Taz a écrit:Je parlais des handicapées grave.
Genre ce qui ne peuve pas aligner deux mots. Ils ont aucune conscience de ce qui les entourent.
Quand tu es dans le coma, tu n'es pas conscient (tout du moins, pas au sens commun du terme, un peu comme un handicapé grave qui ressentira, même sous la forme de simples stimuli, un malaise quelconque) ; poser le problème en terme de conscience n'a, à mon avis, pas de sens.
Taz a écrit:Par contre le sucide ...
Se faire exploser la tête c'est pas facile, ou alors faut vraiment avoir les crocs contre la vie.
On vas penser a ses parents qui on trimer pendant toute ces années, qui nous ont appris a la vie malgrès notre handicap.
Enfin c'est ce que je pense.
Je n'ai pas dit que c'était facile, c'est cependant la seule option envisageable pour un individu ne souhaitant pas vivre. Dès qu'il y a intervention d'autrui dans le processus actif, ça s'appelle du meurtre. (j'ouvrirai un fil sur l'euthanasie quand on aura un peu tous explicité nos points de vue).
Taz a écrit:Je le sais, je me met juste du point de vue de la "masse". Pour confronter ton avie, tes opinions a ce que pense la plus part des gens pense.
Et moi je trouve ça Humain de souhaiter le meilleur avenir pour ses gosses.
Je ne dis pas le contraire : seulement considérer un individu comme une propriété, je ne vois pas ce que ça à d'humain (OK tu ramènes ça à des réalités sociologiques, je préfère rester dans l'absolu

)
Taz a écrit:Surtout que c'est considérer comme un homicide avec préméditation. Et que ça mène directement en cabane.
Mais pour moi, un avortement fondé sur un simple désir revient au même (mis à part les conditions expliquées plus haut).
willio a écrit:Faudrait alors voir à définir ce qu'est un individu. Une cellule est un individu ? Bof bof.
Non, la cellule n'est pas un individu, l'individu détient une conscience, même "animale" (pour parler des gens dans le coma, ou des handicapés mentaux) qui lui permet de ressentir les choses et d'agir ; il est de plus humain (je sens que l'on va me faire le coup de l'animal).
Être humain possédant une conscience (ce qui est à mon avis une évidence), quel que soit le développement de cette conscience.
willio a écrit:Pour moi tant qu'il n'y a pas de système nerveux, ce n'est pas un être vivant à part entière mais un "organe" insensible de la mère. Je vois que t'as répondu à je ne sais qui sur les histoires de souffrance..il faudrait en savoir un peu plus sur le moment où l'embryon (ou le foetus) devient sensible.
Le fœtus donne des coups, réagit avec son environnement (caresses, etc...). Ça me suffit pour considérer ça comme un individu, même en-devenir (et le fait qu'il ne puisse pas le faire à un moment de sa croissance ne prouve rien : si vous le laissez grandir, il le fera, de même que vous apprenez à marcher avec votre croissance, puis à parler, raisonner, et argumenter, même si pour le dernier, j'ai des doutes chez certains

).
willio a écrit:Non c'est pas un piège. Un handicapé est quelqu'un de physiquement présent, conscient...
OK, je croyais que tu sous-entendais le contraire, ce qui aurait été absurde vu ta phrase
willio a écrit:La nature en fera un individu...oui mais la mère fait aussi partie de la nature et si elle ne le veut pas elle peut arrêter ce processus.
Non, ça ne tient : je fais alors partie de la nature, et je peux intervenir, même si je ne suis pas le père.
willio a écrit:D'ailleurs, je m'éloigne peut-être un peu mais que penses-tu alors de l'abattage des animaux ? Ca rejoint un peu le topic eco-terrorisme...
Les animaux ne sont pas humains... On en reparle là-bas ?
willio a écrit:Je crois qu'on a compris ça t'inquiète...
Il suffit que tu reprennes ma remarque sans croire que je parle de ton désir de faire la loi mais en appliquant ça à ton éthique.
Ben justement, je m'inquiète un peu vu certaines réactions
J'avais compris qu'on était sur la même longueur d'ondes
willio a écrit:Donc trouves tu éthiquement normal de vouloir sauver la vie d'un amas de cellules inconscient sachant pertinemment qu'en parallèle ça risque de pourrir la vie d'individus nés, indépendants et conscients ?
Mais si vous qui dites qu'il n'y a pas de conscience : si le fœtus réagit, alors il a une conscience. Vis-à-vis de l'éthique, vouloir se débarrasser d'un individu, même non-entièrement formé est un crime (pour moi).
Vilaine bureaucrate a écrit:Si. Tu te trompes. Et quelles sont les preuves de ce que tu avances? Source? lien?
Pour dire que le fœtus est un individu en devenir ? C'est une évidence.
Pour dire qu'il a une conscience ? Il réagit à son environnement.
Et toi, quelles sont tes sources pour réfuter ? Tu as vu le nombre de messages auxquels je dois répondre ? Fais au moins l'effort d'en fournir aussi.
Vilaine bureaucrate a écrit:Non c'est un enfant, un etre humain, il a des droits.
Ah... Et bien regarde la suite :
Vilaine bureaucrate a écrit:Je suis propriétaire de mon corps, rien a voir avec le libéralisme.
Propriétaire signifie que tu possèdes l'usus, l'usufruit et l'abusus. Tu peux donc tout à fait utiliser ton corps (jusqu'à là, pas de problème), ce qu'il produit (tu es pour la vente du sang ? la vente de tes enfants ? tu vois, ça se complique) et en abuser (suicide, je ne m'y oppose pas ; mais ça implique aussi la possibilité de te vendre toi).
À raisonner en terme de propriété, il convient d'expliquer ce qu'est la propriété : un concept économique (personnellement, je ne préfère pas l'appliquer aux individus ; mais vous êtes libres), et si on retient le terme, alors on est obligé de retenir les différentes possibilités liées à la propriété que sont l'usus, l'usufruit et l'abusus. (juste pour ceux qui diraient que je divague, ces caractéristiques sont celles établies par le droit, ainsi que par Proudhon lui-même lorsqu'il s'y attaque)
Pour achever de te convaincre, tu n'as qu'à voir les plus fervents défenseurs de cette fameuse "propriété de soi" :
http://www.wikiberal.org/wiki/Propri%C3%A9t%C3%A9_de_soi-m%C3%AAmeOn en reparle après...