Alerte homophobie !
02/07/2013 : Rendez-vous convivial pour la liberté sexuelle et contre l’homophobie, la transphobie, la lesbophobie et la biphobie
Face aux prières de rues homophobes, rendez-vous mardi 02 juillet 2013, de 19h30 à 22h30 sur la place des Martyrs de la Résistance (place de la Préfecture) à Montpellier, pour partager un moment convivial et combattif face à toutes les formes de discriminations sexuelles. Venez avec de quoi grignoter, boire, écrire, chanter, jouer de la musique !
(Le 11 juin, le pique-nique convivial a été violemment attaqué par ces "Veilleurs" homophobes et par la police.)
- > http://scalp34.wordpress.com/2013/06/29 ... -biphobie/
http://www.dhnet.be/actu/belgique/bsf-d ... 64e12c8010BSF: Deux homos accusent des policiers d’homophobie, Tristan et Geoffrey témoignent
Selon l'une des victimes, tout a démarré par une blague qu’un policier n’a pas appréciée.
Deux homosexuels, Tristan Schotte (28 ans) et Geoffrey Boissy (33 ans), ont porté plainte contre des policiers de la police de Bruxelles-Capitale/Ixelles pour vol à l’aide de violence, coups et blessures volontaires, destruction volontaire et propos homophobes.
Tout a démarré par une blague qu’un policier n’a pas appréciée, explique Tristan Schotte. “En sortant après le concert du Brussels Summer Festival, une policière m’a fait une remarque car je suis passé du mauvais côté. J’avais déjà rejoint Geoffrey, mais il a dit sur un ton taquin qu’on allait faire le tour. Du coup, trois policiers sont venus vers lui en le poussant violemment à la poitrine.”
Geoffrey Boissy, qui ne trouve pas l’attitude des policiers normale, sort son GSM pour commencer à filmer l’intervention. “Ils m’ont sauté à 4 ou 5 dessus pour prendre mon téléphone”, reprend-il. “Je suis grand et j’ai réussi à le tenir en l’air, mais ils m’ont donné des coups aux jambes avant de me plaquer au sol en me prenant mon téléphone. Jamais nous n’avons résisté, j’ai juste voulu garder mon GSM. Ils m’ont jeté dans le fourgon avec les menottes où se trouvait également Tristan avant de me rouer de coups."
”Pendant l’arrestation de son ami, Tristan Schotte explique avoir été traité de “sale gauchiste de merde” et de “sale PD” dans le fourgon, puis d’avoir été giflé 4 fois au visage. Même scène au commissariat, où il dénonce également les insultes homophobes d’une policière.
Le portable de Geoffrey Boissy “a été détruit par les policiers”, assure-t-il. “Quand on me l’a rendu entièrement détruit, il n’y avait plus de carte SIM ni de carte SD.” Il souffre par ailleurs de lombalgies, d’un hématome périorbitaire, d’une enflure à la main droite et aux deux genoux, de contusions et de traces des menottes au poignet gauche, avec insensibilité du pouce. “Je suis comédien, pendant un mois je ne pourrai pas passer d’auditions avec un œil au beurre noir et ma difficulté à me déplacer.”
Les deux hommes ont été gardés 11h30 au poste du commissariat central de la rue Marché au Charbon. "Maintenant tu vas fermer ta gueule, autrement c’est moi qui vais te faire une fouille personnelle”, aurait lancé un policier. “Plusieurs fois nous avons demandé une assistance médicale, mais cela nous a été refusé. Il n’y a aucun détail sur le p.-v. qui justifie un tel placement. Et ils ont refusé de tester notre taux d’alcoolémie et de drogue.”
"Pas question de nous taire"
“C’est la loi du silence, mais pas question de nous taire. Ceux qui n’ont pas fait leur coming out n’osent pas en parler. C’est pourquoi nous lançons un appel à témoins car certains ont pu filmer l’arrestation et le moment où ils ont jeté le téléphone”, estime Tristan Schotte. Une pétition lancée sur Facebook samedi a déjà été partagée plus de 7500 fois en 24h. “Nous sommes Français, installés en Belgique depuis 8 ans. Nous pensions que l’homophobie était moins pesante ici. Je respecte le travail difficile des policiers, mais le plus choquant c’est cette attitude condamnable de la part de certains agents des forces de l’ordre."
Les deux amis ont porté plainte au service interne de la police locale, au comité P et auprès d’associations dont Obspol. Par ailleurs, le parquet de Bruxelles a ouvert une enquête. Du côté de la zone de police, on confirme que “deux enquêtes ont été ouvertes, en interne et au parquet”, et qu’aucun commentaire ne sera fait pour “ne pas perturber” celles-ci.
