8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede bipbip » 13 Mar 2013, 01:39

Rennes, vendredi 22 mars

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Soirée Projection : « Histoires d’A »

Dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes, Histoire du féminisme à Rennes propose la projection du documentaire Histoires d’A, le vendredi 22 mars 2013 à 21h à l’Arvor, 29 rue d’Antrain, en partenariat avec le Planning familial d’Ille-et-Vilaine.

Réalisé en 1973 par Charles Belmont et Marielle Issartel, projeté partout en France malgré l’interdiction qui le frappe, Histoires d’A entendait dénoncer la répression de l’avortement et des femmes qui avortaient, au péril de leur santé et de leur vie. Le film a été un appui formidable des luttes pour la libéralisation de l’avortement.

Marielle Issartel, la co-réalisatrice, sera présente et participera au débat qui suivra la projection : 40 ans après la sortie d’Histoires d’A, 38 ans après la loi Veil autorisant l’interruption volontaire de grossesse, quels sont les enjeux actuels autour du droit à l’avortement, droit essentiel des femmes ?

L’entrée est gratuite, les places sont à retirer à l’Arvor à partir du mercredi 20 mars.
http://www.rennes-info.org/Soiree-Proje ... toires-d-A
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede bipbip » 17 Mar 2013, 02:22

8 mars 2013 - 8 mars 2014 : la grève encore !

Mars : Quand c’est trop, c’est la grève !

Au fil du temps, la journée du 8 mars s’est institutionnalisée pour devenir la « Journée de LA femme », célébration symbolique passant opportunément sous silence qu’il s’agit en réalité d’une journée de lutte. Pour se la réapproprier, une idée folle est née : la grève des femmes !

Au départ en 2012, quelques nanas motivées de Mix-Cité et de Solidaires. Il n’en fallut pas plus pour que, malgré la prétendue « folie » du projet, un collectif large se monte à Toulouse. Cela faisait plus de soixante ans qu’une grève de femmes n’avait pas eu lieu en France. « C’est apparu comme une évidence. Le 8 mars a repris un sens », estime Julie (militante à Mix-Cité et à Solidaires).

Ainsi, se sont réunis des associations féministes, des planning familiaux, des centres d’hébergement pour femmes, des syndicats (Solidaires, CNT, Snetap-FSU, Aget-FSE), des organisations et des associations (Alternative libertaire, Attac, Alternatifs, NPA). Le but : protester contre les différences salariales, les différences dans les progressions de carrière, les « violences au travail », le temps partiel subi, les pensions de retraite inférieures de 48 % à celles des hommes. Les femmes sont les premières touchées par la crise, et les mesures antisociales les précarisent d’autant plus, touchant en particulier les familles monoparentales où 86 % des parents sont des femmes.

Par la grève, la place et l’importance de l’activité des femmes dans la société sont rendues réellement visibles. Si 52 % de la population cesse de travailler, la société est bloquée. Et ce d’autant plus que certains secteurs d’activités employant en grande majorité des femmes, comme la petite enfance, le soin et l’entretien, sont des secteurs clés. En ne se limitant pas au travail domestique et en investissant le monde du travail, la grève des femmes se donne les moyens de conquérir une visibilité dans l’espace public.

Un inattendu…

Si l’idée a parlé à nombre de femmes non politisées, pour qui la non-mixité de l’appel n’a pas posé de problème, les choses furent plus compliquées dans la sphère militante. La FSU et la CGT (malgré l’intérêt de certaines de leurs militantes) avaient refusé de signer l’appel à cause de cela, et Solidaires s’est retrouvée très divisée sur la question.

Pourtant, la non-mixité permet d’affirmer de manière symbolique le droit des femmes à reprendre la rue, sans avoir à subir le racolage et le harcèlement de certains hommes. Le droit aussi de se montrer en tant qu’êtres politiques autonomes, alors que les hommes continuent le reste de l’année à tenir le haut du pavé dans le monde politique et syndical. C’est aussi la garantie d’une lutte auto-organisée par les principales intéressées, non récupérée par des groupes qui en font une question largement secondaire, voire périphérique.

