Marches des fiertés LGBT, Gay Pride

Marches des fiertés LGBT, Gay Pride

Messagede RickRoll » 19 Mai 2010, 12:33

Gay pride de Tours: empêcher les fascistes de faire obstacle

Il y a tous les ans une Gay Pride à Tours (assez politisée), et cette année le collectif fédérant tous les fachos et intégristes cathos de
Tours a décidé de faire une contre manif sur le parcours même de la Pride.

Il ne faut pas laisser les fascistes faire obstacle à la Gay Pride, au nom d'idées rances !!

L'appel des LGBT

C’est sur le mot d’ordre "Marchons contre les homophobies d’États" que nous vous proposons de nous retrouver toutes et tous le samedi 22 mai 2010 pour la 5ème Lesbian & Gay Pride de Tours.

Au travers la Marche des fiertés lesbienne, gay, bi et trans, son Village et sa Soirée officielle, mobilisons-nous dans une ambiance festive et militante pour faire avancer les droits de chacun et chacun et soyons fier-e-s.

- Marche des fiertés L.G.B.T.
Rassemblement à partir de 14 heures place des Halles. Départ de la Marche à 15 heures derrière le Rainbow flang géant et au son des chars associatifs et commerçants.
Itinéraire identique à celui des précédentes éditions : place Gaston Paillhou > rue Chanoineau >boulevard Béranger > place Jean Jaurès > rue Nationale > rue Colbert > rue Lavoisier > esplanade du Château de Tours Minute de silence place Jean Jaurès en mémoire à nos frères et soeurs touchés mar le V.I.H./sida, déportés durant la seconde guerre mondiale et victimes des LGBTphobies.

- Village
Forum associatif à l’issue de la Marche
Buvette, petite restauration
Animations musicales

- En soirée
Soirée officielle de la LGP région Centre pour la seconde année consécutive mais aussi soirées dans les établissements commerciaux LGBT partenaires.

http://www.lgbtregionre.org


L'appel des fachos :

Vox Populi lance un appel unitaire pour défendre la famille en manifestant pour la vie à Tours ce samedi 22 mai à 15h à l’angle de la rue Nationale et de la rue Colbert.

Que ce soit à Paris, Lyon ou Tours, faisons entendre d’une même voix notre cri d’alerte.

Ne laissons pas la rue aux représentants de la décadence et faisons entendre le son de la révolte et de notre détresse en réaction à la Gay Pride qui banalise la perversion et plonge encore plus notre peuple dans l’immoralité.

Venez nombreux, car il est de notre devoir d’Etat de ne pas rester tiède face à ce rendez-vous pervers. Si vous ne le faîtes pas pour vous, faîtes-le pour l’avenir de nos enfants !

Tous présents à Tours samedi prochain, nous comptons sur vous !

Code: Tout sélectionner
http://voxpopuliturone.blogspot.com/

NB : j'ai pas mis de lien hypertexte vers le blog pour éviter l'afflux de fafs ici.
RickRoll
 



Re: Gay pride de Tours: empêcher les fascistes de faire obstacle

Messagede Tuxanar » 25 Mai 2010, 07:45

Voilà des photos pris sur le blog des identitaires du berry. Ils floutent même pas leurs (quelques) militants...

Code: Tout sélectionner
http://avaricum.unblog.fr/files/2010/05/tours2305.jpg
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Marches des fiertés LGBT, Gay Pride

Messagede Pïérô » 17 Mai 2011, 11:56

Marches des fiertés LGBT 2011, appel et agenda :

Des discriminations toujours présentes...

L’homophobie touche tous les espaces de la vie sociale, ce qui la rend d’autant plus importante à combattre. Dans la famille et l’entourage proche, au travail, dans le voisinage, sur le net, dans les médias, à l’école...

Le dernier rapport de SOS homophobie recense nombre de témoignages, éclairants pour la plupart, sur le sort réservé aux « homos » dans notre société. Et cela, même si on peut considérer que des évolutions sont en cours, à l’image de ce dernier sondage où une majorité de français-es sont favorables à l’adoption pour les couples homo. Néanmoins, l’homophobie reste bien ancrée, et surtout, continue à dégrader, moquer, tuer. Il manque des moyens pour des politiques de prévention, il manque encore la volonté de reconnaître les mêmes droits aux personnes « LGBT » (lesbiennes, gaies, bi et trans).

Si le rapport de SOS Homophobie fait état d’une diminution des témoignages de discriminations au travail, ce lieu reste le deuxième (après Internet) où l’expression de l’homophobie est bel et bien tenace, car finalement peu combattue par les politiques des directions des Ressources Humaines et peu prises en charges collectivement. Droits des beaux-parents, adoption, éducation au respect des différences, interdiction et sanction des propos et actes homophobes (publics, médias, travail...) : il reste encore beaucoup à faire... Et c’est pourquoi il est important de continuer à participer aux Marches des fiertés, et cela, même si le caractère « festif » que certains veulent leur donner tend à dominer parfois au détriment de l’aspect revendicatif...

