Harcèlement de rue

Et si les femmes harcelaient les hommes dans la rue ?

Messagede digger » 20 Fév 2014, 12:26

Eléonore Pourriat imagine, dans un court métrage, une société où les rapports de domination sont inversés. Son film, sorti en 2010, est resté confidentiel jusqu'à ce que la presse anglo-saxonne s'en empare.
«Comme un garçon, j’ai les cheveux longs, comme un garçon je porte un blouson, un médaillon, un gros ceinturon, comme un garçon je suis têtue, et bien souvent, moi je distribue, des corrections, faut faire attention. Pourtant, je ne suis qu’une fille…» Et si, au contraire de la chanson de Sylvie Vartan (et de sa reprise par StereoTotal), c’était l’inverse ? Si c’était les filles qui, naturellement, distribuaient des corrections ? C’est le postulat de départ du court-métrage d’Eléonore Pourriat, Majorité opprimée.
La réalisatrice décrit une société où les rapports de sexe se sont inversés, surtout dans la rue. Elle met en scène Pierre, homme blanc de la classe moyenne. Au matin, il dépose son enfant chez le nounou, Nissar, obligé de porter le voile, avant de se rendre à son travail à vélo. Mais, sur son chemin, il finit par se faire agresser par un groupe de loubardes. Et, lorsqu’il veut porter plainte, la policière et même sa femme ne le prennent pas vraiment au sérieux. L’inversion des rôles de domination est forte et efficace. Plus qu’un long discours, elle permet de prendre conscience de ce que les femmes peuvent vivre au quotidien.
Présenté dans plusieurs festivals en 2010, diffusé sur YouTube en 2012, Majorité opprimée était passé relativement inaperçu du grand public. Jusqu’à ce qu’Eléonore Pourriat décide de le republier sur la plateforme de vidéo en ligne, cette fois-ci sous-titrée en anglais. Depuis, c’est l’emballement. Porté par une presse anglo-saxonne enthousiaste, le film a été déjà vu près de 7 millions de fois.
«On ne peut qu’être surpris par un tel engouement… Ce qui se passe en ce moment sur Internet est au-delà du rationnel !», nous raconte Éléonore Pourriat, par mail, entre deux avions. Selon elle, le succès n’est pas seulement lié au sous-titrage, mais aussi à une période qui accorde plus d’importance à ces sujets, surtout dans l’Hexagone. «Le buzz a démarré en France grâce à un faisceau de circonstances: le film de Riad Sattouf [Jacky au royaume des filles, ndlr] qui utilise le même procédé d’inversion des sexes, les débats houleux autour de la pseudo-théorie du genre, du mariage gay, de l’avortement, et par conséquent un engagement féministe très actif, expose-t-elle. Et puis, l’Angleterre s’est emparé du film, il y a eu très vite des interviews pour les quotidiens et l’info s’est propagée dans le monde entier.»
La vidéo ne plaît cependant pas à tout le monde. Sur le site du Guardian, l’essayiste marxiste Richard Seymour (à lire en français sur les Indigènes de la République), estime que «l’essence du film, ce qui a fait qu’il a vraiment valu le coup d’œil, ce sont ses préjugés de classe, le racisme qui l’imprègne et –assez ironiquement– la misogynie palpable qu’il charrie».
«Toutes les blondes sont des racailles?»
Selon lui, le fait que l’un des acteurs porte le foulard ou qu’une des agresseuses s’appelle Samia, est une preuve «que ce film traduit littéralement la misogynie islamophobe». «Le choix d’envisager la question des agressions sexuelles en termes de gangs de rue nous laisse entendre que la plupart de celles qui harcèlent et agressent Pierre –comme cette femme sans-abri qui lui beugle dessus– sont de classe sociale inférieure», ajoute-t-il encore.
«Je crois que les gens qui m’accusent de faire un film antimusulman font une confusion grave, et que c’est précisément ce genre d’approximations qui foutent la merde aujourd’hui en France, répond Eléonore Pourriat. Si j’ai choisi de montrer un personnage en cagoule-niqab, c’est parce que l’intégrisme religieux me révolte, pas l’islam. J’aurais pu mettre une perruque au personnage de Nissar, mais ça aurait été moins drôle visuellement qu’une cagoule, et j’ai opté pour le ton de la comédie dans ce film.»
D’ailleurs, pense-t-elle, dans cette scène particulière, «Pierre n’est pas spécialement mis en valeur par rapport à celui de Nissar d’ailleurs: il est condescendant et plein d’assurance, avant de reprendre son vélo et de déboutonner sa chemise parce qu’il pense qu’il est libre, contrairement à celui qu’il juge asservi».
A propos de la scène de l’agression, elle s’interroge: «Personne ne m’a demandé si le fait qu’il y ait une blonde aussi veut dire que toutes les blondes sont des racailles?» Avant de regretter un climat de suspicion générale: «Aujourd’hui une femme blanche réalisatrice ne peut pas filmer un homme en cagoule sans que ce soit suspect. Je ne suis pas d’accord. Il y a un véritable danger à vouloir lisser la parole critique à propos de l’extrémisme religieux.»

