Marche pour l’égalité, la liberté et la dignité
Manifestation le 5 mars 2011, à 14h30, à Paris au Trocadéro (Parvis des droits de l’Homme)
Ce 8 mars 2011, journée internationale de lutte pour les droits des femmes, n’est pas un 8 mars comme les autres. C’est un 8 mars porteur d’espoir venu du Sud. Un Sud en marche revendiquant la dignité, la liberté et l’égalité.
Avec son « Dégage Ben Ali ! » : la Tunisie a ouvert la voie en renversant, mi-janvier, le dictateur et le régime dont elle ne voulait plus. L’Égypte a suivi avec un slogan identique à l’encontre du président Hosni Moubarak.
« Dégage », un mot qui résonne aujourd’hui comme une note d’espoir rendant l’impossible possible et défiant la démoralisation et le scepticisme ambiants en France et en Europe.
Deux dictatures mises à terre en moins d’un mois, ceci ne peut qu’avoir des répercussions dans l’ensemble de la région et au-delà.
Dans les deux pays, les femmes étaient présentes dès les premiers jours et ont, nombreuses et résolues, participé à ce bouleversement. Partout ailleurs de par le monde, les femmes continuent à se mobiliser, à se battre contre des régimes autoritaires et tortionnaires, contre des sociétés machistes, hétéro-sexistes et rétrogrades. Elles se battent pour leur autonomie et pour qu’il soit mis fin aux discriminations dont elles sont l’objet. Ce combat est le nôtre.
Les Tunisiennes revendiquent la consécration de l’égalité des droits dans la constitution, l’instauration de la laïcité, la levée des réserves émises lors de la ratification de la CEDAW[i], et la réforme du droit de la famille inégalitaire (notamment en matière d’héritage).
Les Egyptiennes veulent l’abrogation du code du statut personnel, la mise en place d’un Etat laïc et leur participation à la commission pour la réforme de la constitution.
Les Algériennes veulent l’égalité des droits et sont partie prenante des aspirations et des revendications pour un Etat de droit : levée de l’état d’urgence, rétablissement des libertés individuelles et collectives, travail et justice sociale. Elles demandent l’abrogation du code de la famille et veulent des lois civiles égalitaires.
Les Iraniennes veulent l’abrogation du code de la famille et de toutes les lois discriminatoires à l’encontre des femmes, l’égalité des droits dans la constitution, la ratification de la CEDAW et un Etat laïc.
Les Afghanes appellent au respect et au maintien de la constitution de l’Afghanistan (malgré ses lacunes) qui garantit et favorise la place des femmes, aujourd’hui premières victimes de la corruption et de la pauvreté. Elles refusent toute négociation avec les Talibans, frein à la démocratisation et à la stabilité du pays.
En France, les rapports de domination hommes/femmes sont toujours à l’œuvre. Force est de constater les inégalités dont les femmes sont l’objet. Elles continuent à se battre :
- Pour l’égalité des salaires, la mixité de l’emploi et la régularisation de toutes les travailleuses sans papiers, contre le travail partiel imposé et la précarisation : 80% des salariés qui vivent avec 750€ par mois sont des femmes.
- Pour le droit à l’avortement et la contraception menacés par la casse de l’hôpital public et la remise en question de la sécurité sociale.
- Pour le maintien et le développement du service public : santé, petite enfance, éducation, justice… et contre les réformes des collectivités territoriales.
- Pour l’application de la loi du 9 juillet 2010 contre les violences faites aux femmes, le comité de suivi et de vigilance exige des moyens.
- Pour le respect du droit d’asile pour les femmes persécutées, non seulement à cause de leurs opinions politiques ou dans le cadre de persécutions racistes et religieuses, mais aussi en raison de leur orientation sexuelle.
- Pour une véritable lutte contre la lesbophobie, le sexisme, le racisme et toutes les formes de discrimination dont sont victimes les femmes, pour une véritable politique d’éducation à l’égalité.
Nos luttes sont communes et nos aspirations se rejoignent : qu’on vive à Tunis, Kaboul, Rome ou Varsovie, Kinshasa ou Paris, les combats pour l’EGALITE, la LIBERTE et la Dignite nous réunissaient hier et nous rassemblent aujourd’hui.
Partout dans le monde des femmes font entendre leur voix pour revendiquer la dignité, l’égalité et la liberté.
Toutes et tous ensemble pour un monde égalitaire, laïc et contre la mondialisation néolibérale.