Solidaires appelle à participer aux Marches partout où elles se tiennent, pour obtenir l’égalité des droits.

L’homophobie, qu’est-ce que c’est ?

Est homophobe toute organisation ou individu rejetant l’homosexualité et les homosexuel-les, et ne leur reconnaissant pas les mêmes droits qu’aux hétérosexuel-les. Il s’agit d’un rejet de la différence, au même titre que la xénophobie, le racisme, le sexisme...

Les manifestations d’homophobie sont variées : violences physiques, bousculade, passage à tabac, viol, meurtre... Au quotidien, elle prend la forme de réactions de rejet, d’exclusion comme les injures verbales ou écrites, moqueries, humiliations, harcèlement, dégradations de biens et discriminations...

L’homosexualité subit l’hétérocentrisme de nos sociétés. L’hétérocentrisme est l’ensemble des représentations et de valeurs faisant de l’hétérosexualité la norme unique à suivre en matière de pratique sexuelle et de vie affective.

Agenda

* CHARTRES + 7 mai 2011

* TOURS * NANTES + 21 mai 2011

* LILLE * NANCY * MONTPELLIER + 4 juin 2011

* BORDEAUX * RENNES * ROUEN * STRASBOURG + 11 juin 2011

* BIARRITZ * ANGERS * CAEN

* LYON * TOULOUSE + 18 juin 2011

* AVIGNON * PARIS + 25 juin 2011

* MARSEILLE + 2 juillet 2011

* LE MANS + 9 juillet 2011

* METZ ET NICE +dates encore à confirmer
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 29 Mai 2011, 11:59

Sur Tours, pour la gay pride de ce 21 mai, Vox Populi, fafs et identitaires locaux, ont à nouveau appelé à un contre rassemblement, et en ont eu à nouveau l'autorisation par la préfecture. Celle-ci non satisfaite encore, a fait porté le risque de trouble à l'ordre publique sur la gay pride, et demandé à celle-ci de fournir les noms de 80 personnes chargés du service d'ordre pour empêcher les débordements, sous peine d'interdiction de manifester (pour la gay pride pas pour les fafs).

communiqué commun (qu'AL37 n'avons pas signé car en désaccord avec certaines tournures et notamment l'appel aux forces de l'ordre) :

Monsieur le Préfet,

Les organisations signataires considèrent que les exigences formulées par la police à l’adresse des organisateurs de la Gay Pride - au prétexte de la présence d’un groupe d’extrême droite aux abords- sont inadmissibles.

Les organisateurs de la Gay Pride seraient dans l’obligation d’assurer eux-mêmes la "sécurité" de la "marche" et de contenir eux-mêmes les éventuels "débordements" que la présence de ce groupe occasionnerait ! Ils seraient enjoints -pour ce faire- de former leur propre service d’ordre qui devrait compter pas moins de 80 personnes (vêtues de gilets jaunes) ! Plus encore, il leur été demandé de signer un document par lequel ils engageraient leur responsabilité !

Et tout ceci a été présenté comme la CONDITION pour que la Gay Pride puisse avoir lieu !

La mise sous condition de la tenue de la Gay Pride est inadmissible !

De même qu’est inadmissible cette obligation de "responsabilité" des organisateurs !

Suffit-il qu’un groupe d’extrême droite s’oppose à telle ou telle manifestation pour que celle-ci devienne aussitôt suspecte d’occasionner un "trouble à l’ordre public" et que ses organisateurs s’en trouvent responsables ?

Tous ceux qui sont attachés aux libertés ne peuvent que s’inquiéter de cette curieuse "logique" qui fait de la présence ou non d’un groupe d’extrême droite la condition pour que toute forme d’expression et de manifestation puisse avoir lieu.

Les organisations signataires rappellent que c’est aux "forces de l’ordre" qu’il revient d’assurer la sécurité de ceux qui ne font qu’exprimer et affirmer leur droit.

Et que la seule responsabilité qui puisse être mise en cause est celle du groupe d’extrême-droite en question, qui proclame haut et fort des propos homophobes pourtant contraires à la loi-, et dont la présence provocatrice aux abords de la Gay Pride est inadmissible.

Face à l’agressivité patente de certains groupes d’extrêmes-droites dont les propos racistes, xénophobes, sexistes, homophobes ont atteint une virulence plus qu’inquiétante, nous, les organisations signataires, nous exprimons notre complète solidarité à tous les participants de la Gay Pride et nous serons, à leur côté, vigilants devant toute atteinte à leur droit et à leur dignité.

ATTAC Touraine, Collectif antiracisme 37, LDH 37, NPA 37, RESF 37,SUD/SOLIDAIRES 37, UNEF Tours.

