Au croisement du féminisme et de l’écologie : l’éco-féminisme
Extrait : "Quand on parle d’éco-féminisme en France, on lie deux mouvements : l’écologie politique et le féminisme qui, bien qu’ayant des racines antérieures, ont jailli dans le bouillonnement engendré par mai 1968. Pour ce mouvement, le comportement de domination et d’oppression des femmes est le même que celui qui contribue au saccage universel."
Texte intégral : http://clas.pe.hu/spip.php?article301
L’écoféminisme : une pensée féministe de la nature et de la société
"C’est dans l’ouvrage de Françoise d’Eaubonne, Le féminisme (1972), que l’on trouve pour la première fois la contraction inédite de l’écologie et du féminisme dans le terme « écoféminisme ». Contraction aussi de deux pensées dont l’écrivaine se réclame, soit celles de Serge Moscovici (La société contre nature, 1972) et de Simone de Beauvoir (Le deuxième sexe, 1949) dont elle a été l’amie et après sa mort, la biographe (Une femme nommée Castor (1986)). L’écoféminisme de Françoise d’Eaubonne soutient que la révolution féministe est nécessaire à la révolution écologique, puisque c’est la domination des hommes sur les femmes et la nature qui fait la crise environnementale qui se résume, selon elle, en deux fléaux, soit la surpopulation et l’agriculture intensive."
Ainsi, l’écoféminisme prend le risque d’assimiler les femmes à la nature, mais pour mieux dénoncer la domination masculine. En effet, De Beauvoir (1949) n’a réussi à penser l’émancipation féminine qu’au regard d’une émancipation à l’égard de la nature. Or, ce modèle d’émancipation, sous couvert de neutralité, est masculin (Rodgers 1998 ; Gothlin 2001). Il faudra attendre Nicole-Claude Mathieu (1973) pour que cette neutralité soit démasquée"
Tout le texte : http://clas.pe.hu/spip.php?article303
Les femmes avant le patriarcat
"Voici une analyse par Hypathia du livre de Françoise d’Eaubonne "Les Femmes avant le patriarcat".
La suite : http://clas.pe.hu/spip.php?article312