Manifestation le 5 mars 2011, à 14h30, à Paris au Trocadéro (Parvis des droits de l’Homme).
Premiers signataires : Alternative Libertaire, ANCIC, ANEF, Apel-Egalité, Association Nationale pour la Promotion de la Laïcité en Algérie (ANPLA), Association des Tunisiens en France, Association Traversée, Atalante Vidéos féministes, ATTAC, Beit-Haverim, CADAC, Campagne 1 million de signatures pour l’égalité femmes/hommes en Iran, Centre LGBT Paris-IdF, CLEF, CNDF, Collectif de pratiques et de réflexions féministes « RUPTURES », Collectif féminin-masculin de Vitry sur Seine, Collectif 20e Tenon, Contact Paris-Ile-de-France, Coordination Lesbienne en Fance, CQFD-Fierté Lesbienne, Encore Féministes, Europe Ecologie-Les Verts, Féminisme Enjeux-Théâtre de l’opprimé, « Femmes Libres » Radio Libertaire, FNSF, Fondation Copernic, Français du Monde-ADFE, FSU, Groupe de femmes tunisiennes, GU, IFE-France, Initiative des femmes Kurdes en France, Gauche Unitaire, Intersyndicale SDFE, LFID, Ligue des droits de l’Homme (LDH),LMDE, Les Chiennes de garde, Maison des femmes de Montreuil, Manifeste des Libertés, Marche Mondiale des Femmes-France, NPA, Organisation Femmes Egalité, Osez le féminisme ! PCF, PG, Planning Familial, Pluri-Elles Algérie, PS, RAJFIRE, Réseau féministe « RUPTURES », SOS Sexisme, UNEF, UNL, Union syndicale Solidaires,…..
UP 31 : Rencontre débat autour du livre "Les cahiers du féminisme (1977-1998)"
Université Populaire de Toulouse : Rencontre - débat le mardi 8 mars à 20H30 au Bijou, 123 av de Muret
31300 Toulouse, autour du livre: Les cahiers du féminisme (1977-1998). Dans le tourbillon du féminisme et de la lutte des classes.
Avec : Josette Tratt (coord)
Ce livre collectif retrace l’expérience des Cahiers du féminisme, une revue «féministe-luttes de classes », qui pendant 20 ans a tenté d’éclairer, par ses reportages et sa réflexion, les questions qui se posaient à l’époque dans le bouillonnement (ou les reflux) du mouvement des femmes et du mouvement ouvrier. Pour les rédactrices, toutes bénévoles, membres d’une organisation d’extrême gauche (la Ligue Communiste Révolutionnaire), il s’agissait de relire l’histoire et de s’emparer de l’actualité politique avec le regard aiguisé de militantes, salariées et syndicalistes, profondément engagées dans le combat féministe collectif. Les rédactrices de ce livre, épaulées par une historienne féministe tentent de nous faire partager les enthousiasmes et les interrogations qui ont été à la source de la fabrication, numéro après numéro, de cette revue originale à plus d’un titre.
Au fil des chapitres, les auteures font surgir l’arrière-plan politique et militant qui a alimenté les rubriques ou les dossiers de cette revue. Parmi les questions abordées, celles-ci : comment s’est traduite, dans la revue, cette soif d’histoire de la génération féministe de la deuxième vague ? Quel écho et quel sens les Cahiers ont-ils donné aux mobilisations en faveur de l’avortement, de la contraception, de la sexualité ? Comment la lutte pour avoir « le temps de vivre » a-t-elle percuté la division sociale et sexuée des tâches dans la famille, le monde du travail et la politique ? Quelle place ont prise les femmes dans les luttes et les mouvements sociaux en France et sur le plan international ? Comment se sont-elles organisées ? Comment les Cahiers du féminisme se sont-ils situés dans des débats qui rebondissent aujourd’hui comme celui sur le foulard musulman à l’école, la laïcité et l’émancipation des femmes ? Où en sont les féministes aujourd’hui ?
Les auteures nous invitent à faire un va et vient permanent entre les interrogations d’hier et d’aujourd’hui.
Les auteures Josette Trat, membre fondatrice des Cahiers du féminisme. Sociologue à l’université de Paris 8. Membre du comité de lecture des Cahiers du genre. Elle a codirigé L’autonomie des femmes en question. Antiféminismes et résistances en Amérique et en Europe, L’Harmattan, 2006. Elle a publié « Friedrich Engels : de la propriété privée à l’assujettissement des femmes », Sous les sciences sociales, le genre, dir. Danielle Chabaud-Rychter, La Découverte 2010.