Tours le 18 mai 2011


Suite à un quiproquo, les flics en ont profité pour se défouler, charger, matraquer et embarquer des miltants-es de la partie très politisée et antifasciste du cortège.
Il est clair que dans la continuité, préfecture et police jouent la carte qui fait des anti-fascistes et de celles et ceux qui n'acceptent pas que la rue soit pour l'occasion offerte aux fachos, les responsables des troubles.
Au delà d'une opération politique cherchant à dissocier et diviser LGBT-Gay pride plutôt tenue par le PS et la partie d'avantage politique du cortège, pour continuer à chercher en plus à dépolitiser ce genre d'évènement, cela pose des questions d'importance car cette forme de complicité laisse planer l'éventualité dans d'autres circonstances de l'interdiction de manifester à la moindre volonté affichée des fachos de contrecarrer des rassemblements ou manifestations.

Photos et vidéos,
là : http://demainlegrandsoir.org/spip.php?article848
et là : http://www.solidaires37.org/spip.php?article559
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 16 Juin 2011, 12:24

Lyon 18/06 marche fiertés
appel à bloc libertaire, trans, féministe :

On n’est pas là pour décorer, on détruira votre société !

Image

Appel pour un bloc unitaire libertaire, Transpédégouines et féministes lors de la marche des fiertés à Lyon le 18 juin. Rdv à 13h30 sur les marches du lycée du Parc, Boulevard Anatole France.
Marche Des Fiertés 18 Juin :
Soyons Fier.e.s et Révoutionnaires !

Une nou­velle fois on des­cend dans la rue.
Nous nous sommes conten­téEs de bien peu, fina­le­ment : un ou deux bars gay friendly « parce que les pédés, ils savent faire la fête ! » deve­nus tel­le­ment hype qu’ils n’accueillent plus que des bour­geoi­sEs en quête de fris­sons, quel­ques élus pédés, des sous-droits, une série les­bienne à la télé… De quoi se sentir accep­téEs et inté­gréEs ; tra­vail, famille, patrie tra­ves­tis en pro­mes­ses de mariage, enfants et reconnais­sance sociale.

A l’appro­che de 2012, les LGBT sont autant de bul­le­tins dans les urnes !
Les poli­tico-cha­ro­gnards ont vu en nous des poten­tia­li­tés mar­ke­ting, un nou­veau marché fruc­tueux… mais jamais rien de plus que des rap­ports de pro­duct­heu­reu­ses à consom­mat­heu­reu­ses. Rien d’autre qu’un raco­lage com­mer­cial et poli­ti­que. Comme si unE éluE PS ferait mieux que d’autres : Collomb et la pré­fec­ture expul­sent à tours de bras, répri­ment les putes et d’autres sales gueu­les. Et en promo cette année : expul­sion des étrangerEs mala­des ! Mais à condi­tions de rester nor­malE ! Un gay c’est comme ça : beau, viril, avec beau­coup de gel, pas un pédé quoi ! Une les­bienne c’est comme ça : fémi­nine, pas camion­neuse, du gel aussi. Un-e trans c’est comme ça : euh ça existe ça ??

Ne mar­chons pas sur notre fierté !
Où est passée notre révolte, sinon noyée sous le gel Garnier extrême ou dans la der­nière che­mise rose de chez Paco Raban ? On est bien loin de Stonewall ! Là où les slo­­gans ne suf­­fi­­saient plus, c’est contre la vio­­lence et l’oppres­­sion poli­­cière que la rue a été prise par les folles et autres dégé­­né­­rées à Stonewall en 1969. Elles ont pris leurs « droits », sans atten­­dre qu’Ils les leurs don­­nent. Cinq jours d’émeutes, contre les vio­len­ces poli­ciè­res et pour la visi­bi­lité queer et homo­sexuelle, l’homo­sexua­lité étant inter­dite et répri­mée par la loi. Il ne fau­­drait pas oublier que c’est ce joyeux bordel qui est aujourd’hui com­­mé­­moré par la Pride. Commémoré, c’est à dire accepté comme déjà mort, et rap­­pelé par cette marche funè­­bre tris­­te­­ment gaie, nor­­ma­­tive, capi­­ta­­liste, anti-insur­­rec­­tion­­nelle et bien­pen­sante. « Aimez-vous les uns les autres », « faites l’amour et pas la guerre »... on l’a aussi entendu dans nos rangs. Non, quitte à faire l’amour, autant faire la guerre. A Stonewall, Elles ven­daient leur cul, pas leur voix !

Lyon, ter­rain de jeu des fas­cis­tes, police com­plice !
Entre les fachos la nuit dans les ruel­les du centre et les faf friendly en uni­forme en plein jour sur les places publi­ques, les agres­sions s’inten­si­fient, se mul­ti­plient. C’est comme ça que l’année der­nière, le 18 mai pen­dant le Kiss in, les flics ont cou­vert les fachos et nous ont déga­géEs, et que des per­son­nes se sont fait agres­ser après la Pride. Et ce ne sont que 2 exem­ples parmi tant d’autres. Les fachos sor­tent du pla­card, à nous de le faire aussi. Ne nous conten­tons pas de l’espace-temps accordé pour la Pride par la pré­fec­ture : cette mise en scène codi­fie et exo­tise les trans­pé­dé­goui­nes. Comme si on était là pour diver­tir les hété­ros : la Pride, c’est le zoo. Sortons de nos cages, c’est tous les jours qu’il faut faire de la ville le théâ­tre de nos désirs !

