Manifeste pour une bisexualité radicale

Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede lou » 03 Juil 2009, 11:54

Sur ce sujet, je me refère souent au texte suivant écrit par un militant homosexuel nancéen:

Pas de copyright
Photoco-pillez au gré de vos envies
contact : prostate herbesfolles.org @
CA S'APPELLE tout simplement UN COMING OUT...
Pour commencer, je l'écris comme ça, sans fioriture, parce que ça fait du bien : je suis pédé.
Maintenant, tâchons de développer un peu plus...
Ensuite, dans ma vie et dans mes luttes, je suis beaucoup en contact avec des femmes. Quand j'étais hétérobisexuel, je pouvais m'imaginer assez facilement partager une intimité sexuelle avec chacune de mes amies. Parfois, certaines de ces imaginations se transformaient en envies, avec tout le lot puant de rapports transformés, de séductions et de falsifications qui va avec... J'éprouve un profond dégoût pour les idées de drague et de séduction. Ce sont des choses que je trouve fausses et malsaines, et qui dans tous les cas impliquent des mensonges plus ou moins formulés sur la réalité des êtres. Bref, toujours est-il que je ne voulais plus laisser polluer mes relations avec les femmes par ce genre de choses. Tout d'abord, la remise en cause de ma sexualité est apparue dans le cadre de mes réflexions et prises de position “antisexistes” (je n'aime pas du tout ce terme, mais il faudrait beaucoup trop de lignes ici pour vous expliquer que je ne suis ni antisexiste, ni profeministe, mais anarcho-tafioliste !). Je me sentais mal à l'aise en portant une telle lutte. J'avais l'impression de pouvoir me servir de ce combat pour me valoriser auprès des femmes et gagner un certain prestige. J'avais peur de devenir un « mec cool »,
proféministe, en déconstruction de mon genre, et au passage de pouvoir en profiter pour vivre facilement des relations intimes et sexuelles avec des féministes. Je ne souhaitais pas ça. Mais j'en avais peur. J'avais peur de me laisser embarquer dans un truc malsain dans le genre...

Puis, vous avez peut-être remarqué que j'utilise le terme « hétérobisexuel ». Je m'explique. Pendant longtemps je me suis considéré comme bisexuel, pendant un temps plus court, je me suis même revendiqué comme tel. Par ailleurs, j'ai eu quelques petites et brèves expériences sexuelles homoes durant mes cinq années de sexualité hétéra. Enfin, si j'ai décidé de devenir pédé c'est aussi pour enfin m'y mettre, pour enfin avoir le courage d'assumer mes attirances pour
les mecs. Pour ne pas vivre de sexualité frustrante et surtout pour ne pas avoir de rapports sexuels par dépit, juste parce que c'est plus facile avec des femmes. Quand j'ai fais ce choix, il m'arrivait encore parfois de ressentir des attirances pour des femmes. Et voilà que d'un coup, en l'espace de quelques mois, mes attirances (à tout point de vue, tant dans les envies que dans les fantasmes, les regards,...) sont exclusivement homosexuelles. Je n'ai plus la moindre attirance pour les femmes. Et ce que je trouve complètement fou là dedans c'est de me rendre compte, d'une part, du poids énorme de l'hétérosexsime sur nos vies (dans la mesure où au final, si j'étais hétéro c'est juste parce que je ne m'étais jamais vraiment posé la question) et d'autre part, du pouvoir absolu qu'on peut avoir là dessus du moment qu'on met sincèrement en question nos choix et qu'on défini nos réelles envies individuelles.

Mais je ne vis pas dans une société neutre. J'ai de longues années de construction sociale derrière moi. Et ce que j'ai surtout constaté durant tout ce temps où je me sentais bi de part mes attirances, c'est que j'avais une sexualité hétéro ! Eh oui, je maîtrise plus ou mois les codes de cette société hétéra ! Si j'ai de
l'attirance pour une femme et que c'est réciproque, cela reste tout de même relativement facile de concrétiser cette attirance en actes. Car les réactions sont devenues spontanées, les signes sont compris, les codes de communication sont partagés et assimilés. Alors que si j'ai de l'attirance pour un mec, je me retrouve démuni. Je suis perdu, je ne sais pas comment faire. Alors je garde cette attirance pour moi, je la cache et l'oublie, et je retourne vers mes
attirances hétérosexuelles, vaincu...