Ce dimanche, l’association Outrage! a organisé "une minute de huées et sifflements devant le commissariat de police de Bruxelles." Le rendez-vous, fixé à 20h30 devant le café Belgica, a rassemblé une cinquantaine de personnes.
L'homophobie s'incruste sur Twitter
Ce week-end, Twitter a été le théâtre d'un déchaînement de haine homophobe. "#Lesgaysdoiventdisparaîtrecar", "#TeamHomophobe" : des hashtags (mots-clés insérés dans les tweets, NDLR) sont apparus sur le réseau public de microblogging. Samedi 10 août, ils étaient en tête des "trendings topics", les 10 sujets les plus évoqués sur le réseau par les Français. Il y a peu, d'autres mots-clés xénophobes étaient apparus sur Twitter : "#SiJ'étaisNazi", "#SiMonFilsEstGay", "#UnBonJuif","#Antinoir", etc. En janvier dernier, les représentants du réseau social avaient assuré qu'ils bloqueraient les messages jugés illicites en fonction des lois en vigueur dans les pays des utilisateurs.
Après de nombreux signalements, le compte @TeamHomophobe, qui a publié de nombreux tweets incitant à la haine contre les homosexuels, a fini par disparaître. Le Comité Idaho France, association de lutte contre l'homophobie et la transphobie, a fait savoir qu'il comptait porter plainte contre Twitter et a demandé au réseau de supprimer les messages qui enfreignent la loi.
"Twitter n'a pas respecté ses engagements"
Sur Twitter, les mots-clés deviennent "tendance" de manière automatique, et il n'y a aucune modération pour empêcher les messages à caractère xénophobe. Selon Idaho France, "la loi impose à Twitter France d'avoir des modérateurs, la complicité de cette prolifération d'homophobie et d'appels à la haine est purement et simplement une honte. Ce n'est pas la première fois qu'un hashtag de ce style est diffusé et que les moyens d'alerte ne fonctionnent pas. Twitter n'a pas respecté les engagements pris avec SOS Homophobie", déclare l'association.
Lorsque le mot-clé #UnBonJuif avait fait son apparition en octobre 2012, la justice avait alors été saisie par cinq associations, l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), J'accuse ! (action internationale pour la justice), SOS Racisme, le Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (Mrap) et la Ligue internationale contre le racisme et l'antisémitisme (Licra). Après plusieurs mois de procédures judiciaires, le réseau avait promis de livrer à la justice "les données susceptibles de permettre l'identification de certains auteurs" de tweets antisémites. "Twitter se conforme enfin à la décision de la justice. Internet n'est pas une zone de non-droit", avait alors réagi la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, dans un tweet. Cette dernière a également condamné les comportements homophobes qui ont agité le réseau :
La «Manif pour tous» fait un bide à Munich
Les croisés français contre le mariage pour tous s'attendaient sans doute à meilleur accueil dans le fief du conservatisme allemand. Ils ont tenu 45 minutes sous les huées.
La tentative de rallier l’Allemagne au mouvement lancé par l’extrême droite et les cathos conservateurs en France n’a pas attiré beaucoup de sympathisants, ce samedi après-midi à Munich. Seule une petite centaine de personnes se sont rassemblées sur le Stachus, une des principales places de la ville, sous les drapeaux bleu-blanc-rose (et bleu-blanc-rouge), en compagnie de quelques représentants de l’extrême droite locale. Il s’agissait du point d’orgue d’un «pèlerinage» du collectif français sur les traces de Benoît XVI.
En face, ils étaient deux fois plus à les huer en scandant «Haut ab! Haut ab!» (Tirez-vous!), rapporte Queer.de. Les croisés antimariage homosexuel entonnaient, eux, le «Non, je ne regrette rien» d’Edith Piaf.
L’appel à la contre-manifestation avait été lancée par le comité de la Pride locale, et ralayé par les associations: «Amenez tout ce que vous pourrez: sifflets, drapeaux-arc-en-ciel et vuvuzelas. Nous ne voulons rien avoir à faire avec ces Français.» La police a dû déployer un cordon de sécurité pour séparer les deux camps. La Manif pour tous a finalement replié ses bannières après 45 minutes.
http://nantes.indymedia.org/events/28066Rassemblement contre la venue des veilleurs à COUËRON le 27 août 2013
Un rassemblement est organisé contre la venue des veilleurs à Couëron le mardi 27 août 2013.