Au lieu de trai­ner dans des bars hors de prix, parce que ce sont les seuls endroits où on ne se fait pas fra­cas­ser, on ferait mieux de se retrou­ver pour se réap­pro­prier nos quar­tiers. Drag par­tout, la ville est à nous ! Nos désirs sont des armes !

A bas la société fric des hété­ros-flics !
Ne pas se cacher dans les illu­sions du vote, ou les pro­mes­ses d’un Grand Soir révo­lu­tion­naire à venir. C’est dans le pré­sent que nous lut­tons, et par nos pro­pres moyens- sans média­teurE, ni délé­guéE ou chefE-chèvre pour nous com­man­der. Si nous mar­chons, ce sera avec des cailloux dans les poches.

Jouir sans entra­­ves sera tou­­jours admis. Alors jouis­­sons à les entra­­ver !

ON EST PAS LA POUR DECORER, ON DETRUIRA VOTRE SOCIETE !

Samedi 18 juin :
Rendez-vous à 13h30 sur les mar­ches du Lycée du Parc pour un bloc trans­pé­dé­goui­nes / fémi­nis­tes et leurs alliéEs
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 17 Juin 2011, 23:46

Toulouse : 14h Départ Pont Neuf

Appel à organiser un cortège libertaire :

Appel à organiser un cortège libertaire, transpédébigouines, féministe

Appel à une insurrection du désir !

Nous ne sommes pas capitalisables, nous sommes ingouvernables.


En 42 ans, la marche, dite, des fiertés homosexuelles est devenue une institution tristement normalisée et se montre, dorénavant, comme parfaitement dépolitisée.

Pourtant en 1969, à New York, une répression policière au bar homosexuel Stonewall Inn déclenche une série de manifestations contre l'autoritarisme étatique. Cette lutte populaire et politique contre l'ordre moral demeure exemplaire pour toutes celles et pour tous ceux qui souhaitent définir et assumer l'orientation et les pratiques sexuelles qui leur agréent en les inscrivant, clairement, au coeur d'enjeux politiques et révolutionnaires. Le FHAR (Front Homosexuel d'Action Révolutionnaire) ou, plus contemporain, le collectif des Panthères Roses prolongent cette revendication d'une liberté de la sexualité alliée aux luttes sociales anticapitalistes.

Les actions, menées lors des années 1980, se sont principalement axées sur de la lutte contre le SIDA. L'objectif était, à la fois, de dénoncer la stigmatisation dont étaient victimes les populations homosexuelles mais, également, d'exiger de l'État la prise en charge de cette épidémie afin d'en limiter, au mieux, l'incidence.

Sans remettre en question la légitimité et la nécessité de cette lutte, celle-ci entraîne, malgré elle, une mise à l'écart des revendications révolutionnaires et sociales au sein du mouvement LGBT (Lesbienne, Gay, Bi, Trans) occultées par une marchandisation de la sexualité. Par cette dépolitisation, le mouvement n'a fait qu'obéir au carcan normatif d'une population hétérosexuelle pour qui les homosexuel-le-s ne s'épanouiraient que dans les limites d'une sexualité consumériste, libidinale et superficielle.

Aujourd'hui, le seul héritage des émeutes de Stonewall serait donc la Gaypride... C'est pourquoi, il est, plus que jamais, nécessaire de se rapproprier cette manifestation. En effet, la population, dite, LGBT tend progressivement à se fondre dans un moule normatif dicté par les règles du patriarcat, par essence, hétérosexiste. Le combat pour l'institution du mariage homosexuel est, en ce sens, un exemple probant.

Bien que la revendication de l'égalité des droits soit évidemment juste, le combat pour l'union civile entérinée par l'État doit être remis en question. Sanctifié par l'Église puis repris par la République, le mariage oblige à un modèle du couple et à une trajectoire de vie prisonniers de toutes les bassesses et de toutes les hypocrisies. Si d'aucun-e-s hétérosexuel-le-s ont toujours revendiqué le mariage à leur profit, pourquoi les homosexuel-le-s devraient-ils/elles, en tant que personnes pointées comme différentes sinon déviantes, se soumettre à ce schéma coercitif ?

Pour couronner le tout, ajoutons à cela, un défilé qui a, cette année, pour nauséeux et lamentable mot d'ordre « En 2011, marchons, en 2012, votons ! ». Mais pourquoi les homosexuelle-s devraient-ils/elles céder au diktat d'une démocratie bourgeoise ? À aucun moment, nous ne devons accepter d'enchaîner nos vies, nos désirs et nos rêves, aux pitoyables mièvreries et aux casuistiques jérémiades d'un État capitaliste qui, pour l'unique intérêt de quelques-uns, n'a de cesse d'asservir et d'appauvrir le peuple.

