Manif anti mariage gay : Caroline Fourest et les Femen tabassées par le GUD
Hier déjà des manifestants anti-mariage gay se sont réunis partout en France. Ils étaient plus de 100 000. Ce dimanche, L'Institut Civitas, qui regroupe des catholiques intégristes, a appelé à de nouvelles manifestations. A Paris, le rendez-vous était donné aujourd’hui à 14h30 devant le ministère de la Famille. Le cortège s’est ensuite dirigé vers l'Assemblée nationale.
Selon « 20 Minutes », la journaliste et essayiste Caroline Fourest aurait été pise à partie par des manifestants. Elle aurait ensuite été embarquée par les CRS tout comme Les Femen.
Sur son compte twitter, Caroline Fourest a confirmé cette information en tweetant à trois reprises. Elle explique que les Femen se sont fait tabassées par le GUD (Groupe Union Défense), une organisation étudiante d’extrême droite et qu’elle-même a été passée à tabac.
La jeune femme a également précisé à l'AFP comment les faits s'étaient déroulés : « Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d’arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchaînés ». Et d'ajouter : « J’ai été tabassée d’abord parce que je filmais, ils m’ont mise à terre, mon bonnet est tombé, là ils m’ont reconnue et ils m’ont poursuivie, insultée et retabassée ».
Le PS monte au créneau
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a rapidement réagi auprès de l’AFP. « Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestion Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile », a-t-il déclaré.
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Manifestation contre le mariage gay : des journalistes et des militantes féministes agressés
Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains "roués de coups" à la manifestation organisée dimanche par l'Institut Civitas contre le mariage gay, a-t-on appris auprès des intéressés. "Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchaînés", a raconté à l'AFP la journaliste et essayiste Caroline Fourest.
"Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées, a-t-elle ajouté par téléphone depuis un fourgon de police. Des photographes ont été "molestés", a également rapporté un photographe de l'AFP. "J'ai été tabassée d'abord parce que je filmais, ils m'ont mise à terre, mon bonnet est tombé, là, ils m'ont reconnue et ils m'ont poursuivie, insultée et retabassée", a relaté Mme Fourest, disant avoir "pris des coups dans les côtes, dans le genou et dans le poignet". Selon elle, les agresseurs étaient "une trentaine", répartis en "plusieurs petits groupes de durs". "Ils ont insulté les militantes et juré d'aller se venger au centre des Femen, dont ils ont crié l'adresse", a-t-elle ajouté. "La police a fait un cordon pour nous protéger et, là, on nous exfiltre", a-t-elle ajouté, toujours depuis le fourgon.
Le premier secrétaire du PS, Harlem Désir, a aussitôt réagi. "Je condamne fermement la lâche agression dont a été victime Caroline Fourest en marge de la manifestation Civitas et lui témoigne mon soutien contre la violence obscurantiste et imbécile", a-t-il dit. Les incidents ont eu lieu au début de la manifestation contre le projet de loi ouvrant le mariage et l'adoption aux homosexuels, organisée à Paris par l'Institut Civitas, proche des catholiques intégristes, entre le ministère de la Famille, dans le 7e arrondissement, et l'Assemblée nationale.
K.O.A.L.A a écrit:C'est...effrayant de voir ce qui s'est passé à Paris...
Dans les rues du 7e arrondissement, on ne compte plus les drapeaux de l’Alliance royale, de l’Action française ou ceux des Jeunesses nationalistes. Défilant aux cris de « oui à la famille, non à l’homofolie », certains n’hésitent pas à brandir la Bible. « L’homosexualité, c’est contre-nature ! » lance François, un retraité, arborant le drapeau historique de la Bretagne. « C’est avec ce genre de drapeau qu’on partait en croisade, il y a mille ans », ajoute-t-il fièrement.
En queue de cortège, les Jeunesses nationalistes n’ont pas hésité à quitter régulièrement les rangs du défilé pour aller intimider ceux qui tentaient, en face, d’organiser une contre-manifestation.