Claire Bataille : enseignante en Seine-St-Denis. Syndicaliste à la FSU, elle a été partie prenante du MLAC et des groupes femmes sur la région parisienne. Cofondatrice des Cahiers.
Sonia Casagrande : éducatrice à la Protection Judiciaire de la Jeunesse, militante féministe et syndicaliste. Elle a participé, dans les années 1970, à la naissance du mouvement des femmes à Toulouse.
Marie-Annick Mathieu : ancienne chargée de mission au ministère de l’économie et des finances ; féministe et syndicaliste (CGT).
Mélanie Mermoz est journaliste. Militante féministe de la nouvelle génération, elle est conseillère conjugale au Planning familial du 93.
Marianne Inaytian : enseignante à Angers.
Anne-Marie Pavillard : bibliothécaire à la BDIC de Paris 10, militante féministe et syndicaliste (FSU), membre de l’association Archives du féminisme.
Stéphanie Treillet : enseignante-chercheuse en économie du développement. Elle a publié : « L’instrumentalisation du genre dans le nouveau consensus de Washington », Actuel Marx 2008 (PUF), et « L’oppression des femmes dans la mondialisation », Cahiers de Critique Communiste, Syllepse, 2003.
Marie-Hélène Zylberberg-Hocquard est historienne ; elle a publié plusieurs ouvrages notamment : Féminisme et syndicalisme en France, Anthropos 1978 ; Femmes et féminisme dans le mouvement ouvrier français, Éditions ouvrières 1981 ; (avec E. Diebolt), Marcelle Capy et Aline Valette, Femmes et travail au 19e siècle, Syros 1984.
Contact : universitepopulaire31@abri31.org
Journée internationale des droits des Femmes
"Femmes & solidarités" - Luttes d'ici & d'ailleurs
Dimanche 13 mars 2011 14h30 à 18h00
Nous vous invitons à célébrer la détermination des femmes d'ici, les cristoliennes, et des femmes d'ailleurs, notamment les tunisiennes, égyptiennes, indiennes et iraniennes."
Quand les droits des femmes progressent, c'est la société tout entière qui progresse.
Ces droits ne progressent pas tous seuls.
Les femmes sont toujours en marche pour ne pas se laisser déposséder des acquis d'hier et obtenir les droits nouveaux de demain.
Programme :
14h30 : Accueil, point café et stands d information.
15h00 : Présentation de la manifestation : Nadja Djerrah (Ligue des Droits de l Homme).
Modératrice : Irène Ansari (Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie).
Video d'introduction : Interview de Gisèle Halimi.
15h30 - 17H00 Les femmes tunisiennes et la révolution.
Nadia Chaabane, Vice-Présidente de l'Association des Tunisiens en France. Initiatrice de l'Appel du 23 janvier 2011.
La lutte contre l'emprise économique des hommes : le Micro-crédit, une solution pour les femmes, le cas de l Inde. Linda Bouifrou, chercheure en sciences sociales / chargée projets à l ONG SAID.
Féminisme et Solidarité internationale : l'expérience du Planning Familial.
Martine Nawrat, membre de la Commission Internationale du MFPF.
17h00 : Conclusion de la journée par Nadja Djerrah.
Au centre social Kennedy à Créteil, 36, boulevard JF Kennedy, 94000.
Métro ligne (8) Créteil Préfecture- Bus N°117/217/308 arrêt Kennedy.
Débat avec des syndicalistes et des féministes :
Égalité, au travail et dans la vie
Journée internationale des droits des femmes
Le temps d'une pause déjeuner, la Bourse du travail et l'association Femmes solidaires vous proposent de débattre autour de la place des femmes dans le monde du travail, le partage des tâches dans la sphère familiale, l'incidence de la vie sociale et des services publics sur leurs choix de vie.
Venez soumettre vos questions et débattre avec des syndicalistes et des féministes.
Rencontre animée par :
• Carine Delahaie, directrice de Clara magazine
• Pierrette Calvao, Femmes solidaires et collectif "Pas de bébés à la consigne"
• Fantine Moreau, syndicat Cgt des agents territoriaux de Malakoff
• Claude Delemailly, Union locale Cgt de Malakoff-Montrouge-Vanves
à 11h,Maison de la Vie Associative (MVA) de Malakoff, 26 rue Victor Hugo, Malakoff (92)
Métro Malakoff-Plateau-de-Vanves, Tram-T3 Didot
8 mars : journée de lutte des femmes !