Et au final, qu’est-ce qu’un jour sur 365 ? Les hommes auraient-ils peur de perdre le contrôle ? Le féminisme, devenu l’apanage de quelques spécialistes au sein des organisations et des syndicats, et regardé avec méfiance, nécessite beaucoup de pédagogie encore aujourd’hui. La réserve et la mauvaise volonté (consciente ou inconsciente) de certain-e-s n’a pas facilité les choses. Pour les camarades qui ont défendu le projet, ça a été très lourd en interne. « Les syndicats ont une énorme responsabilité quand ça ne marche pas, parce qu’ils n’y croient pas », selon Julie. Heureusement, les féministes de Toulouse y ont cru, se sont unies malgré les divergences et le résultat fut largement au-dessus de leurs espérances.

… succès !

Entre 600 et 800 femmes défilèrent ce jour-là, dans une manifestation vivante, animée par des performances d’artistes (femmes pour une fois). Devant le Théâtre national de Toulouse, c’est la vision des femmes véhiculée par une culture faite par les hommes qui est dénoncée. Devant la préfecture, c’est la double oppression des femmes immigrées et sans-papiers. Et devant un centre commercial, la femme-objet, utilisée à des fins commerciales. On était bien loin des manifestations convenues habituelles du 8 mars, défilés d’organisations affichant leur féminisme bien-pensant quand elles ne se contentent pas de s’afficher tout court.

La grève fit fermer au moins trois crèches, une douzaine de Centres de loisirs associés à l’école (CLAE) et cantines, et plusieurs centres d’hébergement pour femmes. Les sages-femmes de l’hôpital Joseph Ducuing qui ne pouvaient pas faire grève affichèrent leur soutien avec les badges du collectif. Elle perturba aussi les écoles primaires de la ville. Certaines femmes, avec parfois plus de vingt ans d’ancienneté, firent grève pour la première fois, parce que ça leur parlait. Pour une grève dont les préavis n’ont été déposés que par quelques syndicats de Solidaires, ce n’est pas mal du tout ! Les autres ont dû admettre qu’ils avaient manqué le coche.

2013-2014 : la grève encore !

Et cette année, c’est rebelote à Toulouse. L’appel cette fois est mixte du fait de la pression des syndicats qui menaçaient de ne pas se réengager. Et sans syndicat, pas de grève… Si la FSU s’est finalement associée au projet, la CGT n’a pas daigné répondre à l’invitation. La non-mixité n’était-elle donc qu’une excuse ? La mixité ne risque-t-elle pas de faire perdre un peu de son sens et de sa radicalité au projet, et de permettre sa récupération ? Cette deuxième expérience permettra en tout cas de répondre à ces questions.

Ce qui est sûr, c’est que les vacances tombent mal cette année, le milieu scolaire ayant été le plus mobilisé l’an dernier. Mais cela ne doit pas nous démotiver, et il faut d’ores et déjà penser plus loin. Pourquoi ne pas étendre cette grève à toute la France en 2014 ? L’idée a fait mouche un peu partout et Solidaires s’est déjà positionnée pour. Le Forum social européen de Florence de 2012 a appelé à faire des « actions européennes d’affirmation de l’émancipation des femmes contre l’austérité et la dette », et bien que cet appel soit à la « sauce dém » et limité aux questions économiques, cela a permis de faire venir dans le collectif le Parti de gauche, la Gauche anticapitaliste, Convergences et alternative et Europe écologie les verts. Si les syndicats et organisations s’engagent au niveau national, cette grève pourrait avoir un sacré écho. Un appel national permettrait aussi une plus grande autonomie des groupes féministes, des initiatives multiples et originales, et surtout, de donner un nouveau souffle à cette journée et aux luttes des femmes en général.

