Une coquille dans le tract, non ?
"La fin de la valorisation du couple hétérosexuel conduisant la femme à l'autonomie économique et sociale". Ou alors c'est la formulation qui porte à confusion.
SchwàrzLucks a écrit:Une coquille dans le tract, non ?
"La fin de la valorisation du couple hétérosexuel conduisant la femme à l'autonomie économique et sociale". Ou alors c'est la formulation qui porte à confusion.
http://www.collectifdroitsdesfemmes.org ... article3798 Mars Toujours dans la rue pour exiger l’égalité !
L’ÉGALITÉ, inscrite dans la Constitution de 1946 tarde à se concrétiser : l’égalité salariale, l’égalité professionnelle et l’égalité politique ,entre autres, ont donné lieu à plusieurs lois qui ne sont toujours pas appliquées.
Partout en Europe, les femmes sont les premières victimes des mesures d’austérité. Elles sont très majoritairement concernées par le temps partiel et les bas salaires, et ont toujours un taux de chômage supérieur à celui des hommes. Les coupes massives dans les budgets publics, la casse des services publics d’éducation, de santé, sociaux, de transport, les baisses de prestations sociales et le manque de crèches et de maisons de retraite les pénalisent en priorité.
Résultat : tout cela les oblige à consacrer plus de temps à la prise en charge des enfants et de leurs proches dépendants, au détriment de leur vie professionnelle.
Nous voulons l’égalité salariale maintenant et un véritable service public de la petite enfance et des personnes âgées dépendantes. Nous refusons des demi-mesures type « 10 % d’enfants pauvres dans les crèches » comme le préconise le gouvernement.
De nombreuses femmes, souvent sans papiers, sont cantonnées dans des services à la personne, sous payées, et contribuent à pallier l’absence de service public. Nous demandons leur régularisation. Nous demandons aussi la revalorisation des salaires des métiers féminisés.
Nous refusons l’Accord National Interprofessionnel qui aggrave la précarité du travail et dont les prétendues avancées en matière de temps partiel sont assorties de multiples dérogations et contournements possibles.
Le droit à l’avortement, obtenu de haute lutte en 1975, est entravé par la fermeture de près de 200 CIVG consécutive à la loi Bachelot (Hôpital Patients Santé et Territoires) qui a pour objectif le démantèlement de l’hôpital public. Nous demandons son abrogation, la suppression de la tarification à l’activité et une réelle revalorisation tarifaire de l’IVG à la hauteur d’une fausse couche spontanée.
Pour la pilule, surtout pas de panique ! Nous demandons que les femmes aient une information réelle et exhaustive sur l’ensemble des moyens de contraception qui leur permette un vrai choix.
La législation sur les violences faites aux femmes n’a pas cessé d’évoluer ces dernières années. C’est le résultat du rapport de forces imposé par les féministes. Mais cette législation est toujours incomplète. Nous demandons une loi cadre contre les violences faites aux femmes et l’application de toutes les lois existantes. Cette loi cadre implique, entre autres, une véritable éducation non sexiste et non lesbophobe et le droit d’asile pour les femmes persécutées pour fait de sexisme et de lesbophobie.
De la prostitution à la gestation pour autrui (GPA) nous sommes résolument contre la marchandisation du corps des femmes.
La prostitution est une violence. Nous voulons que le gouvernement prenne ses responsabilités pour mettre en œuvre une véritable politique abolitionniste incluant les moyens pour une vraie réinsertion des personnes prostituées, l’abrogation du délit de racolage, et une politique de responsabilisation et de pénalisation des clients.
Nous refusons toute reconnaissance implicite ou explicite de la GPA, dont celle pratiquée en dehors de notre territoire, concrétisation de l’exploitation des femmes les plus pauvres par les classes les plus favorisées.
C’est pourquoi nous condamnons la circulaire Taubira entérinant auprès des tribunaux le fait qu’un enfant né de la GPA bénéficie de la nationalité française.
Nous revendiquons la Procréation Médicalement Assistée pour toutes les femmes. La PMA n’a rien à voir avec la GPA, n’exploite le corps de personne et est déjà autorisée en France pour les couples hétérosexuels.
