"Masculinisme"

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Messagede Vilaine bureaucrate » 01 Aoû 2008, 12:10

"Masculinisme":

La journaliste et essayiste Barbara Ehrenreich situe à la fin des années 1950 aux Etats-Unis l’apparition des premières associations d’hommes divorcés se posant en victimes des femmes. Ce qui les rassemble : la lutte contre leurs obligations matérielles, à savoir le partage des biens du couple au moment du divorce et le paiement des pensions alimentaires. C’est en effet à cette époque que l’Etat fédéral américain, constatant le nombre croissant de familles abandonnées par le père, décide d’instaurer un système de prélèvement des pensions alimentaires (alimony / Child support).

Les premiers groupes "masculinistes" se constituent par l’entremise des revues "pornographiques" de l'époque. "Playboy" et "Penthouse" publient en effet à cette époque des articles où les pères divorcés sont présentés comme saignés à blanc par leur ex-conjointe. Ils annoncent vouloir lutter contre une prétendue « condition masculine », le mouvement masculiniste reprenant à son compte une terminologie sociale reconnue, tout en la déformant. Le chercheur québécois Jean-Claude St Amant, de l’Université Laval (Québec), explique : « On peut justifier très facilement de parler de condition féminine, comme on peut parler de condition ouvrière, ou ici au Canada de condition autochtone ; il s’agit là de groupes particuliers qui pour un certain nombre de raisons subissent des discriminations. Mais on a utilisé le terme et on l’a tout simplement inversé. C'est-à-dire, si la condition féminine existe, il existerait une condition masculine. A partir du raisonnement suivant : s’il y a égalité entre les sexes, il doit y avoir un pendant masculin à la condition féminine. A ceci près qu’il n’y a pas de réalité qui rejoint les mots, il n’y a pas d’hommes systématiquement discriminés en tant qu’hommes. Oui, il y a des discriminations sur la base de la classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en tant qu’hommes. Donc à partir de concepts détournés de leur sens, les "masculinistes" se sont donné une légitimité, en disant par exemple, il y a du "féminisme", pourquoi pas du "masculinisme", il y a une condition féminine, donc il doit y avoir une condition masculine » .

« A mesure que la société est devenue plus égalitaire - explique Martin Dufresne, autre chercheur québécois du Collectif masculin contre le sexisme - et que l'Etat lui-même a pallié la défaillance du père dans le paiement de la pension alimentaire, le mouvement masculiniste s’est reconfiguré pour intervenir directement auprès de l’Etat et réclamer des pouvoirs. Des pouvoirs qui doivent et vont effectivement dissuader les femmes de divorcer. Les masculinistes vont ainsi proposer un deal à l’Etat : si on redonne des pouvoirs aux hommes, si on leur redonne l’autorité sur les femmes, et bien à ce moment là, il n’y aura plus besoin de débourser de pensions alimentaires, tant les hommes que l’Etat en seront quittes. »

En Europe, les premiers groupes d’hommes divorcés naissent dans les années 80. Le premier est probablement le belge MEP (Mouvement pour l’Egalité parentale), créé en 1982 via une petite annonce dans un journal de Liège, où des hommes s’affilient sur le thème d’une prétendue exploitation du sexe masculin. "Väterauffbruch für Kinder" est fondé en Allemagne en 1989 et en France, "SOS Papa" en 1990.
Comme aux Etats-Unis, au Canada, en Australie et Nouvelle-Zélande, les masculinistes vont donc commencer par réclamer que l’on rende aux pères divorcés l’autorité parentale sur leurs enfants. Une demande d’autant plus suspecte qu’elle coïncide avec un recul de la demande de garde des enfants par les pères. Ainsi en France, les demandes de garde par les pères au moment du divorce passent de 15% à 6% entre 1975 et 1989. De moins en moins d’hommes demandent la garde et ceux qui la demandent l’obtiennent dans plus de 50% des cas, contrairement aux allégations masculinistes. Cependant, le mouvement visant à accroître les prérogatives du parent non gardien prend une ampleur extraordinaire, relancé notamment par les représentations culturelles associées aux hommes victimisés par les femmes et par le divorce – comme dans le film Kramer contre Kramer.