Mais nous devons aussi rester vigilantes à ce qu’elle ne perde ni sa radicalité ni son pouvoir de subversion. Mieux vaut des débats houleux qu’un acquiescement dû à une indifférence convenue. Faire de ce projet une réalité sera un des objectifs d’Alternative libertaire pour l’année à venir. Les syndicats et organisations, tenus pour l’essentiel par des hommes, doivent se mouiller et prouver qu’ils sont prêts à s’engager sur ces questions. Car les groupes féministes, ultra-divisés aujourd’hui, tiennent là un bon moyen de s’unir pour refaire du féminisme une lutte vivante et offensive, une lutte qui s’adresse à toutes les femmes, et non à quelques spécialistes. N’en déplaise au patriarcat qui nous gangrène.

Elisa (AL Toulouse)
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5240

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http://alternativelibertaire-toulouse.o ... 69085.html
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 08 Aoû 2013, 00:50

Manif 8 mars 2013 Grève des femmes à Toulouse


https://www.facebook.com/pages/Gr%C3%A8 ... 1064919697

8 mars : Les Toulousaines à l’offensive

Le 8 mars dernier, à l’appel d’un collectif large d’organisations, de syndicats et d’associations féministes, la grève des femmes a eu lieu pour la deuxième année consécutive à Toulouse.

Pour le 8 mars, à Toulouse, plus de 600 personnes se sont réunies dans la rue pour manifester contre les inégalités entre les hommes et les femmes, dans le cadre de la deuxième grève des femmes [1]. C’est un peu moins que l’an dernier, même si cette année, contrairement à la précédente, l’appel à la grève était adressé aux hommes comme aux femmes. Mais le contexte n’était pas des plus favorables : une autre grève la même semaine (le 5 mars, contre l’Ani), les vacances scolaires (c’est l’Éducation qui avait le plus mobilisé l’an dernier)...

Surtout, l’unité peine à se construire sur ce mode d’action. Certains groupes réglementaristes en matière de prostitution ont refusé de signer l’appel. Peu de syndicats ont déposé des préavis. L’an dernier, la FSU avait refusé de s’y joindre du fait de la non-mixité de l’appel. Cette année, l’appel étant mixte, elle pouvait difficilement ne pas le faire. Mais le travail de mobilisation de ses adhérentes et adhérents a été plutôt timide. L’union départementale de la CGT n’a pas répondu à l’invitation du collectif, n’a pas participé à la manifestation, et a préféré organiser sa propre initiative en parallèle : un bus a été affrété pour aller devant le conseil général du Lot en soutien à l’une de leurs élues dont les droits syndicaux n’avaient pas été respectés. La bataille pour les droits syndicaux est importante, mais il est regrettable que l’Union départementale de la CGT n’ait pas joué le jeu de l’unité et qu’elle ait fait cavalier seul.

Une dynamique féministe offensive

Malgré tout, il n’y a pas de quoi rougir. Ce fut une belle manifestation. En amont, elle a été précédée d’actions un peu partout dans la ville : un rassemblement pour la grève des tâches ménagères, des diffusions massives de tracts… Une action « hôtesses de l’air », mimant au son d’une voix enregistrée les inégalités hommes-femmes, a perturbé un congrès institutionnel intitulé « Quand les femmes pilotent le changement », sous l’œil médusé des costard-cravate et des journalistes. Toutes ces initiatives ont suscité un grand intérêt, et recueilli des encouragements.

Plus largement, la grève des femmes a permis depuis deux ans de multiplier les rencontres entre les féministes de la ville, facilitant ainsi l’organisation d’autres manifestations, sur les violences faites aux femmes par exemple. Cela ne permet pas de dépasser toutes les divergences, mais c’est un premier pas pour arriver à construire une dynamique féministe unitaire, offensive et constructive, sur la ville.