C'est ici que l'apport théorique et militant du mouvement Queer est, plus que jamais, important. Des auteures telles que Judith Butler ou Marie Hélène Bourcier ont, en effet, permis de réconcilier la politique et la sexualité en réhabilitant la portée subversive du désir et du plaisir.

En France, cette volonté trouve notamment son plein épanouissement avec le mouvement,dit, Transpédégouine. S'inspirant des théories féministes du MLF (Mouvement de Libération des Femmes) et du Black Feminism, les transpédégouines se revendiquent comme, foncièrement, anticapitalistes, antisexistes, antiracistes et anarchistes. Par ce qualificatif, les personnes désavouées par l'homophobie se rapproprient les insultes et les clichés véhiculé-e-s par la société dominante. Elles redonnent ainsi une charge politique et une dignité à ce qui n'était, jusque-là, qu'oppressions et avilissements. Au-delà, la bisexualité, trop souvent négligée sinon niée, demeure fréquemment perçue, tantôt, comme une mode, tantôt, comme une peur d'assumer son homosexualité. Le désir et le plaisir n'ont pourtant pas à être déterminés autrement que par les personnes qui les vivent. Cette liberté de l'individu à se définir et à s'assumer comme tel concerne, d'ailleurs, tout autant les personnes qui font le choix de la prostitution. La liberté de disposer de son corps doit redonner une capacité d'action aux individu-e-s auxquel-le-s la parole a été confisquée.

Affirmer, enfin, la sexualité comme un acte militant pose aussi la question de la
déconstruction du genre. Les transsexuel-le-s sont, aujourd'hui encore, classé-e-s et analysé-e-s, dans la presque totalité des pays, comme des malades mentaux-les. Si la France a retiré le transsexualisme de la liste des affections psychiatriques (Décret paru au Journal officiel), ne serait ce pas pour mieux réduire la part des soins prise en charge par la Sécurité sociale ? De fait, elle rendrait l'accès aux traitements plus difficile encore et elle renforcerait l'exclusion sociale. Loin de trouver son fondement au sein d'une hypothétique cause naturelle, la difficulté du passage d'un sexe à un autre, et d'un genre à un autre, vient d'une Société qui fige et qui cloisonne les identités sexuelles et sexuées à la faveur d'un modèle dominant légitimé par de fallacieuses références à la nature et à la morale. Les préjugés restent ainsi enfermés dans le cadre d'une dichotomie mâle/femelle et femme/homme. Cette fade et trop rassurante dualité contribue, finalement, au renforcement du contrôle des individus par le Capital et par l'État. Ceci, tout simplement, parce qu'elle ne remet, à aucun moment, en question la famille comme noyau du système capitaliste de reproduction de la force de travail. Au sein de la structure familiale se développe, en effet, les
germes de la soumission à l'autorité patriarcale, du sexisme et de la misogynie, de la hiérarchie des individus et du déterminisme des rôles sociaux.

Trans, trav', pédés, gouines, bi', prostitué-e-s, féministes ou anarchistes, nous refusons, toutes et tous, de nous soumettre à quelque ordre moral ou social. Nous refusons, par ailleurs, de voir un outil de lutte et d'émancipation devenir une pathétique kermesse où les récupérations marchandes le disputent aux manoeuvres électoralistes. Nous réaffirmons, ici, toute l'importance de l'enjeu politique sous-jacent à la libre expression de nos choix individuels, de nos sentiments et de nos pratiques. Parce que nous exprimons la toute-puissance du désir et la farouche contestation du capitalisme, nous sommes révolutionnaires !
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 19 Juin 2011, 10:21

Compte rendu Lyon et photos : http://rebellyon.info/Gay-Pride-un-bloc-libertaire.html

texte du tract de la CGA Lyon, Coordination des Groupes Anarchistes :

Fiertés 2011 : L’égalité ne s’obtient pas à coup de bulletin de vote !

La CGA appelle à rejoindre le bloc unitaire transpédégouine et féministe à la Gay Pride :
On n’est pas là pour décorer, on détruira votre société !

Depuis la révolte de Stonewall et les premières luttes menées en France, chaque fois qu’a reculé l’homophobie, la lesbophobie, la transphobie sur le plan institutionnel comme au niveau populaire, c’est grâce à des années de lutte menées par lesbiennes, les gays, les bi et les trans, appuyées dans un certain nombre de cas par une partie du mouvement social.

