Donc si je comprend bien, elle partage mon point de vue en somme. C'est à dire que considérer qu'on puisse être violé-e "virtuellement" et que cela aurait une importance comparable à un viol réel c'est une sorte de foutage de gueule totalement délirant. En plus en y pensant bien, ce genre de truc peut servir à relativiser les viols qui sont commis dans la réalité... J'ai déjà vu des violeurs et des prostitueurs (prétendument féministes pour certains) employer ce genre de procédé rhétorique pour mieux manipuler leurs auditeurices. Je pense à l'un d'eux en particulier qui avait employé le terme de "viol téléphonique" lors d'un débat où il s'était illustré dans le rôle du mec "féministe" et donneur de leçons qui explique le féminisme aux autres hommes présents ( sous-entendu forcément des gros bourrins vue qu'ils étaient à la fois plus humbles et plus musclés que lui)... Comme par hasard, ses conclusions finissaient souvent par l'idée selon laquelle on serait, plus ou moins, tou-te-s responsables, à la fois violeurs et violé-e-s,... comme quoi faudrait pas "tomber dans le manichéisme tout de même"... Tout se vaut quoi... Tout peut être relativiser...