Rendez-vous à 20h place du marché dans le bourg de Couëron
Un rendez-vous covoiturage est prévu à 19h carrefour de la Saulce pour aller de la ZAD à Couëron.
http://nantes.indymedia.org/events/28037Non au retour des veilleurs !
ToutEs à Nantes le 28 août 2013
La marche des veilleurs homo/lesbophobes prévoit de s'arrêter à Nantes le 28 août 2013. Ne leur laissons pas l'espace !
Après de longs mois pendant lesquels nous avons subi les prises de position homo/lesbo-phobes de la part des opposants au mariages pour toutEs, le groupe des veilleurs homo/lesbo-phobes organise une marche vers Paris et prévoit de faire une étape le 28 août 2013 à Nantes afin d'organiser une veillée puante, cours des 50 otages, dans la soirée.
Même s'ils ne mettent plus en avant leur opposition à l'égalité des droits entre homosexuels, lesbiennes et hétéros, ce mouvement continue de propager une idéologie dangereuse, cachée derrière le prétexte de « réflexions philosophiques ». Ces partisans de l'ordre moral, qui peinent à cacher leurs nombreux liens avec l'extrême-droite, déguisent à présent leurs intentions en se présentant comme un mouvement de « résistance ». En effet, les veilleurs ont entrepris une campagne de récupération des luttes en cours (l'écologie, les luttes ouvrières, etc ...).
Nous refusons toute forme de fascisme, de discriminations et de récupération. Il n'y a pas de convergence possible avec des porteurs d'idées nationalistes et réactionnaires !
Nous voulons signifier aux veilleurs homo/lesbo-phobes qu'ils ne sont pas les bienvenus, ni ici, ni ailleurs !
Mercredi 28 août 2013 – Place du Bouffay
rassemblement à 20h
Homophobie sur Twitter : la justice ouvre une enquête après une série de messages
HOMOPHOBIE - Le parquet de Paris vient d'ouvrir une enquête préliminaire après la diffusion de messages homophobes sur Twitter. Le week-end du 10-11 août, une série de tweets, comprenant le hashtag #lesgaysdoiventdisparaîtrecar et #brûlonslesgayssurdu, qui s'étaient multipliés sur la plateforme de microglobbing.
Le 14 août dernier, le Comité Idaho, qui organise des actions contre l'homophobie, avait donc porté plainte contre Twitter et Twitter France pour "provocation à la discrimination, à la haine ou à la violence à l'égard d'un groupe de personnes en raison de leur orientation sexuelle".
"Malgré les alertes, Twitter laisse se développer une ambiance de plus en plus homophobe sur ce réseau social et aucune réponse sérieuse n'est apportée", avait déploré l'association dans un communiqué.
Dans un communiqué, les ministres Najat Vallaud-Belkacem (Droits des femmes) et Fleur Pellerin (Économie numérique) avaient condamné les messages en question. Toutes deux estimaient que "l'incitation à la discrimination, la haine ou la violence envers une personne ou un groupe de personnes à raison de leur origine, de leur religion ou de leur orientation sexuelle est contraire à la loi française. Ces actes ou propos sont réprimés par la loi et le canal virtuel qu'ils ont emprunté ne rend pas moins punissables ceux qui les commettent".
Bis repetita
Ce n'est pas la première fois que la plateforme de microblogging est attaquée en justice pour les messages postés par ses utilisateurs. En 2012, plusieurs organisations de défense des droits de l'Homme s'y étaient employées après la diffusion de tweets antisémites, repérables au hashtag #UnBonJuif. Une enquête préliminaire avait été ouverte à Paris du chef de provocation à la haine raciale.
Après des mois de joutes judiciaires,Twitter a finalement livré début juillet à la justice les données susceptibles de permettre l'identification de certains auteurs.
Pour le plus grand bonheur de Najat Vallaud-Belkacem et Fleur Pellerin, qui étaient également montées au créneau à ce sujet.
Soyons solidaires pour soutenir les LGBT russes victimes de la loi « anti propagande gay » ! Plusieurs pays s’unissent dans cet élan pour dénoncer les graves dérives des lois homophobes russes. L’événement est donc international, relayé, et nous devons frapper fort ! Rejoignez le mouvement où que vous soyez, c’est nécessaire, c’est important, il ne faut pas que d’autres nations se plaisent à penser pouvoir adopter ce type de législation.
red baby a écrit:c est facile de critiquer l homophobie "des méchants russes "quand on s abstient de faire de meme pour l homophobie aux u.s.a,où la sodomie est associée dans l imaginaire des néo-conservateurs à la bestialité.
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