Manifestation anti-mariage gay: entre incidents et mobilisation décevante, Civitas rate le coche
Cela devait être le grand rendez-vous de l'extrême droite catholique. Annoncée il y a trois mois par l'institut Civitas, mouvement intégriste proche de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X, la "grande manifestation nationale" du dimanche 18 novembre à Paris, a réuni plusieurs milliers de personnes. Une mobilisation, certes importante, mais bien en deçà de celle des manifestation de la veille, appelées par une dizaine d'associations, moins marquées politiquement et qui bénéficiaient du soutien tacite des autorités catholiques. En effet, les manifs du samedi avaient, entre autres, pour but de ne pas laisser le champ libre à Civitas. Sur ce point, elles ont parfaitement rempli leur rôle.
Le défilé de Civitas "contre l'homofolie" s'est ainsi résumé à une grande réunion des familles de l'extrême droite. De l'Action Française au Mouvement national républicain (MNR, ex formation de Bruno Mégret) en passant le Parti de la France de Carl Lang, le Renouveau Français, de la Renaissance catholique, l'Alliance Royaliste ou encore de quelques militants du GUD. L'on remarquait aussi le chanteur du groupe de rock Hotel Stella, membre du Bloc identitaire. Il y avait aussi un petit cortège d'une vingtaine de personnes des Jeunesses nationalistes qui dénotaient fortement avec leur look skinhead du reste des manifestants.
Plus surprenant, plusieurs personnalités du FN avaient fait le déplacement "à titre personnel". Comme la vice-présidente du FN Marie-Christine Arnautu, Alexandre Simonnot, Cyril Bozonnet et Jean-Marc de Lacoste-Reymondie, Gonzague Malherbe ancien candidat à la législative de la 12e circonscription de Gironde ainsi que quelques militants FNJ franciliens. Selon Mme Arnautu, Bruno Gollnisch et Gilbert Collard devaient aussi venir. Marine Le Pen n'a pas souhaité que le FN appelle en tant que tel à participer aux manifestations anti-mariage homosexuel. Elle a en revanche laissé la liberté à ses militants d'y aller ou pas.
M. Gollnisch avait déjà fait la manifestation du samedi, où s'étaient signalés plusieurs élus parisiens de l'UMP comme Bernard Debré ou Claude Goasguen. Le député du Vaucluse Jacques Bompard a lui aussi fait les deux manifestations. Il était dimanche en tête du cortège.
Incidents
Les manifestants ont défilé aux abords du ministère de la famille dans le 7e arrondissement de Paris, scandant notamment: "Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d'hétéros"; "La France veut du boulot, pas le mariage homo" et "Hollande, entends-tu la France est dans la rue".
En marge de la manifestation de dimanche, des incidents ont eu lieu. Des militantes du mouvement féministe ukrainien Femen et des journalistes, parmi lesquels Caroline Fourest, ont été pris à partie et certains "roués de coups" lors de cette manifestation. "Une dizaine de militantes des Femen avaient décidé de faire une protestation pacifique et drôle, d'arriver habillées en nonnes avec des slogans humoristiques, et quand elles se sont avancées vers les manifestants, des types les ont pris en chasse, déchainés", a raconté Mme Fourest. "Les filles ont pris des coups dans toutes les parties du corps", ainsi que des journalistes qui les avaient filmées. Des photographes ont été "molestés", a également rapporté un photographe de l'AFP.
Le bilan pour Civitas dimanche soir est donc mitigé. Ses membres ont consacré beaucoup de moyens financiers (1 millions de tracts imprimés) pour organiser une démonstration de force qui n'a pas eu lieu. C'est donc une occasion ratée pour la direction remaniée du mouvement intégriste, de marquer son arrivée avec un succès.
En effet, Jean-Claude Philipot, ex commissaire général de l'armée de terre a été promu n°2. M. Philipot, il y a quelques années, était délégué général de Dies Irae, petite formation d'extrême droite catholique girondine dont les méthodes militarisantes connurent un certain succès médiatique. L'ancien officier d'Etat major, Dominique Chrissement a pris la direction de la revue de Civitas. Il était auparavant secrétaire général du mouvement.
Alain Escada, quant à lui, est devenu président de Civitas, remplaçant le très âgé amiral François de Penfentenyo. M. Escada résume son parcours ainsi: "Né à Bruxelles, c'est là que j'ai commencé à militer. J'ai eu le privilège, très jeune, d'être formé par le Lieutenant-Général Emile Janssens, dernier commandant en chef de l'armée coloniale belge puis rédacteur auprès de nombreuses publications catholiques en Europe et qui avait connu des personnalités comme Mgr Lefebvre [évêque schismatique, fondateur de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X. NDLR] et Salazar [ancien dictateur portugais. NDLR]."