Le 8 mars est la journée internationale des luttes des femmes. Il est tentant de considérer une journée unique de commémoration et de revendication des luttes des femmes comme désuète et insuffisante. Pourtant la réalité des chiffres est bien là...
Si l’émancipation des femmes est en partie liée à leur émancipation économique, et donc à leur accès au travail, n’oublions pas que là aussi elles continuent à subir harcèlements, exploitations ou précarité de manière plus forte encore que leurs homologues masculins dont la solidarité n’est souvent pas aussi forte qu’elle devrait l’être.
C’est pour cela que Clara Zetkin, militante allemande, fit adopter en 1910 à Copenhague par la conférence de la IIe Internationale socialiste l’idée d’une journée internationale des luttes des Femmes. Ce sera le 8 mars. Le temps et la mémoire s’effaçant, cette journée n’est souvent plus présentée que comme une simple journée de la Femme, qui bientôt, si nous n’y prenons garde, ne comptera guère plus que la Fête des mères instaurée par Pétain ou la Journée des secrétaires.
Depuis les combats et avancées gagnés par les mouvements féministes des années 70, les luttes des femmes et leurs militantes subissent opprobre et attaques diffamatoires. Aujourd’hui, selon le discours dominant, nous serions tentés de croire que les dernières conquêtes féministes encore d’actualité seraient la parité parlementaire ou au sein des conseils d’administration des grandes entreprises.
Pourtant les chiffres sont là : - le revenu moyen des femmes est inférieur de 30% à celui des hommes. - le salaire horaire est inférieur de plus de 20% ; atteignant même 29% pour certaines catégories. - le taux de chômage est plus élevé de 15% pour les femmes, allant même jusqu’à 50% après 50 ans. - 30% des femmes travaillent à temps partiel, contre 5% des hommes. Plus d’un million d’entre elles ne l’ont pas choisi. - une femme à la retraite touche en moyenne moitié moins qu’un homme.
CNT - secrétariat médias
Le 8 mars et TOUS LES AUTRES JOURS de l’année, luttons contre le capitalisme et l’hétéropatriarcat !
8 mars : journée de LA femme… ? Et non ! Celle des femmes transformée en « la femme » ! Offrez-lui un soin pour payez les inégalités du reste de l’année !! On est toujours un peu agacéE d’entendre parler de cette fameuse journée de « LA femme », en se demandant : "Mais c’est qui celle-là ?
Qu’est-ce qu’elle a de particulier ?
Et pourquoi on ne parle que d’elle seule ?…
Qu’est-ce que « LA femme »… ?
la mère ?
la putain ?
la working-girl au top de la société capitaliste ?
Toujours à fond, toujours plaisante, qui ne se plaint jamais ni de ces patron-NE-s, ni des charges familiales, ni du carcan de la mode ?
Ce jour du 8 mars devient donc celui où on entend tout et n’importe quoi, y compris des perles sexistes du genre : « aujourd’hui, elle ne va pas faire la vaisselle ». C’est la journée où l’on fait en sorte que les femmes se transforment en la femme pour nier les inégalités et la domination sur l’intégralité de la seconde moitié de l’humanité niant ainsi nos revendications politiques et collectives. Le sexisme institué socialement reste pourtant la réalité aujourd’hui encore : 80% des tâches ménagères sont effectués par les femmes… En gros, ILS font la vaisselle lundi et mardi matin et ELLES, tout le reste de la semaine. Et puis, ELLES doivent travailler en horaires décalés ou à temps partiel parce qu’elles n’ont pas le choix, et ELLES doivent se faire belles, et ELLES sont moins bien payées, et ELLES ne peuvent pas avorter où elles veulent et par la méthode qu’elles choisissent, et ELLES ne peuvent pas acheter de petites voitures à leurs filles sans être regardées de travers, et puis parfois même ELLES prennent une bonne droite parce qu’elles se rebellent, et puis : qu’ELLES ne s’amusent pas à sortir seules la nuit…
Encore aujourd’hui les inégalités sont trop importantes : le système capitaliste et le système patriarcal oppressent et exploitent doublement les femmes en se renforçant mutuellement.
