C'est quoi cisgenre ?
Cisgenre ça veut dire «pas trans» en gros (cis c'est l'inverse de trans dans les préfixes, ça veut dire «du même côté», genre t'as les trucs transalpins ou cisalpins, et du coup les néologismes transgenre/cisgenre)
C'est quoi cisgenre ?
Roro a écrit:Bien aimé le passage sur les bis sur l'appel de Lille : pour une fois qu'on en parle !
Ellie a écrit:par contre je suis tout à fait prête à soutenir (sur la question du sexisme) une patronne victime de sexisme, tout comme je suis prête à soutenir (sur la question des papiers) un sans papiers qui est par ailleurs complétement macho (et même si je peux avoir l'impression d'être une collabo par moment, dans les deux cas d'ailleurs).
Voline a écrit:Donc un « sans- papier macho » pour moi ça ne veut rien dire : si le type se contente de tenir des propos limites et que la discussion est ouverte et que, de fait, il n’opprime personne ça ne me pose pas de problème ;
S’il bat sa femme, l’insulte, lui crache à la gueule, l’enferme, la tyrannise ou autre, ou s’il fait partie d’un groupe organisé qui propose une réflexion et une propagande sexiste c’est : du balais, qu’il soit « sans-papier » ou pas.
Par contre, une patronne occupe, de fait, une situation où, non seulement elle domine, mais où en plus son capital financier lui donne accès à une instruction et des savoirs, elle n’a donc pas franchement d’excuses à mes yeux
par contre il n'existe pas des masses de nuances dans le fait d'être "patron".
Voline a écrit:Je n'ai jamais dis qu'un type doit se faire embarquer par la Police parce qu'il est macho, pour moi la Police est une autre violence illégitime; j'ai juste dis que je choisis les gens avec qui je m'organise et qu'il y a certains catégories de réac' qui sont éliminatoires, et d'autres avec qui on peut envisager de lutter en travaillant pour qu'ils changent, mais c'est à chacun de voir au cas par cas, et aux groupes concernés de décider collectivement des membres qui les composent, je n'ai pas de doctrine arrêté à ce sujet, je dégrossis juste certains contour pour aider le travail d'analyse.
Défendre une patronne victime de sexisme ? J'ai du mal à imaginer une patronne se faire harceler par son secrétaire, la hiérarchie sociale jouant beaucoup dans ce genre d'agressions... Alors que cela signifie-t-il ? Soutenir une patronne dont l'avancement de carrière est freinée par sexisme ? C'est une position assez difficile à tenir dans nos syndicats !
SAMEDI 4, FETE ET SUITES DE LA MARCHE DE NUIT FEMINISTE
Samedi 27 novembre 2010, nous étions 300, femmes, lesbiennes, femmes-trans, féministes, à marcher la nuit de l’hôpital Tenon à l’hôtel de ville, pour crier notre rage contre le système patriarcal. Ensemble, nous avons chanté, dansé, hurler, jonglé, rigolé, pour nous ré-approprier l’espace. Parce que de nuit comme de jour, la rue nous appartient.
Samedi 4 décembre 2010, au 5-7-9 rue du capitaine Marchal, Paris, M° Pelleport On se retrouve : à 17h en non-mixité pour discuter ensemble de nos prochaines actions. à 19h en mixité pour des projections de films à 20h pour fêter, boire et manger. (prix libre)
http://ragedenuit.blogspot.com/
Polémique sur le genre dans les manuels scolaires
Déni ou banalisation du viol
Arsenal législatif contre les femmes voilées à l’école ou au travail
Implants cancérigènes
Fermeture des centres IVG
Femmes roms stigmatisées et traduites en justice
Précarisation et pénalisation des prostituées
Affaire DSK et son déferlement de propos sexistes, racistes, défendant une justice de classe
La liste n’est pas exhaustive : c’est encore une année banalement patriarcale. Chacun de ces événements résonne dans nos vies : que ce soit nous ou nos soeurs, amies, collègues, voisines, camarades, nous sommes exposées à la violence sexiste, violées, frappées, humiliées.