http://next.liberation.fr/sexe/2014/02/19/et-si-les-femmes-harcelaient-les-hommes-dans-la-rue_981430

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Harcèlement de rue

Messagede Lila » 21 Avr 2015, 17:38

Harcèlement de rue : « Quand on est une femme en France, on est seule »

D’après le rapport remis jeudi par le Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, 100 % des utilisatrices de transports en commun y ont subi au moins une fois dans leur vie du harcèlement sexiste ou une agression sexuelle. Pas une seule d’entre nous n’y échappera au cours de sa vie.

Ces nombreux témoignages illustrent l’ampleur du phénomène et appellent à une prise de conscience générale de la part des victimes, qui ne reconnaissent pas forcément qu’il s’agit d’une agression, mais aussi et surtout, des harceleurs, et des témoins.

Semaine internationale contre le harcèlement de rue

à lire : https://sanscompromisfeministeprogressi ... est-seule/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede bipbip » 11 Mai 2015, 11:22

Nantes, ce lundi 11 mai

Réunion "Stop Harcèlement de Rue"

à 20h, bar L'épicerie - 6 place du Bouffay Nantes

Rencontrons nous pour cette première réunion de relance du collectif nantais!
L'occasion de discuter de la nouvelle organisation et des actions que nous aimerions mettre en place.

Stop HDR Nantes.
https://www.facebook.com/events/1439297886384678/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 14 Juin 2015, 22:12

84% des femmes harcelées avant d’avoir 17 ans

Le harcèlement de rue et les agressions sexuelles des hommes envers les femmes commencent très tôt dans la vie d’une femme.
Une stratégie patriarcale visant à habituer les femmes à un climat d’insécurité à l’extérieur de la maison et à contrôler leurs déplacements, mouvements et tenues.

à lire : https://sanscompromisfeministeprogressi ... ir-17-ans/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 19 Juil 2015, 21:42

Lancement d’un plan de lutte contre le harcèlement dans les transports

Le gouvernement dégaine jeudi 9 juillet un plan national de lutte contre le harcèlement dans les transports. Le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, les secrétaires d’Etat aux droits des femmes et aux transports, Pascale Boistard et Alain Vidalies, présentent à Paris un ensemble de douze engagements sur le sujet. Ils reprennent en fait l’essentiel des recommandations émises il y a trois mois par le Haut conseil à l’égalité femmes hommes (HCEfh).

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2 ... AzHqesy.99
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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 08 Nov 2015, 19:00

Transport. A Nantes, la nuit, le bus s'arrête à la demande.

Le principe de l'arrêt à la demande dans les bus de nuit est approuvé par presque tout le monde. Mais, dans la pratique, pour l'instant, ce n'est pas si simple...

à lire : http://www.ouest-france.fr/transport-na ... de-3823080
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Re: Harcèlement de rue

Messagede bipbip » 15 Nov 2015, 18:41

Rennes, jeudi 19 novembre 2015

Conférence et Ateliers : Harcèlement de rue. Quelles conséquences pour les femmes ? Comment agir ensemble ?