Le Premier Ministre a installé en janvier un « Haut Conseil à l’égalité des droits entre les femmes et les hommes ». On y trouve des personnalités telles Mme Bachelot, auteure de la loi HPST, ou Mr Taddéi, présentateur télé qui a invité à son émission un proxénète notoire. Dans le même temps, des associations féministes de poids en sont écartées pour des motifs politiques. Nous demandons que le mouvement féministe soit représenté dans sa diversité.
Devant l’énorme problème que représente le logement, nous exigeons l’application de la loi Dalo (Droit au logement opposable) et l’hébergement inconditionnel de toutes les femmes, avec ou sans papiers.
Partout dans le monde, les femmes luttent pour la paix, la liberté, l’égalité et la fin des violences sexuelles. Elles s’organisent, résistent, revendiquent, créent des liens et des structures de solidarité.
Nous pensons particulièrement en ce 8 mars à Nirbhaya, violée et assassinée en Inde ; à Pinar Selek injustement condamnée à la prison à perpétuité après avoir été acquittée par 3 fois. Nous demandons que soi-en-t identifié-s au plus vite et jugé-s le ou les assassins de Sakine, Leyla et Fidan, assassinées à Paris, militantes de la reconnaissance du peuple kurde.
Nous soutenons la lutte des femmes tunisiennes pour conserver leurs droits, celle des femmes rwandaises, indiennes, égyptiennes et africaines du sud contre les viols et agressions sexuelles subis au quotidien ; des femmes maliennes, congolaises, syriennes, maltraitées et violées dans les zones de conflits.
Nous soutenons, également, la revendication du COCAFEM - Coordination régionale des grands lacs africains (Rwanda, Burundi et République démocratique du Congo) pour que les femmes soient reconnues comme actrices et négociatrices de la paix et qu’elles participent à tous les processus de prévention, gestion et résolution pacifique des conflits ainsi qu’à la reconstruction de leurs pays respectifs.
Nous exigeons que soit mis fin à l’impunité de tous les criminels de guerre, de tous les auteurs de crimes de génocide ou de crimes contre l’humanité et que tous les auteurs de viols soient punis.
Premiers signataires : Collectif national pour les Droits des Femmes, Cadac,ANEF, APEL-Égalité, Association des femmes kurdes Zine, Association "Droit des femmes" XXe, CATW Europe, Coalition Internationale Impunity Zero , Collectif féministe contre le Viol, Collectif Fiér-e-s et révolutionnaires, Collectif contre les viols au Rwanda, Collectif Libertaire Anti-Sexiste,Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures », Comité Indépendant Contre la Répression des Citoyens Iraniens,Coordination française pour le Lobby Européen des femmes, Coordination Lesbienne en France, L’Égalité c’est pas sorcier, FASTI, Féminisme enjeux, Femmes migrantes debout, FAE - INITIATIVE FEMINISTA EUROPEENNE - FRANCE, Fédération de Paris de la Ligue des droits de l’Homme, Femmes Libres (Radio Libertaire), Femmes Solidaires, Front de Gauche, Gauche unitaire, Les efFRONTé-e-s, Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie, Libres MarianneS, Marche Mondiale des Femmes, Maison des Femmes de Montreuil, Mouvement Jeunes Communistes de France, Organisation Femmes Egalité, Osez le Féminisme, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Planning Familial 75,RAJFIRE, Réseau Féministes « Ruptures », SOS Sexisme, UniEs-vers-Elles, Union des Étudiants Communistes
http://toulouse.demosphere.eu/node/7239Manifestation 8 mars
Journée internationale des luttes des femmes
Contre l'exploitation salariale/domestique/sexuelle
Tou-te-s à la manif !
Parce que le 8 mars n'est pas « la journée de la femme » mais une journée internationale de LUTTE des femmes et de mobilisation citoyenne, et parce que la crise est passée par là, à Toulouse le 8 mars c'est la grève des femmes.
Grève au travail, grève à la maison !
