de la Fnac).
Bordeaux : à 14h devant le Grand Thêatre - Place de la Comédie - à Bordeaux puis départ en manifestation en direction du Consulat d'Espagne.
Tours : à 14h devant la Mairie, Place Jean Jaurès
Caen : 14h, place Bouchard
La Rochelle : 14h, Place de Verdun.
Lyon : 14h30, départ Place des Terreaux.
Pau : 11h devant le consulat d'Espagne (place Royale)
Bayonne : 11h consulat d'Espagne boulevard Bab.
Orléans : Le Planning Familial 45 organise un départ en car pour la manifestation parisienne du 1er février. Une participation modique de 5€ est demandée aux participantEs, avec sur le mode du "café suspendu", des places payées par les militantEs qui ne peuvent se déplacer à destination de celles et ceux qui ne pourraient payer cette participation. Réservation : contact@planning45.org
Poitiers : départ en car pour la manif de Paris : http://poitiers.demosphere.eu/rv/62
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