Il faut préciser que Civitas privilégie deux canaux de recrutement : les militaires de haut rang, comme on vient de le voir, et les chefs d'entreprise.
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En bref et en vrac
Manifestations de samedi: A Lyon, le cortège de samedi s'est caractérisé par une forte présence de militants d'extrême droite toutes obédiances confondues. Alexandre Gabriac et ses troupes ont ainsi investi le toit de l'office de tourisme place Bellecour. Ils ont été interpelé.
A Paris, était présent dans le cortège Camel Bechikh, président de Fils de France qui veut s'adresser aux "français patriotes de confession musulmane". M. Bechikh, contributeur du site de Robert Ménard, avait assisté au congrès du FN à Tours en janvier 2011. A noter aussi la présence de l'ancien cadre du FN, Jean-Claude Martinez.
Manifestation de dimanche: Yvan Benedetti, président de l'Oeuvre française et mentor d'Alexandre Gabriac a expliqué sur son compte Twitter ne pas avoir pu se rendre à la manifestation de Civitas "en raison de son contrôle judiciaire" qui lui interdirait de se rendre dans la capitale.
Pour l’égalité des droits - Union syndicale Solidaires
Le débat actuel sur l’ouverture au mariage à tous dévoile l’aspect réactionnaire voire fascisant de notre société : haine et violence dans les manifestations contre le projet de loi, déclarations de personnalités politiques réaffirmant la prééminence de deux catégories déclinées à l’envie ; l’homme/la femme, le père/la mère, l’époux/l’épouse (et dans cet ordre). Quid des autres êtres humains ? Rien ! Il leur est demandé implicitement de rester à la place qui leur est assignée : dans l’ombre.
Que l’on soit pour ou contre l’institution du mariage d’un point de vue général, chaque fois qu’une partie de l’humanité ne jouit pas des mêmes droits, alors se trouve confortée, renforcée et légitimée l’oppression des uns par les autres.
La femme reste donc le pendant de l’homme et n’est définie que par rapport à lui. Les gays, lesbiennes, bi et transgenres doivent ainsi entrer dans ce schéma hétérosexuel pour pouvoir prétendre aux mêmes droits. Cette politique qui oblige à se fondre dans la norme (assimilationniste) contribue à créer des hiérarchies au sein même de ces minorités. Chacun doit donc entrer dans le moule déjà formé pour prétendre aux mêmes droits juridiques.
L’Union Syndicale Solidaires reste vigilante et dénoncera tout propos visant à accorder la liberté de conscience aux maires refusant de célébrer le mariage pour tous. Cette position entérinerait de fait que parmi nous certains seraient des parias que l’on est en droit d’exclure et ferait écho à la clause de conscience accordée aux médecins pour refuser ce qui est un droit : l’avortement. Dans une République laïque, céder aux lobbys religieux confondant mariage civil et religieux redonne visibilité et crédit à des institutions religieuses n’ayant pas à intervenir dans ce débat.
L’Union Syndicale Solidaires réclame la liberté de ne pas être assigné à un genre, notamment pour les transsexuel/les et les intersexes. Elle réclame que tous les citoyens aient les mêmes droits et que la parole leur soit donnée sinon rendue.
L’Union Syndicale Solidaires appelle ainsi à participer à la manifestation pour le mariage pour tous le 16 décembre 2012 et à s’associer à toutes autres mobilisations pour l’égalité des droits.
http://nantes.indymedia.org/article/26650Pour que le PS du Doubs renonce à sa plainte contre les militant-e-s LGBTIQ/TPG
Nous demandons à ce que le Parti Socialiste du Doubs renonce à sa plainte contre les militant-e-s pro-égalité (mariage pour tou-te-s, adoption, pma etc…) de Besançon. Tout comme les personnes qui ont manifesté à Paris et à Nantes devant les locaux du PS, ces militant-e-s ont exprimé le mercredi 21 novembre au soir, à quel point de nombreuses personnes LGBTI et proches ont été blessé-e-s par les propos de François Hollande relatifs à la « liberté de conscience » des maires refusant de célébrer les mariages pour les couples lesbiens et gays, suite aux incitations à la haine et violences des manifestations anti-égalité de ce week-end.