On ne peut donc lutter contre l’un sans combattre l’autre, et risquer que ne persistent des rapports d’exploitation et des inégalités. La lutte pour l’égalité entre tous et toutes se situe à la fois dans une remise en cause collective de nos comportements et relations de tous les jours : dans les relations affectives, dans le couple, dans la famille, au boulot, dans l’espace public, dans les syndicats … pour que ceux-ci ne reproduisent pas sexisme machisme et bi-lesbophobie (non partage des tâches, humiliations, insultes, violences). Et dans un combat plus large contre tout ce qui produit et reproduit l’oppression - l’Etat, la société capitaliste, les religions : seuls moyens de construire les bases d’une société égalitaire où les richesses sont réparties entre tous et toutes et libertaire où chacun-e peut s’épanouir et où personne n’est le chef de quiconque.
En tant qu’anarchiste, nous luttons contre toutes les formes d’oppression, pour une société égalitaire débarrassée de toute hiérarchie, de ses chefs et de tous types de violences. C’est pour cela que nous soutenons les femmes qui se saisissent de la question des oppressions spécifiques qu’elles subissent et qui s’auto-organisent sur la base matérielle de leurs oppressions et s’autodéterminent. Nous soutenons les luttes anarcha-féministes.
Nous revendiquons :
. Abolition du genre : le sexe biologique ne détermine plus la place des individuEs, et les catégories hommes / femmes cessent d’être la norme de référence pour l’organisation de la société.
. Libre choix dans ses sexualités
. Accès à une éducation sexuelle non hétéronormée et non sexiste
. Accès aux contraceptions masculine et féminine gratuites et à l’avortement libre et gratuit
. Lutte contre les inégalités salariales genrées
. Lutte contre les violences faites aux femmes.
Coordination des Groupes Anarchistes
La plume noire, 8 rue Diderot , 69001 Lyon
Journée internationale des droits des Femmes
"Femmes & solidarités" - Luttes d'ici & d'ailleurs
Dimanche 13 mars 2011 14h30 à 18h00
Nous vous invitons à célébrer la détermination des femmes d'ici, les cristoliennes, et des femmes d'ailleurs, notamment les tunisiennes, égyptiennes, indiennes et iraniennes."
Quand les droits des femmes progressent, c'est la société tout entière qui progresse.
Ces droits ne progressent pas tous seuls.
Les femmes sont toujours en marche pour ne pas se laisser déposséder des acquis d'hier et obtenir les droits nouveaux de demain.
Programme :
14h30 : Accueil, point café et stands d information.
15h00 : Présentation de la manifestation : Nadja Djerrah (Ligue des Droits de l Homme).
Modératrice : Irène Ansari (Ligue des Femmes Iraniennes pour la Démocratie).
Video d'introduction: Interview de Gisèle Halimi.
15h30 - 17H00 Les femmes tunisiennes et la révolution.
Nadia Chaabane, Vice-Présidente de l'Association des Tunisiens en France. Initiatrice de l'Appel du 23 janvier 2011.
La lutte contre l'emprise économique des hommes : le Micro-crédit, une solution pour les femmes, le cas de l Inde. Linda Bouifrou, chercheure en sciences sociales / chargée projets à l ONG SAID.
Féminisme et Solidarité internationale : l'expérience du Planning Familial.
Martine Nawrat, membre de la Commission Internationale du MFPF.
17h00 : Conclusion de la journée par Nadja Djerrah.
Au centre social Kennedy à Créteil
36, boulevard JF Kennedy, 94000.
Métro ligne (8) Créteil Préfecture- Bus N°117/217/308 arrêt Kennedy.
8 mars. Journée internationale de lutte pour les droits des femmes. Journée de solidarité avec les femmes qui se lèvent et combattent partout de par le monde, notamment celles qui sont au cœur du printemps arabe.
De lutte, vous avez bien lu ! Oui, car les femmes, surtout les plus précaires, ont de quoi lutter.
Des salariées de Lejaby qui sont jetées à la rue malgré l’emballement actuel pour le « Produisons français » à celles qui galèrent pour trouver un centre d’interruption volontaire de grossesse ( CIVG) qui ne soit pas en passe de déménager, en passant par celles qui sont malmenées dans un procès pour viol, ou celles qui font le ménage chez les autres et gardent les enfants sans pouvoir obtenir de papiers, ou celles qui ne trouvent pas de logement décent parce qu’il n’y a pas assez de logements sociaux ou parce qu’ils sont trop chers, le contexte ne s’arrange pas.