Pour finir, j'éprouve souvent un malaise vis à vis d'autres pédés qui le sont depuis la naissance, qui ont grandi et vécu comme pédés et qui s'en sont donc pris plein la gueule. J'ai l'impression d'être un privilégié car ça n'a pas été mon cas. J'ai peur aussi qu'ils ne me considèrent pas comme un « vrai ». J'ai peur de consommer une lutte qui ne m'appartient pas. Quelle légitimité je peux avoir à lutter contre une société patriarcale et hétérosexiste alors que je
l'ai cautionné si longtemps ? Si aujourd'hui je rejette la bisexualité, c'est parce qu'elle constitue un choix non radical au sein d'une société radicale
(hétéra) et par conséquent se retrouve engloutie et inoffensifiée (?!) sans pouvoir s'affirmer.

Etre bisexuel-le aujourd'hui, c'est considérer comme égales et symétriques l'hétérosexualité et l'homosexualité. C'est ne pas faire de différence, c'est considérer que ces deux sexualités comportent les mêmes enjeux, et au final, cela revient à nier le système normatif qui nous pousse et nous façonne à l'hétérosexualité. Et pourtant, je ne trouve pas réellement de justification théorique à ces sentiments. Quand bien même j'ai participé à un système sans
le remettre en cause, il n'est jamais trop tard pour s'en rendre compte et contribuer à sa destruction. Et si je considère que chaque personne doit pouvoir choisir et/ou vivre sa sexualité/sensualité librement (ou sa non sexualité, ou ses sexualités, ou...), alors je considère aussi que dans le contexte d'une société hétérosexiste, ce choix n'est pas forcement spontané, facile ou évident. Que ce n'est pas parce que j'ai plutôt bien vécu de façon hétérosexuelle pendant
plusieurs années que je n'ai pas le droit de choisir autre chose qui me correspond mieux. J'avais peur au début d'agir de façon trop artificielle, comme si d'un coup de baguette magique tout pouvait changer. Puis petit à petit, je me rend compte de ce que ça m'apporte d'être pédé, de ce que ça change dans ma vie, dans mes rapports aux autres, au monde et à moi-même, de comment je me sens un million de fois mieux dans mes pompes aujourd'hui...

On ne se rend pas spécialement compte du poids de l'hétérosexisme dans nos vies tant qu'on ne remet pas en cause sa sexualité/sensualité et son identité. C'est seulement à partir du moment où j'ai décidé d'en finir radicalement avec l'hétérosexualité que je me suis rendu compte à quel point c'était quelque chose qui ne m'avait jamais correspondu... Une démarche qui au départ était surtout politique s'est révélée au final être beaucoup plus viscérale, même si le viscéral est politique... Ce que j'ai fait au départ par choix conscient et raisonné s'est révélé d'une profondeur insoupçonnée et est finalement devenue une évidence, comme si au fond de moi j'avais toujours su que j'étais pédé et que j'attendais juste que ça puisse sortir.


Maintenant c'est quelque chose qui sort, et je me sens tellement bien dans mes pompes...

Vibro Libre
Ou Mourir
2008


A titre personnel, j'ai été fortement interpellé par ce texte qui m'a permis de mettre des mots sur mon ressenti. Je ne rejoins pas l'auteur sur tous les points qu'il aborde, notamment le rapport à la séduction, et je ne crois pas que l'homosexualité soit une garantie contre le sexisme néanmoins je crois qu'il a le mérite de soulever une problème de fond: le positionnement des hommes dans la lutte contre le patriarcat. Je crois en effet qu'en tant qu'hétéro, cette lutte reste un problème "extérieur". Un exemple simple: prenons le terme "enculé". Il est couramment utilisé dans la société, et relativement frequement dans les milieu anar sans que cela ne soulève de grandes interrogations. Il est clair que dès lors qu'on a experimenté la sodomie, on ne perçoit plus ce terme de la même manière car "on se sent concerné". Je vie actuellement avec une militante bisexuelle qui a sur ce sujet une position que je trouve assez intéressante politiquement: je ne me laisse pas pénétrer par quelqu'un qui refuserai que je le pénètre". C'est une manière explicite de rétablir une égalité au sein d'un couple hétéro. De plus le fait de s'interroger sur les normes, et sur le genre t'amène à avoir des rapports différents avec les hommes, une plus grande "intimité" qui va nécessairement interroger tes préférences sexuelles. Je penses que la première étape, c'est de s'interroger sur l'hétérosexualité: à partir du moment où on la considdère comme une norme, une possibilité parmis d'autre et en aucun cas comme un choix "naturel" on ouvre ses horizons. Le Privé est politique...
je serai post-féministe quand nous en serons au stade du post-patriarcat.
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Vilaine bureaucrate » 03 Juil 2009, 15:00