à 20h à la Maison des associations de Rennes
6 cours des Alliés - M° Charles de Gaulle

Dans le cadre du 25 novembre, journée internationale pour l’élimination des violences à l’encontre des femmes.

Avec Marylène Lieber, sociologue à l’Université de Lausanne, auteure de l’ouvrage Genre, violences et espaces publics, La vulnérabilité des femmes en question (SciencesPo Les Presses, 2008). > un aperçu de son travail

Avec la participation du Collectif Stop Harcèlement de rue Rennes.


Image


Limiter ses sorties, rentrer plus tôt, se faire raccompagner, prendre sa voiture, éviter certains lieux, faire attention à sa manière de s’habiller, sont quelques stratégies utilisées par les femmes pour éviter les violences machistes dans la rue. Insultes, harcèlements, violences physiques et sexuelles : les femmes savent qu’elles peuvent faire face à de multiples agressions qui leur rappellent qu’elles n’ont pas leur place dans la rue, en particulier la nuit. Fondée ou instrumentalisée, la peur a pour conséquence de limiter les femmes dans leurs déplacements. Les inégalités d’accès à l’espace public sont une entrave au droit des femmes à la ville et à la liberté de circulation. Au-delà des réponses individuelles, et à contre-courant des politiques sécuritaires de contrôle et de stigmatisation de certaines populations, comment agir ensemble contre ces inégalités ?

La conférence de Marylène Lieber sera suivie d’ateliers de réflexions thématiques pour permettre à toutes et tous de participer au débat.

L’entrée est libre et gratuite.

Questions d’égalité

http://www.questionsdegalite.org/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede bipbip » 28 Nov 2015, 15:54

Harcèlement à l’école : un clip caricatural et indigent

Harcèlement à l’école : un clip caricatural et indigent, à l’image de la politique éducative ministérielle

Nous sommes scandalisé-es par cette représentation caricaturale d’un autre âge de l’école qui reprend tous les clichés les plus éculés et ceci à des fins soit disant pédagogiques.

A l’occasion du lancement ce jour de sa campagne contre le harcèlement à l’école, le ministère de l’éducation nationale propose une série d’outils à destination des enfants et des enseignant-es.

Un clip financé et sponsorisé par Disney

Parmi ces outils dit « pédagogiques », un clip qui se veut un support pédagogique mais qui est aussi destiné à être diffusé dans les médias.

Ce film financé et sponsorisé par Disney, représente un enfant en situation de harcèlement dans une classe, sous le nez d’une enseignante représentée sous les traits d’une sorte de cerbère autoritaire et malveillante, qui à défaut de leur adresser la parole, éructe sur les élèves en écrivant de façon incompréhensible sur le tableau. Le tout en ne voyant absolument rien de la situation de détresse dans laquelle se trouve l’élève. Pire, elle le rappelle à l’ordre parce qu’il semble ne pas écouter. A la fin du film, c’est une fille de la classe qui propose de l’aide au garçon harcelé et qui lui dit qu’ils vont trouver des solutions.

Une représentation caricaturale de l’école et des enseiegnant-es !

Nous sommes scandalisé-es par cette représentation caricaturale d’un autre âge de l’école qui reprend tous les clichés les plus éculés et ceci à des fins soit disant pédagogiques.

Nous demandons à ce que ce film ne soit pas diffusé et soit retiré des sites institutionnels.

Une fois de plus, nous constatons que pour masquer les enjeux réels de la politique qu’il mène, le ministère toujours prompt à alimenter la défiance envers les enseignant-es, n’hésite pas, avec une certaine complaisance, à caricaturer leur travail en ignorant la réalité de l’école et la diversité de leurs pratiques pédagogiques.

Pire dans ce clip, il fait des enseignant-es les responsables de situations dans lesquelles les élèves se trouvent en danger. C’est parfaitement inacceptable !

