Transsexualité, Existrans

Des trans féministes s’insurgent contre une proposition de r

Messagede clateuf » 06 Avr 2018, 19:13

ebbie Hayton, une transfemme, chez elle à Birmingham.

Un article de Lucy Bannerman, dans The TIMES de Londres, le 6 nov. 2017

« Cela a déjà été amusant d’être transsexuel, mais les gens ont perdu leur sens de l’humour. On n’entend plus que gémissements et pleurnichements. C’est un vrai merdier. »

Miranda Yardley parle à la blague, mais il est tout à fait sérieux dans son opposition aux projets du gouvernement britannique qui veut révolutionner la définition même de ce que sont un homme et une femme.

Au cours des prochains jours ou des prochaines semaines, le gouvernement publiera les résultats de sa consultation sur des amendements à apporter à la Loi britannique sur la reconnaissance du genre. Au lieu d’avoir à obtenir un diagnostic médical de dysphorie de genre, (la condition liée au sentiment de ne pas appartenir à sa classe de sexe biologique), de démontrer que vous avez vécu dans le sexe désiré pendant au moins deux ans et de fournir des éléments de preuve à un panel de spécialistes, les gens deviendraient autorisés à changer leur sexe légal par simple déclaration, aux termes de propositions du gouvernement visant à accélérer le processus.

Justine Greening, la ministre britannique des Égalités, a salué cette mesure comme étant « la prochaine étape » dans la promotion des droits des personnes transgenres.
Lire la suite : http://clas.pe.hu/spip.php?article430
Avatar de l’utilisateur-trice
clateuf
 
Messages: 128
Enregistré le: 01 Mar 2015, 19:55

VOUS M’ASSASSINEZ : PROPAGANDE HAINEUSE OU CENSURE DE PAROLE

Messagede clateuf » 06 Avr 2018, 19:15

Par Jane Clare Jones, dans la revue Trouble&Strife

Original créé par @STRIFEJOURNAL et repris sur le site Web A Room of Our Own – À Feminist/Womanist Network

Les illustrations ci-dessous sont des messages affichés par des transactivistes sur le réseau Twitter.

Les féministes radicales sont périodiquement accusées de nier le droit à l’existence des personnes transgenre, ou même de souhaiter leur mort. Ici, Jane Clare Jones examine de plus près ces accusations. D’où viennent-elles et que signifient-elles ? Est-il possible de progresser vers une discussion plus constructive ?

L’affirmation selon laquelle certaines formes de discours féministes devraient être réduites au silence est récemment devenue monnaie courante. Parmi les exemples notables, citons le boycottage continu de la journaliste d’enquête Julie Bindel par la National Students Union britannique, l’annulation d’une performance de l’humoriste Kate Smurthwaite (qui a suscité une lettre ouverte au quotidien The Observer) et, le mois dernier, l’exigence qu’un média progressiste canadien mette fin à son association avec l’auteure féministe Meghan Murphy.

La base de ces revendications est l’affirmation qu’un certain courant de la pensée féministe constitue de la propagande haineuse. Diverses versions de cette affirmation circulent sur les médias sociaux depuis des années, chargées d’analogies prévisibles entre les féministes radicales critiques de l’idéologie transgenre (qualifiées de TERF) et les nazis, le British National Party ou le Ku Klux Klan. Mais l’efficacité de ces tentatives pour exciser des paroles de la sphère publique m’a vraiment été révélée en août 2014, lorsque le journaliste et militant trans Paris Lees s’est retiré d’un débat à l’émission Newsnight avec le transgenre critique du genre Miranda Yardley, en disant n’être « pas prêt à participer à un débat bidon sur le droit à l’existence des personnes transgenres ».
Lire la suite : http://clas.pe.hu/spip.php?article432
Avatar de l’utilisateur-trice
clateuf
 
Messages: 128
Enregistré le: 01 Mar 2015, 19:55

Re: Transsexualité, Existrans

Messagede clateuf » 29 Avr 2018, 22:22

Les enfants et les jeunes face à l’idéologie transgenriste
Un livre qui brasse la cage au sujet des droits des enfants

“Au Royaume-Uni, comme dans d’autres pays, on assiste à une pression sur les parents pour qu’ils et elles acceptent des pratiques médicales appelées à transformer le corps de leurs enfants qui ne se conforment pas aux règles du genre.”

Born in Your Own Body (Né·e dans votre propre corps) est un important nouvel ouvrage, coordonné par les Britanniques Heather Brunskell-Evans et Michele Moore et publié par la maison Cambridge Scholars. Il rassemble une sélection variée d’autrices et d’auteurs que préoccupe la tendance actuelle à orienter vers un changement social et médical de sexe des enfants et des adolescent·e·s, en faisant taire l’expression de tout examen critique*. Chaque signataire de chapitre – parents, universitaires, militantes, spécialistes, une transsexuelle adulte, une lesbienne et une jeune fille ayant mis fin à sa transition – exprime son point de vue en toute indépendance.

Avec l’autorisation des directrices de publication, TRADFEM vous présente en version française un court extrait de chaque chapitre de ce livre pour vous encourager à vous le procurer ou à en réclamer la traduction à un éditeur ...
Lire la suite : http://clas.pe.hu/spip.php?article437
Avatar de l’utilisateur-trice
clateuf
 
Messages: 128
Enregistré le: 01 Mar 2015, 19:55

Précédente

Retourner vers Féminisme et LGBTI

Qui est en ligne

Utilisateurs parcourant ce forum : Aucun-e utilisateur-trice enregistré-e et 8 invités