Privés du droit de vote, les les­bien­nes, bi, gays et trans sans papiers y ont joué un role déter­mi­nant. Le slogan dela LGBT pride 2011 à Lyon les exclut de fait, comme il exclut toutes celles et ceux qui ont lutté pen­dant des années pour l’égalité, sans passer par le lob­bying électoral, du Front homo­sexuel d’action révo­lu­tion­naire (FHAR) aux grou­pes de libé­ra­tions homo­sexuel en pas­sant par les goui­nes rouges, qui appe­laient à la sub­ver­sion de l’ordre bour­geois et patriar­cale dans une société ou l’homo­sexua­lité était consi­dé­rée comme une mala­die. Ce sont leur lutte qui ont conduit à toutes les avan­cées contre l’homo­pho­bie, alors que l’ensem­ble de la classe poli­ti­que, de l’extrême gauche aux fas­cis­tes, cons­dé­rait l’homo­sexua­lité comme une déviance.

Violence homo­phobe et trans­phobe

Même s’il est néces­saire de com­bat­tre les lois homo­pho­bes et trans­pho­bes, l’homo­pho­bie et la trans­pho­bie ne dis­pa­rai­tront pas par des actes légis­la­tifs : elle sont le pro­duit d’un sys­tème social, l’hété­ro­pa­triar­cat, porté et défendu par l’ensem­ble de la classe poli­ti­que. Ce sys­tème qui orga­nise la domi­na­tion mas­cu­line et impose comme norme l’hété­ro­sexua­lité obli­ga­toire, autour de rôles mas­cu­lins et fémi­nins impo­sés, pro­duit l’homo­pho­bie, les­bo­pho­bie et la trans­pho­bie en défi­nis­sant comme « anor­ma­les » les orien­ta­tions sexuel­les autre que l’hété­ro­sexua­lité, les com­por­te­ments qui ne cadrent pas avec les sté­réo­ty­pes mas­cu­lins et fémi­nins. Un tel sys­tème veut bien « tolé­rer » à la marge des les­bien­nes et des gays réduits au rang de consom­ma­teurs ou électeurs poten­tiels, tant qu’ils et elles se confor­ment aux rôles mas­cu­lins et fémi­nins domi­nants. Mais il opprime et stig­ma­tise toutes celles et ceux qui ne ren­trent pas dans le cadre domi­nant. Ce sys­tème pro­duit les agres­sions quo­ti­dien­nes, vio­len­ces homo­pho­bes et trans­pho­bes. Les repré­sen­ta­tions qu’ils véhi­cu­lent encou­ra­gent les agres­seurs au pas­sage à l’acte. L’Etat fait mine de répri­mer les mani­fes­ta­tions les plus appa­ren­tes de la vio­lence homo­phobe, mais y contri­bue par ailleurs en véhi­cu­lant des repré­sen­ta­tions nor­ma­ti­ves, des pro­gram­mes sco­lai­res à sa repré­sen­ta­tion de la sexua­lité et de la famille. Plus encore, il double cette vio­lence d’une dis­cri­mi­na­tion légale.

Pour mettre fin à la vio­lence homo­phobe et trans­phobe : ne comp­ter que sur nos luttes, com­bat­tre l’hété­ro­pa­triar­cat !

Nous ne met­trons pas fin à la vio­lence homo­phobe et les­bo­phobe en comp­tant sur l’inter­ven­tion de l’Etat, ou de partis poli­ti­ques en recher­che de clien­tèle électorale : ceux-ci, le moment venu, n’hési­te­rons pas à se ranger par oppor­tu­nisme der­rière l’homo­pho­bie et la trans­pho­bie domi­nante dans la société, et à sacri­fier les inté­rêt des les­bienne, des gas, des bi et des trans.

Il faut orga­ni­ser l’auto­dé­fense face aux agres­sions, pour dis­sua­der les agres­seurs. Il faut aussi com­bat­tre tous les dis­cours qui légi­ti­ment ces agres­sions, les cau­tion­nent (par choix ou indif­fé­rence) et qui les ren­dent pos­si­ble. A l’école, au tra­vail, dans les médias... Cela passe par la lutte au quo­ti­dien contre les normes domi­nan­tes, la recher­che d’alliés dans ce combat qui ne soient pas des alliés de cir­cons­tance, au gré des oppor­tu­ni­tés poli­ti­ques/.. L’affir­ma­tion que chaque per­sonne a droit de vivre son orien­ta­tion sexuelle libre­ment, sans avoir à se cacher dans un ghetto com­mer­cial pour celles et ceux qui le peu­vent, ou à vivre dans la peur pour celles et ceux qui n’en ont pas les moyens, parce qu’ils et elles appar­tien­nent aux clas­ses popu­lai­res.




Toulouse, le cortège libertaire, transpédébigouines, féministe, a reussi à se placer en tète de manif

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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Nico37 » 19 Juin 2011, 15:59

Point fixe/Rassemblement sur le trajet de la marche:

Les Lesbiennes of Color lancent le RAL 2011 (Rassemblement d'Action Lesbienne) : ras-le-bol, ras-les-ovaires, râle de plaisir.

Un point fixe : lesbien sur le parcours de la Marche des fiertés LGBT le 25 juin à 13h, devant l'Institut du Monde arabe à Paris.

Le Collectif national pour les Droits des Femmes appelle à rejoindre ce point fixe.