►Alors que les effectifs augmentent dans les classes, qu’il y a des moins en moins d’adultes pour encadrer les élèves.

►Alors que l’enseignement spécialisé a été décimé et que les RASED sont en voie de disparition.

►Alors que les missions des psychologues scolaires ont été multipliées dans le cadre des pôles ressources et ne sont pratiquement plus en mesure d’assurer leur mission de prévention.

► Alors qu’il manque des infirmières, des médecins, des assistant-es sociaux, etc.

Des gages aux réactionnaires et aux conservateurs !

Le ministère préfère donner des gages aux réactionnaires et partisan-es d’une école conservatrice tout en finançant sa propagande grâce à une entreprise privée dont on peut sincèrement douter de la légitimité en matière éducative, plutôt que de donner de réels moyensàl’école.

Les clichés éculés que véhicule ce film sont incompatibles avec les valeurs et les pratiques d’une école égalitaire, émancipatrice et autogestionnaire que nousrevendiquons.

Opposé aux orientations proposées par la refondation de l’école qui servent toujours les mêmes intérêts, SUD éducation revendique une école égalitaire et émancipatrice qui s’inscrit dans un projet de société solidaire, démocratique, débarrassée des inégalités.
C’est pourquoi SUD éducation agit pour que se construise un rapport de force afin d’imposer une autre école, dans une autre société.

SUD Education

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Re: Harcèlement de rue

Messagede Pïérô » 29 Nov 2015, 21:23

Lundi 30 novembre, Paris

Réunion mixte :
harcèlement de rue et stratégies d'autodéfense

à 19H, vous êtes invité-e-s à une réunion mixte, ouverte à tout-e-s. Elle portera sur le harcèlement de rue, pour comprendre et expliquer ses implications dans l'utilisation de l'espace et chez les personnes qui le subissent. En mixité parce que nous pensons que c'est important de faire réfléchir et de donner à connaître une problématique aux gens qui ne l'ont peut-être pas subie. On a préparé quelques petits topos, qui seront suivis d'une discussion collective, ensemble ou par petits groupes. La réunion sera modérée, pour éviter que
d'éventuels propos sexistes, homolesbobiphobes, racistes, transphobes, soient tolérés.

La réunion aura lieu en salle Paul Langevin, au 29 rue d'Ulm (premier étage - ce sera fléché).

Image
Image------------ Demain Le Grand Soir --------- --------- C’est dans la rue qu'çà s'passe --------
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Re: Harcèlement de rue

Messagede bipbip » 01 Mar 2016, 11:23

Nancy, jeudi 3 mars 2016

Café-Débat-Projections « Préjugés et Harcèlement de rue » avec le collectif Debout!

à 19h30, dans le Hall du GEC, 35 cours Leopold, 54000 Nancy

http://www.collectif-debout.org/2016/02 ... if-debout/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 17 Avr 2016, 19:08

Neuf étudiantes dénoncent les violences faites aux femmes avec un flashmob tourné à Dijon

Elles sont neuf. Elles étudient toutes sur le campus anglophone délocalisé à Lyon du groupe ESC Dijon. A l'occasion d'un séminaire début avril dans la capitale des Ducs de Bourgogne, elles ont tourné une vidéo. Un exercice imposé dont elles ont finalement choisi de se servir pour sensibiliser les passants dijonnais aux violences faites aux femmes. Un flashmob édifiant !

à lire : http://www.lejdc.fr/france-monde/actual ... 69487.html


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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 08 Mai 2016, 18:10

Reprenons la rue !

“T’es belle, tu vas où comme ça ? Je te raccompagne ? Une fille seule ça ne devrait pas marcher comme ça, ici, la nuit. Hé mais je ne vais pas te manger, pars pas comme ça ! C’est un compliment ! De toute manière, t’es moche ! »

Ca vous rappelle quelque chose ? Oh que oui… Car toutes les femmes ont subi un jour le harcèlement sexiste dans l’espace public. Ce terme regroupe les compliments non sollicités, la filature, les insultes à caractères sexistes et / ou sexuelles.