Vers une grève nationale

Médiatiquement parlant, la présence de Femen dans la manifestation a eu tendance à occulter le reste. Voir des seins est tellement plus vendeur, et la grève, tellement trop sérieuse pour des femmes ! Nous devons montrer que nos revendications sont on ne peut plus sérieuses et légitimes, en faisant la grève dans le plus de villes possibles en 2014. C’est en tout cas l’objectif que les militantes et militants d’Alternative libertaire se donnent pour le 7 mars 2014 (le 8 tombera un samedi, ce qui limiterait l’impact de la grève). Convaincre les syndicats et les collectifs de s’engager dans ce mouvement à l’échelle nationale ne sera pas facile. Mais c’est une bataille qui permettra d’interpeller toutes les organisations sur ce qu’elles entendent réellement par « féminisme », et sur leur capacité à passer des paroles aux actes. La grève des femmes ne peut que donner des perspectives positives et innovantes aux luttes féministes. Ne passons pas à côté.

Elisa (AL Toulouse)
http://www.alternativelibertaire.org/sp ... rticle5301

Un appel
"Appel du collectif Grrrève des femmes pour une grève nationale en 2014" par le Collectif Grrrève des femmes 31 circule pour discussion et support à construction d'une initiative plus large autour de cette date (le 8 mars 2014 étant un samedi). Dès que çà sort publiquement j'ouvrirai un topic spécifique.
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede bipbip » 03 Sep 2013, 10:38

Du côté de Solidaires

Un 8 mars de grèves… et pourquoi pas !

Une réflexion s’est engagée au sein de la commission Femmes de Solidaires sur la nécessité de redonner son caractère de luttes à la journée du 8 mars, alors même qu'elle est de plus en plus dévoyée médiatiquement et commercialement…

Il nous semble possible de mettre en débat l’idée de « Grèves de femmes » et de commencer à y travailler pour le 8 mars 2014, comme 1re étape d’une telle dynamique. Une expérience initiée depuis 2012 en Haute Garonne par le Collectif « Grèves des femmes » a eu un écho important. Le Bureau national a pris la décision de proposer aux organisations intéressées par cet objectif (syndicats, mouvements féministes, associations citoyennes…) une rencontre pour voir ce que nous pouvons faire ensemble sur ce sujet. Il s'agit de nous préparer, bien en amont, et le plus collectivement possible, à faire du 8 mars 2014 une journée de GrèveS des femmes :
— des grèves au travail, car les inégalités persistent (salaires, emplois, plafond de verre, précarité…)
— des grèves à la maison, car les inégalités demeurent (travail domestique et prise en charge de l'éducation, des soins
— des enfants et des parents…)
— des grèves solidaires avec toutes les femmes victimes de violences sexistes
— des grèves solidaires avec les femmes du monde entier pour les droits de toutes
— des grèves visibles pour être dans la rue afin de montrer que nos combats visent à changer la société toute entière !



http://www.solidaires.org/article45525.html

http://www.solidaires.org/IMG/pdf/solid ... 270813.pdf
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 10 Sep 2013, 02:17

Invitation par Solidaires à une réunion unitaire le 26 septembre.
à suivre...
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 03 Fév 2014, 03:47

Gaffe au maquillage et aux esbroufes,
un appel déguisé des pro-prostitution sur Paris, en un "féminisme" plus libéral que libertaire :
http://paris-luttes.info/manifestation-pour-le-8-mars
Cette petite sphère militante, là en "collectif 8 Mars Pour Toutes" gangrènée par le strass, le petit lobby libéral pro-prostitution, tente de prendre les devants et apparaitre comme force d'un "féminisme" qui ne sert que de façade à un petit commerce qui est très loin de vouloir participer à la libération des femmes.
Le texte en lui même est un véritable exercice acrobatique de novlangue libérale dans le contexte et le sens, et le combat porté réellement.
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 16 Fév 2014, 17:06

Appel commun pour un 8 mars féministe et syndical

Appel pour un 8 mars féministe et syndical

Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais aujourd’hui cette égalité est loin d’être effective dans une société qui reste encore dominée par le système patriarcal. Certains droits se trouvent même remis en cause, notamment du fait des politiques d’austérité. La montée de l’extrême-droite et des extrémismes religieux constitue un danger supplémentaire de régression pour les femmes.