Venez nombreuses au RAL 2011 : la non-mixité demeure un mode opératoire toujours d'actualité pour consolider nos espaces, renforcer l'autonomie de nos espaces, revendiquer l'utopie, organiser la résistance sur la place publique, libérer notre créativité, faire la fête et mener la danse.
Rassemblons-nous Pour la solidarité entre les femmes et les lesbiennes du monde entier Contre les oppressions-répressions-discriminations des femmes
et des lesbiennes : lesbophobie, capitalisme, racisme et intégrismes Pour la résistance au contexte politique nauséabond et aux discours antisémite, xénophobe, islamophobe

Au programme : 14h : Bienvenues à toutes + messages de solidarité internationale+ slogans + Batucadykes et lancement de dédicace en live sur banderole géante 15h Nos invitées : 2 lesbiennes réfugiées en France (Ougandaise, Iranienne) Entracte avec les Batucadykes 16h Percussions : Narjess, Flow R&B-ragga : Reya+Habiba 17h Séance slam avec Audrey de Slam O Féminin Lecture de textes et interventions 18h Batucadykes

Participent au RAL les copines des groupes et associations de lesbiennes : Lesbiennes Bulldozer, Batucadykes, Cooordination lesbienne en France, Outsisters, les Archives lesbiennes.
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 23 Juin 2011, 01:03

Paris, 25 juin, Les Panthères Roses organisent un rassemblement festif et anti-raciste à la marche des fiertés LGBT, de 15h à 17h à Sully-Morland (angle rue de Sully / boulevard Morland)
♪♪♪ disco-mobile, batucada & pom pom féministes ♪♪♪

Appel pour un pôle antiraciste à la marche des fiertés :

C’est l’homophobie qui nous menace, pas les arabes !

pour un pôle antiraciste à la marche des fiertés

Le gouvernement et la majorité UMP font du chiffre sur le dos des étrangerEs. Ils agitent des épouvantails contre les immigréEs, les Rroms, les Arabes – dont celui de la lutte contre le sexisme et l’homophobie. Et cette même droite au pouvoir refuse de nous accorder l’égalité des droits. Nous ne serons pas caution. Nous voulons les mêmes droits pour touTEs. Maintenant !

Il y a eu le débat nauséabond sur « l’identité nationale ». Puis celui sur l’islam, rebaptisé « débat sur la laïcité ». Il y a la traque des sans-papiers et des Rroms, les expulsions. Il y a le renforcement des frontières européennes. Il y a les TunisienNEs de Lampedusa, honteusement ballottéEs entre la France, l’Italie et la Tunisie… Il suffit !


Pas de politiques racistes ; pas en notre nom

La loi Ceseda, qui durcit toujours plus les conditions d’entrée et de séjour en France, a instauré un contrat d’accueil et d’intégration afin de vérifier la compatibilité des arrivantEs, avec les « valeurs de la République ». Des questions portent sur la laïcité et l’égalité homme-femme, et même sur la liberté de vivre en couple homosexuel. En toute logique, les 293 députés de droite qui ont voté contre l’ouverture du mariage aux couples de même sexe (14/06) vont donc devoir faire un stage de citoyenneté accéléré !

L’hypocrisie de la droite raciste n’a pas de limite. Ainsi, les lois sur le voile et la burqa et la stigmatisation grandissante des musulmanEs en France se font notamment au nom de la défense des femmes et des homosexuelLEs. Or, la maltraitance des femmes, des jeunes filles, des LGBT est l’expression du sexisme et de l’homophobie. Et ces violences sévissent partout, ni plus ni moins dans les cités que dans les palaces.

La définition de la laïcité semble aussi bien différente selon la religion incriminée. Lorsque des MusulmanEs prient dans la rue, c’est une « menace ». Lorsque des ChrétienNEs font des processions, c’est, selon Claude Guéant, « un usage ». Il ne serait pas acceptable d’être voilée ou de porter une kippa dans les tribunaux, au nom de la neutralité laïque, mais Nicolas Sarkozy célèbre "magnifique héritage de civilisation laissé par la chrétienté à la France" au Puy-en-Velay. L’islam serait une menace pour nos libertés, mais c’est l’église catholique qui ne cesse de combattre le droit de choisir (lois bioéthique, euthanasie, attaques sur l’IVG, exclusion des gais et des lesbiennes du mariage et de l’adoption).

Nous sommes féministes, en guerre contre le sexisme et l’homophobie, et nous refusons que nos luttes soient utilisées pour exclure les étrangerEs, pour stigmatiser les MusulmanEs. En France, c’est au gouvernement et au Parlement que siège l’homophobie, ce sont eux qui nous méprisent, c’est contre eux que nous luttons.


Égalité des droits et justice sociale

Si 10 ans de lutte acharnée contre l’immigration n’ont amélioré ni nos droits, ni nos conditions de vies, c’est bien que l’immigration n’est pas un problème ! Le problème, c’est ce gouvernement qui expulse le lundi, maintient les différences de salaires homme/femme le mardi, refuse les droits des homos et des trans le mercredi, casse les retraites le jeudi, promeut des lois anti-voile le vendredi, fait des cadeaux aux banques le samedi, et se fait des boucliers le dimanche… Combattons-les tous les jours !