Finissons-en : attaquons-nous à tous ces rapports de pouvoir, qu’ils soient de classe, de race ou de sexe !
En cette période d’élections, nous n’allons pas célébrer la présence de femmes à des postes de décision : ce n’est pas une victoire féministe de voir des femmes exploiter des prolétaires ! Ce n’est pas une victoire féministe de voir des femmes être la caution d’un système politique patriarcal. Le pseudo féminisme de l’État est un cache-misère. Il ne fait que s’inscrire dans un système juridique qui nous dépossède de nos luttes et est utilisé à des fins électorales.
Nous ne voulons pas du mythe de l’égalité construit sur le mètre masculin.
Pour reprendre du pouvoir sur nos vies, nous préférons des pratiques et des actions collectives. : collectifs non mixtes, marches de nuit, autodéfense féministe, solidarité au quotidien, libération de la rue.
Assez d’être rappelées à la norme qui nous voudrait silencieuses, belles et hétérosexuelles ! Assez de servir d’alibi à des lois racistes ! Nous ne voulons ni garant ni référent, ni protecteur ni prince charmant, mais une solidarité entre féministes, femmes, lesbiennes, cisgenres et transgenres !
Un souffle dans ce système fermé qui veut faire de nous des marchandises baisables, aimantes et travailleuses Un cri dans cet espace silencieux et clôturé
Libérons la rue, ne nous laissons plus menacer par les violences des hommes !
REPRENONS LA RUE, REPRENONS LA NUIT !
Le 12 mai 2012 nous marcherons de nuit. RDV à 21 h devant l’hôpital Saint-Antoine métro Faidherbes-Chaligny
RAGE DE NUIT : ragedenuit@gmail.com - http://ragedenuit.blogspot.com
Marche de nuit non-mixte
Cette marche s'adresse à toutes les personnes qui se considèrent, sont considérées ou ont été considérées comme femmes.
A tous les âges, dans tous les milieux, toutes les classes, que ce soit dans la rue, au travail ou à la maison, l'oppression des femmes traverse toute la société. Ces violences s'étendent de l'enfermement dans un rôle social de sexe, à la culpabilisation, à la dévalorisation jusqu'aux agressions physiques et verbales, au harcèlement moral ou sexuel, au viol...
Malgré les discours des médias et des politiques qui voudraient nous faire croire que l'égalité est acquise et que ces agressions sont marginales, le climat de délégitimation persiste et s'endurcit.On nous traite tous les jours de menteuses et nous devons constamment nous justifier lorsque nous dénonçons ces attaques.
"Tu pourrais être canon si tu mettais une jupe..."
"Pour qui tu te prends, salope!"
" Tu suces?"
"Tu l'as bien cherché..."
En tant que femmes (gouines, bi, trans ou hétéro), nous entendons tous les jours ces insultes. Il s'agit de violence sexiste ordinaire par laquelle la société hétéro-patriarcale nous réassigne à une place sociale inférieure et qui constituent des atteintes directes à nos corps, à nos personnes. Ces insultes ont lieu dans la rue mais pas seulement, la violence se vit partout : dans tous les espaces, tous les jours et toutes les nuits.
Pourquoi non-mixte ?
La nuit n'est pas vécue de la même façon qu'on soit homme ou femme (peur, sifflements, harcèlement, violence...). Pour cela, nous devrions nous terrer. Nous devrions nous faire (r)accompagner. Dans l'espace public, la nuit ferait de nous des victimes, Mais nous n'avons pas peur ! La rue est aussi notre espace, comme nous le voulons, quand nous le voulons et nous le voulons la nuit ! Manifester de nuit c'est aussi manifester à l'heure où les violences conjuguales se font entendre. En France c'est dans les foyers qu'a lieu la violence la plus meurtrière à l'égard des femmes. Alors sortons toutes ensemble et réapproprions-nous la rue !
LE PATRIARCAT NE S'EFFONDRERA PAS TOUT SEUL...PIETINONS-LE!
TOUTES ENSEMBLES DANS LA RUE !
RDV PLACE ST-CYPRIEN VENDREDI 29 JUIN à 21h30
Groupe de femmes en colère, AGET-FSE, AL
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