La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Ce n’est pas la journée de « la » femme, comme les médias se complaisent à le répéter. Il n’y a pas une femme, mais des femmes, toutes différentes, qui luttent jour après jour, année après année. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, avec des messages publicitaires proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités qui restent à combattre. Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique. Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, agressions racistes de femmes immigrées, violences sexistes au travail, lesbophobie, prostitution…

Le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et partout dans le monde, pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière !

Il s’agit donc de faire du 8 mars une journée de mobilisation avec toutes les formes d’action permettant aux femmes de s’y impliquer : manifestations, rassemblements festifs, actions symboliques, et des actions de grèves lorsque c’est possible.
Des actions contre les inégalités au sein de la famille (travail domestique,prise en charge de l’éducation, des soins aux enfants et aux proches,...).
Des actions solidaires avec toutes les femmes victimes de violences sexistes et lesbophobes.
Des actions solidaires avec les femmes du monde entier, pour le respect des droits de toutes et l’accès à l’égalité.
Des actions visibles dans la rue afin de montrer que nos combats visent à changer la société toute entière.
Et des grèves au travail, quand le contexte s’y prête, contre les inégalités de salaires et d’emplois, contre le plafond de verre et la précarité...

Sur la base de ce texte, les signataires appellent à renforcer ou à créer partout des collectifs unitaires pour préparer ensemble un 8 mars 2014 de luttes, syndical et féministe.

Union syndicale Solidaires – FSU – UNEF –
ATTAC – Marche mondiale des femmes – Planning Familial Ile de France…

http://www.solidaires.org/article47267.html
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 27 Fév 2014, 15:14

Tours

Pour un 8 mars féministe et de lutte

Toutes et tous à la manifestation

à 15h30 Place Anatole France à Tours


Le 1er février, plus de 400 personnes ont défilé dans les rues de Tours pour soutenir les femmes espagnoles dans leur combat pour le droit à l’avortement. Il y avait bien longtemps que les femmes tourangelles ne s’étaient pas retrouvées ensemble dans la rue pour défendre leurs droits. C’est plus que nécessaire à l’heure où en France, les fermetures de centres pratiquant l’IVG, le manque de moyens, les manipulations de sites Web pour pousser les femmes à mener leur grossesse non désirée à terme, et plus globalement les actions toujours plus nombreuses des militant-es anti-choix sont une constante menace pour ce droit resté fragile.

« Les luttes des femmes ont permis de conquérir des droits et de progresser vers l’égalité entre les femmes et les hommes. Mais aujourd’hui cette égalité est loin d’être effective dans une société qui reste encore dominée par le système patriarcal. Certains droits se trouvent même remis en cause, notamment du fait des politiques d’austérité. La montée de l’extrême-droite et des extrémismes religieux constitue un danger supplémentaire de régression pour les femmes.

La journée du 8 mars, qui célèbre l’histoire de ces luttes, est plus qu’un symbole. C’est la journée internationale de luttes pour les droits des femmes du monde entier. Nous refusons la récupération de cette journée à des fins commerciales, proposant de la « fêter » par un cadeau ou une distribution de fleurs sur le lieu de travail… sans doute pour mieux faire oublier, le reste de l’année, l’ampleur des inégalités.

Les femmes sont touchées par les inégalités de salaire et de retraite, par le temps partiel subi, la précarité, elles sont majoritairement en charge des tâches domestiques et familiales, minoritaires dans les postes de responsabilité politique ou économique. Elles sont trop souvent victimes de multiples formes de violences : viols, violences conjugales, agressions racistes de femmes immigrées, violences sexistes au travail, lesbophobie, prostitution…

Le 8 mars ne doit pas être une journée sans lendemain. Plus que jamais, il doit s’inscrire dans une dynamique de mobilisations, de luttes et de revendications des femmes, ici et par tout dans le monde, pour faire reculer le système patriarcal et obtenir l’égalité, aussi bien au travail, dans la famille que dans la société toute entière !

Cet appel national a été lancé par Solidaires - FSU - UNEF - ATTAC - Marche Mondiale des Femmes - Planning familial Ile de France.