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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Nico37 » 25 Juin 2011, 21:43

Gay Pride : des traditionalistes scandent des slogans homophobes (AFP / 25 juin 2011 19h53)

PARIS - Des catholiques traditionalistes ont scandé des slogans homophobes au passage de la Gay Pride à proximité de l'église Saint-Nicolas-du-Chardonnet samedi à Paris (Vème arrondissement), a constaté une journaliste de l'AFP.

Le Sida, pour les pédés!, Gay Pride, hors d'Europe!, Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'hétéros, sont quelques-uns des slogans adressés aux membres de la communauté homosexuelle qui, partis de Montparnasse, rejoignaient Bastille pour une soirée festive.

Au passage du cortège, boulevard Saint-Germain, une quarantaine de catholiques traditionalistes, réfugiés derrière les grilles de la paroisse, ont invectivé les manifestants en brandissant des drapeaux tricolores.

La religion catholique est attaquée de tous les côtés, on est là pour défendre l'honneur de l'Eglise, a dit à l'AFP Colin-Pierre Colinge, 24 ans, qui s'est présenté comme un membre du GUD, mouvement d'extrême droite.

A ses côtés, se trouvaient des paroissiens, quelques membres du Renouveau français et de l'Action française, a-t-il détaillé. Certains avaient le visage masqué par des foulards.

L'an dernier, ils étaient venus uriner sur l'église, a ajouté Julien Billardon, 21 ans, également membre du GUD. Ca a chauffé plusieurs fois au cours de l'après-midi, a-t-il ajouté.

Chaque année, il y a quelques manifestants en marge du défilé mais qui ne sont pas représentatifs de l'opinion de la population, c'est très marginal, a relativisé Nicolas Gougain, porte-parole de l'Inter-LGBT, un des organisateurs de la Gay Pride.

Ce sont des gens qui n'ont pas compris l'évolution de la société. Une majorité de Français est favorable au mariage des couples de même sexe. Nous n'enlevons rien aux droits des hétérosexuels, nous demandons les mêmes droits pour tous, a-t-il poursuivi.

Un cordon policier avait été mis en place samedi après-midi pour séparer les deux groupes.
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 11 Juil 2011, 15:27

manif Paris du 25 juin, vidéo par les panthères roses, "pas de nationalisme dans ma fierté ! " :



Le gouvernement et la majorité UMP font du chiffre sur le dos des étrangerEs. Ils agitent des épouvantails contre les immigréEs, les Rroms, les Arabes – dont celui de la lutte contre le sexisme et l’homophobie. Et cette même droite au pouvoir refuse de nous accorder l’égalité des droits. Nous ne serons pas caution. Nous voulons les mêmes droits pour touTEs. Maintenant !


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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Pïérô » 15 Juil 2011, 10:51

Retour sur la lesbian and gay pride, aujourd'hui sur Radio Canut 102.2, Lyon, de 17h à 18h :

Retour sur la lesbian and gay pride

Dans l’émission On est pas des cadeaux ! (émission féministe et transpédégouine), ce vendredi de 17h00 à 18h00, nous prendrons le temps de revenir sur la lesbian and gay pride.

En effet, cette année la mot d’ordre offi­cel était « En 2011 je marche, en 2012 je vote »... Dans plu­sieurs villes, dif­fé­ren­tes assos, col­lec­tifs, grou­pes infor­mels se sont bougés pour y porter d’autres slo­gans, notam­ment contre le natio­na­lisme !

Nous orga­ni­sons une table ronde avec des mem­bres du col­lec­tif les­bien, Keep smi­ling et des par­ti­ci­pan­tes au cor­tège liber­taire pour dis­cu­ter du pour­quoi on y est allé à Lyon. Une occa­sion pour débat­tre des enjeux à par­ti­ci­per à un tel événement. Quelle visi­bi­lité y avons-nous ? Quel mes­sage poli­ti­que y ame­nons-nous ? Comment ne pas être asso­cié au mes­sage offi­ciel porté ?

Bonne écoute !

Radio Canut 102.2, Vendredi 15 Juillet de 17h00 à 18h00
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Re: Marches des fiertés LGBT 2011

Messagede Béatrice » 30 Juil 2011, 14:07

La dernière marche, qui clôture la gay pride en France, celle de Nice !

Une marche qui fut un succès puisqu'elle a rassemblé 6000 participants soit le double de l'année dernière.

Une marche dont le coup d'envoi a été donné par le maire en personne (avec 1h30 de retard !) Christian Estrosi !
( Un maire soucieux de TOUS ses électeurs, y compris des LGBT ! ) puisqu'il a rendu possible l'ouverture d'un centre LGBT (inauguré également par Estrosi) en mai dernier !!!


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