Parce qu'il s'agit de lutter contre le mythe de l'égalité-déjà-là.
Parce qu'il s'agit de lutter pour réduire l'écart entre l'égalité des droits et l'égalité des faits : à travail égal les femmes gagnent 27% de moins que les hommes, 70% des travailleurs à temps partiel et bas salaires sont des femmes, en moyenne la retraite des femmes est de 780€ quand celle des hommes est de 1500€, les femmes effectuent encore 80% des tâches domestiques, etc.
Parce qu'en période de crise, les femmes sont toujours les premières à faire les frais des politiques d'austérité notamment via la casse des services publics : en 10 ans à peine 180 centres IVG et 144 maternités ont fermés, etc.
Parce que 40 ans après la soit disant libération sexuelle, la sexualité des femmes est encore opprimée et exploitée : l'accès à la contraception et à l'IVG est menacé, les femmes homosexuelles subissent à la fois sexisme et lesbophobie, les femmes sont culpabilisées de ne pas avoir d'enfant, les femmes sont sanctionnées d'en avoir, etc.
Parce que les violences sexuelles des hommes contre les femmes sont encore monnaie courante : les femmes sont harcelées dans la rue comme au travail, une femme meurt tous les deux jours et demi sous les coups de son conjoint, une femme est violée toutes les 7 minutes.
Le 8 mars,
. Faites la grève (de nombreux préavis de grève ont été déposés par les syndicats : santé, éducation, collectivités, etc) !
. Venez clamer des slogans contre l'exploitation salariale/domestique/sexuelle des femmes !
. Venez avec vos pancartes et banderoles pour l'égalité !
. Venez occuper l'espace public pour manifester publiquement votre volonté de changement !
Le collectif Grève des femmes rassemble des associations féministes, des syndicats et des partis politiques.
8 MARS - Journée Mondiale de Lutte des Femmes
Manifestation pour les droits des femmes
Rendez-vous à 18 heures aux mobiles (haut de la canebière)
Après des avancées significatives pour l’égalité, conquises par la lutte, nous vivons une régression de nos droits :
- La crise économique pousse vers les solutions sexistes classiques : travail d’appoint, salaire d’appoint ou retour au foyer pour les femmes avec comme conséquence une plus grande précarité.
- Les mentalités sexistes, revigorées par le nationalisme, les discours guerriers et la résurgence des intégrismes religieux qui continuent d’opprimer, de faire souffrir, de blesser, de tuer des femmes, ici et ailleurs dans le monde.
- Les budgets militaires se portent bien, et ne sont pas diminués contrairement aux budgets sociaux.
- Les violences envers les femmes touchent des milliers de femmes chaque année en France : viols, violence conjugale, mariages forcés, harcèlement...
Aujourd’hui avec les salarié-es, les retraité-es et les chômeurs-es, les femmes refusent de payer la « crise de la finance »
80% des travailleurs pauvres sont des femmes
80 % des postes à temps partiels sont occupés par des femmes
57% des chômeurs non indemnisés sont des femmes
L’Accord National Interprofessionnel "dit" sur la « sécurisation du travail » du 11 janvier 2013 est une remise en cause du droit du travail pour tous les salarié-es. Il précarisera un peu plus celles qui étaient déjà précaires, (facilités de licenciements pour refus de mobilité, remise en cause des conventions de branche sur demande des salariés ou de syndicats maisons, annualisation des temps partiels sur l’année, baisse des salaires...).
Nous vous appelons toutes et tous à participer le 8 mars 2013 à une manifestation pour les droits des femmes
Rendez-vous à 18 heures aux mobiles (haut de la canebière)
POUR L’EGALITE, LA JUSTICE, LA LIBERTE, LA SOLIDARITE ET LA PAIX,
Nous dénonçons le système économique mondial et le patriarcat qui engendrent les inégalités, la violence, le sexisme, le racisme et la pauvreté.
Nous exigeons que l’égalité professionnelle prévue par les textes soit une réalité.
Nous affirmons que face à la montée des intégrismes, seule la laïcité peut garantir le respect des droits et des libertés des femmes.
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