L'ACTION DE MERCREDI
En début de semaine, des transpédégouines ont lancé via internet un appel à se rassembler ce mercredi devant les locaux du PS de chaque ville, en réaction aux propos lamentables de François Hollande sur la liberté de conscience des maires homophobes.
Après des semaines d'insultes, de haines, de propos stupides, sans compter les violences du week-end dernier, des individuEs de Besançon se sont regroupéEs en un collectif informel et éphémère: 'Résistance ; Trans, Gouine, Pédés, Hétéros', bref des gens unis par un ras le bol ambiant...
"Bon Besançon est une petite ville, et une mobilisation de masse en quelques heures est impossible...Puis là fallait gueuler au QG du PS c'est encore plus compliqué...un genre de syndrome de Stockholm. De plus c'est pas tous les jours la permanence alors comme c’était porte close assurée pour nos doléances, on a voulu se la jouer billets doux, en douceur sur la façade et les vitrines, courrier du cœur, tactique affichage ! Chacun, chacune est venue avec son slogan...Et comme on est pas des méchants on avait fait exprès de prendre une colle bon marché, qui adhère pas très bien. On se customise les lieux et on repart."
Hélas, les camarades se sont vite retrouvéEs en GàV. La description laisse rêveur...
"Ambiance série B et comique troupier, du style ; « ha ha ha on va essayer nos nouveaux taser sur vous'. Un pote qui n'a pas la bonne couleur de peau a droit au 'tu', tandis que nous autres c'est le 'vous'...Un autre qui est handicapé d'un bras, au moment d'aller aux toilettes : ' Hey tu peux te la tenir tout seul ou il faut que je m y mette ? Hahaha '. On vous passe les humiliations quand tu es Trans..."
Le premier secrétaire fédéral du PS du Doubs, Nicolas Bodin*, a décidé de a décidé de porter plainte ( http://www.macommune.info/article/des-p ... ncon-76340 ).
POURQUOI C'EST IMPORTANT
Dans un contexte de multiplication des propos et actes discriminatoires, il est plus que nécessaire d’être solidaires avec les militant-e-s qui se mobilisent pour défendre nos droits ! Que sont quelques affiches faciles à décoller face aux violences des manifestations anti-égalité et aux propos discriminatoires ou incitant à la haine auxquels nous sommes confronté-e-s depuis des semaines ? Que dire de l’abandon de plusieurs promesses de l’engagement 31 de François Hollande ?
Nous ne pouvons pas accepter cet acharnement sur les militant-e-s pro-égalité de Besançon !
Nous demandons à ce que le Parti Socialiste du Doubs renonce à sa plainte contre les militant-e-s pro-égalité (mariage pour tou-te-s, adoption, pma etc…) de Besançon. Tout comme les personnes qui ont manifesté à Paris et à Nantes devant les locaux du PS, ces militant-e-s ont exprimé le mercredi 21 novembre au soir, à quel point de nombreuses personnes LGBTI et proches ont été blessé-e-s par les propos de François Hollande relatifs à la « liberté de conscience » des maires refusant de célébrer les mariages pour les couples lesbiens et gays, suite aux incitations à la haine et violences des manifestations anti-égalité de ce week-end.
Les militant-e-s pro-égalité de Besançon ont un besoin urgent de soutien associatif, que ce soit à Besançon ou ailleurs. Parlez-en aux associations que vous connaissez.
Les associations qui souhaitent rejoindre le collectif de soutien ou qui prennent une initiative (communiqué, courrier etc…), peuvent les contacter sur l'adresse mail soutien.besancon@laposte.net ou se manifester sur ce groupe FB : https://www.facebook.com/events/379008385513566/.
Par ailleurs, tout le monde peut agir. Il est urgent de montrer que les militant-e-s de Besançon ne sont pas seul-e-s !
Signez et diffusez la pétition : http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_q ... ci...&pv=2
Contact : soutien.besancon@laposte.net
Liens : http://www.avaaz.org/fr/petition/Pour_q ... ci...&pv=2
Mix-Cité Rennes soutient les Femen et demande la dissolution de Civitas
Mix-Cité Rennes dénonce les violences sexistes, lesbophobes et homophobes dont ont été victimes les militantes des FEMEN ainsi que la journaliste Caroline Fourest
La manifestation organisée par l’Institut Civitas le 18 novembre dernier fut le théâtre de violences abjectes et intolérables. Nous nous inquiétions de la montée d’un climat lesbophobe et homophobe suscité par les opposants au mariage pour tous. Le passage à l’acte de fervents défenseurs réactionnaires du mariage traditionnel nous révolte autant qu’il nous dégoûte.