sins-gaucho a écrit:Car si tel était le cas, la plupart des personnes engagé-e-s contre le sexisme (c'est-à-dire tout le monde ici, je l'espère) seraient ou devraient être bisexuels-les.

J'ai corrigé ta façon de feminiser.
Voila une remarque tout a fait autoritaire et sogrenue comme a ton habitude, sins, concernant ce genre de sujet.
et si on était vraiment pour l'égalité on devrait coucher avec tout le monde sans aucune distinction. ouhouhouhahahahah Merci Sins, pour cette franche rigolade.

Je viendrais répondre plus sérieusement plus tard, je manque de temps.
Modifié en dernier par Vilaine bureaucrate le 03 Juil 2009, 15:14, modifié 1 fois.
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede lou » 03 Juil 2009, 15:10

si on était vraiment pour l'égalité on devrait coucher avec tout le monde sans aucune distinction. ouhouhouhahahahah Merci Sins, pour cette franche rigolade.


Moi ça me fait pas rigoler. J'ai entendu beaucoup de témoignages de militantes féministes qui se sont retrouvées après mai 68, régulierement harcelées parcequ'elles ne voulaient pas coucher avec tous les mecs qui se présentaient à elles et que c'était vraiment "petit bourgeois" de ne pas coucher avec tout le monde. Comment utiliser la révolution pour soumettre encore plus les femmes....
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede post-gaucho » 03 Juil 2009, 15:53

RickRoll a écrit:Notre désir est construit en partie par l'éducation, les conventions. Il n'y a qu'à voir, nombre d'homosexuel-les ne se rendent compte qu'il-les le sont que tard, il y a beaucoup d'homosexuel-les refoulé-es...

J'en avais discuté avec un homosexuel, et il m'avait avoué avoir eu une sensation de malaise lorsqu'il était tout petit dans les vestiaires communs avec d'autres garçons. Qu'il n'ait fait son coming-out que plus tard ne change rien au fait que "quelque chose était déjà là". Je suis d'accord sur le fait qu'on est tous conditionné par notre éducation, et il m'est arrivé de dormir avec des garçons, de leur faire des câlins, mais c'était en dehors de toute attirance sexuelle, comme un enfant qui câline une personne qu'il apprécie. C'est sûrement une partie de ma bisexualité qui s'exprime (j'ai déjà lu quelque part qu'on est tous un peu bi), mais je ne me sens pas capable d'avoir une relation homosexuelle pour autant. L'homosexualité (j'ai lu un peu de Genet, et vu plusieurs films érotiques/porno* homos) ne m'attire pas. D'ailleurs, lorsque je faisais un câlin amical à mon ami homo, il a voulu aller plus loin, sans brutalité, mais ça m'a instantanément figé.

* Le porno en question a été tourné par Bruce LaBruce, militant homo convaincu, il s'agit de la version X de son film The Raspberry Reich, sortie sous le titre The Revolution is my Boyfriend. Absolument rien à voir avec du Marc Dorcel (je tiens à le préciser)

lou, le texte que tu donnes est intéressant, mais j'ai l'impression que son auteur a déjà eu des signes avant-coureurs de son homosexualité, avant sa prise de conscience (malaise avec les femmes, etc...). Dans le dernier paragraphe il affirme même qu'il se sent plus heureux aujourd'hui, et qu'il vivait mal son hétérosexualité (ce qui me fait penser qu'il était déjà un peu homo avant). Tu parles toi-même de ressenti. Qu'on soit conditionné, je ne le nie absolument pas, mais la prise de conscience de sa bisexualité/homosexualité se fait suite à un malaise, un sentiment de non épanouissement dans l'acte sexuel menant à une remise en question de sa sexualité ; c'est en tout cas comme ça que je le ressens (dans mon cas, je refuse catégoriquement la fellation, parce qu'elle me dérange, alors que je n'ai aucun tabou à tenter de donner du plaisir à ma partenaire autrement que par la pénétration).