La notion de "masculinisme" est explicitement introduite en France par Michèle Le Doeuff en 1989: «Pour nommer ce particularisme qui non seulement n’envisage que l’histoire ou la vie sociale des hommes, mais encore double cette limitation d’une affirmation (il n’y a qu’eux qui comptent et leur point de vue), j’ai formé le terme de "masculinisme".»


http://sisyphe.org/imprimer.php3?id_article=2941

"Les hommes qui ne réussissent pas à déconditionner, restent attachés aux anciennes valeurs, nous ralentissent. "
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Re: "Masculinisme"

Messagede Vilaine bureaucrate » 01 Aoû 2008, 13:23

Taz a écrit:
Sexisme envers les hommes :
La discrimination des hommes dans la société n'est marginale qu'en apparence par rapport à l'inverse. Elle est cependant dénoncée, y compris par des femmes, en particulier lorsque les institutions judiciaires des pays occidentaux se prononcent en matière de divorce ou de séparation. Le droit des pères, notamment en ce qui concerne la garde des enfants, y serait insuffisamment reconnu. Ainsi, jusqu'en 2002, l'enfant était confié dans 90% des cas à sa mère.[1]
. La sous-performance scolaire des garçons n'est ni étudiée ni combattue par les ministères de l'Education.

Les violences contre les hommes, en particulier conjugales, ne sont ni reconnues ni combattues par les pouvoirs publics.[2]

Les très nombreux hommes visés par de fausses accusations de violence physique ou sexuelle à l'égard d'enfants ou de femmes ne bénéficient pas de la part de la Justice de la présomption d'innocence, et sont a priori considérés comme coupables.[3]

D'une manière plus universelle, le caractère obligatoire du service militaire pour les hommes et de leur fonction de "chair à canon" a été pendant longtemps une distinction sexiste en défaveur de ces derniers.

Le sexisme envers les hommes provient généralement non pas des féministes, puisque le féminisme lutte contre un système qui, en imposant des qualités et des injonctions comportementales pour chaque sexe, brime également les hommes dans leurs désirs de paternité ou d'expression de leurs émotions, mais au contraire par les défenseurs de ce système. Ainsi, c'est parce que la société sexiste attribue aux femmes la compétence exclusive des soins aux enfants que dans les jugements de divorce la justice a tendance à confier la garde de ceux-ci à leur mère. C'est parce que l'on considère que l'homme bénéficie, quand il est marié, d'une aide domestique dévouée, que l'entreprise se permettra de lui imposer des réunions tardives ou de nombreux déplacements, etc.

Le sexisme envers les hommes peut cependant provenir aussi de féministes, mais ses manifestations sont différentes. L'idéalisation des valeurs féminines contraires à celles de la société patriarcale traditionnelle et le refus de la différence des sexes poussent les hommes à devoir se comporter comme des femmes. Ceux qui ont des difficultés ne sont pas considérés comme inférieurs mais comme "malades" ou en retard. Élisabeth Badinter intitule la deuxième partie de XY de l'identité masculine : "Vers la guérison de l'homme malade" et elle rajoute : « il sera toujours un peu plus long et un peu plus difficile de faire un homme qu'une femme ». Ainsi le sexisme ne provient plus ici d'une infériorisation de la différence mais d'une dénégation de celle-ci. Pour ne pas être accusées de sexisme, certaines féministes ne disent pas que les hommes sont inférieurs mais que des « individus » sont « en retard » ou « malades ».

L'existence de services strictement interdits aux hommes est une forme de sexisme institutionnalisé par la nécessité invoquée d'une "discrimination positive". En Angleterre, un service de taxis roses conduits et destinés à des femmes (et donc interdits aux hommes) est une initiative mise en place pour limiter les risques d'agressions sexuelles le soir.[4] En France, la Maison d'éducation de la légion d'honneur est réservée aux filles. A Tokyo, la compagnie tokyu propose un wagon interdit aux hommes. Certains lieux sont aussi réservés aux femmes, comme l'île d'Arezou en Iran ou une plage de Riccione en Italie du Nord.


Article source (Wikipedia) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sexiste

Parce que ça marche dans les deux sens :mrgreen:



A mon sens ça ne marche pas dans les deux sens. (et je poste ce message sans hostilité envers Taz, aucune, mais sa remarque releve d'un autre topic que sexisme.)
Modifié en dernier par Vilaine bureaucrate le 01 Aoû 2008, 13:28, modifié 1 fois.
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Masculinisme 2:

Messagede Vilaine bureaucrate » 16 Juin 2009, 05:08

De Penser les rapports sociaux de sexe à partir d’une position sociale oppressive:

polack a écrit:Tiens.. parlons avortement... pourquoi une femme peut elle avorter sans prévenir le géniteur ? sans même lui notifier sa décision ?