En excellentes ninjas, elles sont toujours créatives pour créer des stratégies pour l’éviter. Ecouteurs vissés sur les oreilles (mais sans musique), pantalons extra larges, regard fasciné par le trottoir, déplacement en taxi une fois la nuit tombée (on est à deux doigts d’un complot maçonique fomenté par Uber et G7). Toutes ces mesures relèvent du bon sens pour faire face à une violence symbolique quotidienne. Ce qu’on ressent au quotidien ? “Mesdames, l’espace public ne vous appartient pas.”

Non, mais détendez-vous les Glorieuses, c’est que de la drague, ce n’est pas méchant. Un homme qui crie à une femme qu’elle a des jolies fesses, sait pertinemment que, même si elle est sourde, il va rentrer tout seul. Ces échanges ne sont pas perçus comme des compliments mais comme une humiliation, à chaque fois. Le plus inquiétant c’est qu’aucune réponse n’est possible. Répliquer ? Ce n’est qu’attiser son excitation. S’énerver ? Encore une féministe enragée. Et pour peu que sa jupe dévoile ses chevilles, ce sera de sa faute. L’agresseur (appelons un chat… un chat) peut faire ce qu’il veut, il en sortira toujours gagnant.

Bonne semaine à toutes et à tous,

Les Glorieuses


http://lesglorieuses.fr/harcelement-espace-public/
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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 29 Mai 2016, 19:50

Voici le court-métrage sur le harcèlement de rue à ne pas manquer

Maxime Gaudet, 28 ans, signe un court-métrage simple et pertinent sur le harcèlement de rue.

C’est un court-métrage au scénario microscopique. Tout juste y a-t-il une ligne de dialogue. Une jeune fille rentre seule un soir et se fait accoster par des hommes sur le chemin. Elle arrive saine et sauve chez elle, où elle retrouve son mec.

A première vue, sur le papier, il ne se passe rien. Et pourtant, l’angoisse est bien là. Du moment où elle quitte ses amis et se retrouve seule dans la rue, la jeune fille est potentiellement en danger. Elle le sent, elle le sait. Elle met donc ses écouteurs pour qu’on lui fiche la paix, accélère le pas lorsqu’un des hommes commence à la suivre, longe les murs comme si elle cherchait à se faire oublier, à disparaître. Filmé en plan séquence, ce court-métrage est un parfait témoignage du harcèlement de rue, et donc d’un phénomène auquel les femmes sont confrontées quotidiennement.

à lire : http://www.lesinrocks.com/2016/05/26/ac ... -11831740/

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Re: Harcèlement de rue

Messagede Lila » 26 Juin 2016, 20:05

A Toulon, une centaine de personnes "en short" pour soutenir une étudiante agressée à cause de sa tenue

Après son agression verbale, Maude Vallet avez pris la parole sur Facebook, publiant un texte partagé par plus de 50 000 personnes.

à lire : http://www.francetvinfo.fr/france/a-tou ... 17331.html



Qu'est-ce que tu comprends pas ? - Les Petites Bourrettes et Délinquante

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Re: Harcèlement de rue

Messagede Béatrice » 27 Sep 2016, 18:30

jeudi 29 septembre 2016 à MARSEILLE à 20 h

Équitable Café, 54 cours julien, 13006

Stop au Harcèlement de Rue !

avec le collectif Stop Harcèlement de Rue Marseille

Dans le cadre de la quinzaine « Balayer devant notre porte : Féminismes et Sexualités »
(du 19 septembre au 1° octobre à l’Équitable Café)

Pour en finir avec le contrôle social des femmes et personnes LGBTQI dans les rues…
- Mises en situation et discussion ;
- Craies à disposition pour recouvrir la rue de nos slogans, coups de gueule, dessins…
- Stands d’information

Plus d’infos :
http://equitablecafe.org/programmation/ ... nt-de-rue/
« Simple, forte, aimant l'art et l'idéal, brave et libre aussi, la femme de demain ne voudra ni dominer, ni être dominée. »
Louise Michel
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