Avec l'anarchisme, par refus des jugements de valeurs sur les individus tout simplement. Donc pas de réflexion particulière là dessus, juste une conséquence logique parmi d'autres.
Oui.
Après l'anarchisme n'est pas forcement "la lumière" révélé et le grand prisme à travers lequel on voit tout les problèmes.
Je suis parti de ma situation et du vécu des gens qui m'entouraient, et le dégoût que ça m'a inspiré et c'est ça qui a fait que je suis devenu anarchiste.
Pas le fait que j'ai découvert l'anarchisme qui m'a rendu le monde dégoutant...
Il y a manifestement sur ce forum (du moins dans celles et ceux qui s'expriment régulièrement) une grande proportion d'homos, de bis, etc... ce qui fait aussi logiquement qu'on se retrouve ici avec pas mal de topics sur ce thème... qui semble être une question existentielle pour elles/eux ici...
Une question centrale même...
Je n'en aurai jamais parlé sur un forum, comme je ne l'ai jamais fait sur d'autres forum, si je n'avais pas lu régulièrement des propos de nature homophobe.
C'est une manière de rappeler aux auteurs de ce genre de propos (et crois moi que ça m'arrache la gueule de pas être moins poli) que l'homophobie ou le sexisme sont des aspects de la domination au même titre que le racisme.
Si il y avait beaucoup de non-blancs sur le forum (ce que je suspecte ne pas être le cas), tu pense qu'il serait étonnant qu'on y parle plus de racisme et de ségrégation sous ses formes modernes ?
Moi pas.
Ce sont des questions centrales.
Sorry, je préfères parler d'anarchisme, de Bakounine ou de Malatesta...ou du comment, on va réellement changer ce monde.
Vos histoires de culs avec machin ou machine...pfiou...
Inadmissible. Encore une fois tu confonds problème de société et "histoire de cul", comme tu confonds question politique et "point de vue individuel".
On parlait ici de viol, pour l'occasion. Le viol n'est pas une "histoire de cul".
Et le fait que Bakhounine ou Malatesta n'aient que peu abordé ces questions reflète plutôt l'orthodoxie propre à leur époque pour ne considérer les choses que sous les prismes de la politique politicienne, les questions de classe et de pouvoir institué.
C'est d'ailleurs pour ça que ça te plait : parce que ça te permet d'évacuer les questions de domination et des schémas de pouvoir qu'on reproduit dans les rapports individuels.
C'est aussi oublier que " changer le monde " c'est se changer soi même.
La prise de conscience, pas la prise de pouvoir, car l'une implique la destruction de l'autre.
A ce propos d'ailleurs :
Il ne s’agit pas de faire l’anarchie aujourd’hui, demain, ou dans dix siècles, mais d’avancer vers l’anarchie aujourd’hui, demain, toujours.
Errico Malatesta
Sinon et enfin :
Bon, bref, pour moi, perso, dans toutes ces histoires, l'essentiel est d'abord l'égalité entre hommes et femmes, et pas qu'au niveau sexuel. Dans tous les domaines.
merci pour cette brillante leçon d'anti-sexisme.
Quand est-ce qu'on passe à la pratique compagnon ?