Parlons divorce... Pourquoi la femme a-t-elle quasi systématiquement la garde des enfants ?


Parce que la procréation et l'éducation des mômes sont associés à la femme plus qu'à l'homme ? C'est le patriarcat ça non ? Ben pourtant là il donne des droits aux femmes le patriarcat. Et il nie ceux des hommes.


Sur l'avortement, partant du constat qu'un gosse ça se fait à deux et bla et bla, je pense que si une femme sait qui est le géniteur la moindre des choses c'est de lui notifier qu'elle est enceinte et qu'elle va avorter. Que le type en prenne conscience ! (ou au moins que l'information lui parvienne). Le type n'a pas à s'opposer au souhait de la nana, par contre il doit savoir. Après on n'a pas à obliger les femmes d'en informer leurs partenaires (surtout que souvent c'est dans des situations de type "un coup derrière la porte"), mais ça me gène que certaines copines avortent sans même se dire que l'autre guguss il y est aussi pour quelque chose.


Pour ce qui est de la garde des enfants, effectivement les juges préfèrent dans la plupart des cas donner la garde à la mère. Parfois même lorsque celle ci est dans l'incapacité de les élever, ou en grande difficulté à ce sujet. Les pères sont ici rabaissés au rang de... je ne sais quoi. Bref ici le système patriarcal nie le droit à des pères responsables et aimants d'élever leurs enfants.


"collectivisation" des femmes??? .... injonction navrante, digne d'un stal des années 50.. ou d'un mao :
Ben oui ! Dans ce monde de merde faut faire des mômes ! Si y'a plus que les connards de droite (et de gauche) qui en font... on s'en sortira jamais. Et puis je crois que même dans ce monde j'ai envie d'en faire un... pour qu'il le change !! (bon c'est vrai que ça dépend des jours... en cas de baisse de moral je buterai bien jeunes et vieux histoire de laisser les pandas tranquilles !)



-Un lien: http://forum.anarchiste.free.fr/viewtopic.php?f=10&t=364&p=6497&hilit=masculinisme#p6497



-On peut classer les groupes masculinistes en trois catégories : les groupes de défense des droits des hommes, les groupes de thérapie de la masculinité et les groupes conservateurs qui représentent l’extrême droite religieuse. Au-delà de leurs différences, c’est bien leur anti-féminisme ouvert qui assure la cohésion de leur discours, ainsi que leur position contre l’avortement. Voici brièvement ce que chacun d’eux ont à dire sur cette question

Ces groupes luttent d’abord pour le droit des pères concernant la garde des enfants et les lois sur le divorce, mais encore, ils militent activement contre les politiques d’accès à l’égalité ou contre les réformes sur le harcèlement sexuel. Ils soutiennent que toutes ces lois sont discriminatoires envers les hommes. Et bien entendu, la discrimination dont ils souffrent serait le fruit du complot féministe, de connivence avec l’État, les juges et les tribunaux pour les priver injustement de leurs droits. Leur discours tourne donc surtout autour de la définition abusive que les féministes auraient donnée de la violence, du sexisme de l’appareil judiciaire et du partage inéquitable des ressources entre victimes et agresseurs dans les cas de violence conjugale. Selon eux, le féminisme aurait non seulement atteint l’égalité entre les sexes, mais aurait même renversé la situation au profit des femmes. Ainsi, tous les problèmes auxquels font face les femmes sont rendus équivalents à ceux des hommes. Par exemple, le fait que les femmes soient majoritairement les victimes de violence conjugale est contré par le fait que les hommes se suicident plus que ces dernières. À cet effet, ils soutiennent que les hommes souffriraient plus qu’avant car le mouvement féministe aurait engendré le mépris des valeurs masculines. Conséquemment, ils font de la revalorisation des comportements masculins un de leurs refrains, ce qui leur permet de déculpabiliser les hommes de leurs comportements agressifs, puisque selon eux, cela relèverait de la nature masculine à laquelle on ne peut rien changer. Ils s’emploient de cette façon à défendre les rôles sociaux traditionnels en les justifiant par des arguments d’ordre biologique.ect ect.. la suite:http://www.nefac.net/node/1811



-Le masculinisme : une définition

D’abord, le masculisme est une perspective révisionniste. Il nie de façon entêté que les femmes vivent encore et toujours des inégalités. Selon les masculinistes, l’égalité entre les sexes a été réalisée par le féminisme et les femmes vivraient aujourd’hui dans des conditions identiques à peu de choses près à celles des hommes. Et il n’y aurait pas de quoi se réjouir, car le féminisme serait de ce fait «allé trop loin» et aurait renversé «les valeurs essentielles et fondamentales qui concernent la famille (La Presse, 24 octobre 1991)» (1).

