Je me posais la question de savoir (comme nous hommes anarchistes nous la posons souvent) pourquoi il y a peu de femmes parmi nos militant-es.
Pour répondre à la question de départ, je dirais qu'au vu des réponses au débat que j'ai lancé sur les comportements sexistes au sein des groupes anars, je ne suis pas etonné que la plupart des femmes les fuient.
viewtopic.php?f=75&t=1929Malgrés les articles qui fleurissent dans tous les quotidiens des orgas libertaires, dans les faits on constate que la plupart d'entre nous se comportent comme des australopithèques.
Dans le milieu antifa, on se réclame antisexiste mais la plupart du temps les actions sont avant tout un concours de grosses couilles pour savoir qui à réussit à fouttre son poing dans la gueule d'un facho. La plupart des anars vont t'expliquer que l'antipatriarcat c'est un combat d'arrière garde et que la révolution passe avant, sous entendu je prefère aller manifester contre les méchants capitalistes contre lesquels je ne peux rien plutot que de remettre en cause mes propres comportements. En tant que femme, la place dans un groupe anars est assez limitée: tu es soit la militante modèle, de préférence copine d'un membre du groupe et tu ne la ramènes pas ou bien la féministe super libéré disponible pour la meute (mais attention pas lesbienne sinon tu deviens suspecte d'être anti mec). ^Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas de militantes anars. Il y en a dans nos groupes mais aussi à l'exterieur, car certaines sont tellement ecoeurées qu'elles préfèrent bosser entre elles et franchement je les comprends. Si tu veux un point de comparaison, va voir en Allemagne ou les questions d'antipatriarcat sont beaucoup plus prises en comptes, tu verras qu'il y a beaucoup plus de militantes... CQFD.
Mais tu peux aussi te poser la question de savoir pourquoi il y a aussi peu d'homosexuels déclarés dans nos orgas: au nombres de "enculés" que j'entends dans les réunions anars je ne m'étonnes pas que nous soyons si peu nombreux.
OUPS pardon, j'oubliais que nous sommes des anarchistes, cela n'arrive jamais chez nous, je suis un infâme propagandiste
je serai post-féministe quand nous en serons au stade du post-patriarcat.