C'est clair qu'il y a beaucoup de choses à dire, je vois ça. Mais même sans parler de choix, le mot n'est sans doute pas adéquat, j'ai l'impression que pour la plupart, vous voyez l'orientation sexuelle comme quelque chose de subi presque passivement. Moi, j'ai pas l'impression de subir mes préférences sexuelles (peut-être de les faire subir mais je voudrais pas devenir graveleux). Tiens, préférence est pas mal, comme mot. Mieux que choix.
C'est comme l'histoire du côté féminin et du côté masculin. C'est cliché mais bon, faire du tricot c'est féminin et soulever des altères c'est masculin. Je caricaturise mais on peut appliquer le même principe à tout ce qu'on dit masculin ou féminin, c'est l'habitus de Ady. La pression sociale. Jupe pour les filles, short pour les garçons.
Bon, y'a quand même bien des gens qui s'assument, non? Si demain je fais la connaissance d'un beau mec et qu'on décide de coucher ensemble, je deviens homo, mais je vois pas en quoi j'ai subi mon attirance. Par contre, je décide d'aller jusqu'au bout ou pas. Et mettons que j'aime pas du tout, ça refait de moi un hétéro?