A Tours, nous invitons les femmes et les hommes à descendre dans la rue le samedi 8 mars prochain afin de revendiquer une réelle égalité au travail, dans la rue et à la maison.

Lutter contre les violences faites aux femmes

Défendre une éducation non sexiste et promouvoir l’égalité

Défendre le droit à l’avortement et à la contraception

En solidarité avec les femmes du monde entier !



Premiers signataires en Indre et Loire : SUD/Solidaires 37- Ligue Droits de l’Homme 37 - Mouvement du nid 37- Osez le féminisme 37, Collectif féminisme/droits des femmes PCF 37- AL 37- NPA 37- PG 37– CGT 37

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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 28 Fév 2014, 01:56

Angers
Samedi 8 mars, 15H, place du Ralliement : rassemblement à l'appel du collectif "d'égal à égales", dans le cadre de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes.

Image

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http://degalaegales.blogspot.fr/2014/02 ... ur-la.html
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 01 Mar 2014, 02:05

Poitiers, 7 mars

« Les femmes publiques, actrices de changement social et politique »

Organisé par le « Collectif 8 mars de Poitiers » pour la journée Internationale des femmes 2014.

18h30 : manif déambulatoire et festive, rendez-vous Place du Marché.

19h30 : à la maison de quartier Le Local : apéro dinatoire.

20h30 : spectacle gratuit « Louise Michel » et débat, toujours au Local.
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 02 Mar 2014, 14:26

Saint-Denis, projection de doc féministes

Des films documentaires féministes seront projetés le samedi 8 mars de 17 h à 22 h au Pavillon des artistes, squat à Saint-Denis, situé 10, avenue Jean-Moulin, métro Basilique, ligne 13. Débat avec le collectif contre le publisexisme ; entrée et repas à prix libre.

Détails : http://www.airfrais-radio.fr/post/Proje ... aint-Denis
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Béatrice » 02 Mar 2014, 19:13

Marseille :

samedi 8 mars 2014
MARSEILLE
15 h 30

Vieux Port

Toutes et tous le samedi 8 mars au Vieux Port
Pour l’égalité des droits.
pour la solidarité avec les femmes du monde entier

Ce que nous voulons, c’est l’égalité !

Premiers signataires : collectif 13 droits des femmes :(ailes de siligi, atouts femmes, centre évolutif lilith, ud cgt, céramistes et artistes de lilith, evreux 13, femmes solidaires, forum femmes méditerranée, fsu, gauche anti capitaliste, images & paroles, les femmes et la ville, mouvement de la paix, mouvement jeunes femmes, parti communiste français, association galère, sos femmes, sos viol, snuipp13, laïques, osez le féminisme 13), marche mondiale des femmes 13 paca, planning familial 13, fsu 13, solidaires 13, ud cfdt 13

Pour le droit a disposer de notre corps
:
− Des centres d’Ivg dans tous les hôpitaux avec le choix de la méthode et un personnel dédié.
− Une loi-cadre contre les violences faites aux femmes comprenant une éducation non sexiste et non lesbo-homophobe à tous les stades de la scolarité. 


Pour notre autonomie financière et sociale :
− La revalorisation des métiers et des bas salaires et l’augmentation des salaires dans tous les secteurs professionnels féminisés.

− Un véritable service public de la petite enfance et des personnes dépendantes.

Pour l’égalité des droits
.



Pour la solidarité avec les femmes du monde entier
.


http://www.millebabords.org/spip.php?article25597
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
Béatrice
 
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 04 Mar 2014, 17:30

Saint-Denis (93)

Appel à la grève des femmes : il faut que ça cesse ! - RDV le 8 mars à 11h à Basilique devant Carrefour et à 14h à Belleville

Appel à toutes les femmes de Saint-Denis : il faut que ça cesse !!!

