Ouh là là, j'avais pas vu que ça partait en live... Je vouais juste une infos, voir si des gens étaient au courant de quelque chose.
Je vais pas revenir sur le débat, je crois que certains/certaines d'entre-nous ne seront jamais d'accord.
Néanmoins, ce sujet rejoint tous les sujets sur le sexisme, la sexualité, le genre, la contraception (sujet sur la vasectomie par ex).
Mon gros problème, moi, en tant que militant et personnes s'intéressant à ces thèmes, c'est le manque de débat. En fait, en sortant du "pour/contre", je trouve que ces sujets ne sont pas assez présent cez les libertaires. Combien d'articles sur le sexisme et les questions liées dans les "médias" libertaires ? Si je ne m'étais pas pencher sur le sujet par ma simple volonté d'individu, jamais je ne me serais pencher sur ces questions srieusement.
Bref, ce qui est à déplorer, ce n'est pas les positions de chacun (je pourrait faire un jeu de mots là, hein....
) mais l'absence, ou l'invisibilité, des combats, débats, discussions,...
Pour la Pride, dire que ce n'est plus politique, c'est assez faux. Dire que ce n'est pas "notre politique" est plus juste. Par ex, sur Lyon, la Pride a dégagé des commerçants gay car il y a eu de gros souci face au thème, qui est la discrimination des Trans, et ce qu'ils/elles revendiquent. C'est un geste politique, même si 100 % des Pride sont pilotés en sous-marins par les socials-démocrates.
La Pride, pour moi, c'est re-sexualiser l'espace public, qui est normé par la société. C'est dire que "la sphère privée est politique, que l'espace public est politisé", et que dans ce cadre, on descend dans la rue pour se montrer. Car les LGBTI sont quand même cachés, ou bien ils/elles n'ont pas la possibilité d'assumer ce qu'elles/ils sont. On peut très bien le faire sans forcément rentrer dans du "communautaire" ou de "l'identitaire".
Que ce soit festif, c'est une question de forme, d'ambiance. Peut-être que si nos manifs étaient aussi festifs que politique, que si il y avait autant de discours radicaux que de couleurs et de fêtes, les gens viendraient plus se confronter à nos idées.