Le discours masculiniste se façonne donc autour de la défense des rôles sociaux traditionnels entre les sexes. Il défend des divisions hommes-femmes calquées sur les stéréotypes sexuels et les justifient par un discours biologique sur la nature profonde (sic) de la virilité masculine. Ainsi, les masculinistes se défilent devant les faits terribles, par exemple, sur la violence conjugale, en disant qu’on n’y peut rien, que les hommes sont ainsi faits et que vouloir changer les comportements masculins (lire machistes et virils) est contre-nature. Le féminisme est donc une menace, car il remet en cause ce discours biologique et questionne la domination masculine. Mais pire encore, le mouvement féministe aurait dépassé les limites de l’équité et les hommes se retrouveraient aujourd’hui relégués au second rang.

Bien sûr, les masculinistes se gardent bien de parler des écarts de salaire toujours existant entre les hommes et les femmes, des ghettos d’emplois féminins, du partage inégal du travail domestique, de l’analphabétisme et de la pauvreté plus marquée chez les femmes et j’en passe. Alors sur quoi basent-ils leur discours?

ect.. la suite ici: http://www.nefac.net/node/1810



en plus: topic sur l'avortement: http://forum.anarchiste.free.fr/viewtopic.php?f=10&t=317
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Re: "Masculinisme"

Messagede lou » 16 Juin 2009, 09:52

Je me permets de répondre à cet article qui n'est pas pour moi un sujet de plaisanterie mais une réalité très actuelle de mon quotidien: j'ai été marié pendant 6 ans et j'ai eu deux enfants. J'ai écrit un article dans NO PASARAN l'année dernière à ce sujet. Divorce à l'amiable et d'un commun accord la garde des enfants est allé à leur mère avec un droit de visite pour moi un week end sur deux et la moitié des vacances. Nos rapports se sont durcis au fur et à mesure que je me suis radicalisé pour finir sur un procès que me fait leur mère pour me faire retirer mon droit de visite et d'hebergement. En France, la très grande majorité des associations des "droits des pères " sont tenues par des fervents adorateurs des thèses masculinistes et la plupart des avocats s'en servent également dans leur plaidoierie. Il m'a été effectivement assez difficile de trouver du soutien sans passer par ses réseaux. Après je ne vois pas ça comme un "pouvoir" des femmes mais bien un dommage collatérale d'une société fondée sur les valeurs bourgeoises de la famille et sur une vision de la femme qui se réduirait à son rôle de mère. Ne mélangeons pas tout.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede lou » 16 Juin 2009, 10:28

Tiens.. parlons avortement... pourquoi une femme peut elle avorter sans prévenir le géniteur ? sans même lui notifier sa décision ?


Ce qui implique un présupposé: que l'homme est pu faire un môme à une femme sans s'en rendre compte. Je regrette mais je ne peux pas adhéré à une thèse qui voudrait que les hommes soient des parfaits irresponsables qui ne savent pas si, quand et avec qui ils ont fait un môme. Evidemment vu que c'est pas nous qui allons le porter 9 mois dans le bide, on a tendance à s'en fouttre un peu mais on peut pas vouloir d'un côté se comporter en irresponsable et gueuler après parcequ'on nous tiens pas informer de la conséquence de nos actes. Je crois que l'anarchisme suppose une très grande responsabilité individuelle.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede RickRoll » 16 Juin 2009, 10:45

Dans le système patriarcal, c'est à la femme d'élever les enfants. C'est le système patriarcal qui fait que les femmes ont priorité sur les hommes en ce qui concerne la garde des enfants. Je ne trouve pas cela normal. Mais je ne crois pas que ça vienne du féminisme mais d'une vision patriarcale de la paternité.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede lou » 16 Juin 2009, 11:01

Dans le système patriarcal, c'est à la femme d'élever les enfants. C'est le système patriarcal qui fait que les femmes ont priorité sur les hommes en ce qui concerne la garde des enfants. Je ne trouve pas cela normal. Mais je ne crois pas que ça vienne du féminisme mais d'une vision patriarcale de la paternité.