Nous sommes également choqué.e.s de voir le gouvernement reculer sous la pression fascisante de la rue. En évoquant la possibilité d’une « liberté de conscience des maires », François Hollande apporte sa caution à l’extrême droite ainsi qu’aux lesbophobes et homophobes. En ce mois de novembre, à quelques jours de la journée contre les violences faites aux femmes, l’image est belle et tranchante : il est possible de tabasser des femmes en pleine rue !
Mix-Cité Rennes demande donc au gouvernement, et notamment à Najat Vallaud-Belkacem, que ces violences ne soient pas banalisées ou légitimées. Nous exigeons donc que les auteurs soient condamnés et que l’Institut Civitas à l’origine de l’explosion de haine de ces derniers jours soit dissolu !
Une pétition a également vu le jour en soutient aux militantes féministes ayant été victimes de l’agression dimanche 18 novembre. Cette pétition sera adressée au Ministre de l’Intérieur. Nous invitons le plus grand nombre de personnes à la signer.
http://www.avaaz.org/fr/petition/La...
L’équipe de Mix-Cité Rennes
23 novembre 2012
site : http://mixcite.rennes.free.fr/
Le centre Lesbien, Gay, Bi et Trans de Touraine organise le 8 décembre 2012 à partir de 15h face à l’Hôtel de Ville de Tours une mobilisation en faveur de l’égalité de droits.
En effet, le vote de la loi ouvrant le mariage pour touTEs et reconnaissant toutes les filiations n’ayant jamais été aussi proche, les remarques, agressions et insultes à caractère LGBTphobes ont rarement été aussi présentes.
Ainsi,
Pour l’égalité des droits entre touTEs les citoyeNEs.
Pour le mariage civil pour touTEs.
Pour l’adoption pour touTEs, sous toutes ses formes, pour que nos enfants soient reconnus par l’État.
Pour que le gouvernement, les députéES aient le courage de porter les engagements pris par François Hollande.
Pour l’égalité d’accès à la Procréation Médicalement Assistée.
Pour dire STOP aux LGBTphobies.
Pour nous faire entendre.
Le Centre LGBT de Paris tagué par des activistes d’extrême droite
Nouvelle provocation d’opposant-e-s à l’égalité des droits: la semaine dernière, la façade du Centre LGBT de Paris et Ile-de-France a été taguée. Les symboles dessinés portent la marque du GUD, une organisation étudiante d’extrême droite.
Interrogée par Yagg, Garance Mathias, co-présidente du Centre, a indiqué qu'une plainte contre X a très rapidement été déposée. L’inquiétude n’est pas de mise selon elle: le lieu reste ouvert au public et les activités ont continué normalement sans la moindre interruption. «Notre priorité est de faire preuve de vigilance et d’assurer la sécurité des usagers et des salariés», a-t-elle ajouté.
Sur la façade, les tags ont été recouverts par des affiches pour la manifestation du 16 décembre. Un moyen de faire comprendre aux activistes d’extrême droite à l’origine de ces dégradations que l’égalité des droits l’emporte sur leur homophobie.
Mariage pour tous et toutes ! Pas de liberté de conscience !
Égalité des droits ! Égalité devant la loi !
MANIFESTATION NATIONALE le 16 Décembre !
La Marche Mondiale France exprime son exaspération devant la reculade honteuse de François Hollande qui donnerait aux maires la possibilité d’invoquer la liberté de conscience pour ne pas marier des homosexuel-les.
Ce n’est pas en cédant aux lobby d’extrême-droite ou religieux qu’on fait avancer la société.
Nous sommes dans un État de droit, les lois s’appliquent partout sur le territoire, de la même manière. Les élu-es de la République appliquent les lois, toutes les lois.
Faire une exception pour le mariage entre homosexuel-les revient à dire qu’ils-elles ne sont pas des citoyen-nes comme les autres, et à les pointer du doigt à un moment où l’homophobie reprend du service, plus fort encore.
Mr Hollande, nous exigeons que vous reveniez sur vos propos et que vous vous battiez, comme vous l’aviez promis, pour l’égalité des droits
Mr Hollande, nous serons dans la rue le 16 décembre.
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