Les élections sont là, demain. C’est l’occasion de réaffirmer nos revendications, de virer Sarkozy et les siens et nous ferons tout pour. Mais c’est aussi le moment privilégié pour les candidatEs de dresser toute une liste de mesures à adopter mais aussi, au nom des problèmes prioritaires qu’il faut résoudre prioritairement avec des mesures prioritaires, rendre les femmes et leur situation invisible comme est invisible le travail domestique que les femmes se coltinent à longueur d’années.
Nous en avons marre d’être invisibles
Nous en avons marre de ne pas être un sujet prioritaire
Nous en avons marre de ne pas bénéficier de nos droits fondamentaux, inscrits pourtant dans la loi.
Nous en avons marre de ne pas avoir l’égalité salariale et de pas pouvoir avorter parce que c’est trop tard parce qu’on n’a pas trouvé de CIVG et de faire tout le travail domestique et de s’entendre dire que c’est pas vrai , qu’on n’a pas été violées et de voir nos retraites rognées au nom de la lutte contre leur dette et leurs déficits et de voir Marine Le Pen se positionner comme la sauveuse universelle alors qu’elle ne distille que la haine et ne veut surtout rien changer à ce système libéral, de nous entendre dire que faire des dizaines de passes par jour c’est la libre disposition de son corps.
NOUS EN AVONS MARRE D’ÊTRE UNE CERISE SUR LE GÂTEAU, UN SUPPLÉMENT D’ÂME, UN « DE SURCROIT » DANS UN DISCOURS.
CE QUE NOUS VOULONS :
. L’égalité salariale maintenant
. La suppression de la loi HPST pour arrêter le démantèlement de l’hôpital public et sauvegarder nos maternités et nos CIVG
. Une loi-cadre contre les violences faites aux femmes
. Faire barrage à la GPA qui accentue la marchandisation le corps des femmes.
. Une véritable éducation non sexiste et non lesbophobe
. La régularisation des sans papier-e-s
. Le droit d’asile pour les femmes persécutées pour fait de sexisme et de lesbophobie
. Pour une véritable politique abolitionniste, incluant une vraie réinsertion des personnes prostituées, l’abrogation du délit de racolage et une politique de responsabilisation et de pénalisation des clients
. Un vrai Ministère des droits des femmes avec de vrais pouvoirs, la sauvegarde de nos associations assurant des missions de service public.
. L’application de la loi Dalo (Droit au logement opposable). L’hébergement inconditionnel de toutes les femmes, avec ou sans papiers.
PREMIÈRES SIGNATURES : Collectif national pour les Droits des Femmes, CADAC, Agir contre le chômage, Alternative Libertaire, APEL-Egalité, Association Départementale 75 Planning Familial, Association des Tunisiens en France, Association panafricaniste des droits civiques des femmes, Atalantevidéos féministes ATTAC, Catw International, Centre LGBT Paris-IdF, Les Chiennes de Garde-Encore féministes, Collectif Faty Koumba, Collectif féministe contre le viol, Collectif de Pratiques et de Réflexions Féministes « Ruptures », Coordination Lesbienne en France, CQFD-Fierté lesbienne, DAL, DECIL (Démocratie et citoyenneté locale à Mantes la Jolie), Éditions iXe, L’Égalité c’est pas sorcier, FASTI, Femmes Égalité, Femmes solidaires, Féminisme- Enjeux, Femmes Libres Radio Libertaire, Fondation Copernic, FSU,Gauche unitaire,Groupe Nanas du Mantois, Intersyndicale CGT-CFDT SDFE, Maison des Femmes de Montreuil, Manifeste des Libertés, Marche Mondiale des Femmes Paris Ile de France, MJCF, Mouvement du Nid-France, Mouvement Jeunes Femmes, Osez le Féminisme, PCF, PCOF, Parti de Gauche, Rajfire,Réseau Féministe « Ruptures », SOS Sexisme, UEC, Unef, Unie(e)-vers-elles-Groupe d’études et d’actions féministes Tunisien,Union des femmes socialistes des actit, Union syndicale Solidaires.
anouchka a écrit:Il est où le sujet sur l'indulgence pour les boulots répressifs ("light" ou non)? oui je préfère être chômeuse que contrôleuse, et j'ai des copains qui préfèrent clairement être au RSA. Je préfère encore mendier ou me prostituer (mais les "putes" qui n'oppriment personne sont pourtant plus mal vues chez les libertaires que les flics, "soft" ou non...)
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