Quant au fait que les hétéros, surtout garçons, ne peuvent comprendre ce qu'est fondamentalement l'oppression patriarcale, j'ai des doutes : certes nous ne pouvont et ne pourront jamais le subir avec la même intensité que vous, mais cela ne nous empêche pas de comprendre votre douleur. De même qu'étant blanc de peau, je ne subirais jamais les affres du racisme, mais je comprends parfaitement le sentiment que l'on ressent lorsqu'on est exclu, lorsqu'on est regardé différemment, etc... En lisant cette phrase, j'ai l'impression d'être mis à l'écart. Je respecte la volonté de se libérer soi-même, et je n'ai absolument pas l'intention de forcer la main ou de donner des conseils à qui que ce soit. Mais c'est difficile de se battre contre les préjugés ensemble si certains sont écartés, et j'ai peur que ça se termine en arguments essentialistes du type "tu peux pas comprendre t'es un mec hétéro".


VB : je ne "féminise" pas, parce que c'est une fois de plus un truc bien franco-français : en allemand, le pronom pluriel est "sie", qui signifie également "elle" lorsqu'il est suivi d'un verbe au singulier, et les adjectifs suivent une déclinaison quasiment similaire à celle du féminin ; en anglais, "they" est parfaitement neutre du point de vue du genre, les articles ne s'accordant pas en genre. Est-ce que tu penses que dans ces pays les conditions des femmes sont pour autant meilleures qu'ici ? Permets-moi d'en douter très sincèrement. La "féminisation" du texte ne change rien dans les faits, ça alourdit le texte plus qu'autre chose (personnellement, lire des slashes ou des traits d'union partout, ça me dérange, et je perdrais plus de temps à écrire mes messages). Et puis "personne" est un mot féminin, alors de quoi tu te plains ? Et pour les homos, les bis, les transsexuels, les queers, les transgenres, on fait comment pour le faire ressortir dans la grammaire, hein ? Quant à tes nouvelles accusations, je trouve ça particulièrement tordu de ta part, d'autant plus que je me retrouve pleinement dans la réponse de lou. Libération du sexe oui, libéralisation non. Arrête de troller, et participe de façon constructive, s'il-te-plaît, on y gagnera tous.
J'ignore les personnes suivantes : FRED, Seitanarchist, Tuxanar et Vilaine Bureaucrate et ce, afin d'éviter de transformer le forum en champ de bataille. Je ne vois pas leurs messages, ce qui explique pourquoi je ne leur réponds pas.
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Vilaine bureaucrate » 04 Juil 2009, 18:04

sins a écrit: Car si tel était le cas, la plupart des personnes engagées contre le sexisme (c'est-à-dire tout le monde ici, je l'espère) seraient ou devraient être bisexuelles.

je n'ai pas feminiser, tes propos, je les ai corriger, comme tu peux voir. ET je ne troll pas Sins.

lou, ça mérite meme un topic!!! :D
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede joe dalton » 05 Juil 2009, 13:46

lou a écrit:Moi ça me fait pas rigoler. J'ai entendu beaucoup de témoignages de militantes féministes qui se sont retrouvées après mai 68, régulierement harcelées parcequ'elles ne voulaient pas coucher avec tous les mecs qui se présentaient à elles et que c'était vraiment "petit bourgeois" de ne pas coucher avec tout le monde. Comment utiliser la révolution pour soumettre encore plus les femmes....

oui, c'est bien pourquoi il ne faut enfermer la sexualité dans la sphere politique ! c'est tres dangereux, et le desir est pour le moment quelque chose d'indomesticable, et qui ne devrait pas regis par des lois ! la frustration sexuelle est un vrai probleme, qui ne se résoudra pas politiquement ! est il a noter que les problemes de frustration sexuelle se sont toujours regler sur le dos des femmes !
en passant,un peu hors sujet, je me souvient d'une réflexion d'une féministe qui me disait qu'être bi pour une femme équivalait a etre considérer comme hetero, dans des milieux tres masculin !
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Roro » 29 Juil 2009, 14:26

Après envoie du texte à des copines féministes, l'une d'elles m'a répondu que l'auteur de ce texte était limite. Après une recherche sur wikipedia...