Parce que pour le même travail je gagne 27% de moins qu’un homme ;
Parce que 82% des travailleurs pauvres sont des travailleuses ;
Parce qu’on m’impose de travailler à temps partiel ;
Parce que mon patron pense qu’il a le droit de me mettre la main aux fesses ;
Parce ce qu’avec mes petits revenus, je galère pour payer mon loyer ou je n’arrive pas à avoir de bail dans le privé, et pour le logement social c’est 8 ans d’attente en moyenne
Parce que la contraception et l’avortement sont toujours moins accessibles ;
Parce que je ne peux avoir des papiers qu’en me mariant ;
Parce que quand je serai en retraite, j’aurai 780 euros et lui 1500 euros ;
Parce que dans les pubs et les médias je ne suis qu’un objet sexuel ; et si je ne corresponds pas à ça c’est des insultes homophobes ;
Parce que ma carrière est toujours moins bonne que celle d’un homme ;
Parce que je fais encore 80% du ménage ;
Parce que j’en ai marre qu’on me sous-estime ;
Parce que j’en ai marre d’être harcelée dans la rue ;
parce que quand je suis migrante ou fille de migrant-e-s je subis en plus le racisme.
parce que quand je ne suis pas hétérosexuelle je dois me cacher pour ne pas être agressée ;
Parce que j’ai peur le soir dans la rue ;
Parce que l’une d’entre nous meurt tous les 2 jours des coups de son conjoint ;
parce que l’une de nous sur trois subie des violences dans son couple .
parce que quand je n’ai pas de papier je ne peux pas porter plainte contre mon agresseur ;
Parce que l’une d’entre nous est violée toutes les 6 minutes en France ;

…Pour en finir avec ces violences et ces inégalités
On a toutes des bonnes raisons de faire grève !

La grève une arme pour en finir avec les violences, les inégalités et l’exploitation

La grève une arme pour toutes les femmes !
Parce qu’arrêter le travail salarié, quand c’est possible, arrêter le travail domestique (le ménage qui est toujours à notre charge, les garde d’enfants, de personnes malades), c’est dire à toutes les femmes qu’on peut en finir avec les violences économiques, sociales, etc.
Arrêter d’en baver pour tout changer !
L’appel à la grève des femmes est partout dans le monde. Nous subissons mais ne voulons plus être des victimes, ensemble on a de la force, nous pouvons nous renforcer mutuellement et gagner encore des batailles.
Parce que sans la double journée de travail des femmes, c’est toute la société qui se fissure ! C’est dans l’action que bien souvent nous nous rendons compte de l’oppression commune et que nous nous reconnaîtrons en tant qu’exploitées. Et dénoncer ensemble la domination, c’est déjà s’en affranchir un peu.

Avec la grève , nous revendiquons à Saint-Denis :
• ouverture de crèches
• aménagement des transports pour les poussettes (notamment le rer D et les bus)
• meilleur éclairage systématique des rues et arrêt des pannes
• plus de logements sociaux réservés aux femmes seules ou avec enfants
• des places en foyer d’urgence pour les femmes
• arrêt des contrats précaires , à la mairie et ailleurs
• encore plus de tramway la nuit et plus tard
• des moyens pour la prévention des violences faites aux femmes
• des moyens pour les écoles pour des programmes égalité garçon – fille
• ouverture de centres de santé prenant la CMU et intégrant des gynéco
• arrêt de la fermeture de la maternité des Lilas et du centre IVG
• régularisation de toutes les femmes sans papières et de tous les hommes sans papiers
• arrêt du règlement d’exclusion des mères voilées des sorties scolaires
• arrêt du nouveau règlement intérieur de l’université de Saint -Denis qui soit-disant protège les femmes mais en fait réduit leur liberté d’expression

RENDEZ- VOUS le samedi 8 mars à 11h au métro Basilique . POUR NOUS FAIRE ENTENDRE !


http://paris-luttes.info/appel-a-toutes ... s-de-saint
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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 05 Mar 2014, 12:43

Toulouse
Féminisme : Vers la grève des femmes

Le 8 mars, ce sera la troisième édition de la grève des femmes à Toulouse. Cette année, Solidaires a appelé à constituer des collectifs partout en France et a initié un collectif national.