Heu là je peux pas être d'accord: il y a un courant du féminisme que personnellement j'abhorre que l'on appellle le féminisme de la femelléité qui consacre un discours ahistorique de glorification du féminin maternelle. Mais je suppose que tu voulais dire féminisme radical. :D
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Re: Masculinisme 2:

Messagede RickRoll » 16 Juin 2009, 11:10

Je ne connaissais pas ce courant du féminisme, mais je pense que donner la préférence à la garde de la mère est plus vieux que ce courant, non ?
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Re: Masculinisme 2:

Messagede lou » 17 Juin 2009, 10:51

sur la collectivisation des femmes je vous conseilles "la servante ecarlate" un livre (pour les courageux(ses) adapté en film pour les feignant(es) qui pose assez bien le problème et les liens avec le fascisme.
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Re: "Masculinisme"

Messagede lou » 17 Juin 2009, 10:53

pour info, sur le masculinisme: http://www.antipatriarcat.org/antimascu/
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Re: Masculinisme 2:

Messagede abel chemoul » 17 Juin 2009, 14:18

Cette discussion est très anarcho-centrée. Pour ouvrir les perspectives dans ce topic polémique (et surtout pour rigoler un peu), voici la position de l'ARS-combat sur le féminisme:

"La lutte pour l'émancipation de la femme dans le monde du travail, ce qui est censé être la base de votre militantisme,ne doit pas être dissocié de celle de l'homme. La mise en concurence de l'homme et de la femme n' est il pas à l'échelle de la production, du travail salarié, inhérent de la société individualiste néo libérale, qui du moins me semble -t-il vous avez l'ambition de combattre.

Cette dissociation pousse la femme à se revendiquer propriétaire de son corps et donc de pouvoir monnayer sa pénétrabilité, excuser ce terme mais nous passons ici de votre bien pensance surranée au réel, à la fonction sociale de la femmme dont le corps ne saurait lui apartenir puisqu'en l'occurence, il est propriété collective.En effet, de son ventre fécond dépend l'avenir, la perpétuation de l'espèce."

propos trouvés là: http://revolution.celeonet.fr/index.php?showtopic=3595
Il y a une ou deux autres perles dans le même genre.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede conan » 17 Juin 2009, 14:27

Ars combat... ils sont vraiment impayables...
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Re: Masculinisme 2:

Messagede lou » 17 Juin 2009, 14:38

Je suis d'accord avec le commentaire, je penses que l'ARS COMBAt devrait faire une psychanalyse de groupe... Rassurez moi, y a que des hommes à ARS?
je serai post-féministe quand nous en serons au stade du post-patriarcat.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede Vilaine bureaucrate » 17 Juin 2009, 16:15

merci!Abel, j'ai chercher ce genre de trucs, sans les trouver. :roll:
a l'ARS ya une nana.
Modifié en dernier par Anonymous le 18 Oct 2009, 23:56, modifié 1 fois.
Raison: Modération de guerre enflammée.
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Re: Masculinisme 2:

Messagede joe dalton » 19 Juin 2009, 10:02

"collectivisation" des femmes??? .... injonction navrante, digne d'un stal des années 50.. ou d'un mao

helas, non ! le patriarcat est certainement vieux comme la domination, et dés l'epoque ou l'on se mis refechir pour la première fois a une société parfaite, la collectivisation des femmes, fut évoqué ! comme remède au inégalités sexuelles, et cela en dit long sur la place de la femme dans la merveilleuse Athènes démocratique ! c'est toute la pensée occidentale qui est imprégner d'un parti pris masculiniste, et qui n'as jamais fait debats avant même d'avoir été adopter !

Parce que la procréation et l'éducation des mômes sont associés à la femme plus qu'à l'homme ? C'est le patriarcat ça non ? Ben pourtant là il donne des droits aux femmes le patriarcat. Et il nie ceux des hommes.

oui, le patriarcat donne des droits a la femme ! et entre autre celui d'être une mère de familles ! la femme a tout plein de droits exclusivement liés au rôles ou on veut l'enfermer !
Bien sûr, les masculinistes se gardent bien de parler des écarts de salaire toujours existant entre les hommes et les femmes, des ghettos d’emplois féminins

je trouve qu'au contraire on parle beaucoup, on ne parle meme que de ça ! c'est une manière d'inserer le féminisme dans la défense du systeme, et la légitimation du travail !
Modifié en dernier par joe dalton le 19 Oct 2009, 00:00, modifié 1 fois.
Raison: Modération de la guerre enflammée.
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