Je pousserai mes recherches plus loin sur le bonhomme plus tard.

Titulaire d’un doctorat de sociologie, de sciences sociales et d’une habilitation à diriger des recherches, Daniel Welzer-Lang est professeur de sociologie et d'études du genre, à l'Institut de sciences sociales Raymond-Ledrut (Département de sociologie à l'Université Toulouse-le Mirail).

Il est également membre du Centre d'études des rationalités et des savoirs (Cers)(CIRUS (UMR 5193 du CNRS) de l'Université de Toulouse-le Mirail) depuis 2003. Il publie des ouvrages traitant de la question du masculin et du genre, de l'homophobie et également des violences masculines, des sexualités (échangisme, libertinage, bisexualités), du travail du sexe… Il parle notamment du paradigme asymétrique pour expliquer comment hommes et femmes ne parlent pas le même langage ni ne voient la même réalité sociale. Ses travaux reprennent les avancées des théories féministes sur le patriarcat, l'oppression des femmes, la domination masculine.

Il emploie souvent la méthode de l'observation participante pour ses enquêtes sociologiques.

A l'occasion de l'obtention de son poste de Professeur de Sociologie en études genres D. Welzer-Lang a été contesté pour des pratiques qualifiées de "déontologiquement incorrectes". Certains textes l'accusaient même de harcèlement sexuel. Il s'est largement expliqué de sa méthode dans son livre la Planète échangiste.

Les associations ANEF et AVFT signalaient que plusieurs étudiantes s'étaient plaintes de pratiques de harcèlement moral et sexuel de sa part. Aucune étudiante n'a porté plainte. Ses détractrices ont fait valoir qu'il inspirait la peur[1]. En janvier et juillet 2005, Daniel Welzer Lang a déposé des plaintes pour diffamation à l’encontre de celles qui avaient repris publiquement ces accusations. Le tribunal correctionnel de Toulouse a rendu le 31 mai 2007 sa décision : Dans ses attendus, il reconnaît que Daniel Welzer-Lang a été diffamé. Mais ses détractrices n'ont pas été condamnées, ayant argué de leur "bonne foi"[2].
La Nature n'a fait ni serviteurs ni maitres, c'est pourquoi je ne veux ni commander ni recevoir d'ordres.
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Roro » 29 Juil 2009, 17:00

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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede RickRoll » 30 Juil 2009, 00:36

Ah ouais un bel enfoiré alors...
RickRoll
 

Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Roro » 30 Juil 2009, 02:58

RickRoll a écrit:Ah ouais un bel enfoiré alors...


L'auteur ça oui...

Après, comme me l'a dit la camarade qui m'a filé ses liens par mail, faut-il pour autant jeter le texte en lui-même ? Je ne pense pas.
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Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede joe dalton » 30 Juil 2009, 11:55

Roro a écrit:Après, comme me l'a dit la camarade qui m'a filé ses liens par mail, faut-il pour autant jeter le texte en lui-même ? Je ne pense pas.

peut etre pas, mais en tout cas ça illustre ce que je disait plus haut que de nous raconter que les preferences sexuelles vu comme un devoir politique c'est un truc de gourous lubriques !
joe dalton
 

Re: Manifeste pour une bisexualité radicale

Messagede Polack » 30 Juil 2009, 17:20

Ouais on m'a parlé d'un type dont j'ai mangé le nom qui organisait des sortes de "partouzes politiques" en plus des réunions classiques parce que l'exclusivité dans le couple c'était bourgeois etc... sa femme avait toujours quelque chose à faire ces jours là ! Bref... :|
Polack
 

La bisexualité : tout un art ?

Messagede willio » 03 Sep 2009, 18:01

Voici un docu passé sur arte qui parle de la bisexualité spécifiquement et de son acceptation encore plus difficile semblerait-il que l'homosexualité.

En 3 parties :





willio
 

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