Des groupes masculinistes (dits des “Droits du Père”)
ont infligé des préjudices indicibles à notre pays et à nos enfants en encourageant des pères agresseurs, qui s’étaient souvent très peu impliqués auprès de leurs enfants jusque alors, à en réclamer la garde comme tactique pour persuader une mère de revenir à la maison ou pour la punir de partir. La “garde partagée”, le “parent le mieux disposé”, l’implication des deux parents et d’autres notions qui semblent équitables et bienveillantes ont, au contraire, servi à manipuler tribunaux et assemblées législatives en appui aux pères agresseurs. Ainsi, des femmes se voient couramment refuser la garde de leurs enfants aujourd'hui, après avoir été désignées “hostiles” pour avoir témoigné de violences infligées par le mari à elles ou à leurs enfants.
Le “syndrome d’aliénation parentale” (parfois déguisé sous d’autres noms puisque cette notion est de plus en plus discréditée) est une théorie sans valeur scientifique, utilisée pour entraver toute enquête sur des signalements par les enfants de violences infligées par leur père. Des professionnel-les sans scrupules utilisent cette notion pour s’enrichir, sans tenir compte de son impact destructif sur les vies d’enfants. Les masculinistes font dérailler toute discussion sur les enjeux liés à la garde d’enfants en se livrant à des attaques personnelles et à des tentatives de remplacer par des mensonges répétés toute information fondée sur des bases scientifiques. La National Organization for Men Against Sexism (http://www.nomas.org) condamne les tactiques masculinistes et appuie le travail des mères protectrices qui tentent de faire prioriser par les tribunaux de la famille la sécurité de leurs enfants.
Les masculinistes ne parlent pas au nom de la vaste majorité des hommes et des pères. Nous invitons à se joindre à nous les organisations d’hommes opposés à la violence masculine anti-femmes, afin de prendre parti pour les mères protectrices et pour des réformes de l’appareil judiciaire qui veilleront à ce que des enfants ne soient plus envoyé-es vivre avec leurs agresseurs ou séparé-es de mères protectrices sécuritaires.
Source; http://www.nomas.org/node/222