Depuis le premier succès de la grève des femmes de 2012 à Toulouse (voir les articles dans AL de mars et mai 2013), l’idée a fait son chemin. Dès septembre, Solidaires a appelé à constituer un collectif pour une grève des femmes nationale. Sont venus à la première réunion la CGT, la FSU, l’Unef, la Marche mondiale des femmes (MMF), le Collectif national pour les droits des femmes (CNDF), Osez le féminisme, Attac, et le collectif 8 mars pour toutes. Les organisations politiques ont été laissées à l’écart pour éviter que le projet soit dénaturé par des logiques électorales. Malgré de nombreuses personnes intéressées, les verrous sont nombreux à freiner le projet. Les associations et collectifs féministes peinent en effet à s’unir. La CGT et le CNDF restent encore à convaincre. Cependant, la FSU, Attac et la MMF se sont finalement lancés dans l’aventure. Les discussions devront continuer pour un appel à la grève plus massif en 2015.

Ainsi, cette année, la manif du 8 mars sera organisée à nouveau par le CNDF, indépendamment du collectif Grève des femmes qui devrait cependant appeler à des actions. Sud-Santé-Sociaux, Sud-PTT, Sud-Éducation et Sud-Collectivités territoriales sont prêts à poser des préavis pour la grève. Celle-ci devrait être appelée pour le jour même du 8 mars, un samedi pendant les vacances, ce qui risque d’être un sérieux handicap pour le suivi de la grève. Cette date a été retenue car beaucoup de femmes travaillent le samedi, et celles-ci sont souvent parmi les plus exploitées. Pourtant, la réalité de l’implantation des syndicats prêts à poser des préavis de grève et à faire du travail de terrain ne correspond pas. Des initiatives auront peut-être lieu suite à cet appel en Île-de-France, à Lyon et Marseille. Le projet a du mal à se construire mais se développe malgré tout. Convaincre de sa justesse prendra peut-être des années, mais il est important de s’en saisir, au-delà même du 8 mars.

Toulouse : un collectif restreint mais dynamique

À Toulouse, le mouvement continue. Cependant, la seule association féministe qui reste vraiment porteuse est Mix-Cité. Seuls le NPA, AL, Attac et Solidaires restent vraiment présents pour effectuer le travail d’organisation. La MMF, le collectif Midi-Pyrénées pour le droit des femmes et Europe-Écologie-les-Verts ont quitté le collectif. Cependant d’autres devraient nous rejoindre en cours de route. Là aussi, il a été choisi d’appeler à la grève le samedi malgré l’absence d’implantation des syndicats de Solidaires dans les secteurs qui emploient le samedi. Cependant, des animations, une soirée, des actions durant la semaine précédente et une manifestation non-mixte plus tard dans le mois sont prévues. Cette journée doit être le point d’orgue d’une mobilisation qui va bien au-delà du 8 mars et s’inscrit dans la durée. Il est bien dommage que la date de la grève n’ait pas pu être déplacée, comme si la lutte contre le patriarcat ne pouvait surtout pas déborder du 8 mars. En tout cas, la grève générale des femmes n’aura sûrement pas lieu cette année. Mais l’idée reste à développer, car il est urgent de rendre à la lutte contre le patriarcat les moyens d’être offensives face aux attaques qui s’accumulent : IVG menacée, précarisation croissante des femmes avec les politiques d’austérité, machisme ordinaire décomplexé, masculinistes perchés… A nous de nous saisir du projet pour un féminisme réellement offensif !

Elisa (CAL Toulouse)

http://alternativelibertaire.org/?Femin ... des-femmes


Samedi 8 mars 2014 à 14h Place Jeanne D'Arc à Toulouse

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Re: 8 mars, pour l’Égalité, la Dignité, la Liberté.

Messagede Pïérô » 06 Mar 2014, 14:09

Nantes
le samedi 8 mars, rassemblement à 15h30 devant le tribunal de grande instance (angle rue Olympe de Gouges).
http://nantes.indymedia.org/events/29075


Bayonne
le samedi 8 mars, rassemblement à 11h, place de la liberté
http://indar-beltza.org/le-collectif-po ... es-femmes/
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